En bons occidentaux aux délices sucrés et à la vie facile, nous nous contentons de guerres pour une survie d'hors et déjà acquise. Nous, bons spectateurs biens portants des combats contre une santé rebelle, nous contentons de peu pour nous émouvoir. Une opération réussie, un régime efficace, une tentative foireuse de lutte contre un furoncle ou un champignon. J'adresse mes mots à tout ceux qui nous adressent leurs maux, à tout ces éclopés de la dernières heures, qui font de trois fois rien un drame en plusieurs épisodes que nous suivons tous avec le plus grand intérêt. Chevalier slim-fast sur sa fidèle monture, pontage coronarien, en passant par les moines chimio-thérapeutiques et la communauté des « en sursit », adeptes de la phase terminale et du livre des records comme seul témoignage de leur passage sur terre.
Prenons par exemple, le mal moderne, selon les nutritionnistes : l'obésité. Le cheval de bataille de nos amis américains, mac do dans ta gueule et frites dans l'anus. Le gros, c'est le modèle même du quidam moyen dans notre monde aseptisé, mieux vaut s'y faire, un jour on y passera tous. Mais ce que je me demande, c'est pourquoi pleurons nous ?
En fait si je sais : on pleure d'avoir trop, trop à manger, trop à boire, nourriture trop riche et fréquence de repas trop importante, bouffe à volonté…c'est vrai que nous sommes à plaindre, franchement. C'est la Somalie qu'a pas ce problème… i' doivent être heureux les somaliens, l'obésité ça les concerne pas.
D'un autre côté ça fait la fortune des charlatans, guérisseurs à grand coup de slim-fast, shamans des salles de remise en forme et j'en passe.
Comme nous sommes malheureux, quelle horreur, que de ne manquer de rien. Pourtant, la solution du problème se trouve dans l'énoncé : nous avons trop. Qu'on ne me parle pas de problème glandulaire ou quoi que ce soit, des gros il n'y en avait pas à Drancy. Nous savons ce qu'il nous reste à faire. Le problème de l'obésité, c'est que la vue même d'un obèse et le sentiment qui en découle est simplement liée à notre propre culpabilité d'avoir trop. Et c'est aussi révélateur du monde politico-économique moderne : plutôt en crever que d'en filer un peu.
Alors nous applaudissons le régime réussi, les vergetures qui s'atténuent…d'un autre côté y'en à bien pur applaudir quand un débile met une balle au fond d'un filet.
Dans une optique plus grave, nous applaudissons les opérations menées à bien, avec si possible un résultat positif, oubliant au passage les ratés du système médical, ses exclus et ceux qui ont passé l'arme à gauche. C'est avec force de détails que les rescapés du bistouri nous content leur épopée au pays des blouses blanches, si bien qu'on pourrait pratiquer une opération à cœur ouvert dans sa cuisine. L'intérêt ? aucun, si ce n'est se faire mousser, d'un air de dire « moi j'suis un battant, je reviens de loin ».
Le survivant va de l'avant, il croit en la vie, au risque de se montrer dédaigneux envers ceux qui n'y croient plus, toujours avec leur couplet « moi j'suis un battant, je reviens de loin ». Mais qu'ont ils fait à part mouiller leur froc une paire de fois, s'être fait shooter à l'anesthésiant et opérer par un mec qui doit connaître son boulot si on en juge par ses dépassements d'honoraires aussi sanglant que la table d'opération ?
Lutter contre la maladie dans un pays ou c'est relativement douillet de passer sur le billard, je ne vois pas où se trouve le mérite. L'opération dans une prison coréenne dégueulasse, ça, c'est un challenge. Avis aux amateurs...
A la rigueur j'ai plus de respect pour les cancéreux et les séropositifs, eux en général vont « jusqu'au bout ». Ce ne sont pas de petits joueurs. Qu'y a t il de plus admirable que de lutter quand on sait que la partie est perdue d'avance ? Le happy-end cinématographique nous a fait oublier la valeur de la défaite et sa beauté.
Mais dans une société ou l'on lutte contre tout et pour rien, chacun tente de se tailler sa part du gâteau avec les cartes que Dieu lui a refilé, si bien que d'un point de vue de mec bien portant, on en vient à envier ceux que le destin accable par le malheur.
Ils auront fait quelque chose de leur vie, et au pire, une mort tragique et des larmes combleront le peu d'éclat de l'épilogue de ces combats.
Le côté sympathique c'est que pour celui né avec une santé de fer, l'alcool et le tabac sont là pour rectifier le tir. Sinon pour une question de solidarité avec les pays du tiers monde, il reste l'anorexie.
Ne parlons pas des malades imaginaires, gothos suicidaires cybernétiques et aliénés auto-proclamés, le sentiment de rejet parce qu'on est en bonne santé est certainement la chose la plus dure à vivre, comme je vous comprends et vous plains…
Putain j'en ai marre d'être en bonne santé. Allez vite, une clope pour entretenir le cancer, une bière pour la cirrhose et dans dix ans, amis obèses, alcoolos, cancéreux ou victimes de tout autre problème digne d'intérêt, je me joins à vous.
Avec un peu de chance, je choperai peut être même une bonne dépression.
Je lève mon verre à toutes les victimes de la maladie… à la vôtre et…
SANTE !
Lundi 20 février 2006 à 19:05
Samedi 18 février 2006 à 18:39
Le vieux est une créature pour
le moins étrange avec une sexualité toute particulière. Nombre d'entre nous n'ont
toujours vu qu'une grande affection, dans le comportement des personnes âgées
épargnées par les affres de la perte du conjoint suite à un adorable cancer ou
à une mort lente et douloureuse quelconque. En réalité ces signes de niaiserie
sénile ne sont que des facteurs révélateurs de l'inexistance d'une sexualité
normale et épanouie chez le vieux.
Commençons tout d'abord par la partie de scrabble avant d'aller se coucher. A
défaut de se masturber les parties génitales, le vieux se masturbe le cerveau,
beaucoup d'entre ces derniers ont pourtant la même vision de leur matière grise
que de leur pénis ; c'est-à-dire le vague souvenir de l'avoir un jour déjà
utilisé et d'avoir paumé la notice.
Bref, la partie de scrabble, c'est un peu le préliminaire du vieux. Comme quoi
ça n'a rien d'innocent. Quel plaisir peut on avoir à jouer à un jeu aussi
inutile : trouver des mots pour ensuite tout dégommer avant de ranger le
plateau de jeu. A l'instar du plaisir sexuel et en particulier des
préliminaires, le scrabble c'est long, c'est toujours la même chose, on en a
vite fait le tour, et c'est éphémère. Il en va de même pour les mots croisés, véritables
pornos stars du masturbage de neurones dont les vieux discutent jusque dans les
TGV. Ces discussions trahissent de grosses allusions d'ordre sexuelles et sont
entre autre une invitation à une partouze cérébrale. A cet effet, des clubs de
scrabble ont vu le jour, c'est un peu comme les clubs échangistes, mais pour
vieux.
Et comment ne pas parler de la fameuse tisane ; imaginez votre grand mère
demandant à son cher et tendre de lui concocter une de ces boissons chaudes et
infectes au goût de sirop pour la toux : la raison est simple, il y a bien
longtemps que nos grand-mères ne pratique plus la fellation (depuis les
premiers signes d'impuissance du grand père en fait) Le subterfuge ne trompe
personne, la tisane est ce qui rappel à l'un comme à l'autre l'existence d'un
long jet chaud et humide avec une goût bizarre.
Le vieux parfois n'aime pas se sentir largué, et comme à son époque il n'existait
qu'une seule position, c'est avec un certain plaisir qu'il découvre le monde du
porno et particulièrement le fétichisme. Avez-vous remarqué que le vieux
manifeste une étrange obsession pédestre ? Pour prendre son pied avant d'y
être pour six sous terre, rien de mieux que … le pied.
Prenons les pantoufles ou les charentaises : comment peut on porter
quelque chose d'aussi étrange et laid, si ce n'est le désir latent de
manifester une sexualité troublante. Le vieux passe son temps à osciller entre
chaussures et pantoufles, ce qui en général excite son conjoint. Le centre de
gravité sexuelle du vieux c'est le pied, ce phénomène est certainement dû à un
accroissement de l'attraction terrestre. D'ailleurs pour satisfaire ce penchant
fétichiste, le vieux cherchera toutes les excuses pour manipuler l'objet de son
fantasme : massages, bains de pieds aux algues, ponçage de corne de pied,
coupage d'ongles…bref tout les moyens sont bons. Et plus c'est dégueulasse,
mieux c'est.
Le vieux est également sadomasochiste, et dans la grande lignée du sadomaso et
du singe (les deux étant finalement très proche) il y a le dominant et le
dominé : le dominant est celui qui, en règle général, possède le plus de bouton
sur le dos, le dominé lui, pouille le dominant. Qu'y a-t-il de plus douloureux
que de percer des boutons blancs ? D'ailleurs la substance qui s'écoule des
dits boutons doit rappeler un certain liquide à nos amis aux cheveux gris.
Ce qui est dommage, pour en revenir à la fellation, c'est que maintenant que la
grand-mère peut enlever ses dents et eviter de mordre le mâle à l'endroit
sensible, le mâle ne peut plus bander. Mais qu'a cela ne tienne, le viagra a
révolutionné ce dernier point, au risque de voir mourir une flopée de vieux d'arrêt
cardiaque ou de rupture d'anévrisme du bout du gland (si si ca arrive).
Et bien qu'il faille une tonne de vaseline pour éviter au vieux de se rayer le
casque, c'est avec un plaisir jouissif qu'il redécouvre le plaisir de limer un
bon coup. Associez à ce point crucial les dérives sexuelles dont nous avons
parlé un peu plus haut, vous comprendrez alors que le vieux, finalement, a tout
ce qu'il nous manque pour vivre une idylle sexuelle que nous ne pouvons qu'imaginer
dans nos fantasmes les plus fous. Car en plus d'une imagination débordante
comme vous l'avez certainement constaté, le vieux dispose d'un atout non
négligeable : le temps.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il jardine sur de
petites bandes de terre en face de chez lui : il met ce temps libre à
profit pour s'entraîner à se maintenir dans des positions douloureuses et
ridicules le plus longtemps possible, en y ajoutant des mouvement lents et
répétitifs. L'autre avantage et l'absence de règle chez la vieille, qui ne peut
donc plus invoquer cette excuse pour ne pas pratiquer l'acte sexuel très prisé
généralement par l'Homme. La migraine elle par contre peut toujours être un
subterfuge grossier pour éviter l'acte, mais d'un autre côté, après quarante de
mariage et de brisage de couille, on peut bien passer outre une petite
migraine.
Il reste un phénomène inexpliqué chez le vieux : la reproduction. Le vieux
est stérile et dispose d'une durée de vie très limitée : il ne se
reproduit pas… Vu l'étude qu'il peut être fait sur sa sexualité violente et
épanouie, j'aimerai qu'on m'explique comment le vieux peut il être une espèce
en voie d'expansion ? Les petits mystères de dame nature.
Bien souvent,
après avoir découvert que ce n'est pas parce qu'il y a de la neige sur le toit
qu'on ne sait plus faire marcher le reste, le vieux ira vers d'autres pâturages
d'une vingtaine d'années, moyennant quelques deniers ou un bel héritage,
laissant derrière lui sa femelle stérile qu'il supporte depuis plus d'un demi
siècle.
Ainsi va la vie.
Vendredi 10 février 2006 à 16:17
Jeudi 9 février 2006 à 19:03
Ah la liberté d'expression ! Encore et toujours…
N'est elle pas au centre de tout les débats en ce moment ? bien sur que si, grâce, ou à cause selon les opinions, aux sympathiques caricatures du prophète musulman. J'entendais récemment sur France inter, que le monde musulman avait vécu les publications des caricatures comme un véritable traumatisme, mais, excusez moi du peu, ça fait quand même des centaines d'années qu'on nous reproche de tout tenter pour instaurer un bouleversement psychologique digne d'un traumatisme au sein de la communauté musulmane, et voilà que quelques dessins suffisent à amener le résultat que des centaines d'années de guerre, génocide torture et colonisation n'ont jamais réussi : le soulèvement du peuple musulman.
Dire qu'on les a réduit en esclavage et qu'on les a torturé pour rien, alors qu'il suffisait de dessiner Mahomet. C'est Bush qui doit être content, au lieu de bombarder, il leur jettera des caricatures et des représentations du prophète. Ca fera des économies…
Attention je jette pas la pierre, je peux parfaitement comprendre que dans la tête d'un bigot stupide et bêlant, l'humour et la caricature soit une forme d'irrespect…c'est bien connu, les cons sont avant tout dénués d'humour.
Et je me raille quelque peu de voir ces timbrés hurler envers une hypothétique coalition contre le monde musulman, quand par solidarité, quelques journaux prennent le relais par soutien envers le Danemark…ces même intégristes qui reprochent aux occidentaux de s'allier pour défendre la liberté d'expression, alors qu'eux même s'unissent sous la bannière islamiste dans énormément de pays au proche orient pour condamner cette même liberté d'expression affichée dans des états où la main mise islamiste est inexistante ; et c'est pas dommage qu'elle soit inexistante, sinon on se ferait vachement chier…
On a grôlé le cul des curés y à une centaine d'années et on a bien fait.
En bon paranoïaque, en pourrait s'imaginer que ces autodafés de drapeaux de pays ressortissant européens est une réponse injustifiée envers un occident faisant preuve de laxisme religieux ; ainsi qu'envers ces insultes et ces prétendus outrages, irrespect et traumatisme dont les fanas du coran sont, de leur point de vue, victimes. L'offense qui est faite au système occidentale est palpable chaque jour, quand sont transgressé les droits de l'homme, et ce sont ces même connards qui se sentent traumatisés par des dessins…pitoyable.
Nous pouvons aussi justifié par la même les morts, victimes d'attentats, et les ressortissants européens qui seront victimes d'un tel débat d'idées…ha merde c'est déjà monnaie courante les victimes de la barbarie et tout le tralala; la sécurité au proche orient c'est pas encore d'actualité, j'avais oublié l'espace d'un instant. Non mais c'est vrai, tout les jours c'est attentat sur attentat, et pendant que le peuple râle contre des dessins, des gens de toutes origines continuent de voler en éclat un peu partout.
Comme quoi ce sont toujours ceux qui appellent au respect et la tolérance qui sont le moins digne d'y prétendre. Pauvre humanité.
Mais pas généralisme s'il vous plaît, on ne peut pas non plus considérer, c'est évident, tous les croyants comme étant des intégristes... Mais faut avouer que même sans parler d'intégristes, ils font pas preuve d'intelligence sur le coup là, excusez moi du peu.
Mais comment s'imaginer, je vous le demande, que cette levée de bouclier en carton n'est qu'une réponse maladroite et injustifiée, et surtout, un prétexte pour se mesurer à l'occident pour n'importe quelle raison ? Il est évident que ce qui se passe dans les pays de confession musulmane est justifié, dessiner ça mérite la mort, faire de l'humour ça mérite la mort, être un ressortissant occidental ça mérite la mort, et surtout, ne pas obéir à des règles absurdes d'une religion dont nous ne sommes pas les adeptes, ça mérite la mort.
Nous sommes tous des infidèles ? Bah d'un côté je m'en porte pas plus mal donc...remarque je dis çà, mais si demain une bombe me saute à la tronche j'aurai l'air malin de pas trop me tracasser sur la question.
Et si encore c'était uniquement le problème des religieux, mais ca va beaucoup plus loin, je parle en connaissance de cause : combien d'entre nous se sentent outrés par un humour qui les dépassent ? La principale caractéristique du con, c'est le manque d'humour, c'est pas une question de religion, c'est une question de connerie, et l'homme une fois de plus prouve que le seul point sur lequel il est égal à son prochain, quelque soit sa religion ou son origine, c'est bel et bien la connerie.
La connerie qui pousse des gouvernements à s'excuser pour quelques dessins, et la connerie qui pousse les brebis stupides à hurler à l'offense contre des dessins caricaturaux, c'est la même chose. La diplomatie et les faux-semblants, c'est jamais que de l'hypocrisie pour maintenir une paix qui n'existe que dans l'esprit des utopistes.
Et je ne m'attarderai pas sur le sens de la caricature et ce qu'elle implique, quelqu'un qui ne la comprend pas mérite selon moi d'aller aux bois se faire sucer par un ours, voir se faire manger par ce dernier.
J'ajoute un dernier point, au cas où, puisqu'il semble toujours plus ou moins de mise de devoir préciser ce genre de détails, je n'ai rien à reprocher au peuple musulman ni au monde arabe en général, ni aux coutumes étrangères à ma culture, mais je le dis sans mal, il y a certaines pratiques qui parfois me choquent et font que je n'accroche pas. Je n'aime pas la connerie et particulièrement quand elle utilise le "sacré" pour masquer la bêtise parfois profonde de la foi aveugle pas plus que quand elle utilise cette même foi au détriment du respect envers la seule chose réellement sacrée en ce monde, la vie humaine. Ceci est valable pour n'importe quelle religion. La liberté de culte? oui, mais tu la gardes pour toi ta religion On a déjà la télé comme divinité pour s'abrutir.
Amen.
Mardi 7 février 2006 à 18:41
Dessiner les prophètes peut entraîner une mort lente et douloureuse, rendre impuissant et/ou provoquer une forte dépendance physique: ne commencez pas.
Lundi 30 janvier 2006 à 17:52
J'aime l'hiver. C'est une époque bénie des dieux. Nos belles villes se parent d'un magnifique manteau gris-sel-blanc-dégueulasse, comme pour cacher tout ces exclus et autres clochards assimilés, ou plus simplement pour les faire crever de froid. Et c'est une leçon que nous devrions tous retenir, pas que « le froid tue », quoi que certaines personnes l'ignorent encore donc il est bon de le rappeler, mais que nous devons tous tenter l'impossible pour ne pas finir ainsi : Mort et rejeté du système à la fois ! Bien qu'un jour nous serons tous morts (autant vous y faire tout de suite ça surprend moins quand l'incident survient), nous ne connaîtrons pas tous de fin aussi atroce et inacceptable que celle du suicide clodo façon polonaise.
C'est pour ces raisons que nous ne pouvons que soutenir le sort d'un homme, un vrai, qui par solidarité s'est offert un tour en solitaire sur un sommet népalais et s'est perdu comme un connard. La France entière s'inquiète du sort d'un macchabée probablement déjà bleu sur sa montagne à la con, on fixe son écran, comme si notre propre vie en dépendait, nous lui hurlons de se battre, de résister…
Et à côté y a des mecs qui dorment dans des entrées d'immeubles, des cartons ou des abris de fortune pour ne pas succomber au froid contre lequel ils luttent depuis bien avant les premiers signes de la vague de froid. Bah, tant qu'on a la santé et sa télé qui fonctionne…
Ah non c'est vrai j'oubliais, excusez moi j'ai laissé mon cerveau et ma sensibilité sur « ON »
Il est bien entendu de notoriété que tous ces profiteurs et ces marginaux méritent leur sort, soit ils ne veulent pas être aidés, par fierté et par solution de facilité, soit parce que ce sont des ivrognes. Moi j'ai foi en notre dieu tout puissant et la vérité qui en découle : vive la télévision.
C'est pourquoi moi aussi je compatis au sort de cet alpiniste chevronné, qui mérite bien entendu tous nos éloges et notre attention pour s'être courageusement paumé en montagne, alors que personne ne lui avait demandé de s'y rendre. Je suis moi aussi adepte de ce battage médiatique inutile sur le sort d'un alpiniste de plus qui casse sa pipe en répondant à l'appel du grand blanc. Ce syndrome serait-il imputable à une lecture abusive de Frison-roche ?
Et sur fond de loi sur les bienfaits de la colonisation, on nous pond la journée annuelle de la mémoire de l'esclavage. C'est beau la cohérence quand même. Le 10 mai, une date à retenir dans l'histoire de l'humanité, qui une fois de plus à défaut d'agir se contente de se souvenir que par le passé elle a fait des saloperies, pensant aujourd'hui être irréprochable. Vaste fumisterie.
C'est mes noirs dans mon jardin qui vont bien rire. Comment ? Ha merde c'est vrai, l'esclavage c'est interdit et c'est un crime contre l'humanité…enfin avant de songer à faire une journée mondiale pour se souvenir de l'esclavage, il faudrait se rappeler aussi qu'il existe toujours. Au moins quand on se souvient des camps de la mort, on est sur qu'ils sont tous inactifs. Rassurez moi...
En tout cas la mémoire de l'esclavage, en Asie, ils n'en ont pas besoin, ils sont en plein dedans. Faut dire que l'asiatique, ça bosse dur et ça bosse bien, surtout quand il est enfant. Pour presque rien quand c'est un homme libre, pour rien quand c'est un esclave, après tout, y a pas de petits profits. Qu'on colle des chaînes aux pieds des ouvriers et des matons qui posent un fusil dans le dos , pour faire vivre le capitalisme, il serait temps d'arrêter d'avoir des états d'âmes et de respecter les droits de l'Homme.
On devrait rétablir l'esclavage, mais on ne réduirait en esclavage que les parasites et les assistés dont les travers sont mis en avant par nos médias. Ainsi chômeurs de trop longue date refusant des contrats magnifiques, RMIstes bien souvent alcooliques et profiteurs travaillant au black en profitant d'aides sociales permettant de vivre bien au dessus du seuil de pauvreté, clodos et autres, jouiraient enfin du seul droit que possède l'esclave, le droit au travail.
Et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Bande de bites, la solution est devant nos yeux et personne n'y pense sérieusement, pour lutter contre la précarité de l'emploi, rétablissons l'esclavage. Du travail pour tous !
Bon alors écoute moi bien toi, tu vas pas commencer à jouer ton chieur…comment ça, j'ai dévié de mon sujet de base ? Pas du tout ! Pardon ?
L'alpiniste (c'est vous dire si le sujet m'intéresse, j'ai oublié son nom)…Et bien quoi l'alpiniste ? Je pensais avoir été suffisamment clair au début de cet article ; je m'en contrefiche du sort de cet imbécile (c'est pour ca que j'en parle). Si encore il se faisait sodomisé par un yéti, l'attention dont il fait preuve aurait une raison d'être…un alpiniste qui se fait enculer par un yéti c'est quand même moins banal qu'un quidam qui se paume en montagne.
«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
( vive l'esclavage )
Vendredi 27 janvier 2006 à 3:22
Un gosse de sixième tente d'étrangler une de ses profs...la violence fait des adeptes de plus en plus jeune...psychose dans le corps enseignant.
Jeudi 26 janvier 2006 à 22:46
Un enfant c'est chiant dès l'instant ou ca sait parler, l'animal lui ne parle jamais. Au pire s'il gueule trop on peut lui couper les cordes vocales.
Un enfant peut composer les numéros d'aide à l'enfance en cas de maltraitance, un animal ne peut pas appeler la SPA en cas de sévices sexuels, brimades et/ou violences physiques.
Un enfant veut tout, tout de suite, chiale et vous casse les pieds jusqu'à obtenir satisfaction ; l'animal suffit de lui mettre un coup de pied dans la tronche et le problème est réglé…d'autant plus qu'il ne vous fait pas la tronche quand vous refusez de lui acheter un os en plastique alors que vous faites vos courses.
L'enfant doit toujours avoir des fringues propres, à sa taille (sachant que l'homme grandit jusqu'à environ la vingtaine…) et il prend un malin plaisir a toujours les saloper ou les déchirer…l'animal lui vit à poil.
L'enfant doit être lavé tout les jours, et bien souvent c'est une horrible bataille qui n'épargne aucun membre du foyer…l'animal lui aussi fait la gueule en général quand vous le lavez, mais à la rigueur, on peut se contenter de le laisser gambader dans le jardin un jour de pluie.
Un enfant, on ne peut pas faire d'expérience en laboratoire dessus, contrairement aux animaux.
Un enfant ca fait des dégâts, ca casse tout, et en plus ca vous fait culpabiliser ou vous fait du chantage affectif quand vous le punissez, l'animal lui est humble dans l'erreur et accepte avec honneur et dignité son juste chatiment, et vous aimera toujours, avant comme après application de la sanction.
Un enfant, c'est menteur, calculateur et ca n'écoute rien, l'animal lui est con et soumit à notre volonté.
Un enfant doit manger de façon équilibré et à fréquence de trois repas par jour, alors que l'animal on peut oublier de lui filer à manger de temps en temps.
Un enfant, on ne peut pas le stériliser pour éviter toute reproduction, c'est pourquoi certains couples se retrouvent envahis par ces saletés; ce qui n'est pas le cas de l'animal qu'on peut faire stériliser chez le vétérinaire ou dans sa cuisine, équipé d'un grand couteau de cuisine et d'un bouquin d'anatomie sur l'espèce concerné par l'opération.
Un enfant, on ne peut pas l'enfermer à la cave ou l'abandonner sur l'autoroute quand on part en vacance, ce qui n'est pas, encore une fois, le cas de l'animal.
Un enfant a besoin d'une chambre bien à lui afin de s'épanouir, l'animal se contente d'une niche, d'une vieille couverture, d'un panier miteux ou d'une cage minuscule qu'on change tout les trente-six de l'an et dont il ne sortira jamais de sa vie.
Finalement le seul point commun entre un enfant et un animal, c'est que dans la majorité des cas, ils apprennent très vite et peuvent, avec un peu d'entraînement, effectuer des tours spectaculaires afin d'amuser vos amis et voisins.
En considérant bien cela, je pense que nous devrions abolir les droits de l'enfant, ainsi nous pourrions ne pas leur acheter de vêtements jusqu'à la fin de leur croissance, les foutre dans la jardin ou le garage la nuit ou sur les bords d'autoroutes durant les vacances. Plus besoin de les promener en faisant bien attention à ce qu'ils nous donnent la main, rien ne vaut une bonne vieille laisse et un collier étrangleur.
Nous pourrions les stériliser, les insulter et nous passer les nerfs dessus sans qu'ils puissent se plaindre aux autorités. Plus besoin non plus de les emmener en courses, on les attacherait à l'entrée du supermarché. Plus besoin de leur céder une chambre; ça permettrait ainsi de récupérer une pièce dans la maison et de transformer leurs chambres en petit salon, bureau, salle de jeux etc.…
Et enfin, plutôt que de les laisser souffrir en cas d'angine, rhume, cancer ou autre, nous pourrions les faire piquer plutôt que d'élargir le trou de la sécu en les faisant soigner.
On pourrait aussi en faire l'élevage et ainsi arrondir les fins de mois en les revendant à des réseaux pédophiles ou des laboratoires…ce qui serait plus judicieux pour faire des tests: les cosmétiques, médicaments et autres seraient ainsi mieux adaptés à l'Homme, les risques d'effets secondaires seraient quasi nuls...pour nous.
Et ne parlons pas de l'industrie agro-alimentaire des pays en voie de développement, ou même plus généralement, l'industrie agro-alimentaire mondiale… Nous bénéficions d'une incroyable ressource naturelle et bon marché alors, utilisons la à bon escient.
(regardez comme ils ont l'air heureux avant d'aller à la mine)
«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.» ™
(les enfants, vous le savez, c'est ma grande passion...Les courses d'enfants, avec tiercé magazine bien sûr.
(a imaginer avec la voix de Omar Chariff))
Jeudi 26 janvier 2006 à 16:34
Petit montage photo-dessin. Rien de plus à dire dessus.
Jeudi 26 janvier 2006 à 3:15
Ah quel merveilleux moment que le traditionnel repas de famille du mois de janvier, qui consiste bien entendu à voir et revoir les restes de la famille qu'on n'aime pas suffisamment pour se les coltiner à Noël ou nouvel an.
Petit tour des célébrités de l'ombre qui mériteraient leur place au soleil et le droit à la reconnaissance si les foires aux monstres faisaient encore recette. Tout d'abord, question d'éthique et de respect envers ceux qui sont les garants de la mémoire humaine, nos antiquités à nous qui valent leur pesant d'or une fois décédés, la plus vieille pièce d'artillerie de la famille : l'arrière grand-mère.
Elle est si vieille qu'on ne connaît pas son âge avec exactitude…faut dire que cette bonne immigrante allemande est née à une époque ou la carte d'identité n'existait pas. La harpie, comme la surnomme affectueusement sa belle fille depuis son entrée dans la famille, a connu les deux guerres mondiales, et peut être même le conflit Franco prussien du dix-neuvième. Cette supposition hasardeuse que je me permets de faire vient probablement du fait que l'année précédente, un peu trop pompette, elle m'a confié que son premier mari, lorsqu'il rentrait de manœuvre ou je ne sais quoi, retirait son uniforme mais conservait toujours son casque à pointe pour lui faire l'amour…le casque à pointe et les bottes si ma mémoire est bonne. Pour vous éviter la vision d'une dame deux fois centenaire faisant l'amour avec l'oncle Fritz, je vous épargnerai les suites de son discours où elle me livra un compte rendu très détaillé de ses frasques sexuelles. D'habitude, l'arrière grand-mère (Eva de son petit nom) est avare de monnaie mais généreuse en conseils éclairés qui font la joie de ses arrières petits enfants.
Un jour, alors que j'avais cinq ou six ans, la vieille harpie, armée de son bon accent allemand et son sourire de Pitt Bull édenté, me prodigua mon premier conseil, premier d'une longue série. Je n'oublierai jamais cette déclaration touchante : « Groumf mon petit, t'es con comme tes pieds, tu sens mauvais et en plus t'es moche, mais alors moche…bref tout ça pour te dire qu'avec ce qu'on voit partout, les vilains messieurs qui donne des bonbons empoisonnés ou qui enlèvent des enfants, je te conseil, pour le bien de la famille, d'accepter toutes friandises venant d'un étranger ou si le cœur t'en dit, d'aller faire une balade avec un parfait inconnu qui te demanderait de monter dans sa voiture. »
Tous les ans, personne n'échappent à cette tournée de conseils avisés, tout le monde espère qu'elle tirera quelques liasses de son sac à main en peau d'on ne sait trop quoi afin de nous refiler quelques euros…peine perdue.
Dieu merci l'année précédente, j'avais enregistré ses divagations sur sa vie sexuelle enterrée. Du coup cette année, pas de conseils mais de l'oseille. C'est mieux.
Bien sûr ensuite, le repas, généralement ça se passe sans encombre jusqu'à ce qu'on débouche la quatrième ou cinquième bouteille de rouge…C'est aussi en général à ce moment là que Gégé, le cousin en fauteuil roulant suit une des cousines partant se changer. La technique est au point, c'est Gégé qui fait bien évidemment exprès de renverser quelque chose sur le chemisier d'une de nos affriolantes cousines, afin de vite courir…heu pardon... afin de vite rouler dans le jardin et observer le petit strip-tease. Généralement il pense être discret, mais les petits couinements de ses roues mal graissées fait qu'en général, toute la tablée devine ce qu'il est en train de faire. Pantalon en bas des chevilles…enfin en bas des roues, la queue à la main…bref pas besoin de vous faire un dessin. Par respect et par hypocrisie, personne ne dis rien, sauf son frère, Manu, 21 ans et trisomique de naissance suite à la morsure d'un chromosome enragé, qui dès qu'il voit revenir Gégé à table ne peut s'empêcher de mimer des mouvements masturbatoires. Seulement dans la famille, on respecte le handicap voyez vous, c'est donc Manu qui reçoit une branlée, parce que après tout il est handicapé de naissance, il à l'habitude de l'injustice, ce qui n'est pas le cas de ce pauvre Gégé.
Ce pauvre Gégé, qui, lors d'un repas des restes, a perdu l'usage de ses jambes en montant sur le toit afin d'épier sa propre mère, faute d'avoir taché le chemisier d'une cousine. Faut croire qu'il s'est branlé trop fort pour tomber comme ça du toit… sur le dos… et sur une petite bordure en béton plus précisément…
C'est d'ailleurs à la suite d'une des branlettes de Gégé qu'eut lieu un schisme important au sein de la famille. Ma tante Christiane, exaspérée par le manège pervers de son neuveu à roulette à l'encontre de ses filles, demanda, avec un sérieux coup dans l'aile, à parler à sa belle sœur, mon autre tante, Dominique, mère de Gégé. Le ton glacial délia malheureusement les mauvaises langues. En effet, Joseph, mon oncle, le mari de Dominique, ivre, s'effondra en sanglot, demandant à sa femme de lui pardonner de l'avoir tromper avec Christiane, qui au passage était un très mauvais coup. Il avait naïvement pensé que le sujet de dispute des deux femmes seraient sa relation extraconjugal et quasi incestueuse (d'un autre côté c'est mieux, ca reste dans la famille). C'est la première et dernière fois dans l'histoire de ma famille qu'une bouteille d'alcool fut gâchée, éclatée sur le crâne de Joseph, ainsi qu'une deuxième, un Mont Bazillac je crois, sur la tête de Christiane. Christiane n'ayant pas survécu à ses blessures, Dominique fut incarcérée et condamnée à cinq ans de prison ferme, où elle devint lesbienne
Cette année se sera donc un peu plus calme. Et à ma grande surprise Joseph est arrivé seul, sans ses fils handicapés. Lorsque nous lui avons demandé la raison de leur absence, il nous a simplement rétorqué que durant l'été, il devait partir en vacances avec sa comptable, et ne voulant pas effrayer cette dernière, il avait voulu confier ses enfants à garder. Malheureusement même la S.P.A, débordé durant cette période, refusa de les accueillir en chenil. Joseph s'est donc contenté, comme beaucoup de vacanciers, d'abandonner ses deux fils sur le bord d'une autoroute. Et oui chaque année, des chiens, des chats, des grand mères ou des handicapés sont laissés à l'abandon sur le bord des autoroutes, aussi je profite d'un court instant pour lancer un appel à la compassion et la solidarité : Amis automobilistes, pour les victimes des départs précipités, faites un geste… Ecrasez les.
Mais alors qu'on s'imaginait passer le repas lourd dingue de l'année dans le calme et la sérénité, Charles, le mari de feu ma tante, est arrivé dans son monospace, sans ses quatre filles, mais armé de son fusil de chasse. Encore sous le choc de la mort de sa femme l'année passée, il a abattu froidement son frère d'enfance, Joseph, unique responsable selon lui de la mort de Christiane (bon il avoue que c'était aussi parce que son frère s'était tapé sa femme, ne l'oublions pas) avant de s'installer à table et de demander si grand-mère avait encore préparer, à la non surprise générale, son célèbre lapin. A la non surprise générale, cette année encore, le lapin n'avait pas volé sa célébrité, il était raté…comme d'habitude. Cette année en fait il n'était même pas cuit. Faudrait qu'on songe à s'inquiéter de la santé mentale de mamie qui se croit revenue en 1950…Papi devait l'emmener faire des tests pour dépister Alzheimer, mais il n'a pas foutu un pied en dehors depuis l'an dernier. Il pourrait au moins prendre une douche, ça sent pire qu'un cadavre décomposé quand on passe devant sa chambre. Pour des raisons inconnues, il refuse même de nous répondre lorsqu'on toque à sa porte. Mamie dit qu'aux dernières nouvelles, il faisait un nœud avec une grosse corde de chanvre. Mais bon, mamie perd un peu les pédales, je vois pas ce que grand père foutrait d'une corde de chanvre avec un nœud dedans, mais que voulez vous…les affres de la vieillesse n'épargnent personne.
Pour des raison que j'ignore, ma mère, une fois rentré chez nous, m'a fait savoir que l'an prochain il n'y aurait pas le « repas des restes » et que les années suivantes non plus.
C'est con, alors que l'arrière grand-mère m'avait donné 300 euros pour mon silence et l'assurance qu'avant l'année prochaine, elle n'entendrait plus parler de mon enregistrement sur les détails croustillants de sa vie de jeune fille…la vie est vraiment injuste, je comptais m'y remettre l'an prochain.
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(La famille, c'est une chose sacrée...un peu comme le bon vin ou la bière...mais un peu moins quand même)