Mercredi 29 juin 2005 à 17:45

 


Je vis dans une vallée peuplée d'ombres
Située au centre de ma frustration.
Chacun est un détonateur, moi la bombe.
Evolution suprême de mon imperfection.


Je vis dans une vallée peuplée de fantômes,
Un petit monde sordide et nihiliste.
Chaque jour il s'écroule un peu plus,
Cet univers est une fin, je suis le dernier atome.


Je vis dans un vacarme tonitruant,
Celui de mon esprit qui hurle ma haine.
Je disperse des cendres au gré des vent ;
Un jour je disperserais les tiennes...

Un jour je disperserais les miennes...


Je vis dans un monde étrange et inquiétant,
fait de délires narcissiques et de transes éphémères.
Un petit monde malsain et envoûtant
Gangrené par une  folie rance et amère…


Gangrené par mes addictions primaires…

Lundi 27 juin 2005 à 17:12



A l'heure ou certains risquent leur lectorat, voire même la bonne démarche de leur blog pour prendre position et soutenir l'interdiction du sms dans les articles du vulgus pecum, il semblerait qu'on assiste à une levée de bouclier de la part des défenseurs du langage facile.
Ces hardis protecteurs des droits des animaux se battent sur tous les fronts, ce qui explique notamment leur manque total de crédibilité, car ils mêlent à la perfection mauvaise foi et manque d'humour au point de faire passer les personnes de bon goût pour des arriérés ségrégationnistes, voir même fasciste. On est bien loin de l'Afrique du sud mais on à les combat qu'on mérite.


Au nom du droit à liberté d'expression, ils condamnent farouchement cet interdit, mais ce que ces chers agneaux oublient, c'est que la liberté d'expression ne sert strictement à rien dès l'instant ou l'on se rend volontairement incompréhensible; alors je ne vois pas en quoi pousser les réfractaires à adopter un langage clair est une atteinte à la liberté d'expression, ce serait plutôt encourager la dite liberté.
Bien sur la mauvaise foi n'ayant aucune limite, on vous taxera bien entendu d'intolérant, voir d'irrespectueux, le comble donc pour des gens qui se réclament défenseurs des droits à la liberté d'expression et du respect, puisqu'ils atteignent par la même occasion à la votre et vous trainent dans la boue.
Leur problème ne serait pas tout simplement un grand manque de discernement? Il faut respecter ceux qui écrivent avec leur pieds mais s'abstenir de toute critique...elle à bon dos la liberté d'expression…si la critique c'est si mal pourquoi donc en user?

Si on ajoute à ça un cruel manque d'humour, et une fâcheuse manie de tout prendre au premier degrés (quel débile peut donc prêter un quelconque crédit et focaliser son attention sur mes tournures, les prendre pour argent comptant et s'imaginer que j'ouvre des crânes au petit déj? on croit rêver) on obtient l'archétype du héros du net qui sur son fier destrier, nommé Azerty, vient défendre le bloggeur et le crétin drappé dans le doux confort de l'anonymat et du rapport virtuel.
Faudrait songer à sortir un peu...la Terre est vaste et l'humanité n'attend que tes conseils judicieux ; je ne vais pas te laisser gacher un tel talent de déduction et d'analyse ici alors qu'il y a tant de problèmes plus important non résolus :
Va ! Va pour le bien de l'Homme
Histoire de se donner bonne conscience, pour ne pas voir le fiel qui dégouline de ses propos diffamatoires ou tout simplement niais, le héros se pose en défenseur des droits d'autrui, mais nous savons tous que, bien souvent, les premiers à les défendre sont les premiers à les transgresser, et je sais de quoi je parle.


C'est comme les chrétiens qui prêchent la tolérance et condamnent l'homosexualité, les fachos qui prétendent être les plus grand défenseurs de la liberté individuelle;  l'ennemi de la liberté c'est bien souvent son plus hardent protecteur. C'est ainsi que d'une broutille née une polémique, comme est née la polémique d'une dérive antijuive chez certains bloggeurs de c0w. Comme si un nazi était capable de subtilité, laissez moi rire, ces gens la ne se cachent point de leurs penchants politiques d'avant guerre.
Ca devient lassant, on ne peut plus rien dire sous peine de passer pour je ne sais quoi; (et après ca on vient encore me parler de liberté d'expression?)
vous avez trop l'habitude de voir des "lol" en fin de phrase ou vous avez réellement besoin qu'on vous explique le comique de la situation généré par vos attitudes ridicules? Vous etes légions à défendre les maniaques du sms, personne ne prend jamais la défense des "moutons", personne ne défend les belges contre les blagues ayant pour sujet leur Q.I, qui constituent en soit une forme d'humour raciste,  mais vous traquez la moindre petite allusion faites sur les juifs comme pour prouver que VOUS, au moins, vous etes tolérants...comme on dit une fois le débarquement passé, il y a toujours plus de résistants et bien moins de collabos


Revenons à nos moutons
Sous prétexte que le mouton c'est succulent et un peu stupide, quand on parle de le mettre quatre heures un four personne ne dis rien....tout le monde s'en branle ! Et vous vous trouvez ça normal? Quatre heures de souffrance ! Rendez vous compte la pauvre bête ! Vous n'avez donc pas de coeur? Faire rotir quatre heures un malheureux mouton...



...alors qu'un juif, ça cuit tellement plus vite...




«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( sinon au pire la canicule nous fera bien cuire quelques vieux encore cette année)

Jeudi 23 juin 2005 à 14:07

 


Ca va saigner !!!


J'entends d'ici les râles de désespoir et d'agonie mais au milieu des plaines cybernétiques, nous, apôtres du bon goût, que dis je? NOUS ! véritable prieuré garant du savoir et des connaissances, ordre obscure d'un age post-smsallons répandre gaiement la cervelle atrophiée de ces êtres sommaires et grossiers qui ne savent qu'insulter notre acuité visuelle et cracher sur les convenances en nous offrant un travail dont même un élève de maternelle n'oserait s'enorgueillir...


Vous l’aurez sans nul doutes compris, nos victimes sont les défenseurs de la sacro-sainte formule : « on ékri com on vE é si t po conten vien po sur mn blog »


Je tiens à préciser a ces chers brebis, égarées dans les méandres de langue francaise, que si des règles ont été mises en place, c’est dans le but de faciliter la compréhension entre les individus d’un même pays et non pas pour que tout le monde y aille de sa petite sauce, indigeste cela va de soi.


J’admets les fautes, je ne me défends pas d’en commettre (beaucoup ^^) mais je n’admets pas cette mauvaise volonté qui consiste à laisser le lecteur face à un ramassis d’abréviations incompréhensibles…


Et bien sur, pour prouver au monde entier ce « rebellisme » pathétique envers le minimum d’éducation requis, il convient de souligner que ces derniers temps, suivant encore une de ses modes du copier coller, on nous à gratifié de centaines de post tous semblables des règles de l’élève qui ne veut pas apprendre ;


 c’est bien, faites les marioles, je n’aurai certes pas l’audace de prétendre avoir été un élève modèle, loin de là, mais je ne peux effacer ce petit rictus, en constatant que ce sont ceux qui ont le plus besoin des règles élémentaires qui les boudent.


A tout hasard, lorsque vous passez une épreuve ou écrivez une lettre pour un entretient, je me permet de vous rappelez que les personnes qui vous lirons sont plus que tout attachés aux règles que vous semblez tout bonnement oublier.


Non, « on écrit pas comme on veut », au même titre qu’on obéit bon gré mal gré à des lois, les règles ne sont pas faite pour les chiens.


Alors comment ne pas accueillir comme il se doit, donc avec une certaine satisfaction, l’approche de la fin des post en langage sms, enfin ici tout du moins.


C’est une grande victoire pour les partisans du bon goût ;


Vos articles seront toujours aussi pitoyablement inintéressant, mais au moins ils seront lisibles ; enfin, vous me direz, ce n'est pas en apprenant à un singe à tenir un crayon qu’il saura écrire, au même titre que ce n’est pas  en leur interdisant le langage sms qu’ils sauront s’exprimer convenablement et de façon intelligible, mais qui sait ?...


 Non faut pas rêver


Au mieux, cet interdit pourrait provoquer une vague de suicide ou de départ, parmi les c0ws les moins à cheval sur l’éthique lié à l’écriture, mais finalement, est ce que ce serait une si mauvaise chose ? Je pense avoir donner mon opinion sur le sujet…


 


 


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»


( on a gagné ! on  a gagné ! )


 

Lundi 20 juin 2005 à 20:25

 


 


Le beau temps n'est pas toujours synonyme de joie, ou encore d'allégresse; malgré la venue de l'été, de la fête de la musique et des vacances, force est de constaté que certaines tensions sont palpables; lesquelles me direz vous?
Je parle bien sur des conflits existant entre divers c0ws;
Comment? Mais oui je vous assure qu'il y à des tensions; untel passe sur le blog d'untel, laisse un commentaire et ça dégénère; il semblerait que comme tout à chacun, le bloggeur ne supporte ni la critique, ni la remise en cause;
Je sais ce que vous vous dites, que ça me va bien à moi de faire la morale alors que je suis le premier à chercher le dit conflit, mais le comportement se généralise.
Le problème est simple, nous sommes tous des êtres différents avec une approche différente de concept tel que la politique, la philosophie ou simplement la façon de blogger; est ce un mal d'être en désaccord?
Absolument pas
Chacun est libre de ses pensées, mais certains estimes que d'autres bloggeurs abusent de leur liberté pour poster des idées dangereuses et controversées, au point de prendre une tournure dramatique en ralliant à sa cause d'autre bloggeur afin de se liguer contre un fléau qui finalement fait autant de bruit qu'une émanation gazeuse provenant d'une region situé très bas chez l'etre humain;
et je ne parle pas du cerveau de certains...

Alors qu'arrive il donc? on ne peut plus donner un avis sans que toute la smala se ramène pour descendre ou défendre un pauvre petit bloggeur pathétique? L'internet n'est il pas pourtant un outil d'échange des idées? une communauté ne doit elle pas admettre les petites divergences d'opinions? doit on systématiquement
agresser ceux qui ne sont pas d'accord? au final des clans se forment, et des blogs parfois personnel deviennent une tribune pour regler ses comptes; voyagez un peu de blog en blog vous trouverez ce genre d'article; les réponses et contre réponses, puis des débats (inter)minables sur le pourquoi du comment...vous etes tous d'accord pour dire que le blog est un espace personnel, mais etes les premiers à user d'arguments de bas étages pour vous victimiser lorsqu'on touche à votre petit ego...
imaginons que le comportement se généralise...une seconde; non je ne perds pas la tête, je suis bien en train de prêcher la bonne entente sur le serveur, entre bloggeur médiocre et bloggeur exceptionnel, entre partisan de gauche comme de droite, entre jeunes débiles et jeunes adultes ( parfois débiles aussi ) je prend position pour vous faire passer un message : l'agressivité, la mauvaise foi, le conflit, ce n'est pas vous ! C'EST MOI !!!!!



Ils y'à des blogs pour ça enfin ! Non mais rendez vous compte; si vous commencez à tous vous y mettre, qu'est ce que je vais bien pouvoir faire moi????
Et oui ma prise de position est purement égoïste, vous etes en train de me couper l'herbe sous le pied...
Prenons le cas DarkS***; qu'on aime ou qu'on déteste l'individu ou le blog ( à noter que je n'ai ni aucune haine ni aucune sympathie pour lui )
il à crée une polémique, non pas par son exceptionnel intelligence ni par un charisme digne d'une méduse échoué sur la plage, mais tout simplement parce qu'il dit un peu tout et n’importe quoi avec une cohérence approchant celle d'un épileptique en crise, la bave en plus.
Quelque idées floues sur un concept basique, et le conflit est né; je ne reproche ni à ce dernier de tenir un blog, ni à ses détracteurs de lui taper un peu sur les doigts; mais ce qui me chagrine, c'est que le role qui consiste à venir faire chier un bloggeur minable, c'est MON fond de commerce !


Alors vous etes gentils, à vouloir inviter les autres à la vigilance quant à certaines idées, c'est tout à votre honneur, c'est tout à votre honneur de venir remettre en cause la qualité de certains blogs, mais si vous vous y mettez tous, qu'est ce que je vais bien pouvoir faire sur les autres blogs? Leur lancer des fleurs? Plutôt crever que d'encourager la masse au Q.I d'une huitre à continuer
Bon vu le nombre de blog de merde c'est pas la place qui manque, mais je préfère prévenir
: JE
suis le sale con attitré de c0w !

Je dis ca pour vous, mais etre un sale con ca se travaille, c’est une entreprise personnelle et ingrate, mais c’est avant tout mon fond de commerce ; alors s’il vous plait, laissez moi donc le coté ingrat de la délation du bloggeur minable, vous n’etes pas assez doué pour ca puisque comme je vous l’ai dit, c’est avant tout ma spécialité.


Laissez donc la petitesse des post assassins à l’encontre des médiocres à de véritables professionnels du mépris, et les minables seront bien gardés.


 


 


 


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
qui tape à une main parce qu'il a effectivement une fracture

Lundi 20 juin 2005 à 4:19

 



Etant donné que je me suis fait une entorse au poignet ( ou que je me le suis cassé je le saurais demain en allant à l'hosto) je me vois dans l'obligation de ralentir la production d'article; qui n'étais déjà pas fameuse.
Je  voulais mettre à profit les prochains jours pour avancer dans
"violence0" et "les histoires ordinaires" et pour parler un peu de le guerre des c0ws ( si si je vous jure mine de rien il y à quelques tensions ) au détour d'un énième article ou j'aurai cracher sur un peu tout et nimporte quoi ( en revenant des "urgences", terme à mon humble avis très sarcastique, je crois que je ferais un petit article...
Avant de me coucher,  et parceque ca semble etre à la mode en ce moment : un petit sondage sur mon blog et moi meme.


j'aimerais que toute les personnes qui me haissent, me détestent, ou ne m'aiment pas d'une facon générale à me le dire, et si possible les raisons
( je vous promet il n'y aura pas de censure ^^ ) et ce que vous foutez ici dans ce cas ( dans l'élan ) et sur une echelle de 1 à 10, donnez une note significative de votre hargne, mépris ou indiferrence envers moi
A contrario
, parce que je sais que vous allez le faire, j'invite ceux qui m'admirent, m'idolatrent, me vénérent, m'affectionnent ou m'aiment bien d'une facon générale à me le dire ( histoire de me regonfler un peu les chevilles ) et pourquoi viennent ils régulièrement ( ou de temps à autres )
sur mon blog. Et sur une echelle allant de 1 à 10, donnez une note significative de votre sympathie à mon egard.
J'invite tout ceux qui se foutent totalement de tout ca et qui m'oublieront une fois la page refermé à le dire aussi.

Bref d'une facon plus générale j'invite chacun a venir dire ce qu'il veut, tant que ca concerne ma petite personne ou bien mon blog...histoire de mieux cibler la clientèle en somme... par curiosité aussi.

Enfin tout le monde sauf toi ma chère
Joely
( ou branlenewrug ( au passage c'est absolument ridicule ce pseudo ^^ ))


allez hop; au lit.
La photo? c'est pour ceux qui sauraient pas pourquoi il m'aime pas et qui aurait besoin de caractères physiques pour s'aider un peu :) vous voyez jsuis bon joueur ^^ et par narcissisme ( changement de foto pour une plus récente ( oui oui j ai toujours les cheveux longs^^)





Vendredi 17 juin 2005 à 15:54

 


 


Il était tard; un peu plus de minuit passé, quand Georges rentrait chez lui par le dernier tramway. Attendant patiemment dans la nuit, éclairé par les réverbère aux lueurs agressives, il se laissait bercé par la musique hurlant à ses oreilles; yeux mi-clos aux veines rouge et éclatés, telles de petites blessures autour de l'iris, caractéristique des gens ayant un peu trop abusé de la marijuana durant la soirée. Mais si Dieu était de ce monde, il saurait que Georges aime tant ce vice; il aimait d'ailleurs tout ces vices; ou tout du moins, ça ne lui importait que peu.
Les minutes s'écoulaient, lente, comme ralenties par le cycle nocturne et la douce quiétude de cette nuit d'été. Au loin les rails semblent se perdre dans l'obscurité; Georges pensa que c'était comme sa vie, une longue ligne dirigé par des forces extérieur, et qui somme toute, ne menait nul part; seulement vers l'inconnu, vers l'obscurité et le néant.
Mais bien que Georges admettait facilement que certaines choses nous dépassent, il se refusait catégoriquement à la foi envers un dieu; paradoxe meme de l'athée, on ne croit pas se qui ne s'explique pas, mais on refuse d'envisager une hypothèse divine...on s'en remet à une espèce de fatalité, en maintenant l'illusion que nous contrôlons nos vies.
Georges ne croyait pas, car il avait peur de perdre le contrôle de son existence, bien qu'admettant n'en avoir aucun dessus; il aimait juste à penser que son statut de non-croyant le protégeait de ses mauvais penchants.
Le panneau d'affichage indiquait une minute d'attente, ce qui signifie que le tramway n'était plus qu'à quelques mètres; on entendait d'ailleurs le vrombissement de son moteur, et le crissement strident des freins lorsqu'il arrive à l'arrêt.
Le tram s'arrête, un léger soupir, comme si la machine elle meme semblait lasse de cette ligne ne conduisant vers nul part, les portes s'ouvrent, comme d'habitude.
Georges entre et ne valide pas son titre de transport; après tout on voit rarement les contrôleurs après minuit; et va s'installer sur la banquette arrière en forme de demi cercle au fond du troisième et dernier wagon.
Il n'y à personne à part lui.
Alors que son baladeur tombe en panne de pile, le tram arrive à l'arrêt suivant; au milieu de la ville endormie, un nouveau passager fait son apparition. C'est un homme d'une cinquantaine d'année, d'origine clairement africaine; on distingue à peine ses rides sur son front bronzé, sa peau est noir, si noir qu'elle fait ressortir le blanc éclatant des yeux du vieil homme; un peu comme de perles sur un coussin de velours foncé. Il est grand et légèrement dégarni sur le haut du front, mais ses cheveux frissonnant tirant sur le gris souris et ses sourcils bien fourni lui confèrent une prestance inspirant un sentiment de sympathie et de respect. Il porte un pantalon en tweed blanc, une chemise blanche, des petites chaussures de ville blanche, et de la main droite il tient une veste blanche, jeté par dessus son épaule. Comme sortie d'un autre age, une chaînette de montre gousset dépasse de la poche de sa chemise.
Le vieil homme poinçonna son titre de transport; et d'une voie grave, rocailleuse et chaleureuse, presque joviale, avec un léger accent, il déclara à Georges qu'il était important de poinçonner; l'honnêteté et la droiture nous était inspiré par Dieu lui meme disait il.
Georges se contenta de jurer contre les piles de son baladeur, et déclarer sans meme regarder le vieil homme qu'il n'était pas croyant. Pour toute réponse, le vieil homme toujours souriant et convivial lui dit qu'a défaut de croire en Dieu il pouvait au moins croire en l'honnêteté et la droiture; puis, comme pour poursuivre la discussion, il vint s'installer lui aussi sur la banquette arrière, sur le coté gauche de Georges.
Georges, qui était assis au milieu, comme pour dominer l'intérieur vide du véhicule se résignait à ranger son baladeur, pensant que le vieux allait bien sur en profiter pour lui casser les pieds. Georges contrastait énormément avec son compagnon de voyage, en effet il était de taille très moyenne, les cheveux noirs et longs en batailles, tout de noir vêtu, un baggy déchiré au genoux droit, évidemment trop large pour lui;  une sorte de tunique dont les lacets croisés au col pendaient négligemment; sa peau était pale, et ses yeux, bien que mi-clos et légèrement irrité laissé apercevoir de magnifiques yeux bleu gris, emprunt de tristesse et de lassitude.
"Alors, jeune homme, ainsi tu ne crois pas en Dieu? renchérit le vieillard
- Ecoutez je suis fatigué et je n'ai aucune envie de parler théologie à cette heure; je ne crois pas et n'ai aucune envie de croire; fit Georges avec une espèce d'agacement
- C'est bien dommage;
- Je le vis plutôt bien
- Ho bien sur, on peut vivre sans la foi, mais c'est un peu comme une demi-vie, on compense sa frustration en remplissant son âme de vide et de transes éphémères
- La foi peut tout aussi bien être éphémère;
dit Georges comme pour stopper son interlocuteur
- Peut être, certains perdent la foi c'est vrai; mais meme si ils le nient, ils croient encore
- Et comment pouvez vous en être aussi sur?
- Je le sais;
rétorqua le vieil homme avec assurance, mais toujours du meme ton sympathique et aimable.
- c'est facile comme ça aussi...
- Tu n'imagines pas à quel point petit; mais être athée est tout aussi facile, on contredit ceux qui affirment, pour affirmer une sorte d'opposition dont les preuves sont aussi tangibles que celle de ceux qui ont la foi. L'athée c'est comme le croyant, mais à l'inverse. En fait tu as foi en ta propre non foi.
- Fascinant;
fit ironiquement Georges
- A la rigueur, celui qui prétend ne pas croire, mais qui n'affirme pas l'inexistence de Dieu est peut être le plus sage...le vieil homme se frotta le menton,réfléchissant à la porté de ses mots.
- Dans ce cas, pourquoi croyez vous? Si celui qui entre dans la neutralité est si sage, pourquoi n'etes vous pas neutre?
- Je n'ai jamais dit que j'étais croyant.
- Si
- Non, tu l’as supposé, mais il n'était question que de ta propre foi petit.
- Et bien je ne crois pas ! Je n'ai foi en rien qui soit divin
- Pourquoi?
- je n'aime pas l'idée que je ne contrôle pas ma propre vie. La foi n'apporte rien
- Crois tu que ce que tu fais dans la vie t'apporte quelque chose?
- Que savez vous de ma vie? Georges se sentait soudain menacé, il n'aimait pas qu'on le mette dans le doute."

Le vieil homme se contenta de sourire. Il resta muré dans son silence, et observait Georges. Il respirait lentement, jambes croisées, les bras posé en haut le long du dossier de la banquette. Il prit une inspiration et repartit de plus bel.

" Avoir la foi, c'est insuffler une part divine à une existence qui en manque cruellement.
- Je n'ai pas besoin du divin
- Alors pourquoi vis tu mon jeune ami?
-...je n'ai aucune raison de vivre, je vis parce que je suis venu au monde et parce que j'ai grandit et ne suis pas mort jusque là, c'est tout...
- Alors tu ne veux pas avoir la foi car tu as peur de ne pas contrôler ton existence, mais tu admets que tu n'as aucun contrôle dessus.
- Si je le voulais tout s’arrêtera quand je le veux.
Georges parlait avec assurance, carressant de l'esprit ces cicatrices sur les veines.
- Bien sur petit, mais en attendant tu es toujours là et tu ne l’as pas décidé. La foi n'amoindrit pas plus ton contrôle sur ton existence qu'elle ne l'augmente, tu te pose les mauvaises questions, voilà pourquoi tu ne crois pas.
- Mais vous allez me foutre la paix je ne crois pas je ne crois pas point barre
. Georges recommençait à s'énerver, ce qui amusait le vieil homme.
- Pourquoi tant d’animosité ? J'essaie juste de comprendre.
- Y'a rien à comprendre, vous etes croyant vous?
- Je crois en l'Homme.
Le vieil homme parlait soudain d'une voie aimante, comme celle d'un père qui parle de son enfant.
- C'est encore pire...mais bon soit, vous ne croyez donc pas en Dieu?
- Je n'ai pas dit ça.
- Pourquoi évitez vous la question?
- Je n'évite pas la questions, tu pose mal ta question
- Etes vous croyant?
- J'ai déjà répondu à cette question, je crois en l'Homme.
- Croyez vous en Dieu?
Georges fulminait
- Bien sur, mais je préfère avoir plus de foi envers l'Homme.
- Pourquoi donc; vous vantez l'intérêt de croire en Dieu pour apporter une touche de divin, mais préférez croire en L'Homme chez qui il n'y à rien de divin...
Georges jubilait, son interlocuteur était coincé.
- Il y a du divin en l'Homme, il y à l'âme, qui est une infime part de Dieu, on la retrouve en chacun d'eux. Et puis Dieu à crée l'Homme, ne rit pas je peux te l'affirmer, je ne mens jamais petit.
- Je n'en doute pas une seconde.
Ricana Georges
-...Dieu a créé l'Homme, alors l'Homme croit en Dieu, et Dieu place sa foi en l'Homme.
- Vous vous placez au meme rang que Dieu? Vous n'etes pas un peu présomptueux?
- Encore faudrait il estimer Dieu, donc de ton point de vue je ne serais guère présomptueux mais juste stupide de me comparer à quelque chose d'inexistant...
- Alors que faites vous si vous ne prétendez pas être au meme rang que Dieu?
- Je ne faisais que me présenter, petit.
- Je ne suis pas sur de comprendre...
- Je suis, Dieu."
A ces mots, Georges ne put s'empêcher de ricaner; et considérer son interlocuteur non plus comme un enquiquineur mais un sympathique doux dingue avec un sérieux problème d'ego.
" Prouvez moi que vous etes Dieu.
- Pourquoi faire? Tu n'as pas la foi...
- Faites venir des sauterelles, changer l'eau en vin je sais pas faite un truc qui le prouve.
- Non, tu n'es pas disposé à croire tu l'as dit toi meme, je n'ai donc rien à te prouver puisque tu affirme sans preuve que je n'existe pas. Tu sembles si bien sans foi je ne voudrais pas remettre ton existence en cause.
- Evidemment c'est facile de s'en tirer comme ça...
- Très; c'est aussi facile de prétendre que Dieu n'existe pas et de demander au premier venu affirmant qu'il est Dieu de faire des tours afin de te prouver son existence. Tu souhaites tellement donner un sens à ta vie que tu veux croire, au fond de toi tu crois certainement, mais tu ne veux pas l'accepter. Mais plus que la foi en un dieu, c'est la foi en toi meme qu'il te manque, la foi en Dieu, c'est avoir foi en cette étincelle divine qu'il y a en chacun d'entre les Hommes; avoir foi en moi, c'est avoir foi en toi, car j'ai foi en l'Homme. Si tu n'as guère foi en moi, comment diable veux tu que j'ai foi en toi...laissera tu ce manque au fond de toi toute ta vie parce que tu ne veux pas tout simplement croire que c'est aussi simple de le combler?
- Je n'ai aucun vide en moi
. répondit Georges, en evitant le regard du prétendu Dieu.
- Ho que si, tu le sais, mais comme tout, tu te refuses à l'admettre. Mais réfléchis bien à ça, l'Homme est depuis tout temps éclairé par la foi, sans la foi, tu n'avancera jamais...un homme qui ne croit pas c'est un homme pour qui je ne peux rien.
- Admettons que vous soyez Dieu, je ne vois pas en quoi avoir foi en vous m'apporterait quelque chose.
- Alors tu n'as vraiment rien compris. Tu sais c'est pour toi que je dis ça...mais baste, ton arrêt arrive, nous en reparlerons bientot. Bonsoir Georges...
- Comment savez vous que mon arrêt est celui ci? et comment savez vous mon prénom?"
Georges tourna la tête un instant; comme pour vérifier qu'il était bien à l'arret "cristallerie"; le temps de vérifier, son interlocuteur avait disparut.

...

Comme à son habitude, le dernier tramway arrivait à l'arrêt "cristallerie" à une heure moins dix. Personne n'en descendit.
Une demi heure plus tard, le tram arrivait au dépôt pour y être garé avec les autres avant de reprendre le service au petit matin. Le chauffeur, un petit bonhomme bedonnant, découvrit au fond du tram, allongé sur la banquette arrière le corps inanimé de Georges, ses écouteurs toujours rivés sur ses oreilles, la musique criait encore; Georges avait le visage serein; il souriait...peut être avait il trouvé une réponse. Peut être avait il trouvé la foi, ou simplement un autre néant…

fin.

Mardi 14 juin 2005 à 6:35

Et oui, pour une fois je vais aller à la facilité; pour vous parlez un peu du groupe que vous entendez subtilement murmurer en naviguant sur mon blog ( autant vous y habituer la chanson va rester un moment^^ ); il sagit de dark-funeral; vous entendez "diabolis interium" extraite de l'album éponyme sortit en 2001.
Pour commencer je vous livre les paroles; allez, un deux trois et on hurle un bon coup




Diabolis Interium



I wander along the path of darkness.
Heart so cold, skin so pale.
Driven forth by the question,
My answers are written in blood.
Sweet Christian blood.
You can't escape my wrath,
For I am one of the lords.
I am the keeper of your pain,
I am the holder of the spear.
Like a serpent I'm slithering,
In a maze of sin and filth

Look down, you so called god.
Step down, from your heavenly throne.
Let your divine tears of blood, rain over us.
And behold what I do to your servants.....
And behold what I do to your servants....

I am a demon that dwells in the darkest flame.
The evil from inside....
I am a demon, king of the darkest realm.
For I am Satan......

Diabolis Interium.
Diabolis Interium.

You can't escape my wrath,
For I am one of the lords.
I am the keeper of the key to the cosmic pain,
I am the holder of the spear.
Like a serpent I'm slithering,
Through your world divine.

Diabolis Interium.
Diabolis Interium.


 


 


 


 


Ceci étant dit, attardons nous maintenant à ces monstres du black metal; dark funeral fut fondé en 1993 par Ahriman et blackmoon (oui oui dans le black ils ont des noms plutôt comique, en meme temps imaginez un black metalleu qui se ferait appeler rené...) respectivement guitariste et chanteur-guitariste, en suède; car comme le veut la coutume, le black, c'est une affaire d'homme du nord avant tout.




Les deux compères ont un concept révolutionnaire ( là je fais de l'ironie ) : créer l'une des musiques les plus violente et malveillante possible (en meme temps je les voyais pas trop tenter de piquer les fans de chantal goya)
Après avoir usé plusieurs musiciens ( ou tuer; voir manger...sait on jamais ) les deux suédois rencontrent Themgoroth ( bassiste ) et Draugen ( batteur) avec qui ils enregistreront un mini-album, ou une démo  de quatre piste si vous préférez...qui sortit sous le label Hellspawn records sous le titre de ..."dark funeral "



(themgoroth (en haut a gauche)Draugen (en haut au milieu)  blackmoon ( en haut a droite) et Lord Arhiman (en bas au milieu pour les lents) en 1994)


L'été 94 marquera un nouveau tournant pour le groupe, qui signe finalement sous le label No Fashion et s'attellent à l'enregistrement de leur premier "véritable" album. En 95 l'enregistrement commence enfin; et en 1996 sortira "the secret of the black arts" qualifié comme une bombe de haine, de brutalité pure, de satanisme; bref un album de black metal à la hauteur des attentes;
Les 5000 copies en éditions limités seront vendues en moins d'une semaine, Dark funeral se propulse meme dans les charts metal australiens ( comme quoi l'australien c'est comme le black metalleu : bière, espace solitaire ( à defaut de neige y à le désert ))
Près de six mois plus tard , le bassiste et le batteur se font la malle, et seront vite remplacés par Emperor Magus Caligula ( basse et chant ) et Alzazmon (batteur)


 Emperor magus caligula (2001)



S'en suivra une tournée, concerts violents et décadents; avec pour décor des tetes de cochons empalés sur des crucifix inversé sur l'avant scène et un groupe maquillé dans la plus pure tradition black et maculé de sang ( dans la plus pure tradition black aussi ) entre autres ignominies...mais ils nous avaient prévenu : c'est des méchants ^^
Après la mini-tournée, Blackmoon; membre fondateur, abandonne Dark funeral pour le groupe War, et sera remplacé par Typhos; mais dans le black metal, les changements de line up sont plus que fréquents...
Le groupe, qui n'a d'origine que le nom et l'un des fondateurs ( Ahriman ) se remet à composer; l'objectif : pondre un album encore plus bourrin et malsain et l'appeler "Vobiscum Satanas"



Typhos et alzazmon( en 1998)


Mais le succès de "the secret of the black arts" les renvoient en tournée en septembre 1996; retour des tetes de cochons défoncés a coup d'épée à la fin des shows, de ses musiciens couvert de sang et en bonus Magus Caligula joue les cracheurs de feu histoire de faire bien evil.
Les concert s'enchainent, puis, en fevrier 1997 après le "satanic war tour", le quatuor satanique retourne sur la terre de ses ancètres vikings afin de finir le second album qui sera enregistré en septembre 1997.
En 1997 arrive également Dominion qui remplace Typhos à la gratte, mangé par un ours ou par un témoin de Jehova dans les steppes eneigés alors qu'il chassait la bière sauvage.


Dominion, remplacant de Typhos ( 2001 )




L'un des albums les plus violent du black metal été né;
"Vobiscum Satanas" sortira en février 1998 et la encore, le succès etait au rendez vous.

Octobre 1998, le groupe entame une nouvelle tournée européenne, en compagnie de Cannibal Corpse et Infernal Majesty ( non inculte ! ce sont des groupes pas des noms de nouveaux membres; essaies de suivre un peu...) Quelque mois plus tard, en avril,  Dark funeral rejoint Dimmu Borgir pendant sa tournée en Europe, rien que ca.
Entre deux concerts, ils prennent le temps d'enregistrer quelques reprises: "Remember The Fallen" de  Sodom,  " The Trial" de King Diamond ,"Dead Skin Mask" de Slayer ,  et la cultissime "Pagan Fears" de Mayhem et une compo à eux "an apprentice of Satan" qu'on retrouvera plus tard sur l'album "Diabolis interium"
On retrouvera ces cinq merveilles sur le mini-cd "Teach Children To Worship Satan" en 2000; plus une piste vidéo caché de "an apprentice of Satan"
En 2001 sort le fameux "Diabolis interium" à mes yeux leur meilleur album. Il s'en suivra l'habituelle tournée; et le groupe se dégote un nouveau batteur pour remplacer Alzazmon dans l'élan : j'ai nommé Matt Modin



Matt Modin (2001)



 En 2003/2004 sort un album live de leur tournée en Amérique du sud, intitulé "De Profundis Clamari Ad Te Domine" ( que je vous conseille fortement ) histoire de feter les dix ans du groupe; ou pour feter le "aucun changement de line up depuis 2001"
Sans apporter de sang neuf à la scène black metal, car il faut bien l'avouer c'est peut etre du bon black ca ne reste que très peu novateur, Dark funeral à su s'imposer par sa technicité, son professionnalisme et son sens du spectacle; le tout agrémenté d'une manie de se poser en tant que génies novateurs, alors que finalement ils n'ont fait qu'exploiter le meme filon que bon nombre de groupes de black; saupoudrez le tout de chevilles monstrueusement enflés et d'un ego surdimensionné ; car comme tout bon black metalleu, ils ne se prennent pas pour de la merde...
Néanmoins ca reste l'un des piliers de la scène Black, et l'un des meilleurs, quoi qu'on en dise.



 


 


 


 

Mardi 14 juin 2005 à 2:54





 


La liberté; c'est bien beau mais c'est comme tout ce qu'on nous apprend; c'est un concept, c'est une chimère; c'est quelque chose que l'on croit connaitre parce qu'on nous l'a expliqué en nous précisant bien que nous sommes libres; puis finalement quand viens l'age ou la compréhension se développe ( pas chez tous je vous l'accorde ) on nous apprends que nous ne possèdons pas LA liberté mais DES libertés et que "ma liberté s'arrête la ou commence celle d'une truie" mais pourquoi ne pas prendre la liberté d'égorger la truie pour avoir un peu plus d'espace?
...heu bon on va rester sérieux et faire soft en fait...sinon ca va mal finir.
Revenons a nos truies, heu nos moutons; et pardonnez cette écart et ce jeu de mot stupide mais la dérive était trop belle pour être laissé au fond de mon cerveau fatigué à cette heure tardive.

Nous le savons, la liberté c'était un mensonge, et pour se rattraper le monde nous dit qu'à défaut d'avoir une liberté totale, nous avons des libertés limités...on ne ce serait pas un peu fait avoir sur le coup la? Je crois qu'on a perdu au change dans l'affaire; mais bon; quand bien même, sans toute les lois, sans toute les obligations de nos vies quotidienne, serions nous libre?
Débarrassé de nos libertés contre la liberté, sommes nous pour autant libéré de la conscience?

On ne peut nier ce que l'on sait, et nous avons conscience de notre imperfectibilité, de notre petitesse par rapport à la force des éléments, de notre vulnérabilité face aux autres ou face au temps, face à la mort...
Finalement, même débarrassé des contraintes, nous serions libre, mais être libre de se déplacer une heure dans la cour d'une prison, je n'appelle pas ça la liberté.

Tout ça me fait penser au terme "semi-liberté"...comment, alors même que LA liberté n'est qu'un concept et que tous s'accordent à le dire, peut on imaginer qu'un terme comme semi-liberté puisse avoir un fondement quelconque? ce serait comme dire de quelqu'un qu'il est demi-mort...comment quelque chose qu'on ne peut considérer que comme étant un état soit absolu soit inexistant peut il avoir une demi-mesure? C’est impossible....bien qu'étant iréelle la liberté se doit d'etre absolue non?
Nous ne sommes même pas en semi liberté; mais consolons nous, nous avons des liberté c'est déjà ça hein? On agrandit la cage; mais c'est toujours une cage...
Bref, quoi qu'on fasse, nous serions toujours prisonnier, ne serait ce que parce que nous avons conscience de notre conscience et qu'on ne peut la renier ni la nier, elle nous rappel indubitablement que nous sommes bien peu de choses comparé à l'immense machinerie de l'existence; finalement, la liberté, c'est peut être la folie...

Un fou est prisonnier au même titre que nous, mais peut être n'en à t il pas conscience...la liberté c'est avoir conscience d'être totalement libre ou non, ou bien est ce l'ignorance d'être un prisonnier, et ainsi d'être libre, dans son esprit certes, mais libre...
Et si c'était ça la liberté? N’avoir conscience de rien de ce qui nous entoure et vivre dans un monde illusoire? pourquoi pas...la liberté est elle meme une illusion.
Je veux que vous disparaissiez tous car je veux etre libre, votre liberté empiète sur la mienne puisqu'elle s'arréte la ou commence la votre mais ca c'est permis, vous avez le droit de stopper ma liberté mais moi je n'ai pas le droit d'écraser la votre en somme...mais peut etre est ce juste une affaire de responsabilité, de sociabilité et d'abnégation, ou que sais je encore
mais vous ne disparaîtrez pas n'est ce pas? soit...





Alors je veux devenir fou pour croire que je suis libre.

 


 


 


 

Lundi 13 juin 2005 à 15:33


 


 

On m'a souvent dit "mais t'as rien d'autre a foutre qu'écrire des articles longs a mourir ou de te prendre la tête sur le net; sors un peu pauvre con"
Et bien
oui, je n'ai rien d'autre à foutre, et me prendre la tête avec les gens ça entretient la forme pour les prises de tête dans le monde non virtuel; mais contrairement à l'idée reçu, je ne suis pas un fou de l'Internet, a dire vrai le peu de temps que je passe chez moi j'en consacre une bien maigre part à ce blog; mais ceci étant dit; toi...
Qu'est ce que tu fous ici?

C'est vrai quoi t'as du temps à perdre pour venir me dire que moi j'en ai à perdre; tu me conseilles de sortir toi aussi? Mais qu'est ce que tu fous le bordel??? C’est quoi ton excuse ? Finalement tu donne la leçon mais t'es infoutu de te retirer le balais que t'as dans le fion  (non non je ne parlais pas de jenny38 ni de "mouton d’or" ou de son frère dégénéré) mais je m'adresse à qui veut bien entendre, ou du moins lire; qu'est ce que tu fous ici?
Il y a tellement de chose à faire; tant à découvrir, le monde est vaste et une vie ne suffirait pas à l'explorer, et tu gâches du temps a venir lire mes élucubrations...si ça se trouve demain en te réveillant tu seras mort (enfin tu ne te réveilleras pas mais bon...) et tu auras fait quoi de ta vie?





En quoi estime-tu que ton existence soit plus honorable, plus confortable ou encore plus intéressante ou plus rempli que la mienne ou que celle d'un autre?
Tu peux me dire pourquoi tu perds ton temps devant cet écran à t'exploser les yeux, au lieu de t'en servir pour contempler les merveilles que nous offre ce monde...
T'as pas des amis à voir, des packs de bière à vider, une envie cinéma, une ballade en foret, ou tout simplement profiter de ton temps libre pour lire un bouquin ou encore partager du temps avec ceux, celui ou celle, qui sont tout pour toi;
T'as vraiment rien d'autre à faire? et comment t'es arrivé la, si tu n'es pas un habitué tu as du trouver mon blog par hasard en errant tel une âme en peine sur le net; mais n'avais tu rien de plus important à faire?
Si tu n'aimes rien de tout cela, ben essaies de te rendre utile; va rendre visite à des vieux entassé dans ces mouroirs qu'on appelle, peut être ironiquement,
"maison de retraite"
va faire du bénévolat pour aider les pauvres, aide autour de toi; fais quelque chose de constructif et de respectable.

Bon si tu n'as aucune envie d'aider ton prochain ( moi non plus j'aime pas ca; crevez tous la gueule ouverte je m'en lave les mains...)  trouve mieux à faire;
t'es frustré hein
? Et bien va casser des trucs, crame une ou deux bagnoles, vas te battre avec le premier venu, emmerde le monde si tu ne veux pas lui venir en aide....
...
Mais qu'est ce que tu fous encore la??? Tu devrais déjà être parti; tu devrais déjà avoir prit conscience que finalement, j'ai raison; quand bien meme je suis la aussi, à perdre mon temps, sors putain de merde ! Va vivre !!!

....

décidément tu comprends rien...
Putain...et moi? Qu’est ce que je fous là bordel....


 


 


mais qu'est ce que je fous là?


 


 



 


 

Samedi 11 juin 2005 à 17:07

 


Il était relativement difficile d'accéder aux archives datant d'avant l'age d'or; nous connaissions des bribes de l'histoire humaine; mais la peur de la violence et de l'idée de conflit fut rayé des mémoires.
Les quelques illustres savants qui se voyaient confié la lourde tache de veiller à ce que le démon d'antan ne ravage à nouveau l'humanité; alors comme toute personne qu'un système contraint à l'ignorance, je devais l'acquérir par moi même.
Les faits et gestes, les pensées de chaque citoyen étant contrôlées par les colliers, et donc par l'état, il était primordial de briser ce premier maillon.
Je vivais une parfaite vie normale, j'étais un employé respectable, j'avais participer à la création de nombreux médicaments régulateur de pulsions néfastes, j'étais un analyste brillant, un père de famille et un mari modèle; mais il me manquait quelque chose; toute ma vie j'ai ressenti une sensation de néant...les traitements pour palier à cet état ce sont avéré inefficace;
Et je n'étais pas le seul, c'était devenu un mal fréquent à notre époque; on avait bon trouver des traitements pour palier à tout ce qu'on jugeait trop néfaste pour notre santé ou la société, mais à exterminer ces penchants, nous avons exterminer l'homme petit à petit.
Je n'en pouvais plus de chercher sans savoir, mon travail me semblait vain; je commençait à haïr ce procédé, consistant à réduire les pulsions, au lieu d'apprendre à les contrôler; je voulais ressentir ce qu'on nous interdisait; je découvrait à 39 ans qu'il me manquait quelque chose; une sorte d'instinct; mais dès que je réfléchissait de trop à cette question, je me sentais fatigué; ce qui encouragea mes doutes quant à la main mise qu'exerce l'état sur nos suppositions via les colliers.

Je devais le rendre inoffensif; mais sans qu'on s'en rende compte, et sans le désactiver, passible de la peine capitale.
Pour 2000crédtis on me désactiva le contrôleur neuronal avant d’introduire dans la mémoire du collier  de fausses données pour que mon collier soit toujours considéré comme actif par les scanners.
Si un contrôle plus détaillé était pratiqué, en route pour la zone négative.
Mais qu’importe libéré de l’influence du collier, j’ai pris alors conscience de l’entrave qu’était cette phobie de la violence humaine et à quoi elle nous avait réduits…à l’esclavage.
Toutes ces questions qui me donnaient sommeil ou que je ne pouvais guère formuler avant ; tout était désormais clair ; limpide.
Bien entendu, comme tout bon humain enchaîné après toute une vie, on a du mal à marcher ; mon propre système ne savait gérer le flot d’adrénaline ni les pulsions agressives ;
Une personne vous bouscule, vous n’avez qu’une envie, lui sauter à la gorge ; mais vous ne pouvez pas ; je vois les rues maculé de sang,  les pires démons font surfaces et je me sens vaciller ; si une équipe médicale met la main sur moi je suis foutu, je dois me ressaisir ; dominer les instincts…Au loin je vis deux policiers je m’enfoncai dans les ruelles sombres et délabrés ; afin de les éviter jusqu’à chez moi.
Après avoir frôlé l’arrestation la folie et l’arrêt cardiaque en pleine rue, je m’apprêtais à passer la pire nuit de mon existence. J’avais une furieuse envie de tout casser ; de cogner jusqu’à ce que mes poings soient en sang.
Puisque je ne dormais pas et que je devais combler visiblement un manque, et que le collier n’était plus une menace, je pus enfin regarder toute ces vidéos interdites entier ;  le témoignage glorieux d’une époque voué au culte de la violence et à son commerce ;  j’ingurgitai quantité de film d’horreur, parfois des matchs d’un quelconque sport de combat, ou bien de simples images ; je les regarder défiler pendant des heures ; oubliant presque d’essuyer le filet de bave au coin des lèvres ou de changer de position aux bout de quelques heures.
Parfois même des dessins animés ; tout était bon à prendre.
Je prenais goût à la vue de la violence ; mais ce ne serait pas suffisant certes.
Une fascination macabre pour les corps mutilés et les explosions, les coups, la violence gratuite…


Il y avait aussi des émissions, qui traitait uniquement de la violence, on ne voyait rien, mais il semblait que la violence était un problème au XXI me siècle plus qu’une bénédiction. Il semblait qu’on glissa déjà vers la pente qui menait à mon époque.
Mais quand on peut accéder enfin à l’histoire plus détaillé que la version officielle, on voit que si la violence a toujours existée, elle n’a pas toujours été un problème ;  l’homme s’est mit à la craindre, alors qu’auparavant il semblait presque la glorifier. Elle faisait partie intégrante de chaque époque, mais à un moment donné, l’homme compris que ça le mènerait peut être à sa perte, et était passé à l’autre extrême.
Tout se mélanger dans ma tête, mais la violence était nécessaire, c’était évident…bien sur que c’était évident.
Le lendemain de ma « libération » un automobiliste m’a légèrement froissé l’arrière ; nous sommes descendu de nos voitures respectives, et tandis que son collier régulait son adrénaline et augmenter son taux d’endorphine, je serrais le poing avant de lui écraser en pleine figure…et de filer tant que personne ne nous avaient vu.
Je me demande si mon geste à surpris ce petit chauve bedonnant, après tout, si c’était la première fois que je frappais, lui c’était certainement la première fois qu’il se faisait frapper.
Dès cette nuit là je dormais un peu mieux ; pourtant je fut réveillé par un boucan du diable vers deux heures du matin ; je regardai alors discrètement par le fenêtre, et comme pour joindre le son à l’image je vis un car de policiers gouvernementaux et une voix dans le couloir hurlant «  police gouvernementale ! Tout le monde à terre au pied de son lit tout ce passera bien ! Ceci est une intervention spéciale ! Ne sortez pas de vos appartements »
Nous savions tous ce qu’était « intervention spéciale »…dématérialisation d’un individu. Auparavant quand ça arrivai, mon collier m’empêchait d’avoir même la simple penser d’aller jeter un coup d’œil, mais aujourd’hui je n’avais plus cette chaîne, mais aujourd’hui…il venait peut être pour moi.
Des centaines, des milliers de films et images interdites, un collier désactivé,  des pensées violentes et des pulsions répréhensible, une altercation violente de type 3 avec délit de fuite…
 Je voyais déjà  la route pour la zone négative s’ouvrir devant moi, j’allais enfin savoir ce qu’est cette fameuse dématérialisation qui semblait être le châtiment sans violence adulé d’une époque hypocrites…
Les pas se rapprochaient, les hurlements du chef de la brigade d’intervention aussi…ils arrivèrent à ma porte…
 « Police gouvernementale ! Ouvrez cette porte ! » Beugla t il à ma porte
 J’étais tétanise ; incapable du moindre mouvement, de la moindre pensée ; mon attention entière était fixé sur cette maudite porte, dernier rempart entre moi et la fin de l’existence, dernier rempart avant la zone négative.
 « Dernière sommation…Allez y les gars »
Grâce au digicode, seul vous pouviez rentrer dans votre appartement…ou quelqu’un en possession d’un de vos doigts….ou bien encore n’importe quel policier gouvernemental…
 « Code activé »


...

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