Vendredi 22 septembre 2006 à 1:03
Résumé des épisodes précédents (histoire de couilles uniquement) : Groumf, après moult obstacles, est enfin arrivé au bout de son voyage. Il pénètre dans le sanctuaire de Plaiethore le mage Dada, afin de se faire greffer ses couilles, en compagnie de ses nouveaux compagnons d'infortune, Samantha et Morgoth.
Dans la salle d'attente, il y avait toutes sortes de gens. Bizarres pour la plupart. L'un d'eux m'expliqua qu'il attendait son entrevue avec le mage depuis environ quatres ans, il avait maladroitement loupé son rendez vous, lors de la troisième année d'attente, en sortant prendre l'air. J'évitai de faire part de cela à mes camarades de route, occupés à relier l'ordinateur fraîchement dérobé aux black-metalleux, à la connexion internet du mage Dada.
A ma droite, se tenait un gamin au crâne rasé genre little-bouddha, qui tenait une cuillère par le bout du manche, entre son pouce et son index. Il répétait sans cesse « la cuillère n'est pas réelle », et sous mes yeux, je vous l'assure, la cuillère défiait les lois de la physique en se contorsionnant à volonté dans tous les sens. « La cuillère n'est pas réelle. La cuillère n'est pas réelle. La cuillère n'est pas réelle » Je commençais à perdre légèrement patience.
« La cuillère n'est pas…
- C'est bon ! stop ! écrase toi un peu !
- La cuillère n'est pas réelle. Libère ton esprit pour voir au delà de la simple apparence.
- Si elle n'est pas réelle, comment peux tu la plier ? il faut bien que tu concentres ton esprit sur quelque chose de réel, petit.
- Non justement, je concentre mon esprit sur l'irréalité qu'incarne la cuillère. Je m'entraîne à ça depuis mon plus jeune âge.
- Ca tient pas debout.
- Si je suis capable de modifier l'irréalité de la cuillère, je peux modifier l'irréalité du monde. »
Paracelsia pénétra alors dans la pièce, et à ma grande surprise, c'est moi qu'elle venait chercher. J'attrapai la cuillère du gamin, afin de la tordre à la main.
« Tu vois t'as perdu ton enfance à apprendre un truc inutile. »
La plupart de ceux qui attendaient pestaient contre moi, car contrairement à eux, je n'ai attendu que quelques minutes.
« Plaiethore le mage dada, s'apprête à te recevoir. »
Je pénètre craintivement dans la pièce, avec le bocal contenant mes couilles à la main. Je m'assied face au bureau de Plaiethore, un autel en marbre sans rien dessus, et j'y pose les couilles. Le mage m'attend au fond de la pièce, en me tournant le dos.
« Hum. Sieur Plaiethore ?
- Si ta première question concerne la baleine, sache que c'est une enquiquineuse, qui n'enquiquinera plus personne.
- Bien vu. Donc venons en à l'essentiel.
- C'est pour une greffe de couilles, je sais.
- Ca va me c…
- Ce sera gratuit pour toi.
- …
- Pour des raisons qui me regarde.
- Vous savez que…
- C'est pénible de discuter avec quelqu'un qui sait tout ce que tu as en tête. Oui je sais. Et avant que tu ne poses la question, je vais te laisser parler dorénavant. Je voulais juste te faire comprendre plusieurs choses.
- Lesquelles ?
- La première, c'est de ne pas tenter de m'entuber. La seconde c'est que je peux lire en toi comme on lit un catalogue ikéa. Je te conseille de ne pas avoir de mauvaises intentions en venant me demander de l'aide. D'autant plus que je ne demande rien en échange.
- Je vous en remercie, grand mage. »
D'un geste de la main, Plaiethore ouvrit le bocal, et cela à distance. Puis mes couilles s'élevèrent, pour flotter jusqu'à lui. Tout est irréel. Merde. J'aurai mieux fait d'écouter les sornettes du gamin.
« En effet tu aurais mieux fait d'y porter un peu d'attention. Allonge toi, et déshabille toi.
- Hum, vous savez, ça me gêne un peu…
- La majeure partie de ce que tu ne veux montrer se trouve dans ma main, pour information, mon jeune ami. »
Suivant cette logique implacable, je retirai tous mes vêtements, avant de me placer sur l'autel, comme ordonné. Plaiethore, s'avança vers moi. Il portait une longue robe, qui donnait l'impression qu'il flottait.
« Effectivement, je flotte. Un jour tu en seras capable toi aussi.
- Cessez de lire dans mes pensées.
- Et j'apprécierais assez que ma tenue ne soulève pas d'ambiguïté à mon sujet.
- Mais votre accoutrement n'en soulève aucune.
- Ne me la fais pas, tu viens de penser que j'étais gay.
- En même temps c'est vous qui vouliez me voir à poil…
- Vide ton esprit, au lieu de te concentrer sur des détails futiles. »
Jeudi 21 septembre 2006 à 2:01
Résumé des épisodes précédents (Ebats lubriques
uniquement) : Groumf, accompagné de sa douce Margritis, ainsi que de ses
compagnons, Morgoth, Samantha et Démon, est revenu là où, dix ans dans le
passé, il avait rencontré Plaiethore. Paracelsia demeure toujours en ces lieux,
et se révèle être l'Oracle que notre héros est venu consulter. Tout semble se
dérouler sans accrocs, mais…
Pendant ce temps, sur le Phallus Millenium, le vaisseau du capitaine
Junkyardheart.
« Capitaine Junky ! Regardez ça ! Sur le moniteur.
- En effet Ankou, je crois que La nouvelle ligue va avoir de la visite. Jiria,
préviens les immédiatement.
- Très bien capitaine !
- Espérons que nous nous trompons, mais une pub pour U2 sur la page
d'accueil…c'est suspect, voir même inquiétant.
- Capitaine ! La nouvelle ligue ne répond pas !
- Bordel mais qu'est ce qui se passe ? Essaye encore Jiria ! Il faut
les prévenir.
- Capitaine Junky, nous recevons une conversation audio/video via msn, depuis
cowblog…
- Branche moi ça sur le moniteur principal. »
Sur l'immense écran, apparaissait un visage qu'ils ne connaissaient que trop
bien. Le super-admin, le térrible joKeR.
« Salut à vous, vermine humaine. Il est totalement inutile de tenter
d'entrer en contact avec vos hommes, capitaine, dans l'état ou ils sont, ils
seraient bien incapable de vous répondre.
- Canaille ! Tu les as tué !
- Bien au contraire. Disons que je les ai libéré, libéré du fardeau de
l'inspide et abjecte défaillance liée à la condition humaine, libéré aussi de
l'illusion bloguienne. Il existe désormais une autre alternative à l'existence,
et elle passe par moi. »
Sous les yeux ébahis de Junkyardheart, d'autres super-admins, semblables en
tout point à joKeR, s'avançaient face à la webcam, en déclarant « et
par moi aussi» chacun leur tour, à chacune de leur apparition. Le nombre de joKeR s'élevait à celui des membres de La nouvelle ligue.
« Je dois absolument y aller. » Et le fougueux Junkyardheart
s'élança vers un P.C, afin de s'identifier. « Prévenez les survivants de
l'expédition messie, je ne sais pas ce que mijote joKeR, mais ça ne me dit rien
qui vaille. » Puis son esprit fut catapulté en chargement, laissant une
impression de complète sérénité à son corps plongé dans un état proche du coma,
aux côtés des membres de l'expédition messie.
***************************
« Tu vois que cette cuillère est réelle ! dis je en en agitant
la cuillère à soupe que le gamin pliait depuis une demi heure par la force de
son esprit.
- Non elle ne l'est pas. »
Devant l'entêtement du gamin, je lui filai un coup sur le crâne avec la
cuillère.
« Aiiiiiieuh !
- Alors, elle est pas réelle à part ça ? »
Morgoth intervint pour me prendre la cuillère, dans l'unique but de manger
l'enfant
« C'est vrai que t'as l'air sympathique, mais pas très
fute-fute. » Paracelsia venait de pénétrer dans la pièce, et sans assister
au spectacle, elle savait que, comme dix ans auparavant, j'étais encore en
train d'asticoter le mioche à la cuillère. Après tout, on la nommait
l'extra-lucide. L'oracle.
« Est ce ma faute si cet imbécile s'entraîne depuis je ne sais
combien de temps pour plier une cuillère avec l'esprit, alors qu'en une
seconde, il en aurait fait autant avec ses mains.
- Suis moi. Morgoth, je te prierai de ne pas manger les enfants que
j'accueille.
- Mais j'en ai mangé que trois.
- Quatre.
- Bon ok Oracle, quatre…Mais t'avais qu'à pas nous faire poireauter
aussi. »
Je me levai pour suivre Paracelsia dans la pièce voisine. Tandis que mes
compagnons s'exclamaient « que la bite soit avec toi », et que, plus
particulièrement Samantha et Margritis, répétaient en chœur le mot
« Bite ». Margritis, qui semblait contrariée d'être séparé de moi,
rampait au sol, accrochée à mon pantalon.
Une fois dans les anciens quartiers de Plaiethore, on entendait ma douce qui
s'écriait derrière la porte « Paracelsia, si tu le tripotes, je te
casse la gueule ! » tandis qu'un autre enfant hurlait, certainement
victime de l'appétit de Morgoth.
« Bon, comme tu t'en doutes, je t'ai raconté des craques il y a dix
piges. Tu es bien l'élu.
- Pourquoi m'avoir menti ?
- Je t'ai dit à l'époque, ce que tu étais prêt à entendre. Aujourd'hui la
situation n'est plus la même. J'ai bon être une Oracle de grand talent, le
futur est aléatoire, et réserve parfois quelques surprises, même à moi. Je me
doutais que tu étais l'élu, aujourd'hui, ça ne fait plus aucun doute.
L'intervention de joKeR aurait peut être modifié le cours des choses.
Plaiethore t'as choisi, plus que le destin, pour être le sauveur. Tu disposais
des couilles, et d'un endroit ou les greffer, anatomiquement parlant.
- Pourquoi ne pas avoir prévenu Plaiethore de l'arrivé imminente de joKeR, en
ce cas ?
- Je l'ai fait. Mais nous n'avons pas vocation à changer le futur. Ce qui est
arrivé devait arrivé.
- Puis je savoir pourquoi je suis ici, aujourd'hui.
- Il existe un blog, un blog test, où personne ne peut se rendre, c'est la
clef. La clef du salut. C'est là que tout doit prendre fin. C'est là que tu
rencontreras le créateur de ce monde virtuel, et quelque part, TON créateur,
car d'une certaine façon, le père de cowblog est un peu notre père à tous. Il
t'expliquera cela mieux que moi. Tu comprendras alors ce que j'ai voulu te
dire. Toujours est il que tu dois te rendre à ce fameux blog test, c'est là que
DarkmoOn l'architecte t'attend.
- Comment m'y rendre ?
- Cherche le blog le plus ancien. Il est le premier d'entre nous. Mais pour
accéder à son espace test, tu dois recourir à l'aide du maître des MDP.
- On tourne un peu en rond… Si tu me disais directement qui il est, et où est
ce que je peux le trouver.
- Dis tout de suite que je t'ennuie…
- Non mais avec tout ce blabla, les lecteurs vont décrocher.
- Tu trouveras Otheym The Fedaykin le maître des MDP, prisonnier chez Awah. Autant te dire tout
de suite qu'il sera difficile de négocier la libération de Oz. Ha. Il y a
un problème. Toi aussi tu le sens n'est ce pas ?
- Oui…quelque chose d'inquiétant.
- L'histoire de répète parfois, mon jeune ami.
- Il me faut absolument…
- Oui je sais, une bière. Elle t'attend depuis ton entrée, sur la table. »
Je vide ma bière cul sec, puis je rejoins mes amis en trombe dans la salle
d'attente.
« Activez vous ! on un problème, et de taille. Morgoth lâche ce
gamin ! Samantha, lâche sa bite !
- Haaa enfin un peu d'action ! »
Démon se leva d'un bond, avant d'ajouter « C'est où la baston ? Va y
avoir de l'hémoglobine sur les murs et de la fracture ouverte ! »
Magritis, visiblement inquiète, me questionnait, tandis que nous nous dirigions
vers l'ascenseur.
« Mais que se passe-t-il mon amour ?
- Il est ici.
- mais qui est ici enfin ?
- joKeR. »
Une fois au rez de chaussé, lorsque la porte s'ouvrit, force est de constater qu'il nous attendait déjà.
« Monsieur Atom, je suis content de vous revoir.
Vous m'avez manqué. »
Sa voix résonnait dans le merveilleux corridor, tout le monde marqua un temps
d'arrêt, puis le super-admin' fonça droit sur nous.
Jeudi 21 septembre 2006 à 1:37
Résumé des épisodes précédents (Ebats lubriques uniquement) : Groumf, ramené à la vie par Morgoth, Samantha et Margritis, est emmené sur l'interface d'irréalité de cowblog, afin d'y rencontrer l'Oracle. Auparavant, il découvre que la resistance s'est organisée pour œuvrer à son retour, autour des partisans de La nouvelle ligue, Démon, Jiria, Ankou, et sous l'œil avisé mais autoritaire du Capitaine Junkyardheart.
Une fois la connexion établie, j'ai réintégré ma tenue habituelle, au lieu des haillons qu'on m'avait prêté dans le monde réel. Le voyage n'avait duré que quelques instants, durant lesquelles j'eus l'impression d'être un étron disgracieux propulsé à travers un long tunnel traversant l'espace. Un bruit strident raisonnait à mes oreilles, tandis qu'on m'en foutait plein la vue avec des effets ratés à la star-wars ou je ne sais quelle connerie de série télé sur les extra-terrestres. A l'arrivée, tous m'attendaient dans une salle vierge. Aucun mur, aucune porte. Le néant absolu. Soudain, des immenses étagères déboulèrent, avant de stopper net à notre hauteur.
« Si tu veux emporter quelques armes, tout est là » Me fit Démon.
« Mais je t'interdis de toucher à mes godes » ajouta Samantha.
La première chose qui me vint à l'esprit, c'est qu'il y avait autant, sinon plus, de godes que d'armes. La seconde, c'était bien entendu la localisation de cet endroit.
« On pourrait m'expliquer ou est ce qu'on se trouve ?
- Ici, c'est le sas de décompression réalité/cowblog. On l'appelle aussi « load ». On attend que la page charge, avant de pénétrer dans la matrice cowblog.
- Merci Morgoth. Tu peux m'expliquer aussi pourquoi c'est si long ?
- Parce qu'on utilise Internet explorer comme passerelle entre les deux mondes. L'avantage c'est qu'il est bourré de trous. »
A ces mots, Samantha rappliqua, pour rappeler à Morgoth qu'elle aimerait lui servir d'internet explorer, pour qu'il s'amuse à bourrer des trous.
Margritis manifesta sa présence à mes côtés par un petit raclement de gorge, en me pinçant légèrement les fesses, afin de signifier quelque chose voulant sûrement me dire : moi aussi.
Nous sommes tous apparus dans une pièce poussiéreuse et vide dont les fenêtres étaient obstruées par des planches clouées au mur, entre lesquelles perçaient légèrement la lumière extérieure.
Tous, face à un P.C. Ce même P.C que nous avions dérobés, Morgoth, Samantha et moi même, dix ans auparavant, aux black-metalleux. On m'expliqua alors que le seul moyen de quitter cowblog, était la même façon que celle qui nous permettait d'entrer, à l'inverse. Il fallait s'en déconnecter.
Bien souvent, le temps qu'un commando s'échappe, nombreux sont ceux qui se sont faits purement et simplement massacrer par les admins, vu qu'il était impossible de quitter tous simultanément cowblog en même temps, ne disposant que d'un seul P.C. Sans compter qu'il fallait se ré-identifier avant cela.
« Ici Junkyardheart, répondez, expédition messie.
- Capitaine Junky, ici Margritis, expédition messie au complet. Assurez la surveillance, prévenez nous en cas de pépins, sinon observez le silence internet au Q.G.
- Bien reçu Margritis, mais hâtez vous, l'endroit grouille de mycoses. »
Les mycoses étaient des automates envoyés dans le monde réel par nos ennemis, et qui se nourrissait de nos vaisseaux de combat émetteurs wifi, en forme de phallus. Si la connexion venait à être interrompue, il était impossible de regagner son point d'origine, pas plus que de réintégrer son corps.
Margritis prenait les commandes de l'opération, et constitua deux équipes.
« Démon, Morgoth, Samantha et moi, nous accompagnons Groumf chez l'Oracle. La nouvelle ligue, vous assurez la sécurité du p.c. Si ça tourne au vinaigre, vous fichez le camp, vous prévenez le capitaine Junkyardheart de la situation, nous, on avisera. Des questions ? bon alors on y va. »
Nous montâmes en voiture, je constatai avec surprise que nous nous trouvions dans la mégalopole indépendante parisienne, théâtre de ma mort, et qui n'avait pas changé d'un poil en dix ans.
Une interrogation d'ordre vitale pour moi me vint à l'esprit.
« Y'a des bières dans cette limousine ?
- C'est vrai que ça manque de houblon par ici. »
Les filles reprochèrent à Morgoth et moi même de ne penser qu'à picoler, quand on pourrait penser au sexe. Démon marmonnait que tout ça manquait cruellement de baston.
« N'empêche qu'il me faut une bière. » Insistai-je. Lourdement, d'après certains.
De toute façon, il n'y avait pas de bières.
Et nous arrivions à destination, de toute façon. L'immeuble avait quelque chose de familier. Cette impression laissa place à la certitude, lorsqu'une fois la porte franchie, se dressai un long corridor d'un blanc éclatant au sol de marbre. Dix ans après, une baleine traversait toujours l'immensité galactique, au plafond, en avalant ses éléphants aux longues pattes d'araignées.
La seule chose de changé en dix ans, c'était le tour de taille de la baleine, qui avait visiblement pris quelques tonnes sur les hanches. Toujours ce même ascenseur, qui ne bouge pas et n'offre pas le choix de l'etage, et cette porte qui se referme pour se rouvrir un quart de seconde après s'être close. Nous étions chez feu-Plaiethore le mage Dada. Je devinai à cet instant précis, l'identité de cette mystérieuse oracle.
« Paracelsia l'extra-lucide !
- Et bien mon cœur, tu as mis le temps à comprendre. Pourtant c'était assez évident. »
Nous nous dirigeâmes vers la salle d'attente, comme lors de ma rencontre avec Plaiethore, et comme à cette époque, il y avait ce même gamin étrange qui attendait lui aussi, passant le temps en pliant connement une cuillère par la force de son esprit, en répétant dans le vide et à voix basse : « La cuillère n'est pas réelle. »
Mercredi 20 septembre 2006 à 1:07
Ou comment s'amuser avec une souris, un blog et un pop-up de
commentaire. A noter que cette activité ludique (ou lubrique, au choix) ne
fonctionne que chez moi.
Etape 1 : Pour commencer, il vous faut tout d'abord un blog, et donc, par déduction logique en rapport avec
la précédente phrase, il vous faut mon blog. Ok ? bon la suite.
Etape 2 : Faites ensuite apparaître la fenêtre où l'on dépose les commentaires. (vous
verrez c'est facile, vous le faites tout le temps.) Tout va bien jusque là ?
Etape 3 : Une fois la fenêtre des commentaires apparue, déplacez
la vers le haut du blog, et posez la de manière à masquer le bout du phallus,
tout en veillant bien à ce que les images se superposent de manière à reformer
l'image initiale qu'on voit sur la bannière comme indiqué ci dessous.
Etape 4 : Ensuite, il vous faut placer le curseur de votre souris sur le bord latéral gauche
du pop-up de commentaire, et excercer uniquement un déplacement horizontal vers la gauche
du blog, action visant à agrandir la fenêtre, sans la déplacer.
Voilà, vous venez de masturber une bannière, pour la première fois dans l'histoire
de l'internet et du blog, et ce, jusqu'à éjaculation. Bon je reconnais la
défaillance de mon blog, qui comme vous pouvez le constater, est un tantinet
éjaculateur précoce sur les bords. Mais pardonnons lui, c'est après tout l'une
de ses premières fois. Il est émotif.
Mardi 19 septembre 2006 à 22:14
Résumé des épisodes précédents (histoires de couilles uniquement) : Groumf, grâce à son plan astucieux, s'est échappé de la cathédrale après avoir récupéré ses couilles. C'est au nez et à la barbe des True Rebel'z et du clan des Casquettes, à bord de la R5 tunnée si convoitée par les deux gangs, que notre héros prend la fuite, en compagnie de Morgoth qui tient le volant, et Samantha à l'arrière, qui tient compagnie au p.c volé aux black-metalleux. Bientôt, Groumf sera enfin face à Plaiethore le mage Dada, mais la route est longue et semée d'embûches.
Nous foncions à toute allure, dans la R5 tunnée, sur une route déserte censée nous conduire aux portes de la Mégalopole Indépendante Parisienne. Bien sur, cette traversée ne serait pas drôle s'il n'y avait aucune embûche.
Le gang des Bannis s'était rendu compte de la supercherie. Après avoir molesté Granny une première fois en pensant avoir mis la main sur moi, ils l'ont à nouveau torturé afin de savoir où je me rendais. Comment puis je en être certain ?
Pour la simple et bonne raison que s'il avait traîné Granny derrière leurs bécanes suffisamment longtemps pour qu'il en meure, ils n'auraient pas bénéficié de l'information qu'il leur avait visiblement transmise, à savoir, ma destination.
Connaissant les Bannis, ils ne s'étaient pas arrêter à tracter le pauvre bougre, car même s'il avait été consentant pour parler, il est évident que ces maroufles l'auraient torturé quand même, ne serait ce que par plaisir sadique.
Coligny, le chef des Bannis, qui portait un masque de hockey pour l'occasion, beuglait dans un haut parleur qu'il était « l'aigle de la route », que nous allions salement morfler, et accessoirement que la femme présente avec nous serait violée.
Morgoth pied au plancher, ne sourcillait pas, concentré sur la route et sur sa conduite, qui ne permettait à aucun Bannis de nous doubler. Mieux même, il tamponnait ces cons montés sur deux roues pour les faire dégager de la route. Lorsque j'ai, par malheur, soumis l'idée de balancer le p.c à la gueule de ces tordus, on me fit comprendre qu'on préférerait me jeter moi plutôt que ce pauvre ordinateur sans défense. « Sers toi plutôt de ça. ». Samantha me refila un fusil à pompe trouvé sous la banquette arrière
« Et c'est seulement maintenant que tu pense à me le donner ?
- Bah il sert à rien, on a pas de munitions, mais puisque tu veux jeter des trucs sur ces andouilles, autant jeter un truc inutile.
- Ouais, sauf qu'une heure après notre départ, j'ai mentionné le fait qu'il y avait des cartouches dans la boîte à gant…
- Fallait préciser. Vu qu'on avait pas embarqué l'imprimante, je vois pas pourquoi tu te réjouissais de trouver des cartouches. »
La logique de Samantha m'échappait. Dépité par cette absurde conversation, usé par les hurlements de Coligny qui ne cessait de répéter depuis dix minutes qu'il était « l'aigle de la route » en riant comme un attardé, fatigué par ces obstacles qui se mettaient en travers de la réunion physique entre mes couilles et le reste de ma personne, je chargeai le fusil, silencieusement et lentement.
A l'instant même où la voiture de Coligny s'approcha à hauteur de ma vitre, alors qu'il était encore une fois en train de hurler sa rengaine, je pointai le fusil d'un geste vif vers son visage masqué, avant de lui faire sauter le caisson.
Privé de son chauffeur, la voiture lancée à toute allure se retourna quelques secondes après. Les Bannis ainsi privés de leur chef, stoppèrent leur course, tandis que nous filions droit devant.
Comme prévu, la Mégalopole écartait les cuisses pour un autre putain de bande de fêlés.
J'embarquais donc mes deux acolytes chez Plaiethore, leur faisant miroiter la possibilité d'utiliser la connexion Internet du mage dada.
« Pour vous libérer totalement de vos handicaps actuels :
- Si vous n'avez presque plus d'argent !
- Si vous manquez cruellement de quotient intellectuel !
- Si votre amour vous tanne les fesses et vous arrache les ailes !
- Si culture rime pour vous avec torture !
- Si vous ne savez ni lire, ni écrire !
- Si vous en avez assez de vous croire tolérant !
- Si vos fins de mois guident vos pas vers les catacombes !
- Si vous sombrez mollement dans le blog-désespoir !
- Si le rap fait vibrer sans répit vos 3 neurones !
- Si vous vous dites gothique, si vous êtes plagiaire ou mère de famille au foyer !
- Si la solitude vous pèse et que vous êtes fins prêts de vous pendre !
- Si vous êtes victime d'attaques épistolaires et que vous êtes dans l'incapacité de vous défendre !
- Si la santé de votre hamster de Mongolie du sud est défaillante !
- Si jusqu'à ce jour, tout a plus ou moins bien marché pour vous, et que pourtant vous continuez à gémir !
- Si après avoir tout essayer, quelque chose ou quelqu'un vous empêche encore de mourir normalement !
- S'il vous reste encore un peu d'argent !
- Si vous vous sentez victime de la cruauté ambiante !
- Si vous êtes (surtout) un voleur de couilles !
Un mage hors du commun à votre secours. »
Voilà l'inscription qu'on pouvait lire, clouée grossièrement sur une vieille porte en bois. Autant dire que l'extérieur du bâtiment contrastait avec l'intérieur.
L'immeuble où l'on pouvait trouver le mage dada était à la limite de tomber en ruine, du moins en apparence. A l'intérieur, il y avait un long corridor qui menait à l'ascenseur était d'un blanc lumineux, pur, presque divin, tandis que le sol en marbre reflétait cet éclat. En levant les yeux vers le plafond, afin de chercher la source de lumière, je constatai alors qu'il n'y avait guère de plafond. Juste des boules de lumières semblables à des étoiles, entre lesquelles dansaient des arcades électriques. J'étais sur le point de croire à une hallucination, lorsqu'une baleine nageant dans ce décor psychédélique attira mon attention.
« Heu dites moi… la baleine la au plafond ?
- Ouais bah quoi la baleine Groumf ?
- Ma vulve a raison, on s'en fout de la baleine ! on veut une connexion internet. »
Nous nous dirigeâmes alors vers l'ascenseur.
« Ouais mais quand même… Une baleine. Et… Et elle mange des éléphants munis de longue patte d'araignées. »
L'intérieur de l'ascenseur était aussi insolite que le reste du couloir.
Pas un seul numéro d'étage, pas même le moindre bouton. Les portes se refermèrent, pour se rouvrir aussi sec. Nous sommes enfin dans le bureaux du mage.
Il s'agit d'une immense pièce, enfin immense en ce sens où il n'existe aucun mur, aucun sol , aucun plafond, rien que le vide intersidéral.
Et la baleine. Encore cette foutue baleine, avalant des éléphants. Des planètes, des galaxies, des astéroides, des baleines.
Ainsi que des mots qui planaient çà et là. Des affiches sans queue ni tête.
Voilà pour le décor.
A quelques mètres ou années lumières de nous, se tient la madonne brune, Paracelsia l'extra-lucide, assise derrière un bureau de verre. Derrière elle se trouve deux portes. Deux portes qui ne semblent donner sur rien. Juste deux portes closes, sans rien derrière. Intrigué, Morgoth en fait plusieurs fois le tour.
« Bonjour, le viens voir Plaiethore, le mage Dada.
- Veuillez passer en salle d'attente, la porte à votre droite, et attendez le mage.
- Il y a une connexion internet en salle d'attente ?
- Bien sur Samantha.
- Comment savez vous mon nom ?
- Je suis Paracelsia l'extra-lucide, je sais tout. »
Paracelsia ouvre la porte planté dans le vide intersidéral, qui donne en fait sur une salle d'attente déjà bondée de gens attendant leur entrevue avec Plaiethore.
Dimanche 17 septembre 2006 à 22:25
Nombreux sont ceux, parmi nous autres les humains, à se considérer comme l'archétype même de la tolérance. Jouant son rôle de petit jésus genre hippie refoulé, le tolérant excessif, c'est avant tout, un être passe partout. N'importe qui peut être un tolérant, - désolé pour ce jeu de mot merdique, le stagiaire en étant responsable vient d'être virer – et par définition, si vous ne vous battez pas avec lui, vous vous battez contre lui. Faisant donc preuve d'une attitude on ne peut plus paradoxale, le tolérant est avant tout intolérant, quoi qu'il en dise.
Et oui, malgré ses grands discours, ses laïus dignes d'un prêtre cuité au sang du Christ pendant une messe, sa foi inébranlable d'enfant de chœur avec un crucifix dans le fion, il ne peut tolérer ceux qu'il considère comme les chantres de l'intolérance, pire même, car il ira jusqu'à faire des amalgames grotesques, entre les discours critiques et les allégations fascistes ou racistes. C'est un comble pour quelqu'un dont ce qui est censé être la principale qualité, se révèle être, en fait, un vilain défaut. C'est inimaginable, pour quelqu'un dont le raisonnement mature d'adulte responsable ou de petit d'jeun'z idéaliste, que de se heurter avec les dures réalités.
Inconsciemment, du haut des remparts de sa sacro-sainte tolérance, il est comme le chrétien qui tend l'autre joue et peste contre les homos dans la même conversation. Quelque part, cette faculté à la compréhension - limitée -, qui comme nous l'avons remarqué, n'est qu'une façade, cache en effet quelque chose de plus noir, de plus malsain.
Fourbe parmi les ordures et les cons, la tolérance excessive mise en avant pas notre ami hippie-sur-le-tard, c'est un moyen détourné d'affirmer sa supériorité. C'est la morale du faible et du vertueux qui accepte, qui tend l'autre joue, qui comprend, et qui ne manque pas de nous le faire savoir, afin de prouver à quel point il vaut finalement bien mieux que nous tous. Une manière d'atteindre la supériorité dont il s'estime digne, une manière aussi de s'absoudre lui même de ses péchés. Cette attitude mesquine l'excuse presque de toutes les exactions qu'il méprise et condamne chez ses semblables, au point de se comporter exactement comme eux, car lui, il a le droit. Lui, il combat les préjugés et l'ignorance qui est vôtre. Lui, il n'est PAS intolérant, et heureusement qu'il l'avait bien précisé une bonne dizaine de fois, sinon on aurait très bien pu croire le contraire.
Au fond, s'il reste campé sur cette position, c'est pas si mal, ça permet de définir l'individu tolérant comme profondément réactionnaire, conservateur, borné.
Finalement votre avis, il s'en fout, il est impossible de discuter avec quelqu'un qui se croit tolérant, c'est comme discuter avec un mec bourré : Il répète quinze fois la même chose, vous assure qu'il n'a rien contre vous pour vous insulter trente seconde après, il aime tout le monde, mais en réalité, il ne s'aime pas lui même.
J'irai même jusqu'à dire que c'est ce profond sentiment de dégoût vis à vis de lui même, qui le pousse à défendre le principe de tolérance. C'est avant tout par égoïsme. C'est pour lui et pas pour les autres. Il espère se mettre au dessus du jugement, - on retrouve encore une fois la notion de supériorité – il souhaite se rendre intouchable, il aspire à l'innocence, pour que rien ne puisse lui être reprocher, à lui, l'être indulgent et tolérant. Quelque part, il cherche à transcender sa condition d'humain ridicule qu'il déteste.
Plus en total déni de sa triste condition comme de la niaiserie de ses positions archaïques digne d'un chevelu sous acide -Jésus - dans un monde ou c'est chacun pour sa gueule, l'individu tolérant persiste à croire qu'il est, bien au contraire, en pleine illumination.
Cherchant la voie du salut, quitte à se rouler dans la fange qu'il méprise, pour la bonne cause et inconsciemment, l'individu tolérant se montre comme étant, à l'instar des la plupart des religieux qui prétendent que tolérance est leur bite-bite de bataille, l'individu le plus intolérant qui soit.
En bref, non content de passer pour un connard utopiste et moralisateur sans consistance et chiant comme la pluie, il se révèle être aussi, comme beaucoup, un con de plus à se croire différent des autres alors qu'il agit de la même manière que ceux qu'il dénonce. Si c'est pas beau ça.
La vérité mes amis, c'est que tout tolérer c'est inconcevable et impossible. Au mieux, on fait abstraction, mais on en pense pas moins. Celui qui affirmera sans douter qu'il est capable de tout accepter est tout bonnement un menteur. Le pire c'est qu'il ne le fait même pas exprès. Ha le con !
Vendredi 15 septembre 2006 à 0:35
Comme vous pouvez le constater, - à moins que vous soyez aveugle ou un néophyte de mon blog - j'ai quelque peu bidouillé mon habillage.
Bon outre les trucs habituels ( liens réactifs dans un menu tronçonné et articles tronçonnés) je n'ai pas pu m'empêcher de pousser un peu plus la personnalisation (normal le css c'est fait pour ça, je sais, alors ta gueule) pour rester dans le ton dessin-bite-absurde de ce blog.
Vous remarquerez ainsi que ma superbe bannière laisse place à un énorme phallus, tout comme le menu en bas de page (biiiiiiiiite).
L'ancien fond se faisant un peu vieux et ne mettant pas en valeur la sobriété recherchée pour ce nouvel habillage, il fait maintenant place à cette scène tragique désormais célèbre : ma mort.
Je trouve ça plus harmonieux (ouais en même temps, blanc sur blanc avec un blog tirant sur le noir et blanc, je pouvais difficilement me planter, mais on a dit ta gueule).
Je ne remercie personne, étant donné que je me suis tapé le tutorial de joKeR en long en large et en travers pour comprendre (avec un peu de mal je l'avoue d'où une multi-lecture intensive) et me démerder tout seul. Enfin, si, parce qu'après quelques heures passées à faire des réglages, on ne comprend plus grand chose à l'existence, je remercie quand même joKeR de m'avoir expliqué comment on enlevait cette putain de bande blanche , devenue inutile, qui gisait derrière mon beau menu de gauche, et que je n'arrivais pas à enlever, comme une bite que je suis (c'était pourtant sous mon nez…non, pas la bite.)
Tu espérais un article comme j'en ai le secret pour aujourd'hui ? Et bien, comment te dire… Relis donc la conclusion de l'article du dessous, résultat du squattage de mon blog par un dangereux maniaque, ça m'évitera de répéter.
Bon allez, j'en profite pour refaire de la pub pour ma saga, histoire que les non-initiés ne lisent pas ça n'importe comment :
Histoire de couilles :
Episode 1 : Groumf Vs l'abominable Spooky
Episode 2 : Le gang des bannis
Episode 3 : Bref pépin
Episode 4 : Nique ta mère
Episode 5 : L'antre des True Rebel'z
Episode 6 : This is war
Ebats lubriques :
Episode 1 : The end of Atom
Episode 2 : Starway to heaven
Episode 3 : L'entraînement de Serviteur [1/2]
Episode 4 : L'entraînement de Serviteur [2/2]
Episode 5 : Le retour de Groumf.
Oui je sais, je me répète, mais d'après certains, la dernière fois que j'ai expliqué, c'était pas encore assez clair. C'est sur que si vous partez du tout premier article de la catégorie "Ebats lubrique", ça n'a rien à voir avec les "histoires de couilles", le crossover concerne uniquement les 5 derniers articles en date, auxquels vous pouvez accéder grâce aux liens ci dessus. 'toute façon j'y couperai pas à l'obligation de faire un sommaire une fois que cette histoire sera terminée , vu qu'au bout de onze épisodes j'y suis déjà par deux fois contraint. (enfin notez que faire ma propre pub ne me dérange.)
Pour en revenir vite fait à mon design, il est préférable de le voir sous firefox que sur cette chose qui ressemble vaguement à un navigateur, j'ai nommé internet merdexplorer.
Ceux qui utilisent explorer n'ont qu'à allé aux bois sucer des ours, vous avez aucune excuse, firefox c'est gratis. ( A la limite la seule utilité d'internet explorer c'est de permettre de naviguer pour télécharger firefox. Amusant.)
Mercredi 13 septembre 2006 à 2:31
Ce qu'il faut savoir, c'est que le Chwal, c'est MAL. Une fois cette vérité générale énoncée, le discours entre l'écrivain et le lecteur passe beaucoup mieux.
Finalement je ne sais pas vraiment quoi dire. Peut être la même chose que sur le blog de Samantha, que j'ai également pollué vite fait. Non... Atom mérite mieux que ça !
En fait je n'ai rien à dire. Mais l'avantage que j'ai sur vous, pauvres lecteurs dénégérés frappés de déficiences et de lunatisme mental, c'est la qualité de mon silence. Il est meublé de mots compliqués. D'où le paradoxe du silence : ta gueule, elle est plus utile fermée.
Mardi 12 septembre 2006 à 23:42
Résumé des épisodes précédents (Ebats lubriques uniquement) : Groumf, ayant terminé ses dix années d'entraînement au paradis auprès de Serviteur, son maître, est ressuscité au moyen des sept couilles de cristal, qui permette d'invoquer Shen-Bite, la bite sacrée. Notre héros maîtrise-t-il les pouvoirs dont Serviteur lui a parlé ? Qui sont ces hommes de confiance, qui ont permis le retour de Groumf parmi les vivants ?
Je suis allongé sur le sol, et je contemple cette bite géante. Me souvenant que dix ans auparavant c'est également une bite de taille imposante qui m'avait réduit à l'état de crêpe, je reste sur mes gardes. Elle ne tarde pas à disparaître, en prononçant cette phrase d'une voix rauque et grave, « ton souhait est exaucé. » Shen-bite se dématérialise dans un éclair de lumière, puis, ce que je suppose être les sept couilles de cristal, se dispersent dans la voute céleste.
Tout redevient sombre, et avant que je puisse apercevoir ceux qui ont invoqué la bite sacrée, je tombe dans un profond sommeil. Lorsque je reviens à moi, je suis dans une sorte de cellule dont les murs sont fait de métal rouillé. Je me dirige vers la porte, grande ouverte, et constate que je suis au cœur d'une immense forêt. La végétation à en effet envahi un sorte de cimetière pour navire. Il devait y avoir de l'eau ici autrefois. Notez qu'on s'en fout, c'est juste pour faire du remplissage.
Je m'effondre à nouveau.
Lorsque j'ouvre les yeux, un visage apparaît devant moi. Il est typé africain, son nez ressemble à une pomme de terre, et il un regard de demeuré. Il s'approche de ma face et me dit « bienvenu dans le monde réel, Néo !» C'est à ce moment là que Morgoth pénètre dans la pièce, tire le gros noir par le bras, le sort en lui bottant le cul.
« Désolé Groumf, il a pas toute sa tête ce type. Il fait ça à tous ceux qu'on ramène ici.
- Sur le moment j'ai cru qu'il voulait me violer…
- C'est incroyable, en dix ans tu n'as pas changé.
- On ne vieillit pas au royaume de Dieu.
- Ouais d'ailleurs c'était comment cet entraînement ? tu as appris de nouvelles techniques ? Enfin, une plus utile que « courir en hurlant et en appelant ta mère », parce que ça t'as pas trop tiré d'affaire il y a dix ans.
- La ferme ingrat ! c'est grâce à cette super-technique que t'es encore de ce monde.
- Heu non c'est grâce à Plaiethore. C'est lui qui a donné sa vie pour nous renvoyer hors de cowblog. »
J'étais sous le choc, j'ignorais que Plaiethore avait succombé à l'attaque des admins.
« Et pour joKeR ?
- bah lui dire qu'il y avait un macbook tout neuf au bord du toit de l'immeuble pour qu'il se retourne et le pousser dans le vide, c'était une bonne idée…
- Mais ?
- Bah s'il était mort de sa chute, je vois pas comment il t'aurait balancé une bite de 8 tonnes sur la gueule. »
Je devais reconnaître que le raisonnement de Morgoth se tenait, en plus Serviteur m'avait bien dit que joKeR était responsable de ma mort.
« Seulement, il s'est passé quelque chose avant ma mort, avant que je ne pousse joKeR du haut du toit…
- quoi donc Groumf ?
- Et bien, c'est difficile à expliquer, mais je crois que ça à un rapport avec mes couilles, l'entraînement et tout ça. La perception de la réalité et sa malléabilité.
- Hum…tu peux être plus clair ?
- Quand j'ai filé un coup de pied au cul de joKeR pour le précipiter dans le vide, et bien, je suis passé au travers…
- Tu veux quand même pas dire que…
- Mon pied s'est embourbé dans son cul. Si. Et tout mon corps a suivi. Je suis ressorti Dieu sait comment et me suis fait éjecté sur le toit, tandis que joKeR tomba bel et bien dans le vide. Je pense que depuis, il existe une sorte de lien entre lui et moi… Peut être est ce imputable aux couilles de Satan.
- En même temps, quand un type pénètre l'anus d'un autre, on ne peut nier l'existence d'un quelconque lien. » Notre conversation fût interrompue par une voix douce et féminine. Il s'agissait de l'Ange nucléaire, Margritis, la création de Plaiethore le mage dada, qu'il m'avait présenté avant sa mort.
« Si tu crois que j'allais oublier ta promesse parce que tu t'es barré dix ans, que t'es mort, et que t'es devenu un élu ou je sais trop quoi, tu te fourres le doigt dans le cul, amour ! »
Dubitatif et peu à l'aise, je demandai quelle était cette promesse.
« Le porteur des couilles de Satan doit me biter ! Tu me l'avais promis ! »
Morgoth me murmura que ces dix années passées à m'attendre l'avaient quelque peu frustrée. Aussi, il valait mieux combler ces attentes.
Samantha, qui passait par là, se contenta de dire « bite » pour que Morgoth court la rejoindre, en défaisant sa ceinture ainsi qu'en déboutonnant son pantalon. La bave aux coins des lèvres, il exprimait sa joie par une sorte de long gargarisme derrière lequel on pouvait facilement deviner. « Vuuuuulve. » Il referma la porte derrière lui, je me retrouvai seul avec la seule créature au monde capable de supporter le pouvoir des couilles de Satan.
Après une dizaine de coïts, nous dûmes tous changer de résidence, les chocs ayant ébranlé une partie de l'épave dans laquelle nous logions, et qui maintenant menaçait de s'écrouler. Mon maître ne m'avait pas préparé à cet aspect du pouvoir que me conférait mes couilles, et à bien y réfléchir, tant mieux.
Au petit matin, Morgoth, Samantha, Margritis, et moi même étions réunis dans la salle informatique du Q.G. J'y découvrais la plupart de ceux qui avaient œuvré à me ressusciter, tandis que Morgoth m'expliquait leurs fonctions.
Junkyarheart, Ankou et Jiria, qui coordonnaient les actions de notre groupe à l'intérieur de cowblog étaient attelés aux ordinateurs et préparaient notre excursion.
Les membres de La.nouvelle.ligue, un bataillon d'activistes gauchistes, se préparaient à nous accompagner, tout en discutant politique.
Demon, un mercenaire du genre efficace, se plaignait de nous voir traîner, et nous expliquait qu'il voulait entrer seul sur cowblog pour se bastonner un peu avant qu'on le rejoigne.
Lorsque je demandai à Morgoth où nous allions et pourquoi, il me dit que l'on m'emmenait voir… l'Oracle. Tout le monde, moi y compris, s'est posé devant un P.C, pour se rendre sur la page d'accueil de cowblog, afin d'y pénétrer.
Identification... Identification réussie. Ok. Bienvenue, Atom-of-the-end.
Lundi 11 septembre 2006 à 2:40
Je sais, je sais, ça fait légèrement auto-plagiat sur les bords (à noter que même s'il s'agit de moi, je cite ma source, et que c'est louable) mais le calendrier et la nature humaine étant ce qu'ils sont, c'est à dire prévisible, je reposte (avec quelques modifications) le post du 11 septembre 2005.
Pour ceux et celles qui se disent que je n'ai rien à poster ou que je suis en panne d'inspiration, je vous conseille d'aller faire un tour ici et là, vous constaterez que je suis loin d'être à sec. (Après un peu d'auto-plagiat, rien de telle que faire son auto-promotion pour sa saga.)
D'ailleurs au passage, pour les boulets (car d'après certains mails ce n'est pas assez clair), les "Ebats lubriques" rejoignent les "Histoires de couilles", il s'agit de la même histoire.
La catégorie "Ebats lubriques" servant avant tout à vous raconter ma vie imaginaire, les épisodes relatifs aux "histoires de couilles" débutent à partir de ma mort (vous pouvez pas la manquer). Le crossover concerne, pour les "Ebats lubriques", les articles suivant (Suffit de cliquer sur les liens c'est pas compliqué).
2 - Starway to Heaven.
3 - L'entraînement de Serviteur [1/2].
4 - L'entraînement de Serviteur [2/2].
Les deux catégories sont donc liées, tout en développant une partie différente d'une même histoire (délire chronologique) Vous pouvez commencer par l'une ou l'autre des catégories, ça change pas grand chose. C'est pas compliqué bordel. Bon où est ce que j'en étais. Ha oui, le 11 septembre.
*musique entraînante* *banderoles et paillettes* et tout le monde crie houra
Je tiens à vous dire, digne blogueur, que votre prouesse est ahurissante. Rendez vous compte, parmi une nuée d'adorateurs d'une Amérique meurtrie, c'est vous que le destin à choisi pour être notre millième posteur ! Un grand bravo à vous.
Allons allons, pas de fausse modestie, c'est une performance incroyable, même si nous savons pertinemment que vous avez fait ça en vue de profiter d'un événement tragique afin de grossir vos statistiques, crachant ainsi sur la mémoire de milliers de victimes, sur la peine de familles encore en deuil, sur l'honneur d'une noble nation qui à l'heure actuelle voit une partie de son territoire amputé, disparaissant sous les eaux de la Louisiane, laissant la population afro-américaine à la merci des alligators…Dieu les protège...les alligators bien entendu. (Rappelons qu'à l'époque où j'ai posté cet article, la Louisianne était victime de terribles inondations)
Une minute de silence je vous prie, à l'heure ou nous parlons un enfant disparaît sous les crocs d'un futur sac à main. Prions.
Mais revenons aux festivités, car cet anniversaire n'est pas seulement une grande fête désormais internationale ! Loin de là.
Aujourd'hui c'est ton ( on se tutoie ok ?) jour de chance, millième posteur de ces images chocs et amateur de gros n'avions, car vois tu, ton dévouement ne sera pas vain.
Pour avoir pensé, au moins un jour dans l'année, à toute ses innocentes victimes, à la menace terroriste qui pèse sur le monde libre et sur la culture occidentale, en ce jour symbolique qui à fait le bonheur des médias du monde entier, des anti-américains radicaux extrémistes de tous horizons et de José Bové, ainsi que d'une tripotée de généraux impatients de casser du bougnoule à nouveau (opération tempête du désert quand tu nous tiens), nous t'avons préparé un cadeau digne de ce nom. Que dis-je ? un cadeau ? Non : l'ultime récompense.
Avance toi et découvre ton présent avec tout tes amis.
Mes félicitations, tu as gagné une miniature de la ville de New York avec une réserve de tours jumelles du world trade center, ainsi qu'un stock de modèles réduits d'avions de ligne qui explosent vraiment, pour revivre, tous les jours, en famille, ton attentat favori.
Et ce n'est pas tout ! Tu peux participer des maintenant, au tirage au sort de la dernière chance et gagner une journée de tuerie aux coté des G.I américains basés en Irak, une photo de Georges W. Bush dédicacée "je t'encule cochon capitaliste" par Ben Laden, et, car ce n'est pas fini, une superbe édition du coran en cassette : le coran lu par le mollah Omar.
Alors, c'est pas un beau jour le 11 septembre ? Merci qui?
Heu non pas Ben Laden... ça passera pas ça...
Et tu n'oublies pas, nos supers concours du «millième profiteur de la misère humaine du jour » continue toute l'année : demain « les victimes des dix ans de l'embargo en Irak », « les irradiés d'Iroshima (avec un concours spécial collage) », « Indiens d'Amérique, nos amis déplumés » et « Tibet : 50 ans de massacres »
A bientôt pour notre prochain concours.
( we're all livin' in America ! America ! Americaaaaaaaaaa)