Mardi 6 décembre 2005 à 17:54

(Sous titré : j'aime pas les gens qu'aiment tout le monde)


Peace and love.
Qui de nos jours, se fait le porte parole des idéaux hippies ? Qui de nos jours véhicule encore ces beaux préceptes de tolérance d’une bande de fumeurs de joints aux cheveux longs et idées courtes sur leur avenir direct ? Qu’est devenu l’amour de la musique et la fête, le rejet des règles établies et du système qui nous opprime, du rejet de la souffrance et de la misère ?
Les années soixante et son cortège de mini vans Volkswagen aux couleurs psychédéliques de trip sous acide sont définitivement du passé.
Hein ? Comment ?
Ah oui…c’est vrai autant pour moi. Il reste un bon nombre de naïfs encore embourbés dans un délire « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».

Le ska-man est de ceux là
De loin, ça ressemble à un skateur, ça à l’allure d’un skateur, la démarche est même similaire mais il n’en est rien. Sa musique est tout autre, son style est tout autre (c’est plus large), sa démarche nonchalante et ses locks dégueulasses autant que ses yeux mi-clos et rouges trahissent un caractère calme et un attrait particulier pour la marijuana; les mauvaises langues de mon acabit diront même qu’ils sont extraordinairement mous, comme un vieux chewing-gums mâchouillé pendant des heures…

Ce type d’individu se déplace souvent de la musique sur les oreilles, ou un instrument sur le dos : une gratte, parfois une sorte de tambour africain ou… un narguilé.
Généralement accompagné du même type de personnes, ces
chiffonniers encolorés sont, lorsque le soleil est au rendez vous, affalé dans les parcs, un nuage à l’odeur suspecte marquant généralement l’emplacement (un peu comme les sioux) qu’ils ont choisi.
La nuit, on peut les apercevoir dans les patelins aux alentours des grandes villes, dans la forêt autour d’un grand feu (en total mépris des règles de sécurité du plan canicule), pour continuer à fumer, boire, jouer de la musique et si possible tirer son coup.

Le ska man est aussi friand de concerts, improvisés comme véritables festivals, où amateurs et professionnels se rencontrent pour le plus grand bonheur d’une génération pas méchante pour deux ronds, alcoolisé et soudée.
Tout le monde est la bienvenue, telle pourrait être l’impression que l’on peut avoir après les avoir côtoyés peu de temps, la réalité apparaît toute autre lorsque l’on passe un peu de temps avec eux.
La tolérance ? oui…à petites doses.
Car le ska man, bien que tolérant à l’excès au point qu’il en devient énervant à aimer tout le monde, ne pourra pas s’empêcher (suivant son taux d’alcoolémie) de tenter de vous rallier à sa cause.
Vantant les charmes du communisme (ou le critiquant parfois, preuve d'une réelle cohésion au sein du mouvement) au point qu’on souhaiterait (presque) lui payer un voyage au goulag, il n’aura de cesse, s’il voit en vous une personne potentiellement convertissable, de cracher sur le système et de disserter longuement sur le partage des richesses.
Juste pour rire, demandez lui de vous filer 20 euros

Son engouement pour les plus démunis et sa verve contre notre gouvernement serait des plus admirable, si on faisait abstraction que comme beaucoup avant et après lui, le ska man se nourrit plus d’idéaux que d’acte. Profondément non violent, (jsuis sur que ca vous donne des idées :D) la révolution pour lui, c’est plus un fantasme qu’une alternative.
Mais quand bien même, pourquoi s’acharne t il à convertir son prochain ?
Parce que comme beaucoup de personne qui affirme le contraire : votre différence le dérange.
Ce qui apparaît comme tolérance devient rapidement sectarisation. " On aime tout le monde surtout si vous êtes comme nous"
Mais peut on reprocher au Ska man de préférer les gens à son image, c'est à dire mous, colorés et mal fringués, avec des idées stupides plein la tête, plutôt que des gens qui risqueraient de remettre toutes ces croyances utopistes en cause.

C’est  aussi la raison pour laquelle on peut supposer que le ska man est sourd ; plus intéressé par sa dissertation que par ce que vous pourriez lui apporter.
C’est avec une lueur proche de celle de Staline lorsqu’il faisait liquider ses opposants, quand à l’apogée de son discours intitulé « être comme nous tu dois », il vous fixera droit dans les yeux (s’il tient encore debout) et soit gerbera à côté de vous, soit tombera ivre mort (la chute du communisme) ou bien, la larme à l’œil, il montrera ses congénères dansant au son des guitares clean mal accordées et des trompettes et vous dira : "faut montrer au gouvernement qui on est ! faut se rassembler et écouter du ska. "
Mouais, j’suis pas convaincu…

Si votre réaction consiste à sourire nerveusement tout en vous retenant de lui envoyer votre poing dans la gueule parce qu'ils vous énerve, et lui expliquer GENTIMENT que ce qu’il refuse de comprendre depuis une heure, c’est que vous êtes la par le plus grand des hasards, traîné de force par quelques amis, et que son petit monologue vous laisse légèrement de marbre, et que surtout, vous êtes plus un adepte du stand buvette que du ska…vous sentirez alors comme un froid entre vous et l’interlocuteur.
 Le ska-man possède également un solide self-control : tenir un speech de plus d’une heure pour tenter de rallier un quidam à sa cause (si cause valable il y avait) alors qu’à chaque occasion, le quidam en question vous glisse des réflexions cinglantes, c’est digne d’un témoin de jéhova.
Si par ailleurs, vous avez une légère tendance à vous foutre ouvertement de la gueule de tout le monde, vous passerez alors pour le pire des enculés « naaaaaaaaaaaaaaan mais t’es quiiiiiiihen pour jugeeeeeeeeeer les geeeeeeeeeens comme caaaaaaaaaaa »
Et comment passer à côté de son sens de l’humour (très limité comme vous l’aurez compris) ! La préférence du ska man : les jeu de mots fait avec comme base « ska ». Tout y passe : Skalibre, skanabis, skatastrophe, skalpel, skaricature…
Le plus merveilleux reste quand même : skabruti… comme si ces deux mots étaient fait pour être associés.

Le ska-man, à son entrée dans le monde adulte/ métro boulot dodo, oubliera très vite ses beaux idéaux de tolérance et de partage pour se (ré)conforter dans un nouveau moule, et comble de tout, dans ce moule qu’il avait toujours décrié avant de dire qu’il n’y rentrerait jamais. Les hippies et autres soixante-huitars sauront que je dis vrai...
Lui aussi portera un costume, aura une coupe ringarde (d’un côté c’est toujours mieux que des cheveux avec pleins de nœuds et pas lavés) et lui aussi se conformera au système pour mieux profiter des autres, suivant son statu social.
Un pincement au cœur marquera définitivement son détachement envers l’ex ska-man qu’il était autrefois, lorsqu’un sosie de Bob Marley lui demandera quelques piécettes, et qu’il lui répondra « t’as qu’à bosser feignasse » avant de lui cracher dessus.
Faut pas se leurrer, si tout les marginaux du lycée finissaient marginaux à l’âge adulte, c’est un clochard tout les demi-mètres que nous rencontrerions dans la rue.
Le fantasme de révolution et les beaux idéaux, c’est bien connu, ne dépassent généralement pas le cap de la vingtaine d’années…



Mardi 6 décembre 2005 à 16:32


Reconnaissable entre mille à sa démarche ridicule, son accoutrement bizarre et sa supériorité numérique (ce qui quelque part est la seule chose qui fasse sa force) la racaille est, à l'instar du loup, un individu de meute ; meute qui, généralement, dépasse allégrement la dizaine d'individus.

La racaille, est avant tout un « méchant ». Son avenir ? Il n'en a aucun. Mais bien entendu, ce n'est en aucune façon de sa faute : au bahut c'était tous des racistes, le système est raciste, les policiers sont racistes, le juge qui l'a condamné lui aussi, un raciste.
L'état français lui aussi est raciste, inhumain même, de l'avoir parqué dans un ghetto minable et insalubre, ou rien ne fonctionne parce que tout est cassé (les interphones et les cages d'escalier sont racistes aussi c'est pour ça qu'ils les défoncent).
La racaille ne trouve d'existence, depuis sa plus tendre enfance, que dans le phénomène de bande, syndrome certainement imputable à une écoute massive de mauvais rap (comme s'il pouvait en exister du bon).
La racaille n'a vu en effet  depuis son plus jeune age, que des clip de rap ou des mastards gonflés au amphétamines se prenaient pour des caïds en fumant des gros pétards pendant qu'un harem de femme toute plus dévêtues les unes que les autres tentent de s'attirer les faveurs du rappeur.
Le rêve de la racaille : une grosse Ferrari, du pognon à tout va, du shit à gogo, et pleins de nanas pas farouches (voir salopes)
Il est bien évident qu'à force de rêver, il a décroché très tôt du système scolaire, et quand à seize ans, après avoir été renvoyé de tout les établissements pour violences et dégradations diverses, on lui proposa un C.A.P récurreur de chiotte ou toiletteur pour sol de hall de gare, nous pouvions entendre dans son petit cœur s'envoler billets, grosses voitures et harem
La scolarité lui à briser son rêve, d'où sa profonde haine du système.
Il est évident que pour intéresser ce type particulier de jeunes, il aurait fallut remplacer les cours de flûte par des cours de rap, les travaux manuels par un apprentissage minutieux de la meilleure façon de couper, cramer et consommer du cannabis, l'E.P.S par du hip hop et supprimer les autres cours.

La solution, dans l'esprit de la racaille, c'est devenir un caïd. D'ailleurs à les entendre, ce sont tous des caïds qui dealent à longueur de journée des kilos de shit, et quand ils ne dealent pas, il zonent, pour protéger leur territoire, envahir de nouveaux territoires, ou simplement aller s'acheter des fringues laid et hors de prix (pauvre petit enfant du ghetto aux baskets à 300 euros, pauvre petit enfant du ghetto avec un Lacoste sur le dos…)
C'est là que le comportement de la racaille prend toute son ampleur. Il n'est pas la pour se faire des amis, il est là pour s'imposer. Accompagné de sa meute d'une dizaine d'individus, la racaille prend tout l'espace nécessaire sur un trottoir afin d'écarter les « autres »
Ils avancent, matent, bousculent et attendent l'instant inespéré ou quelqu'un qui s'en fout ou qui n'à pas fait attention bousculera l'un d'entre eux.
La technique qui s'en suit est la même partout : des insultes, provocation, encerclement de la victime, et dès qu'un membre de la meute donne un coup, les autres fondent sur la malheureuse victime pour se battre à la loyale à dix contre un.
C'est d'ailleurs le comportement révélateur du semblant d'intelligence de la racaille.
Il n'ira guère se mesurer seul contre plusieurs autres individus, et s'il est entouré, il aura plus de réticences à se prendre la tête avec une autre meute plus imposante par le nombre.
La racaille sait donc compter, à défaut de savoir lire et écrire…mais c'est toujours ça.

La racaille s'exprime dans un langage incompréhensible, peu structuré et bardé d'expressions mêlant argot, verlan et dialectes de différents pays. Pour le non-initié, tout ceci n'a aucun sens : pour le sociologue de l'absurde tout ceci a bien entendu un sens.
Les mots d'argot sont censés nous indiquer son lieu de résidence, sa région, le verlan nous indique que…en fait c'est juste là pour faire caïd…et les expressions empruntées aux langues étrangères, suivant les cas, nous indiquent ses origines. On pense tout de suite à la communication entre homme et femme, déjà difficile, mais pas de soucis : la racaille a son équivalent. Je ne parle bien sur pas de ces
hybrides sans féminité, fringuées comme des mecs depuis qu'elles ont testé contre leur gré les affres de la tournante dans une cave humide d'un HLM… non moi je parle de la pouf'.
La pouf' est à l'image de la racaille, ou de à l'image de la femme qu'il désire : conne, sans culture, grossière, un corps affriolant et une tenue à la limite du vulgaire. Bref vous les mettez une nuit à pigale vous les perdriez facilement parmi les prostituées tant la ressemblance est frappante.
Et inversement : la racaille est à l'image de ce que cherche la pouf : Un bon gros blaireaux macho qui se la pète…comme quoi le monde est bien fait.

La racaille, dont le regard est censé dire « j' suis un dominant, j' suis un ouf, j' suis un dangereux !!!! » contraste avec son discours de pauvre petit malheureux qu'on oblige a vivre dans un endroit violent, en proie à toute les tentations et toutes les bassesses. C'est bien entendu plus facile de mettre ça sur le dos du système et d'un pays merdique que d'accepter l'évidence, que d'accepter qu'ils n'ont aucune personnalité ni aucune volonté pour résister et s'en sortir autrement.
Ce à quoi il répondra qu'on ne lui a pas laissé sa chance, que le monde est mal fait et qu'on le regarde de travers parce qu'il s'appelle Mouhamed.
C'est qu'il tenterait presque de nous émouvoir, le killer avec un grand cœur, mais faudrait savoir mon jeune ami : t'es un dur ou une tapette ?
Ce qu'il ne comprend pas, c'est que les gens le regardent de travers parce que lui aussi les regarde de travers, parce qu'il se donne un genre de Bruce Lee des ghettos, parce qu'il passe son temps à casser les couilles à tout le monde, et surtout, parce que c'est un bien bel exemple de connerie à l'état brut.
Il est bien entendu évident, que tous ne sont pas le petit con d'origine maghrébine qu'on imagine lorsqu'on parle des racailles. (mage que les médias adorent : le stéréotype c'est racolleur)
Il existe le même type d'individu (qu'il soit de la banlieue ou des quartier moins craignos) chez les jeunes clairements européens ; le pauvre petit en mal de sensations cherchant à intégrer une image forte de gros dur, pensant naïvement qu'en se déguisant comme eux, ils cesseront de lui taper dessus.

Parfois, le délire identitaire va jusqu'à le convaincre qu'il est, lui aussi, victime du racisme. Conforté dans cette idée par le regard des autres qu'il existe bel et bien une différence entre lui et le reste de l'humanité,  il apparaît alors clairement que le regard que porte la populasse sur la racaille n'est en aucun cas motivé par une quelconque opinion raciste, mais simplement par la consternation de voir un type dont la vie semble vouée à la médiocrité et la connerie

Lundi 5 décembre 2005 à 15:03

 


La violence, voila le mal de notre époque moderne, si ce n’est le grand mal de l’humanité.
Dans une vie où « stress » et « agressivité » sont désormais le pain quotidien de nombre d’entre nous, il est tout simplement miraculeux que nous ne soyons pas tous internés ou emprisonnés pour meurtres multiples.
La loi et la moral nous empêche de libérer tout notre potentiel agressif,  et petit à petit, nous accumulons, jusqu’au jour où ça pète. Pourtant, éviter cette accumulation serait chose facile !
Toute ces personnes haineuses et frustrées pourrait enfin souffler un instant, et reprendre une vie normale en libérant leur agressivité quotidiennement autre que sur leurs collègues, parents amis conjoints enfants (cochez la case appropriée)
La solution mes amis ; et bien tout d’abord elle nécessite une approche hautement psychologique.
En effet, ma solution passe par une technique développé par les plus grands : à savoir la non-violence et le pacifisme. Tout ça n’est pas très clair ? Pas de problème ! Je vais tout vous expliquer.
Prenons un individu non-violent…hum…ah voici mon individu, membre actif de la communauté Amish, trois fois lauréats des oscars de la non violence, que nous appellerons « sujet A »
sujet A – "bonjour tout le monde. Je m’appelle sujet A"
Prenons ensuite un individu dangereusement frustré, étroit d’esprit et agressif, avec un sens moral proche de celui d’un crustacé, que nous appellerons « sujet B »
Sujet B – "Bonjour tout le monde. Je m’appelle Atom of the end"
Nous plaçons les deux sujets dans une pièce vide d’environ dix mètres carrés.
Sujet A –Bonjour monsieur comment allez vous ?
Sujet B – Grmmbl grrrrrrr rondtudju ‘connard
Sujet A – Vous semblez sur les nerfs mon ami
Sujet B – Grmmmbl grrrr rondtudju ‘pas ton ami
Sujet A – Pourquoi tant de haine…
Sujet B - Grmmmbl grrrr rondtudju ‘casse couille
Sujet A – La haine est un cercle qui nous emprisonne et …
Sujet B – Mais tu vas la fermer ta gueule oui ??????

C’est alors que le sujet B saute en général sur le sujet A pour l’étrangler en lui frappant violemment la tête sur le sol avant de lui mettre des coups de pied dans les côtes, lui cracher dessus et sortir de la pièce (à noter que le sujet B de cet exemple est très réceptif, très frustré et qu’en temps normal l’expérience prend plus de temps)
Le plus important de l’expérience vient à l’ouverture de la porte. Le pouls du sujet B et nettement plus lent qu’à son entrée dans la pièce, le sujet est aussi plus détendu, et de son propre aveu, se sent moins frustré et moins agressif et compte aller s’inscrire pour devenir bénévole pour les resto du cœur ou la croix rouge française.
La preuve est faite : la non-violence permet à l’être humain de chasser ses frustrations et pensées négatives.

Bien entendu reste le problème le plus important : pour pratiquer cet exercice, il faut absolument l’élément déclencheur : le déclic non violent, le calme à l’état pur qui énerve bien souvent les frustrés type sujet B.
Et bien mes amis, une fois de plus, les laboratoires Atom-of-the-end, renommés dans le monde entier pour les vertus thérapeutiques du kit du petit suicidaire , viennent encore de nous surprendre.
En effet, pour tout les frustrés, les alcoolos, les maris violents, les fans de black-metal, Mike Tyson…pour les incendiaires de banlieue, pour les loubards, les taulards…bref pour tout ces personnes rongées par la violence qui ne peuvent assouvir leur désir latent de foutre son poing dans la gueule à quelqu’un pour des raisons purement judiciaire (ou qui l’ont fait et se retrouve avec un procès au cul), les laboratoires Atom, en association avec les laboratoires des différentes factions des sectes raelliennes, ont créé pour vous, le kit cool ™.
Il s’agit d’un mini laboratoire de clonage, contenant des séquences ADN des plus grands non-violents : de Gandhi en passant par Martin Luther King, des sympathisant Amish jusqu’au Dalaï lama lui-même.

Comment ca marche ?
C’est très simple : vous déposez la séquence ADN du type de non violent que vous désirez, vous fermez l’éprouvette et vous la placez dans l’accélérateur de croissance (offert avec le kit)
Après 12 minutes de croissance (thermostat 8) et implantation de la mémoire, votre non-violent sera prêt.
Libre à vous de lui exploser la tronche vite fait bien fait, ou de faire durer le plaisir. A ce titre nous vendons de nombreux accessoires de torture ! Quoi de mieux qu’une chaise électrique à offrir à votre ami pour Noël ? Pensez y.
Stressé ? Frustré ?
En retard au boulot et les embouteillages s’annoncent sévères? Pas de panique : le kit cool ™ s’emporte partout.
Alors au lieu de s’exciter sur le klaxon et d’augmenter le stresse de tout le monde, faites vous pousser un petit Dalaï lama et à chaque coup de klaxon que vous auriez donné en temps normal, mettez une beigne au lama.

Ecrivez nous pour tout autre renseignement ou commande. Si vous passez commande,  vous recevrez un formulaire avec cent questions qui nous permettront de cerner votre profil, vos besoins, et de vous offrir les séquences ADN les mieux adaptés pour créer vos non violents.
Le kit cool convient à toute la famille, chaque non-violent est bio-dégradable, il vous suffit d’enterrer le corps dans une forêt ou un parc municipal. Si par ailleurs vous préférez le mettre aux ordures, veuillez le plier ou le découper avant, par respect pour les éboueurs.


 


 


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
(Des solutions pour un monde meilleur)

Jeudi 1er décembre 2005 à 20:55

 


 


Tiens bizarrement aujourd’hui j’entends parler du sida, normal me direz vous c’est la journée du sida…
Loin de moi l’envie de suivre l’exemple de cette masse coagulante d’abrutis espérant faire monter leurs stats en profitant de cet événement ô combien jovial et festif, mais après tout, le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Dans la grande lignée des journées dédiées à quelque chose, le sida a lui aussi la sienne, il n’en reste pas moins voyez vous que je suis sceptique…je m’interroge sur la valeur profonde d’une telle journée et sur son symbolisme.
Non parce que, si le but c’est de rappeler une énième fois à ces copulateurs en rut qu’il faut foutre une capote, c’est plus d’une fois par an qu’il faudrait le faire. (ou alors les gens ne baisent qu'une fois par an? faut pas pousser)
Tout le monde sait bien que la populasse, c’est comme un gosse, si tu ne lui répètes pas quinze mille fois par jour la même chose ça ressort par où c’est entré.
A croire que le sida faut s’en occuper une fois dans l’année et que les 364 jours restant il reste bien au chaud… en Afrique.
Tu sais c’est un peu comme la grippe ou les angines le sida, tu peux le choper qu’à une certaine période…le reste du temps c’est bon, tu risques rien coco. A croire que le sida c’est comme un oiseau migrateur en fait…
Je me demande finalement pourquoi nous a-t-on filé des cours d’éducation sexuelle au collège puisque apparemment faut faire des révisions. D’ailleurs, je me demande combien d’entre vous se rappellent ce qui s’était dit, si ce n’est les remarques d’une bande de crétins boutonneux en pleine découverte de leurs corps, jouant avec les capotes distribuées au préalable et qui ont certainement été transformé en bombe à eau dans les minutes qui suivirent la fin du cours.

A contrario, quand on fait la journée de ceci ou de cela, c’est un peu dans le but de promouvoir quelque chose ; si le but c’est de faire consommer aux gens des capotes (mangeurs de bites que vous êtes) il aurait été plus judicieux d’appeler cette journée : le jour de la capote. Pas très glamour certes, mais bon journée du sida c’est pas plus « gay ».
Vous noterez d’ailleurs à ce titre à quel point le sida est fidèle à la doctrine hitlérienne : d’abord les noirs ensuite les homos…Mais si tu crois que parce que t’es blanc t’y échapperas aussi tu te fourres le doigt dans le cul (faut foutre une capote dessus, on ne sait jamais où il a trainé avant)
Et bon la capote, c’est bien beau (en plus ils en font même pour les true-dark-gothique-de-la-mort : toute noir, et même avec des piques et y’en à même en métal style bague articulé…bah ces cons amateurs de madame la mort ne doivent pas trop s’inquiéter du sida en fait) mais faudra qu’on m’explique comment ça va sauver tout les drogués du monde ; j’ai dans l’idée que même si tu mets une capote sur ta seringue pas désinfectée et dont l’aiguille est passée dans une vingtaines de veines, elle risque de percer quand même le caoutchouc.
Comme quoi rien ne vaut un bon vieux rail de coke.

Bref c’est bien beau de s’exciter à tout va, de faire la promotion de la journée mondial contre le sida (ou pour la capote) de faire articles, affiches et tout le tralala, mais quand on sait que ca change pas grand-chose, pour la simple et bonne raison que nous vivons dans un monde de zombies avec une mémoire de cinq minutes maximum montre en main (c’est le résultat des radiations de la télévision, pourquoi croyez vous qu’on repasse tout le temps les même pub ?) il serait plus judicieux que pour cette journée, tout le monde se balade avec une capote sur le crâne…parce que faut le dire, nous sommes une belle tripotée de tête de bite de ne penser que si peu au sida.


 


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
( Bande de bites)


Jeudi 1er décembre 2005 à 16:43

 


 


Pour ceux qui auront lu l’article précédent concernant le sataniste de base, vous serez certainement étonné de ne pas y avoir trouvé la catégorie de sataniste la plus répandue. Le phénomène dans son ensemble est tellement pathétique qu’il méritait sa propre petite annexe, c’est donc pourquoi je m’attaque aujourd’hui à nos amis que nous appelleront : r3b3lz.(prononcez rebel’zzzz)

Moins pointilleux sur des éléments essentiels tel qu’une lecture assidue de la bible sataniste et l’apprentissage par cœur des règles, ce qui aurait au moins le mérite de le faire rentrer dans la catégorie de ceux qui parle d'un sujet en sachant le minimum requit pour disserter dessus, le rebel’z se gave finalement de symboles plus que d’idéaux.
Il sera tour à tour sataniste, gothique, anarchiste, punk, grunge, parfois même communiste (quelle horreur) mais dans la grande majorité des cas, ce qui permet de reconnaître ce mixe d’effets de modes est un autre effet de mode.
En effet (de mode), quelque soit la prédominance d’une d’entre elle, notre rebel’z est avant tout un skateur, qui illustre bien souvent un dicton qu’il faudrait remettre au goût du jour, ce à quoi je vais m’employer : Un skateur sachant skater doit savoir skater sans son skate.
Et oui pour la plupart, le skate est un élément décoratif qu’on attache dans le dos (ont-ils seulement compris l’utilité de la roue ?) plus qu’un accessoire qu’il manipule à la perfection sauf sur la fameuse série de jeux vidéos Tony Hawk, ou là bien entendu, il sera libre de défier les lois de la gravité en toute sécurité.
« Oua moi j’fais un 360 shov it les doigts dans le nez » vous dira t il un matin, oubliant de préciser que dans la réalité il ne tient même pas à l’arrêt sur sa planche.

 
La plupart du temps, le rebel'z est un maelstrom un peu ridicule des différents mouvements qui, visuellement parlant, l’intéresse.
Le sweet à capuche, vêtement phare de la génération skateur, vous indiquera son degré de true rebeliZme…si par exemple vous avez à faire à un mioche avec un sweet d’un quelconque groupe de néo ; c’est un rebel’z de petite envergure.
Le stade ultime du skateur affilié sataniste : c’est le sweet cradle of filth ou dimmu borgir.
Bref le rebel’z c’est un skateur qui a compris qu’il ne ferait jamais rien avec un skate, alors il s’est mis à travailler son image. Un baggy, une paire d’osiris, un sweet a capuche, des croix, pentacles et autres piques à tout va (
un bracelet ok c’est sympa ; mais de la à se transformer en rouleau de fil de fer barbelé quand même…) et bien sur, le plus célèbre compagnon du skateur true rebel’z anarcho-grunge-gothiquo-sataniste yeah, je parle bien sur de son eastpack, déclinant à merveille grâce à des patchs affreux, du blanc correcteur et du bon gros marker, ses idéaux politique et religieux, ainsi que ses goûts musicaux, en passant par des citations profondes telles que « fuck the system ». En clair, le sac du skateur, c’est un peu comme le profil pour l’utilisateur d’msn ; le pedigree pour le chien, la carte de visite pour le représentant.
Pour le rebel'z, son sac, c’est son identité. Et comme la tête de son propriétaire, le sac ne contient pas grand-chose. Une trousse, un cahier, un agenda pour noter les devoirs qu’il ne fera pas, un paquet de feuilles ocb slim premium, des clopes, un bout de shit et peut être une ou deux bières.
J’oubliais, un autre sweet à capuche pour qu’il soit plus confortable de dormir dessus pendant les cours.

Usant de son majeur à tout va, de « fuck off » en début comme en fin de phrase, il hurle son désarrois face à une société de consommation dont il est finalement la première victime.
Il proteste contre les inégalités sociales en bavant sur la dernière paire de Van’s venant de sortir : l’inégalité sociale pour le rebel ’z, c’est quand ses parents embourgeoisés refusent de lui filer plus de ses 300 euros mensuel pour qu’il puisse s’acheter une énième paire de basket.
Dure dure, la vie d’un rebel ’z.
C’est alors que vous comprendrez pourquoi, ce petit, victime d’une société ou tout est bon à vendre aux pigeons, est un agglomérat ridicule et sans vie.
La croix inversé ça fait flipper les profs, le pentacle ça interpelle les racailles, le noir et les piques partout c’est pour avoir l’air d’un vrai dur et surtout, surtout, le plusbeau : ça fait flipper ses abrutis de parents qui comprennent rien à son malheur.
Il attachera d’ailleurs beaucoup plus d’importance à ses potes qu’à ses études ou sa famille… « Famille en carton, amis en béton ! »
 Ben oui, c’est pas en cours de maths ou dans le salon de papa-maman que le gamin pourra fumer des gros pétards et boire de l’alcool (ouaaaaaaa trop dark.)
C’est d’ailleurs une des raisons qui explique l’engouement du rebel ’z pour le punk, le grunge ou le gothisme.
Il y voit la libération des contraintes scolaires, morales et sanitaires qui l’emprisonnent.
Et comme ses parents sont des enculés capitalistes et que « oué heeeeeen fuck ooooff la familleeeeeuh » le petit se sentira communiste dans l’âme et militera activement pour un partage des richesses : ce qui consiste à son niveau de demander un peu plus d’argent de poche que le mois précédent…

Bien souvent, et sans vraiment savoir pourquoi, le rebel ’z se saisira d’un objet coupant dans le but de se faire de micros-entailles un peu partout sur les bras, pour que, lorsque perlera une goutte de sang sur une de ses griffures faites à la lime à ongles, il puisse se vanter auprès de la femme de sa vie depuis trois semaines, que lui, il est malheureux, il souffre, il "s’automutile" pour se libérer et s’extérioriser…Mais que voulez vous, quand on est trop con pour seulement penser à prendre un crayon et coucher ses maux sur le papier, on prend un cure dent et on se mutile.
Pourquoi?
 Parce que personne ne vous comprend (
ou parce que vous êtes incompréhensible)
Non, personne ne peut comprendre cette étrangeté de l’époque moderne qu’est le rebel ’z.
 Il a tout ce qu’il faut pour être heureux mais prend un malin plaisir à tenter d’une façon maladroite et puéril de tout foutre en l’air, comme si l’existence dans un foyer chaleureux et à l’abris du besoin était la pire chose qui soit, comme si à force de consommer du malheur et de la haine, le rebel ’z était mal dans sa peau d’avoir justement tout les atouts en main pour être bien dedans.

A partir de là, on peut se dire finalement qu’à sa façon, le rebel ’z culpabilise, du haut de son statu de petit bourgeois, mais ce serait lui prêter des pensées qu’il ne peut évidemment pas avoir…non si le rebel ’z est ainsi, c’est tout simplement parce que c’est un con, victime d’une société de consommation, et bien entendu, atteint de la pire maladie qui soit pour le cerveau : la puberté.


 

Mercredi 30 novembre 2005 à 16:22

 


 


Il est temps d’inaugurer ici une nouvelle catégorie. Et puisque pour fustiger les bloggeurs passables voir minables, la relève semble assurée, je passe le flambeau sans regrets.
Il faut parfois tourner la page.
Ce qui quelque part a fait le petit succès de ce blog, c’était ces interminables pamphlets, ces bombardements massifs…bref des choses révolues aujourd’hui, mais qui néanmoins retrouvent parfois leur place au détour d’un article. La raison de cet assagissement est toute simple : je préfère raconter des conneries sans queue ni tête que de persister dans la voie du « j’ vous emmerde tous », l'écriture étant plus gratifiante dans sa forme la plus libre consistant à créer son monde.
 « ce que j’ai fait, d’autres le feront »a dit un jour un illustre bloggeur, il était plus que temps de raccrocher les gants et le dentier et de passer le relais…cela dit c’était sans compter des lettres arrivant par centaines dans ma boîte mail et provenant de lecteurs perdus, complètement abasourdis par la tournure que prenait mon blog.
Ce profond message semblait dire « d’accord c’est bien drôle tout ça, mais quand vas-tu enfin recommencer à te moquer des ptit d’jeun’z rebelz ? »
Et bien sachez, fidèles lecteurs et lectrices, que vos prières n’auront pas été vaines, car c’est pour vous que j’inaugure la catégorie « sociologie de l’absurde »
Cette catégorie aura pour but d’étudier des phénomènes de modes ridicules, des mouvances spirituelles ou politiques extrêmes, ou tout autre comportement chez l’être humain de moins de 24 ans en général (peut être parfois plus si le besoin s’en fait sentir) et bien entendu, de s’en moquer un peu.
Et pour faire plaisir à kaomé (qui lui ne croit absolument pas à la prédominance céleste de la sainte paramécie) je vais inaugurer cette nouvelle catégorie d'articles par une catégorie d’individus dont on a parlé en long en large et en travers, que ce soit sur ce blog ou ailleurs…vous l’avez devinez : nos amis friands de croix inversées, de pentacles et de 666.
Je parle bien entendu de nos amis satanistes (et satanique aussi parce que quand y’en a pour un y’en a pour l’autre)
Pour des raisons évidentes, ces études sociologiques ne s’appuient aucunement sur des données vérifiables et ne sont absolument pas révélatrices du phénomène étudié.


Des satanistes, nous en avons tous connu au moins un, si bien qu’au premier abord nous imaginons tout de suite le pauvre mec frustré avec sa bible laveyienne sous la bras s’offusquant qu’on lui demande s’il vénère satan.
 « Satan n’existe pas » vous dira t il,  avant de vous assommer sur la signification de Satan en tant que symbole et non en tant que divinité, pour vous achever sans ménagement par l’énonciation des règles du parfait sataniste, ainsi que des péchés les plus graves…
Si vous êtes encore en vie après ces assauts, vous aurez droit à une biographie complète d’Anton Lavey.
Bien entendu, et bien que ça ne coule pas de source : le sataniste ne vénère pas Satan ! (ça vous la coupe hein ?) Il reconnaît Satan comme une force de la nature ou je ne sais quoi mais pas comme une divinité ; le sataniste nie aussi bien l’existence de Satan que celle de Dieu.
C’est alors qu’on peut se demander à quoi rime une religion sans dieu, ce à quoi le sataniste répondra en s’énervant légèrement que le satanisme n’est pas une religion, mais une philosophie (c’est bien entendu pour ça qu’il existe une institution : l’Eglise de Satan ; avec ses codes, ses rites et tout ce qui s’en suit) et que le sataniste est son propre dieu ! (Et vive la masturbation d’ego)
Dieu merci, l’orgueil n’est pas condamnable chez nos amis satanistes.
Cela dit, il y a certaines choses qui valent le coup : la stupidité est un des neufs péchés capitaux, ce qui explique pourquoi le sataniste doit être son propre dieu, puisque dans une réplique à la Brian Warner, il nous affirmera que "l’homme seul, doit décider de ce qui est bien ou mal en toute âme et conscience, en faisant appel à son intelligence et non en faisant appel à des concepts pré-établis."
En clair le sataniste démontre par deux fois que s’il n’est pas un con, il n’en est pas moins un sacré prétentieux. Cette tendance à bien souligner son exceptionnelle intelligence n’est il pas le meilleur moyen de se rassurer ? Parce que je ne dis pas, enfin si je vais le dire en fait…mais y a quand même une belle tripotée de cons chez les satanistes et on ne me fera pas avaler qu’ils sont tous aussi intelligents qu’ils sont vantards ! Et puis l’intelligence c’est comme la culture,
à savoir que moins on en a…

Un petit paradoxe qui m’amuse ; le sataniste n’aime pas l’Eglise chrétienne et pourtant s’il y a un friand consommateur de croix dans le monde…c’est bien le sataniste.
Après bien sur, il convient de faire la différence entre le sataniste pur et dur et le petit skateur de quinze ans dont le pentacle, mal dessiné au marker sur son eastpack, dégouline sur le signe de l’anarchie. Mais je n’en parlerai pas ; nos amis a roulette fan de system of a down auront droit à leur petit article.
Le sataniste, généralement vêtu de noir, est souvent confondu avec l’adepte de l’illusion gothique, ce qui énerve souvent l’un comme l’autre des deux cons…heu des deux camps…même si les deux camps jouent énormément de cette ressemblance. Bon nombre de gothiques ou pseudo gothiques vous vanteront en effet les mérites du satanisme comme on fait la pub pour un dentifrice. D’ailleurs les gothiques sont eux aussi friands de croix inversées et autres pentacles ou symboles païens. Son discourt, lorsque vous lui demanderez s’il croit en Satan sera le même que celui du sataniste laveyien ; à cette différence que le gothique ajoutera qu’il n’est pas sataniste ; mais soit athée (
comme le sataniste
) ou bien qu’il croit en la wicca et autres débilités celtiques sorties tout droit d’Astérix le gaulois. Et ce bien sur, après vous avoir pondu à nouveau la biographie de Lavey. Si vous veniez de croiser un sataniste avant, vous êtes désormais incollable.

L’autre petite confusion, qui énerve profondément notre sataniste laveyien, c’est qu’on le traite de « satanique »
Mais qu’est ce qu’un satanique me direz vous ? Et bien le satanique, c’est le barbare qui déteste tout le monde, qui croit en Satan (en tant que divinité), pratique sorcellerie et sacrifices les nuits de pleine lune (syndrome du loup garou ?) et surtout : il déteste les satanistes laveyiens(selon la légende, il sera un peu plus coulant si vous lui parlez de Crowley).
Il déteste également les cimetières puisqu’il en profane régulièrement. La moyenne d’âge du satanique est donc, par déduction, de treize ans. Il s’agit certainement de pauvres paumés qui se sont trop gavés de série télé…croire à la magie passé huit ans, quand même.
Mais bon, toutes ces informations sont sujettes à caution, le satanique existant plus dans la tête du sataniste que dans la réalité, néanmoins le mythe du satanique est intéressant ; il permet au sataniste de passer pour quelqu’un d’à peu près normal…voir même sympathique (un peu comme Villeret dans le dîner de cons, le charisme en moins.)
Côté musique, le sataniste qui ne croit absolument pas en Satan sera néanmoins très porté sur le black-metal, au point de rejeter absolument tout ce qui n’y correspond pas et de ne jurer que par la grande époque du true black metal, bien qu’il devait encore porter des couches à la dite époque. Et si vous lui parlez de Manson il vous jettera un sort à peine rentré chez lui, bien que la plupart des satanistes aient un jour été fan de Manson (ce qui les amena par la suite au satanisme, comme quoi la voie royale existe bien : manson+media=nouvel adepte sataniste…)

Bref le sataniste revendique une image d’homme fort, indépendant et quelque peu nihiliste. Son intelligence supérieure serait censée l’élever au dessus de la masse, mais paradoxalement, il lui faudra pour s’épanouir une institution, des règles et des croyances, ainsi que des rites tous aussi absurdes que ceux qu’il critique.
Finalement il se complait dans un
immobilisme navrant,
pensant être le dieu de son univers et n’avoir plus aucun progrès à faire, alors que le seul progrès observable chez un jeune initié, c’est un incroyable regain de confiance en soi qui vire très vite en une exécrable vantardise.

En bref, le sataniste, c’est un homme comme tout le monde en ce sens où c’est un con lui aussi.


 


 

Mardi 29 novembre 2005 à 16:07

 


« Dieu est à l’origine de la création du monde et de toute vie ici bas »
 Je comprends que ceux qui de nos jours servent un discourt aussi profond passent pour des demeurés adeptes de foi aveugle et de réponses faciles, à la lumière des découvertes scientifiques qui chaque jour nous en apprennent un peu plus sur nos origines.
Tout le monde s’accorde à dire qu’à l’origine de la vie sur terre, il y a un être unicellulaire dont l’auto-clonage permit, il y à fort longtemps, l’apparition d’un agglomérat de cellules plus complètes permettant la construction d’êtres multicellulaires.
Sur un point les deux versions se rejoignent : et oui, à l’origine de la vie, il y a un être unique.
Dieu pour certains, la paramécie pour d’autres.

Durant des décennies, de nombreux affrontements entre fervents croyants et chercheurs de tous horizons ont fait rage, afin de déterminer qui avait raison.
Le débat sur l’existence de Dieu n’a jamais été aussi présent dans une époque ou l’humanité est en quête de repère stable, simpliste, accessible à tous (tu sais pas lire les saintes écritures ? t’inquiètes on va te dire quoi penser)… à une époque les massacres au nom d’un dieu quelconque se font monnaie courante, il est toujours plus facile d’agir au nom de Dieu que de remettre l’Homme en question. A partir de là on peut s’interroger.
Est il vraiment nécessaire de prouver l’existence de Dieu, source de discordes éternelles et de trêves passagères? et s’il existe, faut il lui imputer quelque chose d’aussi médiocre que la création, les massacres, les guerres, les catastrophes et tout ce qui fait de notre monde un endroit où il fait bon vivre ?
Pourquoi ce besoin de défendre un simple nom, une étiquette qu’on collerait tel un copyright sur la création du monde, puisqu’en définitif, toutes ces versions se valent.
Dieu ? Allah ? La paramécie ?
Ma théorie la voici : Dieu (au sens large) et la paramécie ne font qu’un. Seulement vu que le microscope n’avait pas encore été inventé, Dieu n’était guère observable, d’où le symbolisme mystique qui en découle.
Oui mes frères en vérité je vous le dit : Dieu est une paramécie
Amen.

Peut être les croyants ont-ils simplement fait fausse route en fait…L’être unique créateur de toute vie, Dieu, est peut être simplement cette même paramécie. D’ailleurs ca expliquerait pas mal de choses, notamment pourquoi dans les saintes écritures on ne décrit pas l’indescriptible : on ne décrit pas Dieu, on ne représente pas Dieu ; blasphème selon le tout puissant que de lui rendre hommage par une idole (et l’Homme créa le prophète) mais quand on est microscopique, rond et…et c’est tout...on a tout intérêt à ne pas divulguer sa véritable apparence, de peur de voir son travail récupérer par un autre. Un microbe par exemple.
Mais quid du prophète ?
Ce fils de Dieu, de l’immaculée conception ? Celui qui apporta la sainte parole de Dieu son père ? Bref ce hippie avant l’heure, défoncé à l’huile de cannabis, qui parlait constamment avec le tout puissant…
Et bien son martyr inévitable et les causes de ce martyr apparaissent comme évidentes, limpides ; tout comme la transformation des faits au fil de l’histoire à dire vrai…fallait que ça ait un peu de gueule quand même. Alors le Vatican a tourné ça à sa sauce. (Un peu comme un téléfilm de tf1)
Il est bien entendu évident que ce n’est pas pour racheter nos péchés que Jésus fut crucifié…
la vérité la voici…




 

Mercredi 23 novembre 2005 à 15:23

 


Affalé sur mon lit, à fixer le plafond…voilà mon activité préférée.
Profitant de la douce chaleur de la couette, je me laisse bercer par le désormais mythique album unplugged de nirvana, quand soudain, une irrésistible envie de me lever s’empare de moi, épaulé par le sentiment d’être en retard. Sans vraiment savoir pourquoi je me lève d’un bon afin d’affronter le monde extérieur…en caleçon et torse poil s’il vous plait. (Les filles, on se calme !)
A peine ai-je posé le pied au sol que l’autre se prend dans les couverture garantissant une chute mémorable et ridicule, la tête la première sur ma table de chevet ; mais bon c’est pas grave il n’y a rien à l’intérieur. (Je vous laisse le soin d’interpréter cette dernière remarque à votre guise)
A peine relevé et remis de ma chute, je trébuche à nouveaux sur le manche de ma guitare pour finalement m’exploser les ratiches sur le bord d’une table basse en bois quelconque certes, mais néanmoins massif.
Je persiste néanmoins dans ma démarche : pressé sans savoir pourquoi…tels sont les contraintes de l’homme moderne.

Avant d’atteindre la porte et pour renouveler le vieux dicton « jamais deux sans trois » voilà que je m’entaille le pied avec la lame d’un opinel bloqué par un amoncellement de choses et d’autres, et comme par hasard, disposé de façon telle qu’il est impossible de ne pas se couper un orteil ou deux au passage avant de marcher sur les punaises et autre bouts de verre qui jonchent le sol de mon antre.
Arrivé en presque un seul morceau, je me décide à ouvrir la porte qui sépare ma porte de chambre de celle de ma sœur, de mes parents, de celle la salle bain ainsi que de celle qui mène au reste de l’appartement…surprise : rien de tout ça n’existe. A la place se dresse un escalier qui me dirige vers les profondeurs abyssales ou l’esprit humain n’a jamais déposé un neurone.

Je descends donc l’escalier (bien qu’il se dresse comme dit précédemment) pendant quelques minutes. L’obscurité gagne en intensité, mais au bout du chemin, j’aperçois un coffre en bois sorti tout droit de l’île aux trésors.
Je l’ouvre et découvre avec stupeur qu’il est vide et sans fond…et qu’une échelle en dépasse.
Je prends alors mon courage à deux mains et descends le long de l’échelle poisseuse et gluante avant que le coffre ne se referme sur mes doigts.
Une fois en bas et toujours dans l’obscurité la plus complète, j’avance à tâtons dans un couloir étroit ou résonne des abominations musicales telles que « j’veux qu’on baise sur ma tombe »
Cette hérésie me fait frissonner tant elle est abominable, j’accélère donc le pas, jusqu’à trouver une porte. Je l’ouvre et découvre que la pièce sur laquelle elle donne est quasi impossible d’accès, bloquée par des sortes de tissus qui dégorge par le seul orifice que je connaisse à ce jour : l’entrée.
C’est quand les supplications lointaines et Saeziennes stoppent pour faire place à Kyo remixé par indochine et chanté par la star ac’ (bref l’angoisse totale) que je me décide à plonger dans l’inconnu.
Je rampe, me débat, me faufile même, en ces lieux étranges et douillets.
Et, à force de persévérance, la lumière réapparaît enfin. Je passe la tête par une embouchure minuscule, respire un bon coup et constate que je suis dans ma chambre, nirvana tourne toujours… Je constate aussi qu’il est plus de huit heures et demi et que je suis en retard pour un rendez vous important.
Je me lève en sursaut, me prend le pied dans les couvertures et me rétame méchamment la gueule sur ma table de nuit. Je me relève pour retomber aussi sec, trébuchant sur le manche de ma guitare et m’explose les ratiches sur le bord d’une table en bois quelconque mais massif néanmoins…

Je me relève d’un bond pour me diriger vers la porte, je m’entaille le pied avec une lame d’opinel au passage, quelques bouts de verre jonchant le sol de ma chambre quand soudain, arrivé devant la porte, le doute m’assaille…Je tourne la tête retourne vers mon lit et me recouche après avoir vérifié la date du jour, et constater avec désespoir que je ne pourrais pas rester longtemps dans cette enveloppe chaleureuse et moelleuse puisqu’une bande de crétins et amis bien attentionnés vont me souhaiter mon anniversaire et m’inciter à sortir…j’ai pourtant peur de ce que je vais trouver derrière ma porte.
L’inconnu, l’inexplicable et la médiocrité…et comme pour cette histoire, un semblant de déjà vu qui n’avait rien d’un rêve et tout d’un cycle inéluctablement répétitif sans queue ni tête, et par-dessus tout, sans signification particulière.


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
( putain 21 balais...j'pensais pas vivre aussi longtemps)

Mardi 22 novembre 2005 à 20:40

Je m'expose à de terribles représailles, néanmoins vous devez savoir la vérité...
Georges est ici...sur c0w. La star mondial, le plus célèbre des Yétis (celui de tintin compte pour du beurre,c'est un faux yéti) Georges quoi !



 

Cliquez sur l'image pour pénétrer dans le monde de Georges le Yéti.

 


 

Lundi 21 novembre 2005 à 22:43

 


Une soirée tranquille au coin de l’ordinateur, bercé par les doux rayons de l’écran pour oublier le froid hivernal qui règne dehors. Un bon café, un clope et un clavier viennent combler ce tableau idyllique. Je tente d’établir le dialogue via MSN avec un ami en stand by depuis un bout de temps pour me retrouver à insulter son auto message me précisant l’absence de mon interlocuteur.
Quand soudain mon téléphone sonne…qui peut bien m’appeler ? Appel masqué…
Je décroche, et j’entends à l’autre bout du fil, bien que nos téléphones respectifs soient des portables, la voie de cet ami que j’essayais de joindre quelques secondes auparavant.
Sa voix était saccadée, il pleurait, bafouillant des atrocités concernant sa mort inéluctable et immédiate, un message sur MSN, une malédiction innommable…
Qu’est ce qui le tourmente donc ainsi ? Pulsion suicidaire ? Et ce message... Une fille peut être ? Un amour déçu ?
Tandis que toute ces questions faisaient le siège de ma pensée, je tentais en vain de résonner mon ami…pour son malheur je pense avoir réfléchi trop longtemps avant de dire quoi que ce soit puisqu’au premier son que j’ai formulé, j’ai entendu un bruit sourd en toute réponse…le bruit d’un mec qui vient de se jeter de son appartement au huitième étage.
Je n’avais que très peu d’éléments, pour ainsi dire aucun…quoi qu'il en soit je flairais le complot ou la machination diabolique sous ces brèves déclarations d’un homme brisé, réduit à l’état de compote sur le trottoir par une nuit d’hiver.
Je constate qu’avant de mourir il m’a envoyé un mail. Il ne contient rien de plus que ces quelques mots. « Le message, le message m’a tué »
Comment un message sur MSN pouvait il venir à bout d’un homme dans la force de l’âge ? Il ne pouvait s’agir que d’une puissante malédiction.
J’ai navigué plusieurs heures, de forum en forum, de t’chat en t’chat, et à mesure que les indices et les bons sites se font rares, de moins en moins de personnes ne semble à même de pouvoir me renseigner.

Je finis par perdre tout espoir lorsque, perdu sur un site dark, j’en suis réduit à demander à une gotho-pouffe fan de Saez comment on appel les morts…cette cruche pense sincèrement que comme toute personne en ce monde, ils ne sont joignables uniquement que s’ils ont un portable…car oui selon ces jeunes qui en appellent à Satan, le portable est un ingrédient nécessaire afin de préparer un rituel sordide  trouvé récemment dans un exemplaire de « la magie noire pour les nuls ».
Et fatalement arrive le moment où la dernière personne pouvant me renseigner me dit qu’elle ne sait absolument rien à propos de l’énigme qui me préoccupe. Pire que tout, ce « spécialiste » du paranormal (encore un fanatique de Fox Mulder) me dit qu’il ignore vers quel point m’orienter pour me permettre d’élucider mon mystère.
En pleine désillusion, je referme ainsi toutes mes pages Internet, toutes mes fenêtres de discussion…tout. C’est alors que, sur le point d’opérer la fermeture de mon MSN, une fenêtre apparaît. Un nouveau contact m’ajoute. En toute contradiction avec ma politique de nettoyage fréquent de liste de contact, j’accepte ce nouveau venu…par simple élan de sympathie et non pas parce que l’adresse était blonde_a_forte_poitrine@hotmail.com.
Qu’est ce que vous allez imaginer enfin ?

Bref…passons outre les salutations et les banalités d’un rituel dont les racines sont si anciennes que de mémoire d’homme, nul n’en connaît l’origine.
Après un bref instant de présentation et un silence de plus d’une demi heure, j’entrevois au bas de l’écran, un signal. J’ai un nouveau mail.
Lorsque j’ouvre le mail je constate que le seul mail non lu est celui que feu mon ami m’envoya avant sa mort foudroyante…il me semblait pourtant l’avoir déjà ouvert.
Toujours cette même phrase, mais je constate qu’un détail a changé ; une pièce jointe l’accompagne cette fois ci ; « Clara Morgane quintuple pénétration.jpg ». Dès l’instant où j’ouvre la pièce jointe, la blonde au gros balcon me sonne. J’ouvre la fenêtre de discussion, et c’est surpris, que j’en découvre la contenance.
 « la blonde à gros seins dit : Tu vas mourir toi aussi, quand tu comprendras.. 
«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™ dit : Non je ne vais pas mourir
la blonde à gros seins dit : Tu as ouvert la pièce jointe ; Tu vas mourir.
«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™ dit : Mais qu’est ce que cela signifie ?
la blonde à gros seins risque de ne pas répondre car son statut est « hors ligne »
 »

Ce n’est que lorsque j’observe attentivement la pièce jointe que je comprend alors, et que les quelques éléments que j’ai glané autour de ce mystère m’apparaissent alors comme clairs. Il en a été de même pour mon compagnon de biture…la pièce jointe était en réalité, affublée d’un faux titre… par une horrible malédiction, il s’agissait d’une photo porno gay.
Une légende prétend qu’une sorcière blonde à gros nichon s’en prend aux hommes qui se sont masturbés une nuit de pleine lune devant un film de Clara Morgane (ce qui n’est pourtant absolument pas mon cas puisque je ne regarde jaaaaaaaamais de films X) en envoyant une photo gay par le biais de ses pouvoirs. Dès l’instant où l'on ouvre cette pièce jointe, l’homme signe son arrêt de mort ; en effet…il devient gay.
Et comme tout mes prédécesseurs, c’est les larmes au yeux que je tente de mettre en garde mes semblables sur cette horrible malédiction, avant d’aller me jeter depuis le haut du barrage derrière chez moi, car plutôt mourir (encore) hétéro que vivre homo.


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™



 

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