"Je suis né un 23 novembre 1984 vers six heures dix-sept et demi du matin; ou du soir peut être, je ne savais pas encore bien lire l'heure sur les pendules à aiguille qui finalement n’indiquent pas s’il fait nuit ou jour.
Me trouvant à mon aise dans le cocon maternelle moelleux et gluant, je naquis une semaine en retard; et ce terrible matin ( ou soir vu qu’un horloge ...bon ok je me tais) du 23novembre 1984, un rustre inconnu tout de blanc vêtu vint me tirer de ma douce léthargie en vue de m'offrir à cette existence barbare ; pour bien me prévenir et me souhaiter la bienvenue, il me claqua le cul; bienvenue sur terre petit.
J'eu une enfance paisible, bercé entre les cris et les pleures.
Mes parents étaient des gens extrêmements affectueux, qui ne manquaient pas de se prouver un amour à toute épreuve à grands renforts de taloches bestiales dans la gueule; (à noter que mon père semblait bien plus affectueux que maman, car il la frappait beaucoup plus)et qui ne manquaient pas de me faire profiter de ces cajoleries qui caractérisaient tant leur union. Surtout papa.
Aujourd'hui les bruits et les hurlements, les meubles qui casse ou la vaisselle qui se brise, le sang sur les murs, bref tout ce petit cocon douillet et familial me manque; pour rappeler à maman combien elle aimait papa, je la frappe tous les jours pour lui. Je suis très affectueux avec maman.
Plus que papa.
Mais un jour maman n'aima plus assez fort pour que papa puisse continué à la frapper amoureusement; elle décida de le quitter et de m'emmener avec elle.
Papa, qui était un homme délicat et raisonnable, compris et n’opposa aucune objection à notre départ, en guise d’adieu, il la traîna par les cheveux jusque dans la chambre pour faire une dernière fois l’amour, mais comme maman devait être pressé, papa l’avait attaché au lit, elle hurlait à l’aide et pleurait, elle faisait toujours ça quand elle était contente, je me dis naïvement que mes parents s’étaient finalement réconciliés. Mais après quelques minutes de ces adieux déchirant, papa vida une bouteille de whisky avant d’avoir à nouveau soif, il monta au grenier rechercher une bouteille, et comme il était sacrément bourré, il s’est assis dans le vieux fauteuil et confondit le canon d’un fusil chargé pour le goulot d’une bouteille. Après ça il n’était plus le même ; j’aimais beaucoup les puzzles, mais refaire la tête de papa avec les petits bouts collé aux murs et au plafond, c’était bien trop dur, et l’odeur devenant insupportable au bout d’une semaine, je suis allé détacher maman, et nous sommes partis.
A cinq ans je découvrais l’école, je m’y fis d’ailleurs de nombreux amis ; dès le deuxième jour d’école, les gamins du petit village où nous habitions désormais me courraient tous après afin de me souhaiter la bienvenue à l’école, ils ne devaient pas être pas bien riche eux aussi, car ils m’offraient tous des pierres ou des marrons, généralement depuis l’autre coté de la cour pendant les récréations, c’est vous dire si ils étaient timides. Parfois ils venaient me serrer la main, mais leur timidité était telle qu’il voulait le faire tous en même temps de manière confuse, et les mains atterrissaient généralement sur mon visage ; mais bon c’est le geste qui compte ; j’étais content d’être aussi apprécié, j’étais le seul d’ailleurs, et cela a recommencé tout les jours ; c’est vous dire s’ils m’aimaient. Comme quoi les enfants sont vraiment des êtres dénués de toute cruauté.
Jusqu’au jour ou bob est arrivé ; bob était énorme, et en plus, il était bête comme ses pieds horriblement puants, et encore, si il n’y avait eu que les pieds. Du cou il devint soudain le préféré de l’école, c’est à lui qu’on offrait mes cailloux et mes marrons, c’est à lui qu’on allait serrer la main confusément à quatre ou cinq derrière les W.C avant d’offrir une bonne rasade d’eau fraîche dans une des cuvettes, et les jours de neige et de grand froid, c’est toute la tête qui était immergée.
Je haïssais Bob d’être plus aimé que moi, il n’avait pas le droit ; je voulais devenir puant et gros, j’ai réussi tout au plus à devenir puant en ne prenant plus aucune douche, je mangeait comme huit, mais je ne grossissais pas.
Quand je demandais à Bob, pourquoi il était aussi gros et comment il faisait, il me répondait que c’était un problème de glande…Papi disait que les problèmes glandulaire c’est de la connerie de fumistes de médecins de merde ; des gros y’en avait pas à Auschwitz disait il, y’avait pas de problème glandulaire à Auschwitz, sauf chez les Allemands.
J’aurait bien voulut vivre à Auschwitz, y’avait pas de gros, et en plus, d’après papi c’était plein de gens intéressant ; des pédales, de la juiverie et des ennemis du Reich. J’aimais beaucoup mon grand père, tout les dimanches on allait à la pêche, mais c’était juste un prétexte, en fait papi m’apprenait à tirer à la carabine ; on allait en haut d’un immeuble, et grâce à une sorte de jumelle sur le fusil on pouvait voir très loin, papi disait que plus ma cible était bronzée, moins c’était immoral de tirer dessus. On passait de bons moments ensemble, papi et moi. Et puis un jour, des policiers sont venus et ont arrêté papi, alors il est monté au grenier, et comme papa, il a prit le canon de son fusil pour le goulot d’une bouteille. Je suis triste parce que cette fois, je n’ai même pas eu le temps d’essayer ce nouveau puzzle. Mais j’en ai un autre que je garde en secret ; je l’ai fabriqué moi-même, je le laisse dans une cabane construite dans les bois ; j’ai emmené Bob là bas, et comme j’avais emprunté un fusil de mon papi, Bob s’est gentiment proposé pour faire le rôle du puzzle. Mais j’n’ai pas joué longtemps avec Bob, lui aussi se mit à puer trop au bout de quelques jours. Il attirait plein de mouches. A l’école j’étais redevenu le préféré. On me faisait mes petits cadeaux tous les jours.
Tout se passait bien, à la maison aussi, maman préférait avoir plusieurs hommes en guise de papa pour moi, un différent par jour, d’ailleurs parfois plusieurs d’un coup ou plusieurs d’affilé dans la journée ; parfois certains revenaient souvent, pour aider maman qui n’avait pas de travail et qui buvait beaucoup, tout les messieurs ou presque laissaient des billets sur la table de nuit de maman avant de repartir.
Il y avait souvent du monde chez nous, c’était tout le temps la fête, des gens qui riaient avec des yeux aux pupilles dilatées, et comme tout plein de toutes petites piqûres sur les bras. D’ailleurs beaucoup d’entre eux étaient amis avec moi, ils m’apprenaient plein de truc ; un copain à maman, je l’appelais « oncle tom », lui m’apprenait ce que c’était la pédophilie; lui et quelques autres copains à maman, pour bien que je comprenne...
Ils m’expliquaient tout les jours, chacun leur tour. J’avais hâte d’apprendre de nouvelles choses, mais je ne devais pas comprendre très bien parce qu’il m’expliquait toujours de la même façon ; et toujours dans mon dos. Pour avoir une chance d’apprendre d’autres choses, je devais garder le secret, maman me l’avait bien dit, mais un jour j’ai tout raconté a la directrice de l’école primaire, pour lui expliquer pourquoi je refusais de me mettre assis ; la leçon de la vieille me faisait encore trop mal pour pouvoir m’asseoir. Je n’ai plus jamais revu maman depuis ce jour la. Sauf la fois ou on s’est croisé au tribunal, mais elle ne devait plus vouloir de moi ; puisqu’on m’a donné à de nouveaux parents.
Ils m’aimaient aussi bien que mon vrai papa et ma vrai maman, et pour que je sois un bon élève, mon nouveau papa m’expliquait lui-même la pédophilie.
J’espère que je serais bon dans ce domaine plus tard.
Tout se passa ainsi jusqu’en fin de collège ; je voulais voir si j’avais bien compris « sado-masochisme », alors une nuit, pour faire une surprise à papa, j’ai voulu combiné ce que j’avais retenu du sado-masochisme, mais aussi de l’homosexualité, alors j’ai collé des lame de rasoir sur un manche à balais, avant de l’enfoncer dans l’anus de papa. Mais je n’étais pas encore prêt. Papa ne s’en ai jamais remis, et je n’ai plus jamais vu mes parents ; ils m’ont oublié en vacances dans un sac en toile fermé avec des pierres dedans, comble de l’étourderie, ils l’avaient oublié au fond d’un lac. Quelle histoire.
On m’a ensuite placé avec moult autres jeunes, plus grands, du même âge, ou plus jeunes, dans une grande maison, avec des adultes qui affinaient nos bases dans les domaines que les amis de ma vraie mère et mon faux papa m’avaient inculquées. Alors je me tournai vers de saines activités avec d’autres amis, la drogue, l’alcool, le sexe sans contraceptif à plusieurs avec des inconnus consentant ou non.
Mais un jour, je compris, que je ne serais jamais heureux, je sais pas pourquoi, mais comme tout le monde était malheureux autour de moi j’ai fait de même, je me suis mis à voir tout en noir, à penser en noir, à vivre en noir ; bref j’étais frappé d’une horrible maladie : le gothisme.
Une maladie si terrible que seul le suicide pouvait arranger ; j’en ai fait plusieurs, avant de d’arrêter le gothisme, pour devenir dépressif, boulimique et de temps en temps anorexique, (plutôt le mardi et le jeudi l’anorexie) j’ai rampé comme une merde en m’ouvrant les bras au fil à couper le beurre, et pour bien faire comprendre aux gens ma souffrance j’ai ouvert un blog pour mettre en évidence les marques de ma peine incommensurable ; parce que tout bien réfléchit, j’avais eu une enfance de merde et qui sait, peut être guérir en remuant toujours ma merde dans tout les sens aux yeux de tout le monde, car sur le net, les gens sont tous gentils, non ? et c'est comme ca qu'on avance dans la vie.
Mais surtout ne jugez pas, c’est pas que j’ai besoin de parler de moi, et de toute façon vous pouvez pas comprendre, c’est intime ce que je dis ; et vous n’avez pas le droit de rire à mes dépends ; les gens qui rient de la souffrance des autres c’est parce qu’ils n’ont jamais souffert ; c’est vrai eux ils n’ont jamais été violenté étant enfant, ils n’ont jamais perdu un proche, ils ne savent pas ce que c’est le suicide, il n’ont jamais attrapé le gothisme ou bien la dépression, ni même la crise d’adolescence ; ils n’ont jamais souffert, c’est pour ça qu’ils rient de tout, c’est quand même de sacrés enculés, d’être heureux alors que moi je suis triste, eux qui n’ont jamais eu à faire un effort pour l’être et qui se permettent de me juger alors que moi je ne les juge même pas bien qu’il s’agisse de fieffés connards…mais je ne juge pas. D’ailleurs je les verrai bien s’expliquer un peu concernant le pourquoi du comment ! On ne peut pas être con et méchant à ce point la sans raisons.
Et puis un jour je me suis réveillé, j’en ai eu marre de toute ces conneries et je me suis dit que j’allais moi aussi être un sale con, histoire de rire un peu de tout, et peut être d’être un peu heureux, en prenant un peu tout à la légère, plutôt que d’accorder trop d’importance à ce qui, finalement, n’en à aucune. La suite vous la connaissez."
Désolé pour ceux qui, aux premières lignes de l'article ont réellement cru que j'allais déballer toute ma vie, soyons sérieux un instant.
J’aurais très bien pu faire un post long et ennuyeux à mourir sur mon existence, afin de me justifier, d’expliquer qui je suis, mais ce n’est pas dans ma nature et je voulais faire dans l’humour salace et déplacé une fois de plus. Je ne vous parlerez pas de moi, je pense en avoir fini, de retourner sans cesse un passé auquel je ne peux rien changer, de devoir justifier ce que je suis ; je suis ce que je suis, c’est ma nature, et j’ai décidé d’être heureux tel que j’étais ; la maturité consiste non pas à trouver son identité, mais à accepter le fait qu’on la cherche toute notre vie, qu’on la construit au fur et à mesure, et que jusqu’à la mort, nous la cherchons encore.
Et n’oubliez pas que si je grossis toujours les caricatures, je suis moi-même une caricature d’un être tout aussi stéréotypé que ceux que je me plais à démolir, n’oubliez pas que la caricature à toujours son fond de vérité, son reflet.
Le personnage grossier, méprisant, porteur de jugement, incohérent bref, l’atom-of-the-end n’est que votre propre caricature, lorsque vous vous trouvez en face de lui, l’atom, c’est vous.
N’importe quoi ? Possible, en attendant, je ris quand vous venez en ces « lieux » pour m’agresser d’une certaine façon, parce que mon comportement à votre égard vous incite à agir de la même manière envers moi. C’est une bien triste ironie, vous partez d’une bonne intention en bon redresseurs de torts, pour vous comportez exactement comme je me comporte. Et par la même en vous prétendant différent de moi, vous faite preuve de cet exécrable complexe de supériorité que vous me reprochez toujours avec tant d’obstination.
Le problème n’est pas que vous ne me comprenez pas, mais au contraire, vous ne me comprenez que trop, car quoi que vous en disiez, je suis vous, et vous êtes moi. Dès l’instant ou vous mettez les pieds ici, vous faites ce que j’attendais de vous.
Car si vous croyiez que vous pouvez m’atteindre, imaginez que la moitié des personnes qui commentent ici se comportent comme moi généralement sur les blogs des autres, et pourtant je suis toujours là, je ne m’écrase pas, et pour conclure, j’irais même jusqu’à dire…que je gagne sur toute la ligne.
Vous dites que je ne suis pas différent des autres, c’est vrai, les autres c’est vous, et nous sommes pareils, vous me le prouvez chaque jour.