Vendredi 30 décembre 2005 à 12:10


Tu veux connaître ta compatibilité amoureuse ? tu veux savoir combien de temps durera ton couple ? Envoie un sms au 81111 ou au 81112 ou encore au 81211 (si t'es goth ou sataniste envoie au 81666) et tape « Couple »
Ce sms te sera facturé 1 € 99 plus prix d'un sms.
Merci d'avoir tapé "couple". Pour connaître ta compatibilité amoureuse retape encore une fois "couple" et renvoie le sms. Ce service te sera facturé 2 € 50 plus prix de deux sms normaux.
Merci d'avoir tapé "couple" à nouveau. Pour commencer, envoie « commencer ». Ce service te sera facturé 3 € 99 plus prix d'un sms normal.

Merci d'avoir commencé. Quel âge as tu ? envoie ton âge (exemple 16 ans). Ce service te seras facturé 3 € 99 plus prix d'un sms non surtaxé.
Merci d'avoir donné ton âge. Maintenant envoie nous ton sexe ; ne le coupe pas et n'essaie pas de sodomiser ton portable pour cela, indique nous uniquement si tu es une fille ou un garçon. Ce service te seras facturé 3 € 99 plus prix d'un sms non surtaxé.
Merci de nous avoir indiqué ton sexe. Indique nous maintenant ce que tu prends au petit déj' (ce sms, comme tu t'en doutes te seras facturé 3 € 99…plus le coût d'un sms non surtaxé)
Le raille de coke ne rentre pas dans la base de donnée « petit dej' », nous te prions de recommencer.

Merci d'avoir répondu. Indique nous maintenant ta taille. Si elle est inférieur à 1 m 02 nous te prions de taper simplement « nain » et tu seras redirigé vers le service qui te convient. Ce service te seras bien évidemment facturé 3 € 99 mais tu t'en fous, c'est papa-maman qui payent le forfait.
Merci de nous avoir indiqué ta taille. Indique nous maintenant tes préférences sexuelles et la taille de ta bite. Ce service te seras facturé 3 € 99 plus coût d'un sms non surtaxé.


Merci de nous avoir indiqué tes préférences sexuelles mais il manque la taille de ta bite ; recommence donc la dernière opération ; toujours au même tarif.

Merci d'avoir complété les informations manquantes. Indique si tu es fumeur ou non fumeur. Ne t'imagines pas que ce service seras gratuit tu ferais une erreur monumentale.
Merci d'avoir répondu à la question ; nous couplons tes réponses dans notre base de données. Si tu veux connaître les résultats de ton test, envoie « résultats ». Ce service te seras facturé 5 €  plus prix d'un sms non surtaxé.

Tu as 17 ans, et nous t'avions pourtant demandé de ne pas sodomiser ton portable…remarque ca nous indique que t'es un mec ; tu manges du roquefort au petit déj', tu mesures 1 m 69, tu es sadomasochiste, tu as une petite bite et tu fumes comme un pompier :
L'ordinateur indique que tu vivras jusqu'à 56 ans.
Si tu voulais en fait connaître ta compatibilité amoureuse, recommence les opérations depuis le début (qui te serons toutes facturées aux mêmes tarifs que précédemment) mais un conseil, si tu veux garder ta greluche, arrête le roquefort et la came au petit déj' .
Merci d'avoir envoyer à nouveau « couple » envoie à nouveau « commencer » pour lancer le test.


81111 (ou 81112 ou 81211 etc…) info : afin de fidéliser un client aussi stupide que toi, nous t'envoyons un logo animé pitoyable pour ton écran de portable.
Merci d'avoir fait appel à nos services. Ce logo que tu n'as pas demandé te seras facturé 3 € 99.



Orange info : ton crédit est épuisé.


Lundi 19 décembre 2005 à 0:36


CHAPITRE DEUX 

Seconde partie
PRATIQUES BARBARES



Le goût du sang et le goût du foutre


Quand j'ouvre les yeux, je suis toujours à table, le nez collé sur mes bites volantes. J'ai mal au crâne ; mais pas ce mal de crâne qu'une aspirine vous dégage comme une mocheté vous chasse la trique ; ni de cette gueule de bois habituelle qu'est la mienne. Non, il s'agit d'un mal tout autre, un sorte de bourdonnement qui m'annonce une mauvaise nouvelle.
Sans vraiment savoir pourquoi, je descends à la cave. Tout semble normal. Les détritus, les moisissures, le monticule de terre recouvrant les cadavres de ma mère et de René. Tout est en place. Mais je ne suis pas tranquille pour autant. IL y a autre chose.

Je rentre dans la cuisine et ouvre une bière. Le temps passe, et cette désagréable sensation ne fait que s'amplifier. Il faut que je m'occupe l'esprit, quand soudain on sonne à la porte.
Je regarde par le judas, et je comprends alors que ce mal n'est en fait que mon sixième sens sentant les embrouilles arriver à grands pas.
Derrière la porte se tiennent deux gendarmes. Pas de panique. Ils ne savent rien. Je leur ouvre ; voyons ce qu'ils veulent.
 « Bonjour monsieur…
- Qu'est ce que vous voulez ?
- Nous avons reçu quelques plaintes concernant un camping car garé plus haut, les voisins nous ont dit que son propriétaire...
- Il est pas là pour le moment. Je lui dirais de bouger son tas de boue quand il sera de retour. De toute façon il part en week end avec ma mère ce soir même.
- Pouvons nous entrer ?
- Certainement pas.
- C'est-à-dire que certains voisins nous ont confié avoir entendu des cris et des bruits suspects l'autre soir…
- Alors c'était « l'autre soir » qu'il fallait venir.
- Nous voulons juste nous assurer que tout va bien, monsieur…
- Inutile, tout va pour le mieux. Maintenant vous m'excuserez, j'ai à faire »

Je ferme la porte, il s'en vont. Je n'ai pas été prudent. Il y a des tâches de sang sur le carrelage. Les corps sont à peine enterré dans la cave…il aurait suffit que les flics entrent pour suspecter certaines choses.
Et cet abruti de René, avec son camping car de merde. S'il était possible de tuer un homme deux fois je serai certainement en train de recommencer.
Bon première étape, rentrer le camping car dans la cour intérieure à l'abris des regards. Deuxième étape, nettoyer le sang sur le sol et les murs. Ensuite, déterrer les corps, les foutre dans le camping car, l'emmener dans les bois, cacher les cadavres, emmener le camping car ailleurs et le brûler.
J'ai passé toute la matinée à nettoyer le sang. Il faut dire que ça colle affreusement cette merde. Et qu'est ce que ça gicle.
Je déterre les corps dans l'après midi, et l'odeur qui s'en dégage n'a rien de si désagréable qu'on le dit. Je la trouve même douce, enivrante, excitante. Et cette expression sur le visage de mère. Jamais auparavant je ne l'avais trouvé si belle. La mort lui va si bien. La rigidité de son corps, sa froideur cadavérique. Après un moment d'extase proche de celui du peintre devant sa dernière toile, je remonte le corps de mère au rez-de-chaussée et le charge dans le camping car. Ensuite vient le tour de rené.
Je profiterai de l'obscurité de la nuit pour partir. Il me reste environ trois heures avant la tombée de la nuit ; juste le temps de boire quelques petites bières, de mater un bon porno et de s'astiquer un coup le manche histoire de décompresser.
A peine une heure s'est écoulée et j'ai déjà éclusé une bonne partie de mes bières. Je devrais faire attention à ne pas trop me saouler si je veux conduire sans éveiller les soupçons. Finalement la difficulté dans le meurtre, ce n'est pas tant le meurtre en lui-même mais la façon de s'éviter les ennuis, et c'est ça qui fait toute la différence entre un bon et un mauvais assassin. Entre un homme libre et un homme en taule.
Je tente d'appeler Mick, pour voir s'il n'est pas motivé par une petite virée nocturne mais aucune réponse de sa part. Tant pis, je me débrouillerai seul.
Mon calme face à cette situation m'étonne ; comme si ce n'était pas la première fois…

La nuit tombe, je m'apprête à partir. Je monte dans le camping car et mets le contact.
J'emprunte les petites rues sombres et mal famées de la ville, je sais que je n'y croiserai rien qui représente la loi.
Une fois aux abords de la ville, je pénètre dans la forêt, m'enfonce dans les bois sombre avant de m'arrêter faute de chemin praticable. Je descends, sors les cadavres et commence à creuser. D'abord René. Quand viens le tour du cadavre de ce qui fut ma mère, j'ai un instant d'hésitation. La mort lui va si bien, dans la pénombre de cette forêt et sous ce ciel sans lune. Pour la première fois depuis longtemps, mes lèvres effleurent sa peau, sa joue ; puis, par une inexplicable pulsion, je me mets à l'embrasser, je la touche, la déshabille. Mes doigts courent partout sur son corps sans vie et dénudé, ils pénètrent en elle. Je pénètre en elle. Je la baise. Encore et encore et encore. Jusqu'à l'orgasme, jusqu'à la nausée, jusqu'à en vomir. Une fois mon affaire terminée, je la jette dans le trou et commence à recouvrir de terre mes victimes.

Je monte dans la camping car et repars.

Je roule une heure ou deux, et trouve une petite clairière au fin fond de cette forêt. J'arrose tout l'intérieur d'essence, l'extérieur également, pour qu'il ne reste plus aucune trace de mon passage. Je laisse une longue traînée sur environ deux cent mètre avant d'y foutre le feu. Lorsqu'une explosion se produit, je suis déjà loin.
Je marche toute la nuit d'un bon pas avant de rejoindre à nouveau la ville au petit matin.
Je rentre dans le premier bistrot que je trouve, je suis couvert de terre et en sueur, mais le lieu n'est pas vraiment grand standing. Je bois une bière vite fait, emprunte une clope au tavernier qui ressemble à un clodo et quitte ce trou à rat miteux puant la pisse. Une fois arrivé chez moi, je m'écroule sur le canapé et dors douze heures d'affilées. Pas le moindre remord, pas la moindre pitié, pas le moindre regret. J'ai le goût du meurtre, de l'inceste et du vice au bord des lèvres, et cela m'aide à dormir paisiblement. J'ai cette sensation, l'impression d'avoir retrouvé une partie de moi, l'impression d'être né pour l'abjecte…j'ai l'odeur de mon foutre sur le cadavre de ma mère qui me remonte dans les narines. Et putain, que c'est bon.
Ho oui, que c'est bon.
Je dors jusqu'au soir quand quelqu'un tambourinant violemment à ma porte me tire du sommeil du juste.



A suivre...

Mardi 13 décembre 2005 à 18:30


 


Il ne sent pas vraiment bon, il a le regard terne perdu dans le lointain et la figure pleine de trou ; je ne parle pas d’une tranche de gruyère laissée six mois au bord de la fenetre en plein soleil et posée sur la tronche d'un lépreux…mais de qui donc alors ?
C’’est très simple : je parle du teuffeur hard-core.
Une vague ressemble entre mélange subtil de skateur pour la largeur  et le (peu de) goût vestimentaire, de punk pour les couleurs militaires et les coiffures ridicules réalisé à la colle à bois, de goth, à cette différence qu’il préfère s’accrocher ses piques directement dans les trous de sa peau plutôt que les porter en bracelets ou collier, parfois une vague réminiscence de la racaille au fond de son inconscient lui fera porter une casquette, et pour finir, une dose de clochard pour l’odeur. On passe tout ça au mixer et tadaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !


Le teuffeur ne vit que pour deux choses : la défonce et les sons électroniques insupportables tels que la techno bourrine ou hard-core (prononcez « hâr-côrrr », si possible en mâchant quelque chose de mou et de pâteux), les mauvais esprits diront que pour supporter une telle musique, il faut de toute façon être défoncé, voir à la limite de l’overdose.
Le teuffeur
vit essentiellement dans les bois ou dans la rue. Lors de la période de rut, il gagne les sous-bois et les champs privés des petites bourgades afin de se rendre au saint sanctuaire : une rave quelconque ou il pourra se défoncer à loisir grâce aux quelques billets gagnés en mendiant.
Si il est un peu plus malin c’est lui qui fournira les « plombs » aux autres, s’assurant une défonce gratuite et des bénéfices juteux.
Par tout les temps, le teuffeur ne raterait en aucun cas la période de rassemblement qui les attire en des endroits reculés et boueux.
C’est un peu comme woodstock en fait, en moins important certes, mais ca reste dans la même optique. Une bande de défoncés sautillant joyeusement dans la boue ou copulant à même le sol avec d’autres (consentants ou non).

Pour ce qui est de la philosophie qu’implique ce mouvement, je serais incapable de vous renseigner. Même le plus vaillant sociologue de l’absurde ne peut tenir une discussion de plus de cinq minutes avec un légume qui se prend pour un extra-terrestre tellement il plâne haut…quoi qu’encore les propos incohérents ne sont pas le pire chez ce type de personnes…non le pire c’est son hygiène dentaire (quand il a encore des dents), et son haleine qui ferait même fuir un chacal.
Nous devons donc nous contenter d’étudier cet être hors du commun (de loin si possible) et interpréter ses actes avec plus ou moins de résultats. Peut être un jour comprendrons nous la psyché de cet être et nous serons à même de pouvoir communiquer avec eux.

Il ressemble tellement à l’être humain qu’on pourrait penser qu’il est de la même planète que nous, mais puisqu’en général les spécimens rencontrés par mes confrères et moi-même nous apostrophent par un «  salut les humains ! » nous privilégions la thèse de l’apparition de la vie extra-terrestre sur terre.
En attendant nous observons ces joyeux lurons sautiller des heures durant (comme quoi la coke et les X c’est parfois mieux qu’un café bien noir) malheureusement les quelques mâles et femelles que nous avions étiquetés pour faire nos recherches ont disparu avec leurs congénères au petit matin, certainement récupéré par une navette spatiale (la techno et le hard-core sont ils une carte routière pour petits hommes verts ?) laissant derrière eux les spécimens peu viables errer ca et là en s’écriant « E.T téléphone dealer »
Peut être le nom de leur lointaine planète…




 

Jeudi 8 décembre 2005 à 17:51

 


Parce que parfois un long discours vaut mieux qu’un bon vieux dessin (surtout pour ceux qui ignore ce qu’est une caricature)

Bizarrement, avant même d’avoir entamé ma seconde partie de mon post en deux parties, j’étais déjà conscient que ma première partie ferait jaser.
C’est quand même dingue ce que les gens peuvent être prévisible. Outre les glapissements pathétiques d’une conne finie persuadée que je suis un nazi et ces articles diffamatoires envers mon humble personne, j’ai vu arriver dans ma boîte mail les habituels menaces, injures et autres (
preuve que la demoiselle lili-bulle n’est pas la seule à ne rien comprendre).
Et bien après la lecture de cette seconde partie, je mets quiconque au défi d’insinuer qu’il existe une quelconque dérive nazie ou raciste sur mon blog. Bien sur j’entends déjà les esprits subtils (hem hem) dire que j’aurai consacré deux post de la sociologie de l’absurde aux fafs et que c’est une autre preuve de mon racisme latent… mais quand on aime on ne compte pas (
non je n’aime pas les nazis ! cesser de tout comprendre de travers…je commence à croire que certains le font exprès !)

Nos amis les nazis (qu’est ce que j’ai pas encore dit là) sont des individus extrêmements (c’est le cas de le dire) intéressants.
Une coupe à la Bruce Willis, quand il n’arbore pas une coupe au bol censé le faire ressembler à Hitler, laquelle lui donne finalement plus l’air d’un Yorkshire que d'autre chose; des idées aussi courtes que les 0.5 millimètres qu’il a sur le crâne et une tendance à lever le bras font du néo-nazi un être facilement reconnaissable.
Souvent fringué en lonsdale, dont il ne laissera apparaître de la marque que les quatre lettres du milieu (nsda ou "Nous Sommes Des Abrutis"), le néo-nazi est, à l’image de la caillera, un petit crétin sans identité se prenant pour un caïd.
Le nazi n’aime personne, sauf ceux qui sont comme lui; c'est-à-dire con avec des idées franchement arrêtées…À croire que les cerveaux de certains se sont bloqués quelque part, dans les années 1940.
S’il est si communautaire, c’est avant tout pour deux raisons :
La première vous l’aurez compris, c’est que l’union fait la force (toujours à l’image de la racaille, quand on a rien dans la tête et rien dans le froc on traîne avec une bande)
La seconde, c’est tout simplement parce que le néo est un grand parano dans l’âme. Il voit des complots islamistes partout, il voit des envahisseurs sionistes partout…sa vie est un combat et il se considère comme « l’homme à abattre » sans se rendre compte qu’il à plus l’air d’un débile profond que du sauveur de l’humanité.

A la différence de la caillera, le néo-nazi lit (oui oui je vous assure). Le problème ? Et bien il est plus branché presse-propagande (novopress.com et autres torchons internet), les sites traitant du racisme antiblanc (seulement.blanc.tk) et relecture incessante de « mein Kampf », histoire de bien se conforter dans son personnage de grand méchant con.
Le reste ? C’est de la merde ! Tout ce qui ne correspond pas à son type de lecture est à prohibé, ou à brûler, comme tout ce qui ne lui convient pas d’ailleurs. Cette tendance à la pyromanie traduit un certain sentiment d’infériorité et est, à mes yeux, synonyme de grande lâcheté. Plutôt qu’affronter la différence il tente de la supprimer, ce qui en dit assez long sur le courage de l'individu.
Le slogan du nazi pourrait donc être : évitons la remise en cause personnelle ; car bien entendu, le nazi ne fait pas de concession. Si vous opposez un point de vue au sien, si votre discours est différent du sien : vous êtes la victime d’une propagande sioniste, point barre.
C’est quand même l’hôpital qui se fout de la charité : un lavé du cerveau vient vous dire que vous êtes victime d’une propagande quelconque…le monde à l’envers
Niveau musique, le néo-nazi est aussi subtil et raffiné qu’il est intelligent : c’est soit du légion88 à fond (avec écoute en boucle de la chanson"sale arabe") s’il est plus orienté métal; soit rock identitaire français, pour les plus mélomanes et nationalistes d’entre eux. Et bien sur, même si le fin mélomane qu’il est n’écoute aucunement de classique, il aura une affection toute particulière pour Wagner (au passage il y a d’autres morceaux que la chevauchée des walkyries^^) parce que ça fait « héritier du peuple allemand » (ca fait true dark méchant quoi yeah)

Ses loisirs ? Les ratonnades entre amis ou les ptit week-end à Drancy. Ses compagnes les plus fidèles, une blondasse à gros nichons qui fera exactement ce qu’il lui dit, et sa batte de base-ball (ainsi qu'un tube de lubrifiant :D). On peut même se demander pourquoi un mec qui déteste autant les homos affectionne autant un objet long et dur…Cela trahirait il une homosexualité grandement refoulée ?
Oui parce qu’il faut le savoir : le nazi, c’est un vrai mec tout ce qu’il y à de plus viril, même sa nana se doit d’être elle aussi virile (une préférence donc pour les femmes plutôt masculine, encore une preuve d’un refoulement de sa profonde nature homo). Rien que pour prouver qu’il n’est absolument pas attiré par les hommes, la première mochetée qu’il rencontrera dans sa vie il la gardera jusqu’à l’épouser et lui faire trois gamins (en même temps vu l’individu il peut pas vraiment faire le difficile) mais dans ce cas, pourquoi passer toute ces nuits à picoler entres hommes…hum hum…c’est un point qui reste à éclaircir.

Le rêve du nazi, c’est de finir flic. Quoi de mieux que porter un uniforme de condé pour quelqu’un à l’esprit limité ?
Il vous dira que c’est avant tout pour faire respecter l’ordre et la justice, mais c’est surtout
pour le plaisir de fracasser du bougnoule avant de les emmener en garde à vue.
Le nazi est un grand patriote, l’histoire de France, il la connaît par cœur ! Ses modèles ? Charles Martel (on s’en serait douté tiens) et surtout : Jeanne D’arc ! Moi je dis qu’aduler une nana qui entendait des voix et qui ne devait pas être très sure de son orientation sexuelle pour se prendre pour un mec, c’est quand même pas le must quand on condamne les tares génétiques et l’homosexualité
Ah ! Et comment oublier son héro par excellence ! Vercingétorix ! L’Homme qui s’est écrasé devant Jules César. Ca la fout mal quand on veut protéger le pays de l’envahisseur et qu’on prend modèle sur un looser qui s’est incliné devant un italien. On en vient même à se demander si le nazi croit à l’existence officielle d’Astérix et Obelix…histoire de se rassurer.
D’ailleurs j’en viens à m’interroger sur la profonde signification d’Astérix maintenant…Astérix, nazi ?
Le nazi est anti européen, anti euro, anti communiste (comme si le communisme existait) et anti mondialisation. D’ailleurs si on l’écoutait, il faudrait fermer toute les frontières, revenir au franc et, pourquoi pas, retourner aux champs pour labourer en regardant notre beau pays se faire bouffer par les chinois…Bref le nazi vit dans le passé, ses solutions archaïques signeraient l’arrêt de mort de notre belle nation. Ce type qui veut à tout prix défendre sa belle contrée la mènerait surtout au désastre. La preuve est fait : le nazi, c’est un débile.

En bref, le nazi, ou le facho plus généralement, (seul le look varie, les idées restent aussi étroites suivant l’affiliation) c’est un con et un arriéré.
Son négationnisme envers certains faits avérés de l’histoire et son refus de voir dans quel engrenage stupide il s’est embourbé en font un individu dangereux de part ses idées arrêtées.  Et preuve que l’homme ne retient rien des erreurs du passé, nous laissons faire; car nous avons tellement peur d’en parler qu’on stigmatise tout ceux qui osent aborder le sujet autrement qu’en foutant une grosse croix gammée barrée, avec marqué en dessous « plu jamé sa é a mor lé facho »…la politique de l’autruche en somme.

Il ne faut pas en rire
, il ne faut pas en parler, faut juste dire que t’es contre. Un jour viendra ou ce genre de discours ne suffira plus, parce qu’à force de flipper dès qu’on entend « nazi », on ne saura même plus pourquoi on flippe. Si on ne sait pas pourquoi on flippe, alors quel mal y’aura-t-il à se réclamer de cette mouvance extrême? ce sera "normal". Tout ca parce qu'on se met la tête dans le sable.
Si la connerie à l’état brut était une preuve de supériorité, le facho serait donc en droit de se réclamer de la « race supérieure », et dieu sait qu’ils ne seraient pas les seuls à mériter ce titre…


 


 



Mercredi 7 décembre 2005 à 14:17

 


Parce que parfois un bon vieux dessin en dit plus qu'un long discours....




 

Mardi 6 décembre 2005 à 17:54

(Sous titré : j'aime pas les gens qu'aiment tout le monde)


Peace and love.
Qui de nos jours, se fait le porte parole des idéaux hippies ? Qui de nos jours véhicule encore ces beaux préceptes de tolérance d’une bande de fumeurs de joints aux cheveux longs et idées courtes sur leur avenir direct ? Qu’est devenu l’amour de la musique et la fête, le rejet des règles établies et du système qui nous opprime, du rejet de la souffrance et de la misère ?
Les années soixante et son cortège de mini vans Volkswagen aux couleurs psychédéliques de trip sous acide sont définitivement du passé.
Hein ? Comment ?
Ah oui…c’est vrai autant pour moi. Il reste un bon nombre de naïfs encore embourbés dans un délire « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».

Le ska-man est de ceux là
De loin, ça ressemble à un skateur, ça à l’allure d’un skateur, la démarche est même similaire mais il n’en est rien. Sa musique est tout autre, son style est tout autre (c’est plus large), sa démarche nonchalante et ses locks dégueulasses autant que ses yeux mi-clos et rouges trahissent un caractère calme et un attrait particulier pour la marijuana; les mauvaises langues de mon acabit diront même qu’ils sont extraordinairement mous, comme un vieux chewing-gums mâchouillé pendant des heures…

Ce type d’individu se déplace souvent de la musique sur les oreilles, ou un instrument sur le dos : une gratte, parfois une sorte de tambour africain ou… un narguilé.
Généralement accompagné du même type de personnes, ces
chiffonniers encolorés sont, lorsque le soleil est au rendez vous, affalé dans les parcs, un nuage à l’odeur suspecte marquant généralement l’emplacement (un peu comme les sioux) qu’ils ont choisi.
La nuit, on peut les apercevoir dans les patelins aux alentours des grandes villes, dans la forêt autour d’un grand feu (en total mépris des règles de sécurité du plan canicule), pour continuer à fumer, boire, jouer de la musique et si possible tirer son coup.

Le ska man est aussi friand de concerts, improvisés comme véritables festivals, où amateurs et professionnels se rencontrent pour le plus grand bonheur d’une génération pas méchante pour deux ronds, alcoolisé et soudée.
Tout le monde est la bienvenue, telle pourrait être l’impression que l’on peut avoir après les avoir côtoyés peu de temps, la réalité apparaît toute autre lorsque l’on passe un peu de temps avec eux.
La tolérance ? oui…à petites doses.
Car le ska man, bien que tolérant à l’excès au point qu’il en devient énervant à aimer tout le monde, ne pourra pas s’empêcher (suivant son taux d’alcoolémie) de tenter de vous rallier à sa cause.
Vantant les charmes du communisme (ou le critiquant parfois, preuve d'une réelle cohésion au sein du mouvement) au point qu’on souhaiterait (presque) lui payer un voyage au goulag, il n’aura de cesse, s’il voit en vous une personne potentiellement convertissable, de cracher sur le système et de disserter longuement sur le partage des richesses.
Juste pour rire, demandez lui de vous filer 20 euros

Son engouement pour les plus démunis et sa verve contre notre gouvernement serait des plus admirable, si on faisait abstraction que comme beaucoup avant et après lui, le ska man se nourrit plus d’idéaux que d’acte. Profondément non violent, (jsuis sur que ca vous donne des idées :D) la révolution pour lui, c’est plus un fantasme qu’une alternative.
Mais quand bien même, pourquoi s’acharne t il à convertir son prochain ?
Parce que comme beaucoup de personne qui affirme le contraire : votre différence le dérange.
Ce qui apparaît comme tolérance devient rapidement sectarisation. " On aime tout le monde surtout si vous êtes comme nous"
Mais peut on reprocher au Ska man de préférer les gens à son image, c'est à dire mous, colorés et mal fringués, avec des idées stupides plein la tête, plutôt que des gens qui risqueraient de remettre toutes ces croyances utopistes en cause.

C’est  aussi la raison pour laquelle on peut supposer que le ska man est sourd ; plus intéressé par sa dissertation que par ce que vous pourriez lui apporter.
C’est avec une lueur proche de celle de Staline lorsqu’il faisait liquider ses opposants, quand à l’apogée de son discours intitulé « être comme nous tu dois », il vous fixera droit dans les yeux (s’il tient encore debout) et soit gerbera à côté de vous, soit tombera ivre mort (la chute du communisme) ou bien, la larme à l’œil, il montrera ses congénères dansant au son des guitares clean mal accordées et des trompettes et vous dira : "faut montrer au gouvernement qui on est ! faut se rassembler et écouter du ska. "
Mouais, j’suis pas convaincu…

Si votre réaction consiste à sourire nerveusement tout en vous retenant de lui envoyer votre poing dans la gueule parce qu'ils vous énerve, et lui expliquer GENTIMENT que ce qu’il refuse de comprendre depuis une heure, c’est que vous êtes la par le plus grand des hasards, traîné de force par quelques amis, et que son petit monologue vous laisse légèrement de marbre, et que surtout, vous êtes plus un adepte du stand buvette que du ska…vous sentirez alors comme un froid entre vous et l’interlocuteur.
 Le ska-man possède également un solide self-control : tenir un speech de plus d’une heure pour tenter de rallier un quidam à sa cause (si cause valable il y avait) alors qu’à chaque occasion, le quidam en question vous glisse des réflexions cinglantes, c’est digne d’un témoin de jéhova.
Si par ailleurs, vous avez une légère tendance à vous foutre ouvertement de la gueule de tout le monde, vous passerez alors pour le pire des enculés « naaaaaaaaaaaaaaan mais t’es quiiiiiiihen pour jugeeeeeeeeeer les geeeeeeeeeens comme caaaaaaaaaaa »
Et comment passer à côté de son sens de l’humour (très limité comme vous l’aurez compris) ! La préférence du ska man : les jeu de mots fait avec comme base « ska ». Tout y passe : Skalibre, skanabis, skatastrophe, skalpel, skaricature…
Le plus merveilleux reste quand même : skabruti… comme si ces deux mots étaient fait pour être associés.

Le ska-man, à son entrée dans le monde adulte/ métro boulot dodo, oubliera très vite ses beaux idéaux de tolérance et de partage pour se (ré)conforter dans un nouveau moule, et comble de tout, dans ce moule qu’il avait toujours décrié avant de dire qu’il n’y rentrerait jamais. Les hippies et autres soixante-huitars sauront que je dis vrai...
Lui aussi portera un costume, aura une coupe ringarde (d’un côté c’est toujours mieux que des cheveux avec pleins de nœuds et pas lavés) et lui aussi se conformera au système pour mieux profiter des autres, suivant son statu social.
Un pincement au cœur marquera définitivement son détachement envers l’ex ska-man qu’il était autrefois, lorsqu’un sosie de Bob Marley lui demandera quelques piécettes, et qu’il lui répondra « t’as qu’à bosser feignasse » avant de lui cracher dessus.
Faut pas se leurrer, si tout les marginaux du lycée finissaient marginaux à l’âge adulte, c’est un clochard tout les demi-mètres que nous rencontrerions dans la rue.
Le fantasme de révolution et les beaux idéaux, c’est bien connu, ne dépassent généralement pas le cap de la vingtaine d’années…



Mardi 6 décembre 2005 à 16:32


Reconnaissable entre mille à sa démarche ridicule, son accoutrement bizarre et sa supériorité numérique (ce qui quelque part est la seule chose qui fasse sa force) la racaille est, à l'instar du loup, un individu de meute ; meute qui, généralement, dépasse allégrement la dizaine d'individus.

La racaille, est avant tout un « méchant ». Son avenir ? Il n'en a aucun. Mais bien entendu, ce n'est en aucune façon de sa faute : au bahut c'était tous des racistes, le système est raciste, les policiers sont racistes, le juge qui l'a condamné lui aussi, un raciste.
L'état français lui aussi est raciste, inhumain même, de l'avoir parqué dans un ghetto minable et insalubre, ou rien ne fonctionne parce que tout est cassé (les interphones et les cages d'escalier sont racistes aussi c'est pour ça qu'ils les défoncent).
La racaille ne trouve d'existence, depuis sa plus tendre enfance, que dans le phénomène de bande, syndrome certainement imputable à une écoute massive de mauvais rap (comme s'il pouvait en exister du bon).
La racaille n'a vu en effet  depuis son plus jeune age, que des clip de rap ou des mastards gonflés au amphétamines se prenaient pour des caïds en fumant des gros pétards pendant qu'un harem de femme toute plus dévêtues les unes que les autres tentent de s'attirer les faveurs du rappeur.
Le rêve de la racaille : une grosse Ferrari, du pognon à tout va, du shit à gogo, et pleins de nanas pas farouches (voir salopes)
Il est bien évident qu'à force de rêver, il a décroché très tôt du système scolaire, et quand à seize ans, après avoir été renvoyé de tout les établissements pour violences et dégradations diverses, on lui proposa un C.A.P récurreur de chiotte ou toiletteur pour sol de hall de gare, nous pouvions entendre dans son petit cœur s'envoler billets, grosses voitures et harem
La scolarité lui à briser son rêve, d'où sa profonde haine du système.
Il est évident que pour intéresser ce type particulier de jeunes, il aurait fallut remplacer les cours de flûte par des cours de rap, les travaux manuels par un apprentissage minutieux de la meilleure façon de couper, cramer et consommer du cannabis, l'E.P.S par du hip hop et supprimer les autres cours.

La solution, dans l'esprit de la racaille, c'est devenir un caïd. D'ailleurs à les entendre, ce sont tous des caïds qui dealent à longueur de journée des kilos de shit, et quand ils ne dealent pas, il zonent, pour protéger leur territoire, envahir de nouveaux territoires, ou simplement aller s'acheter des fringues laid et hors de prix (pauvre petit enfant du ghetto aux baskets à 300 euros, pauvre petit enfant du ghetto avec un Lacoste sur le dos…)
C'est là que le comportement de la racaille prend toute son ampleur. Il n'est pas la pour se faire des amis, il est là pour s'imposer. Accompagné de sa meute d'une dizaine d'individus, la racaille prend tout l'espace nécessaire sur un trottoir afin d'écarter les « autres »
Ils avancent, matent, bousculent et attendent l'instant inespéré ou quelqu'un qui s'en fout ou qui n'à pas fait attention bousculera l'un d'entre eux.
La technique qui s'en suit est la même partout : des insultes, provocation, encerclement de la victime, et dès qu'un membre de la meute donne un coup, les autres fondent sur la malheureuse victime pour se battre à la loyale à dix contre un.
C'est d'ailleurs le comportement révélateur du semblant d'intelligence de la racaille.
Il n'ira guère se mesurer seul contre plusieurs autres individus, et s'il est entouré, il aura plus de réticences à se prendre la tête avec une autre meute plus imposante par le nombre.
La racaille sait donc compter, à défaut de savoir lire et écrire…mais c'est toujours ça.

La racaille s'exprime dans un langage incompréhensible, peu structuré et bardé d'expressions mêlant argot, verlan et dialectes de différents pays. Pour le non-initié, tout ceci n'a aucun sens : pour le sociologue de l'absurde tout ceci a bien entendu un sens.
Les mots d'argot sont censés nous indiquer son lieu de résidence, sa région, le verlan nous indique que…en fait c'est juste là pour faire caïd…et les expressions empruntées aux langues étrangères, suivant les cas, nous indiquent ses origines. On pense tout de suite à la communication entre homme et femme, déjà difficile, mais pas de soucis : la racaille a son équivalent. Je ne parle bien sur pas de ces
hybrides sans féminité, fringuées comme des mecs depuis qu'elles ont testé contre leur gré les affres de la tournante dans une cave humide d'un HLM… non moi je parle de la pouf'.
La pouf' est à l'image de la racaille, ou de à l'image de la femme qu'il désire : conne, sans culture, grossière, un corps affriolant et une tenue à la limite du vulgaire. Bref vous les mettez une nuit à pigale vous les perdriez facilement parmi les prostituées tant la ressemblance est frappante.
Et inversement : la racaille est à l'image de ce que cherche la pouf : Un bon gros blaireaux macho qui se la pète…comme quoi le monde est bien fait.

La racaille, dont le regard est censé dire « j' suis un dominant, j' suis un ouf, j' suis un dangereux !!!! » contraste avec son discours de pauvre petit malheureux qu'on oblige a vivre dans un endroit violent, en proie à toute les tentations et toutes les bassesses. C'est bien entendu plus facile de mettre ça sur le dos du système et d'un pays merdique que d'accepter l'évidence, que d'accepter qu'ils n'ont aucune personnalité ni aucune volonté pour résister et s'en sortir autrement.
Ce à quoi il répondra qu'on ne lui a pas laissé sa chance, que le monde est mal fait et qu'on le regarde de travers parce qu'il s'appelle Mouhamed.
C'est qu'il tenterait presque de nous émouvoir, le killer avec un grand cœur, mais faudrait savoir mon jeune ami : t'es un dur ou une tapette ?
Ce qu'il ne comprend pas, c'est que les gens le regardent de travers parce que lui aussi les regarde de travers, parce qu'il se donne un genre de Bruce Lee des ghettos, parce qu'il passe son temps à casser les couilles à tout le monde, et surtout, parce que c'est un bien bel exemple de connerie à l'état brut.
Il est bien entendu évident, que tous ne sont pas le petit con d'origine maghrébine qu'on imagine lorsqu'on parle des racailles. (mage que les médias adorent : le stéréotype c'est racolleur)
Il existe le même type d'individu (qu'il soit de la banlieue ou des quartier moins craignos) chez les jeunes clairements européens ; le pauvre petit en mal de sensations cherchant à intégrer une image forte de gros dur, pensant naïvement qu'en se déguisant comme eux, ils cesseront de lui taper dessus.

Parfois, le délire identitaire va jusqu'à le convaincre qu'il est, lui aussi, victime du racisme. Conforté dans cette idée par le regard des autres qu'il existe bel et bien une différence entre lui et le reste de l'humanité,  il apparaît alors clairement que le regard que porte la populasse sur la racaille n'est en aucun cas motivé par une quelconque opinion raciste, mais simplement par la consternation de voir un type dont la vie semble vouée à la médiocrité et la connerie

Lundi 5 décembre 2005 à 15:03

 


La violence, voila le mal de notre époque moderne, si ce n’est le grand mal de l’humanité.
Dans une vie où « stress » et « agressivité » sont désormais le pain quotidien de nombre d’entre nous, il est tout simplement miraculeux que nous ne soyons pas tous internés ou emprisonnés pour meurtres multiples.
La loi et la moral nous empêche de libérer tout notre potentiel agressif,  et petit à petit, nous accumulons, jusqu’au jour où ça pète. Pourtant, éviter cette accumulation serait chose facile !
Toute ces personnes haineuses et frustrées pourrait enfin souffler un instant, et reprendre une vie normale en libérant leur agressivité quotidiennement autre que sur leurs collègues, parents amis conjoints enfants (cochez la case appropriée)
La solution mes amis ; et bien tout d’abord elle nécessite une approche hautement psychologique.
En effet, ma solution passe par une technique développé par les plus grands : à savoir la non-violence et le pacifisme. Tout ça n’est pas très clair ? Pas de problème ! Je vais tout vous expliquer.
Prenons un individu non-violent…hum…ah voici mon individu, membre actif de la communauté Amish, trois fois lauréats des oscars de la non violence, que nous appellerons « sujet A »
sujet A – "bonjour tout le monde. Je m’appelle sujet A"
Prenons ensuite un individu dangereusement frustré, étroit d’esprit et agressif, avec un sens moral proche de celui d’un crustacé, que nous appellerons « sujet B »
Sujet B – "Bonjour tout le monde. Je m’appelle Atom of the end"
Nous plaçons les deux sujets dans une pièce vide d’environ dix mètres carrés.
Sujet A –Bonjour monsieur comment allez vous ?
Sujet B – Grmmbl grrrrrrr rondtudju ‘connard
Sujet A – Vous semblez sur les nerfs mon ami
Sujet B – Grmmmbl grrrr rondtudju ‘pas ton ami
Sujet A – Pourquoi tant de haine…
Sujet B - Grmmmbl grrrr rondtudju ‘casse couille
Sujet A – La haine est un cercle qui nous emprisonne et …
Sujet B – Mais tu vas la fermer ta gueule oui ??????

C’est alors que le sujet B saute en général sur le sujet A pour l’étrangler en lui frappant violemment la tête sur le sol avant de lui mettre des coups de pied dans les côtes, lui cracher dessus et sortir de la pièce (à noter que le sujet B de cet exemple est très réceptif, très frustré et qu’en temps normal l’expérience prend plus de temps)
Le plus important de l’expérience vient à l’ouverture de la porte. Le pouls du sujet B et nettement plus lent qu’à son entrée dans la pièce, le sujet est aussi plus détendu, et de son propre aveu, se sent moins frustré et moins agressif et compte aller s’inscrire pour devenir bénévole pour les resto du cœur ou la croix rouge française.
La preuve est faite : la non-violence permet à l’être humain de chasser ses frustrations et pensées négatives.

Bien entendu reste le problème le plus important : pour pratiquer cet exercice, il faut absolument l’élément déclencheur : le déclic non violent, le calme à l’état pur qui énerve bien souvent les frustrés type sujet B.
Et bien mes amis, une fois de plus, les laboratoires Atom-of-the-end, renommés dans le monde entier pour les vertus thérapeutiques du kit du petit suicidaire , viennent encore de nous surprendre.
En effet, pour tout les frustrés, les alcoolos, les maris violents, les fans de black-metal, Mike Tyson…pour les incendiaires de banlieue, pour les loubards, les taulards…bref pour tout ces personnes rongées par la violence qui ne peuvent assouvir leur désir latent de foutre son poing dans la gueule à quelqu’un pour des raisons purement judiciaire (ou qui l’ont fait et se retrouve avec un procès au cul), les laboratoires Atom, en association avec les laboratoires des différentes factions des sectes raelliennes, ont créé pour vous, le kit cool ™.
Il s’agit d’un mini laboratoire de clonage, contenant des séquences ADN des plus grands non-violents : de Gandhi en passant par Martin Luther King, des sympathisant Amish jusqu’au Dalaï lama lui-même.

Comment ca marche ?
C’est très simple : vous déposez la séquence ADN du type de non violent que vous désirez, vous fermez l’éprouvette et vous la placez dans l’accélérateur de croissance (offert avec le kit)
Après 12 minutes de croissance (thermostat 8) et implantation de la mémoire, votre non-violent sera prêt.
Libre à vous de lui exploser la tronche vite fait bien fait, ou de faire durer le plaisir. A ce titre nous vendons de nombreux accessoires de torture ! Quoi de mieux qu’une chaise électrique à offrir à votre ami pour Noël ? Pensez y.
Stressé ? Frustré ?
En retard au boulot et les embouteillages s’annoncent sévères? Pas de panique : le kit cool ™ s’emporte partout.
Alors au lieu de s’exciter sur le klaxon et d’augmenter le stresse de tout le monde, faites vous pousser un petit Dalaï lama et à chaque coup de klaxon que vous auriez donné en temps normal, mettez une beigne au lama.

Ecrivez nous pour tout autre renseignement ou commande. Si vous passez commande,  vous recevrez un formulaire avec cent questions qui nous permettront de cerner votre profil, vos besoins, et de vous offrir les séquences ADN les mieux adaptés pour créer vos non violents.
Le kit cool convient à toute la famille, chaque non-violent est bio-dégradable, il vous suffit d’enterrer le corps dans une forêt ou un parc municipal. Si par ailleurs vous préférez le mettre aux ordures, veuillez le plier ou le découper avant, par respect pour les éboueurs.


 


 


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
(Des solutions pour un monde meilleur)

Jeudi 1er décembre 2005 à 20:55

 


 


Tiens bizarrement aujourd’hui j’entends parler du sida, normal me direz vous c’est la journée du sida…
Loin de moi l’envie de suivre l’exemple de cette masse coagulante d’abrutis espérant faire monter leurs stats en profitant de cet événement ô combien jovial et festif, mais après tout, le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Dans la grande lignée des journées dédiées à quelque chose, le sida a lui aussi la sienne, il n’en reste pas moins voyez vous que je suis sceptique…je m’interroge sur la valeur profonde d’une telle journée et sur son symbolisme.
Non parce que, si le but c’est de rappeler une énième fois à ces copulateurs en rut qu’il faut foutre une capote, c’est plus d’une fois par an qu’il faudrait le faire. (ou alors les gens ne baisent qu'une fois par an? faut pas pousser)
Tout le monde sait bien que la populasse, c’est comme un gosse, si tu ne lui répètes pas quinze mille fois par jour la même chose ça ressort par où c’est entré.
A croire que le sida faut s’en occuper une fois dans l’année et que les 364 jours restant il reste bien au chaud… en Afrique.
Tu sais c’est un peu comme la grippe ou les angines le sida, tu peux le choper qu’à une certaine période…le reste du temps c’est bon, tu risques rien coco. A croire que le sida c’est comme un oiseau migrateur en fait…
Je me demande finalement pourquoi nous a-t-on filé des cours d’éducation sexuelle au collège puisque apparemment faut faire des révisions. D’ailleurs, je me demande combien d’entre vous se rappellent ce qui s’était dit, si ce n’est les remarques d’une bande de crétins boutonneux en pleine découverte de leurs corps, jouant avec les capotes distribuées au préalable et qui ont certainement été transformé en bombe à eau dans les minutes qui suivirent la fin du cours.

A contrario, quand on fait la journée de ceci ou de cela, c’est un peu dans le but de promouvoir quelque chose ; si le but c’est de faire consommer aux gens des capotes (mangeurs de bites que vous êtes) il aurait été plus judicieux d’appeler cette journée : le jour de la capote. Pas très glamour certes, mais bon journée du sida c’est pas plus « gay ».
Vous noterez d’ailleurs à ce titre à quel point le sida est fidèle à la doctrine hitlérienne : d’abord les noirs ensuite les homos…Mais si tu crois que parce que t’es blanc t’y échapperas aussi tu te fourres le doigt dans le cul (faut foutre une capote dessus, on ne sait jamais où il a trainé avant)
Et bon la capote, c’est bien beau (en plus ils en font même pour les true-dark-gothique-de-la-mort : toute noir, et même avec des piques et y’en à même en métal style bague articulé…bah ces cons amateurs de madame la mort ne doivent pas trop s’inquiéter du sida en fait) mais faudra qu’on m’explique comment ça va sauver tout les drogués du monde ; j’ai dans l’idée que même si tu mets une capote sur ta seringue pas désinfectée et dont l’aiguille est passée dans une vingtaines de veines, elle risque de percer quand même le caoutchouc.
Comme quoi rien ne vaut un bon vieux rail de coke.

Bref c’est bien beau de s’exciter à tout va, de faire la promotion de la journée mondial contre le sida (ou pour la capote) de faire articles, affiches et tout le tralala, mais quand on sait que ca change pas grand-chose, pour la simple et bonne raison que nous vivons dans un monde de zombies avec une mémoire de cinq minutes maximum montre en main (c’est le résultat des radiations de la télévision, pourquoi croyez vous qu’on repasse tout le temps les même pub ?) il serait plus judicieux que pour cette journée, tout le monde se balade avec une capote sur le crâne…parce que faut le dire, nous sommes une belle tripotée de tête de bite de ne penser que si peu au sida.


 


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
( Bande de bites)


Jeudi 1er décembre 2005 à 16:43

 


 


Pour ceux qui auront lu l’article précédent concernant le sataniste de base, vous serez certainement étonné de ne pas y avoir trouvé la catégorie de sataniste la plus répandue. Le phénomène dans son ensemble est tellement pathétique qu’il méritait sa propre petite annexe, c’est donc pourquoi je m’attaque aujourd’hui à nos amis que nous appelleront : r3b3lz.(prononcez rebel’zzzz)

Moins pointilleux sur des éléments essentiels tel qu’une lecture assidue de la bible sataniste et l’apprentissage par cœur des règles, ce qui aurait au moins le mérite de le faire rentrer dans la catégorie de ceux qui parle d'un sujet en sachant le minimum requit pour disserter dessus, le rebel’z se gave finalement de symboles plus que d’idéaux.
Il sera tour à tour sataniste, gothique, anarchiste, punk, grunge, parfois même communiste (quelle horreur) mais dans la grande majorité des cas, ce qui permet de reconnaître ce mixe d’effets de modes est un autre effet de mode.
En effet (de mode), quelque soit la prédominance d’une d’entre elle, notre rebel’z est avant tout un skateur, qui illustre bien souvent un dicton qu’il faudrait remettre au goût du jour, ce à quoi je vais m’employer : Un skateur sachant skater doit savoir skater sans son skate.
Et oui pour la plupart, le skate est un élément décoratif qu’on attache dans le dos (ont-ils seulement compris l’utilité de la roue ?) plus qu’un accessoire qu’il manipule à la perfection sauf sur la fameuse série de jeux vidéos Tony Hawk, ou là bien entendu, il sera libre de défier les lois de la gravité en toute sécurité.
« Oua moi j’fais un 360 shov it les doigts dans le nez » vous dira t il un matin, oubliant de préciser que dans la réalité il ne tient même pas à l’arrêt sur sa planche.

 
La plupart du temps, le rebel'z est un maelstrom un peu ridicule des différents mouvements qui, visuellement parlant, l’intéresse.
Le sweet à capuche, vêtement phare de la génération skateur, vous indiquera son degré de true rebeliZme…si par exemple vous avez à faire à un mioche avec un sweet d’un quelconque groupe de néo ; c’est un rebel’z de petite envergure.
Le stade ultime du skateur affilié sataniste : c’est le sweet cradle of filth ou dimmu borgir.
Bref le rebel’z c’est un skateur qui a compris qu’il ne ferait jamais rien avec un skate, alors il s’est mis à travailler son image. Un baggy, une paire d’osiris, un sweet a capuche, des croix, pentacles et autres piques à tout va (
un bracelet ok c’est sympa ; mais de la à se transformer en rouleau de fil de fer barbelé quand même…) et bien sur, le plus célèbre compagnon du skateur true rebel’z anarcho-grunge-gothiquo-sataniste yeah, je parle bien sur de son eastpack, déclinant à merveille grâce à des patchs affreux, du blanc correcteur et du bon gros marker, ses idéaux politique et religieux, ainsi que ses goûts musicaux, en passant par des citations profondes telles que « fuck the system ». En clair, le sac du skateur, c’est un peu comme le profil pour l’utilisateur d’msn ; le pedigree pour le chien, la carte de visite pour le représentant.
Pour le rebel'z, son sac, c’est son identité. Et comme la tête de son propriétaire, le sac ne contient pas grand-chose. Une trousse, un cahier, un agenda pour noter les devoirs qu’il ne fera pas, un paquet de feuilles ocb slim premium, des clopes, un bout de shit et peut être une ou deux bières.
J’oubliais, un autre sweet à capuche pour qu’il soit plus confortable de dormir dessus pendant les cours.

Usant de son majeur à tout va, de « fuck off » en début comme en fin de phrase, il hurle son désarrois face à une société de consommation dont il est finalement la première victime.
Il proteste contre les inégalités sociales en bavant sur la dernière paire de Van’s venant de sortir : l’inégalité sociale pour le rebel ’z, c’est quand ses parents embourgeoisés refusent de lui filer plus de ses 300 euros mensuel pour qu’il puisse s’acheter une énième paire de basket.
Dure dure, la vie d’un rebel ’z.
C’est alors que vous comprendrez pourquoi, ce petit, victime d’une société ou tout est bon à vendre aux pigeons, est un agglomérat ridicule et sans vie.
La croix inversé ça fait flipper les profs, le pentacle ça interpelle les racailles, le noir et les piques partout c’est pour avoir l’air d’un vrai dur et surtout, surtout, le plusbeau : ça fait flipper ses abrutis de parents qui comprennent rien à son malheur.
Il attachera d’ailleurs beaucoup plus d’importance à ses potes qu’à ses études ou sa famille… « Famille en carton, amis en béton ! »
 Ben oui, c’est pas en cours de maths ou dans le salon de papa-maman que le gamin pourra fumer des gros pétards et boire de l’alcool (ouaaaaaaa trop dark.)
C’est d’ailleurs une des raisons qui explique l’engouement du rebel ’z pour le punk, le grunge ou le gothisme.
Il y voit la libération des contraintes scolaires, morales et sanitaires qui l’emprisonnent.
Et comme ses parents sont des enculés capitalistes et que « oué heeeeeen fuck ooooff la familleeeeeuh » le petit se sentira communiste dans l’âme et militera activement pour un partage des richesses : ce qui consiste à son niveau de demander un peu plus d’argent de poche que le mois précédent…

Bien souvent, et sans vraiment savoir pourquoi, le rebel ’z se saisira d’un objet coupant dans le but de se faire de micros-entailles un peu partout sur les bras, pour que, lorsque perlera une goutte de sang sur une de ses griffures faites à la lime à ongles, il puisse se vanter auprès de la femme de sa vie depuis trois semaines, que lui, il est malheureux, il souffre, il "s’automutile" pour se libérer et s’extérioriser…Mais que voulez vous, quand on est trop con pour seulement penser à prendre un crayon et coucher ses maux sur le papier, on prend un cure dent et on se mutile.
Pourquoi?
 Parce que personne ne vous comprend (
ou parce que vous êtes incompréhensible)
Non, personne ne peut comprendre cette étrangeté de l’époque moderne qu’est le rebel ’z.
 Il a tout ce qu’il faut pour être heureux mais prend un malin plaisir à tenter d’une façon maladroite et puéril de tout foutre en l’air, comme si l’existence dans un foyer chaleureux et à l’abris du besoin était la pire chose qui soit, comme si à force de consommer du malheur et de la haine, le rebel ’z était mal dans sa peau d’avoir justement tout les atouts en main pour être bien dedans.

A partir de là, on peut se dire finalement qu’à sa façon, le rebel ’z culpabilise, du haut de son statu de petit bourgeois, mais ce serait lui prêter des pensées qu’il ne peut évidemment pas avoir…non si le rebel ’z est ainsi, c’est tout simplement parce que c’est un con, victime d’une société de consommation, et bien entendu, atteint de la pire maladie qui soit pour le cerveau : la puberté.


 

<< Page précédente | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | Page suivante >>

Créer un podcast