Jeudi 10 août 2006 à 14:26



Coligny ordonna à deux de ses hommes de me « palper », afin de vérifier que je n'avais aucune arme.
Ses sbires fouillèrent mon sac, et lui remirent le bocal de formol auquel je tenais tant. Le vieux briscard n'ayant jamais vu une paire de couilles, décida de les extraire de leur contenant pour les donner à son chien, pensant qu'il s'agissait de « ba-balles ». Je ne paniquais pas, sachant le bocal sellé par un sorte de puissant sortilège.
 « Ouvre ça pour les offrir à mon compagnon, et nous épargnerons peut être ta misérable vie, malgré ce que tu nous as fait subir par le passé !» me fit Coligny, sous les aboiements autoritaires de son roquet puant et les protestations virulentes de ses hommes. Il était clair et net qu'à l'instant ou j'ouvrirais le bocal, mon voyage n'aurait servi à rien, et qu'on me mettrait en pièce.

Je ne savais plus vraiment comment faire pour m'en sortir, et c'est à ce moment précis que quelqu'un prît les choses en main. Au moyen de je ne sais quelle arme, un inconnu mitraillait la zone. Son habileté au tir était proche de celle d'un gamin de trois ans, ce qui fait que j'ignore si les tirs m'étaient destinés, ou s'ils étaient destinés au gang des bannis. Dans un mouvement de panique, le gang remonta illico sur ses engins avant de partir la queue entre les jambes, quelques membres morts en moins.
Une fois le nuage de poussière dissipé, mon sauveur se décida à apparaître. J'engageais la conversation par un « merci » de rigueur, avant de me rendre compte à qui je parlais.
Il portait un collant ridicule style super héros, bien qu'un super héros masculin aurait le goût de ne pas s'habiller en collant rose et blanc. L'écusson qui ornait le torse de son costume était reconnaissable entre mille. Une pomme. Mon sauveur n'était autre que Granny. J'étais partagé entre l'envie de rappeler le gang pour qu'on reprenne notre altercation et qu'on me mette en pièce, et la tentation de me faire hara-kiri pour éviter le déshonneur.
 « Alors Groumf, heureux de me voir ?
- Bordel de merde ! Granny, casse toi !
- Sympa. On m'y reprendra à te suivre pour surveiller tes arrières.
- Cette réflexion venant d'un type en collant, ça m'inspire pas confiance. Je t'ai dit de te tirer, tu fais baisser le niveau de ce récit !
- Ok, ok, je me casse… connard !
 »

Je m'apprêtais à reprendre ma route quand le gang des bannis se pointait à nouveau à l'horizon, visiblement plus nombreux.
 « Granny ! Granny ! Attend ! »
Je courais vers Granny, qui n'avait pas vu le gang sur le retour.
 « Finalement j'ai besoin de ton aide, tu vas me filer ton costume ridic…ton costume, ton M-16, et tu vas prendre mes vêtements.
- Mais enfin pourquoi ?
- Si tu veux que je te laisse devenir mon bras droit, tu dois faire ce que je te dis ! alors grouille toi tête de gland !
 »

Il s'exécuta sans mot dire.

 « Bien maintenant tu t'allonges sur le sol, et tu fais le mort.
- Mais enfin pourquoi ?
- Bordel de merde on a pas le temps. Et puis merde. 
»
Le temps d'asséner un magistral coup de crosse à Granny, qui tomba dans les pommes -et le nez dans la merde, si je me souviens bien-, et d'aller me planquer plus loin dans un immeuble délabré, le gang arrivait.
Ils lancèrent des chaînes munies de longs crochets, plantèrent Granny avec, avant de le traîner derrière eux en direction du désert. D'ici à ce qu'ils se rendent compte que ce n'est pas moi, en admettant qu'il reste de quoi identifier Granny quand ils auront terminé de le tracter, je serai loin.
Avec un peu de chance, j'aurai même déjà vu Plaiethore, et mes couilles seront à nouveaux à leur place d'origine. Il me fallait maintenant me déplacer dans un costume de tarlouze, dans une terrible zone de non-droit, dirigée par les terribles (et nombreuses)... casquettes.

Mardi 8 août 2006 à 11:55




C'est avec une peine certaine et un profond chagrin que m'échoit le triste honneur de vous annoncer la mort prématurée de notre ami, atom-of-the-end, alias Groumf, Mickaël de son prénom, ce qui signifie, étymologiquement parlant, « égal de Dieu », chose que le bougre ne manquait pas de nous rappeler.


Fauché dans la fleur de l'âge, 21 ans à peine, il laisse derrière lui une famille et une compagne en deuil, des amis fidèles en larmes, une légion de fans désormais sans idole.


Ce lorrain d'origine et de cœur avait le goût des choses simples et le sens des valeurs morales, chose si rare pour notre jeunesse tourmentée en proie à toute les tentations.


Nombreux sont ceux qui n'ont pas regardé plus loin que son habitude détestable à l'agressivité et la critique facile, nombreux sont ceux qui ont perdu quelque chose, ils n'auront pas connu ce grand homme qu'il était.


Alors que nous nous interrogeons sur les tenants et aboutissants de l'existence de façon récurrente, et ce depuis la nuit des temps, et sans obtenir la moindre parcelle de réponse, Groumf, lui, avait décidé de trouver ses réponses dans l'ironie et l'humour constant, une grande leçon que nous a offert ce génie méconnu et incompris, une leçon d'humilité face à la force destructrice de la vie, ainsi qu'une recette simple du bonheur.
 

« La meilleure façon de se sentir bien, c'est de faire en sorte que les autres se sentent mal » disait il souvent.
Peut être devrions nous tous suivre ce précepte.


Tandis que sa dépouille mortelle est offerte à l'océan qu'il a toujours détesté, et tandis qu'on se demande le pourquoi de cette étrange dernière volonté, on se souvient de son combat contre l'environnement. Une dernière occasion de polluer un peu cette Terre qu'il détestait tant.


Nous regretterons longtemps ce grand monsieur, chantre d'une forme d'humour noir, lourd, nihiliste et narcissique si particulière, alors que le traumatisme causé par sa mort comme par les circonstances de ce drame hanteront eux aussi nos esprits durant les années à venir. C'est sur son lit de mort, alors que son corps réduit en bouillie crachait ses dernière forces, que ce génie nous offrit son dernier trait d'humour, bien que les circonstances de sa fin sont si ridicules qu'il n'a guère éprouvé le besoin d'en rajouter.


R.I.P

Dimanche 6 août 2006 à 19:19




Alors que je me dirige lentement vers l'antre de mon ennemi, je repense inlassablement aux étranges événements qui m'ont amené jusqu'ici, jusqu'au point de non-retour. Je suis confiant, et puis après tout, je n'ai pas vraiment à avoir peur, puisque je suis déjà mort. Je me rappelle les mots de Serviteur : « Prend garde petit, lorsqu'un défunt meurt une seconde fois, il rejoint le terrible néant cérébral et cesse d'exister à tout jamais. ».
Je me souviens aussi qu'il m'a dit « Passe moi les bières » juste après, mais cela n'a aucune importance. Ce qui importe, c'est le moment présent, c'est l'ennemi qui m'attend, le dernier étage de cette haute tour, là où m'emmène l'ascenseur dans lequel je me trouve.
Vous aimeriez certainement savoir comment tout a commencé, et bien c'est très simple.
Tout débute le jour de ma mort. C'est cette obsession malsaine pour les phallus qui causa ma perte. Alors que je me rendais chez… Non attendez.

Revenons encore en arrière.

En fait les sources de cet épilogue auquel vous allez assister sont plus complexes encore. Certains se souviennent de mon combat contre cet être abominable venu tout droit des enfers et des décharges publiques qui, par une suite d'événements scabreux dont j'ignore les ramifications, s'était trouvé en possession de mes couilles. Et bien, tout part de ce point précis.
Après cet intense combat, je voyageais vers le nord, à travers les terres dévastées qui, autrefois, n'étaient autre qu'une quelconque région de ce pays qui fut un temps nommé France.
Mes blessures encore à l'air libre et mes vêtements déchirés n'étaient rien en comparaison d'une baisse flagrante de ma vision. Bien que ma vue revenait peu à peu, j'étais une proie facile pour les rôdeurs de la nuit, et perdre le peu que je possédais, à savoir un sac à dos contenant un bocal de formol scellé où marinaient mes couilles, m'était inconcevable.

Je redoublais de prudence, en espérant retrouver mes facultés assez rapidement, ou gagner la civilisation au plus vite. Il faut savoir qu'après l'ascension au pouvoir de partis politiques extrémistes un peu partout en Europe une vingtaine d'années auparavant, les pays membres de l'union, avant d'avoir pu se faire la guerre, s'étaient ruinés économiquement grâce à leurs idées archaïques et autarciques. Suite à l'effondrement des gouvernements, les diverses régions composant les pays étaient devenues des états indépendants, et cela avec plus ou moins de succès.
Où que l'on aille, on n'était guère en sécurité.
Etant donné qu'il me fallait l'aide d'un puissant mage dont les pouvoirs ne seraient pas déficient face à l'absurdité de ma situation, je devais recourir à l'aide précieuse de Sieur Plaiethore, dit le mage Dada.
Le bougre vivant hors espace/temps ou étant absent je ne me souviens plus, je devais m'adresser à son apprentie,
Paracelsia, pour trouver le mage. Ainsi je me dirigeais vers la mégalopole indépendante parisienne, enfin vers le nord quoi, mais j'ai déjà apporté cette précision géographique. (Si t'essayais de suivre un peu.)
Oui, seul Plaiethore pouvait me rendre l'usage de mes testicules. Et bien que ces deux ovales ne semblaient avoir d'importance que pour moi, j'allais découvrir qu'ils étaient d'une importance capitale pour la survie de l'humanité. Bon j'exagère peut être un peu, mais c'est pour vous donner une idée.
Durant quelques jours, mon odyssée se déroulait sans incidents, ce n'est qu'à quelques heures de marche de Paris, dans la banlieue en ruine, que je tombais sur un groupe de bras cassé en surnombre pour l'estropié castra que j'étais. On les appelait, les « bannis ». Et bien évidemment, un malheur n'arrivant jamais seul, les membres de ce gang de tarlouzes était un panel de nombreux de mes anciens ennemis. Autant dire qu'à eux tous réunis ils devaient atteindre les douze ou treize de Q.I, mais dans ce genre de situation, c'est l'effectif humain qui prime sur l'intellect. Il convient simplement de dire que j'étais dans une merde noire.
Ils circulaient sur des engins rafistolés avec des échantillons de tout engin motorisé qu'on pouvait trouver dans les bad-lands désertes aux abords des grandes cités. J'ai même vu une fois un gang se déplacer à l'aide moissonneuses batteuses, et que j'ai semé en courant.
Pour en revenir au gang des bannis, qui tournoyait en cercle autour de moi, avant de s'arrêter pour descendre de leurs poubelles motorisées, il était constitué des plus grands abrutis qu'on aie connu. Je reconnaissais Thoughts Of Child, Revolution.07, Rock'n'bitch, Apocalypse, Angelphoenix, Culgotik, et bien d'autres. Leur chef, le terrible Coligny, s'avançait vers moi accompagné de son second, son fidèle bras droit, un…bouledogue.
Bien que les ayant écrasé par le passé, je me devais de rester calme et de ne rien tenter pour le moment.

Mardi 1er août 2006 à 16:27



Il est toujours amusant de se « balader » sur cow, pour y découvrir encore de nouveaux témoignages de cette admiration que me portent les masses, ceux avec qui la nature s'est montrée vraiment mesquine. Attardons nous aujourd'hui sur un ami de la précédente victime des « dans ton cul », Angelphoenix, et sur son post enflammé bien que relativement incompréhensible.

« Oui, je sais certains que certaines personnes vont me dire, tu Publis pas souvent des articles [...] »

      >>> Personne ne te diras rien puisque personne ne visite cette daube qui te sert de blog.

 « [...]et vous savez quoi je répondrai imblement à ces personnes que je préfére relire, amélioré et ensuite Publié des articles intérèssants que Publié de la merde et de chié les conséquences, c'est à dire avoir un blog sans grand intérêt.[...] »

      >>> Ca commence très fort. On notera la syntaxe irréprochable de l'auteur, ainsi que sa grande modestie. Ce joli discours contraste avec la réalité, Angelphoenix se plaignant de la difficulté de ne plus écrire en langage S.M.S quelques articles avant.

 «[...] ExEmPlE: Atom-of-the-end, il a mis un TaG que je n'ai pas aimé, je récapitule ce mec se permet de critiquer,insulter et donner son avis pitoyable soit-il sur les autrtes blogs qu'il n'estiment pas être bien mais attend Grand je pense pas t'avoir encore vu dans le ToP visites ce moi-ci, ni même dans les blogs Stars donc écoute moi bien tu sais quoi tu peux te la péter en te croyant " Supérieur " mais ce n'est pas avec tes soit disant " Amis " laiss moi rire ces pauv' Meufs et ces pauv' types qui te laissent des commentaires et qui te servent + de cirreur de pompes que d'Ami(es) [...]»

      >>> Ho le pauvre chou il est vexé, comme je suis vilain parfois. Cela dit, quand on voit ce genre de texte (et d'individu), il est difficile de ne pas se sentir supérieur. Ce brave garçon, un tantinet incohérent, met l'accent sur ma tendance à soit disant critiquer et insulter les autres, pour nous gratifier d'un post ou il fait exactement la même chose. Paradoxe classique mais toujours aussi distrayant. Applaudissements s'il vous plait.
Vous noterez au passage cette délicate attention qu'il vous porte, amis lecteurs : « laiss moi rire ces pauv' Meufs et ces pauv' types qui te laissent des commentaires et qui te servent + de cirreur de pompes que d'Ami(es) »

Et cette obsession pour mes nombreux commentaires et mes statistiques… Serais tu jaloux quand tu constates, chaque matin, avec peine, que tes pop-up de commentaires sont aussi vide et creux que le sont tes articles ? Est ce ma faute si c'est profondément révélateur du niveau de ton blog, qui se situe entre ton néant intellectuel et le degré zéro du genre humain ?

 « [...] ExEmplE:
thegrannysmith,  DarlIng ou même  Atom-of-the-end[...]»  

     
>>> Remettons les choses dans l'ordre : mes lecteurs ne sont pas des amis au sens littérale du terme (thegrannysmith, mon ami, on aura tout vu ^^), et citer mon humble personne parmi mes amis, c'est franchement fort. On doute que l'individu, en mal de vie sociale, se parle certainement à lui même. Il est son seul ami et considère que c'est le problème de tout à chacun.

 « [...] car sans compter son incroyable modestie il est également un enculé de premiére [...]»


      >>> Et après c'est moi qui insulte les autres...

 « [...] au faîte Grand si tu vois cet article et je souhaite que tu le vois à part traiter les autres blogs tu sais faire autre choses [...]»

       >>> Oui j'écris également de merveilleux articles de sociologie, ainsi que des récits drôles et passionnants dont la qualité t'échappe puisque de toute évidence, tes lectures doivent se résumer à la série des Oui-Oui. (et encore)

 « [...] choses car tu vois moi je ne suis pas le pauv'Type coincé, qui n'a pas le courage de dire en face les choses qu'ils pensent de peur de rencontrer ( quelques difficultés nous allons dire sa ! )[...] »


      >>> C'est une preuve indéniable de courage de supprimer ma réaction à ton article avant de me bannir, ainsi qu'en bannissant ceux dont l'avis diffère du tiens (exemple Margritis).
Tu n'es peut être pas coincé (par contre borné, oui), néanmoins tu te mens à toi même en pensant ne pas être un pauvre type, qui croit que dans le monde « réel », je me chierai dessus devant un mioche de seize ans.
Quand on voit ton niveau, on se doute qu'il existe un décalage entre tes membres et ton cerveau, il n'y a donc pas grand chose à craindre de ta part, si ce n'est que les restes de tes neurones nous coule dessus en se faisant la malle par ton nez.

En plus jouer les gros bras derrière un écran de p.c, franchement, quelle preuve de courage. Je me pisse dessus, mais de rire et non de peur
Va donc jouer les terreurs dans une banlieue où l'on t'arrachera ce joli piercing à l'arcade dont tu sembles être si fier (et qui ressemble à une grosse pustule). Tu sais, ce truc métallique absolument laid qui t'obsède comme tes premiers poils pubiens. Ce truc en plein sur ton visage qui remplace visiblement cette paire de couilles que tu n'as pas, symbole de ta virilité oubliée. Cette chose immonde, et certainement crasseuse, à laquelle tu voues un culte au point de prendre ton lecteur éventuel pour aussi con que tu l'es, en précisant par un montage, très amateur cela va de soit, où il se trouve sur ta tronche au détour d'une photo minable où ta gueule de jeune puceau est le sujet principal. (pour ceux qui voient pas de quelle magnifique photo je parle, baladez vous sur son blog vous comprendrez très vite, c'est absolument hilarant.)
Concernant les « quelques difficultés », et bien pour l'instant, les seules que j'observe, ce sont les tiennes avec la langue française.

 « et en + j'ai horreur qu'on dise du mal de mes ami, je suis sûr que Antiskin59 a été flatté par cet article que tu lui à dédié mais voilà quoi »


      >>> Ca fait pas un peu cours de récré sur les bords ? (tu traites pas mon copain d'abooooord !)
De plus, le premier entre antiskin59 et moi à avoir fait un article sur l'autre, c'est lui. (avant d'avoir plié bagages pour se cacher sous un autre pseudo, à savoir Doublef )

 « et au faîte ta soit disante " Intelligence" doiit avoir un certain manque de dissernements car tu vois des Tages sa s'effacent »


      >>> Comme si je ne me doutais pas que les tags s'effacent… Non mais je rêve. Je te rappelle à tout hasard que je suis ici depuis un an et demi, c'est pas toi qui vas m'apprendre à utiliser les fonctions que propose cowblog
D'autant plus que les petits gnomes poltrons de ton acabit sont les premiers utilisateurs de cette fonction permettant de censurer ce qui ne leur convient pas. «au faîte ta soit disante " Intelligence" doiit avoir un certain manque de dissernements », j'adore cette phrase (enfin si on peut appeler ça une phrase). Non franchement, c'est incroyable (enfin ça ne veut rien dire surtout)… J'en ai vu des imbéciles, mais là ça dépasse tout.

 « Iil a commencé, j'ai Conclus         FiN de l'AcTe. »


      >>> Encore une fois, j'ai simplement demandé à ton ami mentalement déficient (antiskin59 alias Doublef alias l'autiste) de me retirer de la liste de ses blogs « amis ».
S'il n'avait pas tenté de faire un article à mon encontre parce qu'il s'est vexé comme une pucelle se prenant son premier doigt dans le fion (un peu comme toi), s'il m'avait simplement ignoré, on n'en serait pas là.
Ensuite tu n'as rien conclu du tout (un peu comme avec les filles, tu crois conclure, mais c'est tout). C'est facile de prétendre en finir quand on ne laisse aucun droit de réponse à ceux qu'on attaque (et après tu nous parles de courage et d'honneur?).
J'ai au moins l'honnêteté de ne pas censurer ceux avec qui j'ai des démêlés, même les cas désespérés dans ton genre, incapables de pondre une phrase claire et construite (ce qui rend la communication assez difficile, mais je parle couramment l'autiste, Dieu merci).




«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
(dans ton cul)

Vendredi 28 juillet 2006 à 12:28


Deux pages d'articles photos avec légendes très constructives pour nous exposer une vie à mi-chemin entre l'enfance et le pathétisme, un blog inspirant une once de pitié à n'importe lequel d'entre nous défendant l'euthanasie des personnes en phase terminale de manque d'intelligence.
Antiskin59, le pseudo sonne comme un appel idéaliste à je ne sais quel concept étrange. On pourrait croire, à tort, être amené à observer le combat au quotidien d'un jeune engagé ou révolté, mais comme beaucoup, le pseudo fait tâche dans cet univers où il est question de vide existentiel plus que de combat politique.

Individu semble-t-il encore très attaché à skyblog où, dixit « on peut rester entre nous » -entre boulet ?-, pour lui cowblog est un ramassis d'élitistes et de prétentieux, mais si on observe bien le quidam, on se rend vite compte qu'il s'agit ici, d'un simple complexe d'infériorité de la part d'un petit d'jeun'z qu'on a lâchement privé de langage S.M.S.


Comment
pouvons en vouloir à un être aussi attachant ( dans le sens où il est tel le chewing-gum sous votre semelle ) ?
Comment lui en vouloir de vous avoir ajouté à sa liste d'amis quand quelques jours plus tard, il se décide à mettre l'accent sur le fait que votre blog c'est de la merde, tout ça parce que vous lui avez demandé de vous retirer de la dite liste ? ( échange rapporté dans un article merveilleux intitulé : "
des fanfarons sur cowblog" où il me fait une charmante dédicace... )
Comment lui en vouloir, lui qui trouve votre blog si pitoyable qu'après vous avoir retiré de cette même liste, il vous y ajoutera à nouveau ?
Comment lui en vouloir ? Ce n'est pas sa faute.

Vous l'aurez compris, l'autisme est une fatalité.

 - Edit de dernière minute -
Le patient en phase terminale de manque d'intellect nous a quitté. Paix à son âme, encore un jouet qui n'aura guère fait long feu. 

Mercredi 26 juillet 2006 à 20:57


S'il est une espèce pour le moins inquiétante, dont nous ignorons tout ou presque, sur notre belle planète, c'est bien celui dont je vais vous parler. Ils sont apparus sans crier gare, bien souvent en une nuit, si bien qu'on croyait, à tort, qu'ils étaient la depuis toujours.
Ils sont inquiétants, ils ne dorment jamais, ils sont sales, dépravés et obscènes… Ils transpirent à l'intérieur de leurs gargotes insalubres où ils cuisinent d'infâmes spécialités dont on ignore l'origine.
Le vendeur de kebabs, c'est une créature si répandue, et pourtant, nous ne savons rien sur cette espèce.
Tout d'abord, qui parmi nous, connaît personnellement un kebab-man ? Qui a déjà vu, un vendeur de kebabs hors de son petit snack bar ? Qui peut affirmer en avoir vu un sortir, fermer sa boutique, ou même dormir ?
Personne…
C'est d'autant plus inquiétant. A-t-il une famille ? des amis ? des amours ? ou comme le veut la légende, son unique rapport sexuel se résume-t-il à sodomiser sauvagement le pain de ses sandwichs pour y déposer la mystérieuse sauce blanche dont la recette est tenue secrète ?
Fut un temps, loin de me douter de la terrible vérité qui se trouve au cœur même de notre énigme, je mangeais moi aussi cet infâme sandwich. Lorsque je vous aurai révélé la vérité, vous non plus, vous ne toucherez plus jamais un kebab.

J'affirmais, quelques lignes plus haut, que l'apparition des snack-bar-kebabs ainsi que de leurs occupants, s'était faite en une nuit, mais il faut en réalité douze à vingt-quatre heures et une nuit sans lune, pour que l'incroyable phénomène s'accomplisse. Comment puis-je l'affirmer me direz vous… Et bien pour la simple et bonne raison, que je suis l'une des seules personnes au monde encore en vie, qui fut le témoin d'une de ses horribles naissances.
J'ai cette détestable habitude de laisser traîner quelques victuailles sur mon bureau, et un soir, par une nuit sans lune où le kebab est à l'apogée de son pouvoir comme de l'indigestion qu'il peut vous provoquer, j'avais omis un demi döner-kebab-frites-mayonnaise-tournée au dessus de mon écran.
L'instabilité de mon plan de travail et la violence de mes ébats solitaires devant une vidéo X finirent par l'envoyer rejoindre la poussière régnant derrière mon écran de P.C.  Insouciant de la menace qui pesait sur moi et les couilles plus légères, je décidais d'aller me coucher.

Au petit matin, je découvris un cocon gluant, ressemblant étrangement à cette sorte de grosse brochette à viande, en train d'engloutir mon écran d'ordinateur. Petit à petit, le kebab maudit prenait de l'ampleur, avalant mon intérieur tandis que je l'observais, figé par la peur et la stupéfaction.
La vue d'un couteau de boucher sembla le stopper dans sa progression, ou alors il était arrivé à maturité.
Une fissure apparut le long de cet amas de viande ou les mouches s'agglutinaient, puis je vis des mains sortir, des bras, une tête, c'était un enfant.
Pris soudainement d'un élan de fibre paternaliste si propre à mes gênes, je quittai à la hâte mon domicile afin de me saouler au bistro du coin. Après une bonne quinzaine de demis de bière bien fraîche et autant de baby, ainsi qu'une longue discussion avec le patron, j'étais certain d'avoir rêvé.
Lorsque j'entrai dans mon appartement et que j'entendis un enfant pleurer, je savais dès lors que tout ceci était foutrement réel.
Ce nouveau né semblait avoir l'apparence d'un enfant de cinq ans, après quelques heures seulement passées hors de son cocon. Il hurlait, à intervalles réguliers, le mot « kebab ».
Il incorporait à son cocon, tout ce qu'il lui tombait sous la main. Vieux mouchoirs, papiers de bonbons, capotes usagées, poussière, poubelles, briques de lait tourné qui traînaient, l'eau des chiottes... Lorsque le cocon devint encore plus imposant, trois nouveaux nés en sortirent à leur tour, vociférant eux aussi, « kebab ».

Le premier, le chef, qui portait une légère crête en guise de coiffure, avait déjà atteint le stade de jeune homme, il s'empiffrait de cette viande infecte et grossissait à vue d'œil.
Cette fois ci ce n'était pas la peur qui me retenait, mais l'ivresse.
Je vomissais, encore et encore.
Inutile de préciser que mes déjections stomacales étaient récupérées aussi sec par les quatre mystérieux êtres, pour être incorporées au cocon.
Reprenant peu à peu mes esprits, je tentai une sortie, mais je fus immédiatement rattrapé par le chef, qui m'assomma pour le compte, toujours en hurlant kebab.
Je me suis réveillé quelques heures plus tard, immobile, prisonnier d'un de ces cocons maléfiques servant à la fabrication des kebabs.
Je me trouvais dans une sorte d'arrière boutique, au milieu d'autres prisonniers, ainsi que de cocons en pleine croissance, absorbant des déchets que mes ravisseurs avaient laissé traîner un peu partout.
Je réalisais alors que cette arrière boutique, c'était en réalité mon salon. Quelqu'un entra dans la pièce, un gros type basané, c'était le chef, celui avec la crête. Il avait atteint l'âge adulte, il transpirait et puait…jamais je n'oublierai cette odeur épouvantable, mélangeant huile pour friture, frites infectes et viande pourrie. Il attrapa un cocon, sans même me porter la moindre attention, et s'en alla.
De l'autre côté, j'entendais d'autres personnes, qui prenaient visiblement des commandes.
Un kebab par ci, un kebab par là. J'avais bon m'égosiller en appelant à l'aide, personne ne pouvait m'entendre.

Après plusieurs heures, un autre vendeur de kebabs entra dans la pièce, certainement l'un des trois derniers qui étaient sortis du premier cocon. Il s'approcha d'un cocon, fit descendre son pantalon, et commença à copuler avec cette grosse brochette, dans laquelle on pouvait voir dépasser le visage d'un homme.
Quelques minutes plus tard, il passa à celui d'à côté, où était prisonnière une quinquagénaire, et ainsi de suite. Chaque cocon inséminé libérait, quelques minutes après copulation, quatre nouveaux nés dont un portant une crête, et qui filaient par la porte de derrière en murmurant de façon saccadé le mot « kebab », le tout en emportant le cocon dont ils étaient issus.
Avant que mon tour ne vint, je m'efforçais de me libérer de mon cocon, si bien qu'il finit par s'arracher du crochet qui le suspendait en l'air.
La chute l'avait endommagé, et je sortis immédiatement de ma prison de viande avariée, ce qui bien sûr, ne manqua pas d'attirer l'attention du gros lourdaud inséminateur de cocon. Je dois ma vie au seul et unique fait d'avoir toujours d'ingénieuse idée dans les pires situations
Je me suis dirigé vers la sortie en répétant moi aussi, de manière saccadé, le mot « kebab ».

A peine hors du kebab (le lieu, pas le cocon), je me précipitai vers un téléphone, afin d'avertir le pire ennemi du vendeur de kebabs pour le faire expulser et récupérer mon domicile.
Une fois l'inspection de l'hygiène sur les lieux, les quatres frères vendeurs de kebabs furent mis aux arrêts, la marchandise confisquée, et mon appartement nettoyé.
Le chef de la brigade anti-kebabs des services d'hygiènes me confia que ces incidents étaient monnaie courante, et que les kebabs étaient un fléau contre lequel il était quasiment impossible de lutter.
« C'est comme faire barrage avec des sacs de sable quand arrive un tsunami » disait-il.
Il me salua et repartit avec ses hommes.
Sur le moment, je ne compris pas pourquoi un homme qui vouait sa vie à la lutte anti-kebabs s'en nourrissait en plein inspection. Ce n'est que lorsque, quelques instants à peine après le départ des hommes des services d'hygiène, quand arrivèrent d'authentiques agents, je compris qu'il s'agissait de faux agents. Je me souviens avoir tenté, durant un long moment, d'expliquer en vain mon incroyable mésaventure aux vrais inspecteurs, qui me regardaient incrédules et hilares, comme on regarde le dernier des fous.

Voilà, vous connaissez le terrible secret, aussi souvenez vous, lorsque vous rentrerez chez vous ce soir, fermez bien vos portes, regardez dans vos armoires et sous votre lit, car qui sait, il y a peut être un kebab qui attend son heure.



Mardi 25 juillet 2006 à 13:38


Un nouvel épisode tant attendu de la série des "c'est mal", pas besoin d'expliquer les règles du jeu, vous commencez à les connaître.

 

Les programmes nucléaires Iranien et Coréen, c'est MAL !
Bah l'équilibre par la terreur manquait un peu de terreur…de notre côté.

Le capitalisme, c'est MAL !
C'est le seul système où l'on te laisse l'espoir de devenir riche, même quand t'es très pauvre.
 
L'ingérence constante des américains en matière de géopolitique, c'est MAL !
C'est pas tant l'ingérence le problème, c'est surtout qu'après ils finissent toujours par bombarder. C'est un peu comme le mec qui s'invite chez toi pour régler ton problème conjugal et qui finit par se taper ta femme avant de saloper ta maison et squatter ton canapé par la force durant deux ans avant de se tirer en emportant tes bières. Accessoirement, il aura au préalable mutilé tes enfants.

La canicule c'est MAL !
C'est vrai, vaut mieux un bon tsunami.

Le massacre des palestiniens par Israël, c'est MAL !
Pour une fois que ce sont les juifs qui massacrent les autres, ça change un peu.

L'entrée en guerre du Liban, c'est MAL !
Non c'est malin, le pays n'est pas encore reconstruit alors…
 
La télé-réalité, c'est MAL !
Non ce sont des programmes de qualité qui mettent l'accent sur l'intelligence et les sentiments humains, ils sont préparés par des gens compétents qui ne se préoccupent pas de dépenser sans compter pour fournir un bon divertissement, par amour de leur métier et non du bénéfice. Comment ? bien sûr qu'ils m'ont payé pour écrire ça...

Les télé-crochets, c'est MAL !
Non ça permet de renouveler la scène musical avec des artistes tellement talentueux qu'on les oublie un an après leur apparition.
 

La discrimination, c'est MAL !
C'est permettre aux minorités de conserver ce qui fait leur différence en les empêchant de s'intégrer.
 
Les concours photos sur cow, c'est MAL !
C'est surtout de la merde qui permet à tous les incapables et les fainéants de remplir des blogs pourris.

La prostitution forcée, c'est MAL !
Donc la prostitution tout court, c'est bien ?

Non mais la prostitution, c'est MAL !
Tu dis ça parce que je t'ai pas payé pour coucher avec toi…

La régularisation des sans papiers version Sarkozy, c'est MAL !
Monte dans le train on en discutera plus tard… Oui ce train là, avec des barbelés dessus.

 

«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
(c'est mal !)

 

 

Lundi 24 juillet 2006 à 17:23


Toujours dans un soucis de prouver qu'à l'instar de la femme, lui aussi évolue, l'homme moderne doit faire face aux questions existentielles qui tracassent tous les moutons cherchant une identité et une façon de penser dans un look grotesque.
Pompant allégrement sur le métrosexuel qui lui même pompait déjà l'homosexuel –pas de mauvaise pensée s'il vous plait- et arborant un look qui donnerait envi a Georges Mickael lui même de lui mettre une bite dans le cul, l'emo est un « homme » à part.

Refusant le machisme caractérisant la gente masculine depuis l'aube de l'humanité ainsi que les us et coutumes du mâle primaire et ses codes vestimentaires, l'emo abandonne la coupe trois millimètres et crête sur le crâne, la bière, les rangers et le treillis si cher à son ancètre punk, pour se concentrer sur un look plutôt Britney Spears.
Moulant son petit cul d'hétéro bien sous tous rapports dans des jeans ultras serrés (histoire de ne pas se faire sodomiser au cas ou on le confondrait avec un homo) , son torse d'adolescent maigrelet dans un tee-shirt acheté chez Jennyfer et une coupe « trois tonnes de gel » façon « J'me cache un œil pour faire comme Nicolas Sirkis », l'emo n'a finalement plus rien à voir avec ses aïeux.

Ce sous-produit d'une culture qui, finalement, n'a plus rien d'underground, au grand damne des puristes (pour changer un peu...), est devenu le cliché de tout participant à une gay-pride, qui comme chacun le sait, n'a finalement pas grand chose à voir avec les homos.
Toujours pour rester fidèle aux clichés qui collent aux culs des homos, l'emo se donnera des airs de grande folle afin de mieux mettre l'accent sur une sexualité troublante ainsi que sur un côté efféminé qu'il assume pleinement, sauf lorsque vous le traitez de tantouze (il vous invitera à ne pas le juger et après une litanie d'un quart d'heure, il vous hurlera qu'il n'est en aucun cas homo).

Elargissant ses horizons musicaux à défaut de son anus, il dérive lentement vers un pop-rock qui s'accapare tous les styles pour attirer une foule d'adolescents suivant les modes au gré des clips télé, comme à l'accoutumée et comme pour chaque génération…enfin au point de fantasmer sur un duo Placebo/Indochine, quand même...
Dans la grande lignée des anciens gotheux, fans de japoniaiseries, androgynes et consorts, il voue également un culte à tous ces hommes assumant cette part de féminité qui n'ont en tête que travestissement abusif et rimmel dégoulinant sur des cd de visual kei.
Porté sur les sentiments exacerbés pour pleurnichards qu'on ne trouve que dans les histoires de princesses (ou dans le metal pour gonzesse), l'emo ressent, et c'est là toute la différence.
L'emo est sensible, l'emo est délicat, l'emo, c'est un peu comme une pucelle dans sa bulle rose-bonbon, l'emo, c'est ce petit garçon qui, autrefois, jouait à la barbie sans oser l'avouer (et qui y joue certainement encore). A l'âge de raison et de maturité, il exprime enfin cette part de lui qui aspire à la futilité.

On soupçonne finalement l'influence néfaste d'une éducation monoparentale exclusivement maternelle, emprunt de dégoût de l'homme et de canonisation de la femme.
Au fur et à mesure, l'emo perd finalement tout ce qui fait de lui un homme : sa voix grave, sa coupe strict, son corps poilu et ses abdos kronembourg. L'emo est un être maigre aux sentiments profonds, mélancoliques, c'est un chantre de l'esthétisme, un esprit torturé, et la caricature qu'on en fait lui confère une passion pour l'automutilation au fil à couper le beurre. En bref, l'emo, s'il était venu au monde quelques années plus tôt, se serait certainement trouvé un intérêt quelconque pour le gothisme.

Narcissique à souhait, amateurs de sentiments puissants qui font couler le maquillage en provoquant des crises de larmes, victime des modes colorées tout comme d'une tendance musicale qui donne dans le nombrilisme sentimental, l'emo est la caricature masculine de la femme dans toute sa futilité épanouie, dont le rêve est certainement de finir esthéticien, coiffeur, ou pire encore, toiletteur pour caniche... animal avec lequel il partage ce goût prononcé pour les coupes de cheveux ridicules et l'épilation des parties génitales.

Jeudi 20 juillet 2006 à 12:23



Il est fortement conseillé de lire l'article précédent avant celui ci (certains ne comprenant pas la numérotation d'article en deux parties...)


C'est alors que la terre se mit à trembler, tandis qu'une lumière divine écartait le toit de l'appartement et qu'une douce mélopée et des chœurs d'eglise couvraient les bruits des tuiles allant frapper, quatre étage plus bas, les voitures et les crânes des malheureux qui passaient par là.
Une croix se planta au beau milieu du salon, et alors que Jésus tentait de se déclouer en pestant contre les conditions déplorable des voyages en deuxième testament, le Diable hurlait « Jude ! Jude !».
Une fois les mains déclouées, Jésus se rétama la gueule, oubliant que ses pieds était également fixés à la croix.
 «  Enculé de romains de merde ! Putain mais ça t'emmerderait de m'aider petit enfoiré ? »
J'aidais donc Jésus à descendre de la croix, et l'espace d'un instant, j'étais presque un apôtre. Vu qu'il en profita pour tenter de me tripoter, je le laissai vite tomber.
Il se dépoussiéra un peu, et me demanda de lui expliquer pourquoi je faisais appelle à ses services.
Après une brève explication, pendant que la garde personnelle du Diable refilait une dose de strychnine à ce dernier, qui hurlait toujours « Jude », Jésus se mit à lire le contrat.

Le prince des enfers, habitué à entourlouper les gens, était loin d'être tranquille, ce que le Christ ne manqua pas de remarquer, redoublant ainsi de vigilance.
Arrivé à la page des doléances du possesseur de l'âme, autrement dit moi, mon défenseur s'arrêta de lire et de se rouler un joint et s'écria : « Arrêtez tout ! Il y a un putain de problème dans ce contrat de merde ! » Et le Diable éclata d'un rire que je n'oublierai jamais.
 « AR ! AR ! AR ! C'est trop tard il à déjà signé ! »
Tout ceci me dépassait…
 « 
Bordel Jésus ! mais qu'est ce qui s'passe ? Dis moi !
- Et bien le Diable t'as roulé, tu aurais dû mieux lire la page des doléances. Au lieu d'une bière, il te refile une kronembourg… Et je ne peux rien pour toi, c'était précisé en tout petit, et tu as néanmoins signé.
- Mais c'est n'importe quoi je n'ai pas signé ! Il manque une lettre à la dernière signature !
 »

Satan intervint alors en me présentant le document, il ne manquait aucune lettre à Groumf… Il avait rajouté le dernier "F" avant l'arrivée de Jésus, qui ne pouvait donc attester que je n'avais pas signé. Je venais de vendre mon âme pour une kro et un article, et si le dit article ressemble autant à un « putain d'article » qu'une kro ressemble à une bière, alors je vais sûrement me retrouver avec un article à la 
with-0r-with0ut-y0u sur mon blog…
Jésus restait sourd à mes protestations et mes supplications. Je ne savais plus quoi faire, mais si légalement il ne me restait aucun espoir, je pouvais faire appelle à la corde sensible du premier hippie de l'histoire de l'humanité.
 « 
Mais bordel Jésus ! Regarde ce type ! C'est Hitler ! C'est le mec qui a massacré le peuple juif ! C'est l'occasion de venger ton peuple !
- il faut savoir tendre l'autre joue, et puis tu sais, les juifs et moi…'fin merde t'as vu la passion du christ non ? Et puis l'Eglise chrétienne n'était pas en si mauvais termes avec Hitler…
- J'hallucine ! Jésus est un nazi !
- Hoooo on se calme, j'ai pas dit ça non plus.
- Alors fait quelque chose.
 »

Jésus me fit un signe de la tête qui signifiait son refus de s'impliquer, et alors qu'il remontait sur sa croix en demandant qu'on le cloue pour le retour, je tentais d'abattre ma dernière carte.
 « Tu sais qu'il a traité ta mère de pute quand même… »
A ces mots, Jésus se retourna lentement, avança tranquillement, avant d'infliger au Diable un magistral coup de boule en plein dans le thorax.
 « Passe encore qu'on encule les gens, qu'on massacre un peuple, mais on insulte pas ma mère la Vierge Marie. »
Le Diable, à terre et étouffant à moitié -on le soupçonna de simuler légèrement- ajouta que Marie n'était pas vierge et que si c'était vraiment le cas, cela signifiait que Dieu était doté d'une bite ridiculement petite, ce qui n'était pas de trop pour décider Jésus à savater Satan, avant de lui faire manger le contrat maudit qui liait mon âme à l'enfer. C'était terminé.

Je reclouai alors Jésus sur sa croix, et il s'envola pour retourner à la droite de Dieu…enfin je suppose, certaines rumeurs prétendent qu'on l'aurait trouvé ivre mort dans un bar à putes.
Le Diable retourna dans son royaume, sans mon âme ni mon sens de la morale, baragouinant des insultes en allemand.

Moi dans tout ça ? Et bien, je n'avais ni bière ni article, mais je tenais une leçon importante à vous transmettre, et si seulement cette putain de chaleur ne m'avait pas liquéfié le cerveau, je m'en souviendrais sûrement.


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
Ce texte a été lu et désapprouvé par :

L'association pour la mémoire de la Shoa
L'association restons juifs ensemble
S.O.S racisme
L'Eglise Catholique
L'Eglise Protestante
L'Eglise de Jésus des Saints des derniers jours
Le mouvement néo-nazi
Skin de France
Jeunesses identitaires
Le K.K.K (par solidarité avec le mouvement néo-nazi)
Les brasseries Kronembourg
La fédération sataniste française

Ils manifesteront tous, ensemble, ce dimanche, pour que ce texte soit retiré de ce blog.
Ils comptent tous sur votre soutien. Venez nombreux.


Mercredi 19 juillet 2006 à 14:48


Je comprends maintenant pourquoi, dans les pays les plus arides, l'art en est resté à son aspect le plus primitif. Cette chaleur caniculaire actuelle est l'ennemi parfait de la création.
Toujours est il que pour un bon article, j'étais prêt à vendre mon âme, enfin contre un bon article et une bière bien fraîche… Le frigo étant trop loin à mon goût.

Après quelques jours passés devant un document word vierge, et clamant à qui voulait l'entendre que je bradais en prime mon sens de la morale en plus de mon âme immortelle, le tout pour un putain d'article d'enfer que je pourrais poster sur mon blog, l'impensable s'est produit.
Moi qui avait rencontré un ours dansant le twist et portant un caleçon à cœurs, un juge bouledogue extraterrestre, la Mort sous un aspect de gratte-papier, voici qu'apparaissait devant moi…la Bête, Satan, le Diable en personne.
Il est apparut, comme le veulent les clichés et les croyances, dans un pentacle enflammée tracé par une main invisible sur le carrelage de l'appartement, et lorsqu'un nuage de souffre s'élevait du centre du symbole maléfique, on pouvait entendre du Wagner…Et un type qui toussait.
Lorsque le nuage de souffre retomba, je vis enfin celui que toute la chrétienté redoutait. Le Diable se tenait en face de moi. Il avait une petite moustache, une casquette d'officier dissimulait une coupe ridicule, comme une sorte de raie sur le côté, il était vêtu d'un uniforme assez douteux de couleur beige, ainsi qu'une tristement célèbre croix noir sur fond blanc, imprimée sur un brassard rouge qu'il portait au bras. Ses bottes claquaient sur le sol…Ce bruit faisait froid dans le dos.
 « C'est une blague. C'est ça le diable ? » Ce fut ma première réaction.
 
« AAAr ! Guten tag cheune homme. Heil ! 
- Hoooooo ! on se calme avec les saluts fachos ! C'est quoi ce délire ?
- Tu foulais fendre ton âme, che je suis la pour za.
- Je voyais le diable plus grand, avec des cornes une fourche et tout le tralala moi…
- Il faut bien fivre afec zon époque.
- Ouais enfin je trouve ça limite, c'est des coups à avoir des emmerdes ça. Enfin bref, juste au passage, ça vous ennuierait de parler sans cet accent ridicule ?
- Non pas de problème. Si toi de ton côté tu pouvais me dire ce que tu attends en échange de ton âme, j'ai pas que ça à foutre et je suis du genre pressé.
 »

Un petit gnome barbu fit alors irruption avec une sorte de parchemin à la main, une plume, ainsi qu'un encrier, il posa le tout, avant de retourner d'où il venait.
Le Diable reprit la parole, en agitant nerveusement sa main, ainsi qu'en faisant régulièrement tomber sa casquette. Au bout de quelques minutes je l'interrompis.
 « 
Bon t'es là pour acheter mon âme ou me vendre une solution finale ?
- AAAr désolé, le corps que j'occupe est relativement instable. Je préférais de loin occuper celui de Mère Térésa. Mais ça ne faisait pas sérieux alors lorsqu'Hitler est mort…
- Attends…t'es quand même pas en train de me dire que le dictateur allemand est décédé APRES Mère Térésa ?
- Bien sûr que si pourquoi ? Tu crois toi aussi qu'il s'est flingué dans son bunker ? Tu parles… Il avait une place en or en Amérique du sud, il à participé activement à l'émergence de nombreux états totalitaires. C'est même le producteur exécutif de la quasi totalité des films qui sortent sur lui. Mais assez parlé de mon enveloppe corporelle, passons au business. J'ai cru comprendre que tu vendais ton âme avec en prime ton sens de la morale.
- C'est exact.
- Le tout contre un « putain d'article d'enfer » ?
- Effectivement.
- Et contre une bière bien fraîche…
- C'est ça.
- Y'a un piège quelque part ?
- C'est pas mon genre d'essayer de piéger les puissantes entités qui régissent l'univers.
 »

Le Diable rédigeait le contrat qui allait nous lier, tout en me questionnant sur mes habitudes alimentaires, ma taille mon poids et tout plein d'autres choses.
 « Tu comprends, c'est au cas où je voudrais un autre corps…je me renseigne » Me dit il.
Il énumérait les points importants, gardant le meilleur pour la fin, l'article selon lequel une fois l'heure de ma mort venue, mon âme lui appartiendrait.
 « 
Voilà tu signes ici, là, ici, ici, encore là, là, ici, et encore là, et là en bas. 
- Voilà, plus que la dernière signature…G-R-O-U-M…Heu une seconde !
- Qu'y a t il jeune homme ?
- L'article 123 paragraphe 16 alinéa 187 précise que j'ai le droit à un « détenteur de vertu » en guise de témoin-avocat, afin de protéger mes droits.
- ARR ! La Mort m'avait parlé de ton côté pinailleur. Cet article, c'est la close divine…
- Décidément…
- Si tu préfères, c'est une close obligatoire imposée par Dieu. Depuis le coup dans la pomme d'Adam, il m'a dans le collimateur. C'est à cause de ce coup bas que la voix de Dieu est impénétrable, ou inaudible plutôt. Les gens interprètent toujours mal les faits  historiques avérés et donne un tout autre sens pour expliquer un truc banal... Bref…
- Et comment je me procure ce « détenteur de vertu » ?
- Il te suffit de l'appeler par son nom…
- Très bien… J'appelle : Jésus De Nazareth !
 »


A suivre...

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