Jeudi 27 avril 2006 à 9:28

Le projet de loi sur l'immigration proposé par Sarkozy est passé.  Il porte essentiellement sur une immigration choisie : en clair, on dépeuple les pays "en voie de développement" de ses cerveaux (bien pour le développement ça), on durcit les lois sur l'intégration et on flique les immigrés. 
Le point positif c'est donner accès aux étrangers à une éducation civique et linguistique (mais jusque là c'est le seul point positif que je vois) mais vu que le but de Sarkozy c'est de voir des immigrés le plus diplômé possible, et si possible les voir arriver avec leurs diplômes déjà tout chaud, je vois pas vraiment à quoi leur filer des cours peut servir. 
Y'a trente ans on était content d'avoir des étrangers sans diplômes, histoire de faire nos boulots de merde et bosser sur des chantiers, mais aujourd'hui on veut du cerveau et du pas turbulent, ca réglera pas les problèmes qu'on à déjà, à savoir une génération incontrôlable avec rien dans la tête ( Souviens toi de Clichy-sous-bois ) mais c'est pas grave. M'enfin tous ces critères, ca me fait un peu marrer... Si j'peux me permettre, tant qu'à faire des trucs aussi limite, autant dire qu'on veut pas d'étrangers et qu'on affiche "complet" aux portes du pays, puisque c'est de toute évidence ce que tout le monde pense. Dans l'élan, on colle un flic derrière chaque immigré...on sait jamais avec ces gens là.




Mardi 25 avril 2006 à 14:58


Visite hier au palais des papes d'Avignon, en compagnie de ma pitite femme. Endroit étrange, inquiétant... enfin, ce sont surtout les touristes qui sont inquiétants, tous munis d'une excroissance à l'oreille qu'on appelle un audio-guide, profond perturbateur du système nerveux central. Vous les auriez vu, avec l'écume aux lèvres, le regard vide, déambulant ici et là, sans but précis, gémissant, agonisant, suçant le cerveau des non-initiés... C'est une secte j'en suis certain.
J'en tremble encore... Ils sont là... Ils nous surveillent...J'ai peur....





Lundi 24 avril 2006 à 22:06


 Il n'a ni passé, ni présent, et certainement pas d'avenir. Son existence pathétique n'est vouée qu'a la satisfaction personnelle prodiguée par le culte de sa propre personnalité, ce qui fait que son narcissisme n'a d'égal que son immense stupidité. Obsédé par d'étranges chiffres comptabilisant les pauvres zombis qui n'ont rien de mieux à foutre qu'assister quotidiennement à sa déchéance, le bloggeur ne vit que pour la seule chose qui comble son néant spirituel et son vide existentiel, c'est à dire son blog.


[I] Un bloggeur sachant blogger doit savoir ce qu'est un blog, mais rappelons le quand même.

Le bloggeur vous fera toujours remarquerqu'on ne juge pas quelqu'un d'après cet espace cybernétique obsolète et sans âme. 
Paradoxalement le dit espace aura souvent pour titre des phrases percutantes du genre : « ici tu entre dans mon monde », ou « dans ma vie de merde » (ou my life pour les polyglottes qui s'occupent de maîtriser l'Anglais alors que leur Français est à revoir de A à Z, sans passer par S, M et à nouveau S... ) ou encore « tu trouveras mes opinions mais si t'es pas d'accord tu te casses enculé », «  Tu pénètres dans mon cul, respire moi ça », « moi », « Lâches tes comm's », « j'suis une salope de huit ans et demi qui baise avec son père »… et je vous passe les citations Saeziennes qu'affectionnent les pucelles nymphomanes en quête de puberté, les inépties troublantes de ceux qui se prennent pour des anges sombres sortis du fond d'un cul, signifiant ainsi leur appartenance à un quelconque mouvement affilié Dark

Enfin, tout ça, c'est quand ils n'arborent pas une feuille de cana, Bob Marley et les couleurs de la Jamaïque, un look d'abruti névrosé des banlieues fanatique de rap, une affection pour la crasse, l'alcool, le trash, le grunge, El Che, le metal, la mort, Bob l'éponge, l'humour stupide ou subtil, le thon à l'huile, les bites, etc…

Ces éléments laissent donc supposer que le blog, s'il n'est pas le reflet exact de la personnalité d'un individu, bien qu'il n'en soit pas loin, n'en est pas moins un bon indicateur de son niveau de stupidité, des ses passions ainsi que ses aspirations profondes.
Le blog est, quoi qu'on en dise, la meilleure façon d'étudier quelqu'un via internet, le misérable oubliant bien souvent qu'il ne se livre pas dans un journal intime, mais sur un espace publique auquel tous ont accès…
Car oui il est bon de le rappeler, le bloggeur considère internet comme extrêmement intime, à l'instar du puceau devant un film de cul qui croit que l'intimité d'un couple, c'est le gang bang.


[II] Les statistiques je m'en tape, je fais mon blog pour moi.

Chez le bloggeur, l'obsession de la visite est plus ou moins liée à la « psychose du post' ».
En effet, dans la logique simpliste de notre sujet d'expérience, plus on « post' », plus on a de visites.
A noter néanmoins que la fréquence de post' varie en fonction de l'âge et du sexe de l'individu, passant ainsi de une ou deux fois par semaine ou même par mois pour les moins atteints, les occasionels, à plus de trente fois par jour pour les cas désespérés, parfois sur plusieurs blogs simultanément.
L'augmentation considérable du nombre de visites n'est pas non plus l'unique motivation qui pousse le bloggeur à poster fréquemmentL'ennui et l'absence de vie sociale y sont pour beaucoup.
Ces deux raisons sont également les causes premières qui amènent le bloggeur à « rendre visite » à des bloggeurs inconnus :
Inconsciemment, il espère que l'autre viendra à son tour lui rendre la pareille…

Pour rendre cet action de réciprocité possible, on laissa donc au bloggeur la possibilité de s'exprimer en toute liberté sur l'espace d'autrui, ce qui lui permet de donner une opinion quelconque de façon anonyme ou non, mais surtout, de laisser une trace de son passage et espérer augmenter ses propres visites grâce à la courtoisie de l'autre.
Pour des raisons évidentes, à savoir la préservation d'un ego fragile sous des airs inébranlables, on laissa aussi la possibilité au bloggeur de censurer les commentaires désobligeants, toutes les vérités n'étant pas bonnes à dire, ou du moins, pas à tout le monde.

Cette possibilité d'échange est à l'origine d'une forme de vie primaire, connue sous diverses appellations :
le boulet, le troll, le rageux…
Le rageux (ou autre mention légale) est un individu mesquin et cruel qui sans raisons apparentes vient « pourrir » le blog d'un individu lambda pour le seul plaisir de répandre la sève de ses boutons d'acné sur son écran de p.c en insultant gratuitement le propriétaire du blog, bien souvent dans un jargon incompréhensible.
Les lois de l'évolution étant ce qu'elles sont, ce type d'individu est plus ou moins, à l'instar de l'australopithèque pour l'Homme, un lointain ancêtre du serial critiqueur, ce dernier n'ayant plus que la méchanceté en commun avec le rageux, car en 52 avant skyblog, le serial critiqueur découvrit la subtilité.
La seule différence avec l'australopithèque, c'est que le rageux lui, semble être en voie d'expansion et que des milliers d'années d'évolution n'y feront rien à l'affaire…
en clair, ce sera toujours un con.


[III] J'ai rien à offrir, rien à dire, rien d'exceptionnel : mon blog est à mon image.

Loin d'être un auteur de talent, un futur Rimbaud, un biographe aguerrit, un critique littéraire, musical et cinématographique efficace, un illustrateur talentueux, un photographe à l'œil qui fait mouche, bref quelqu'un avec un petit plus, le bloggeur de base de contentera de piller « deviantart », « gettyimages » ou pour les plus paresseux, il tapera direct dans les images google, se foutant royalement de la provenance de ces dernières, afin de remplir son blog d'images diverses et variées, bien qu'au final on retrouve toujours les mêmes sur différents espaces personnels, chacun devenant peu à peu, un espace impersonnel.

Il se livrera généralement à ce pillage quand il aura épuisé le stock de photos de lui et de ses amis, ainsi que celles de ses animaux de compagnie, de sa famille, de ses groupes qu'il idolâtre avec une ferveur digne d'un moine médiéval, de ses fringues dont tout le monde se branle, sa chambre, son anus, ses vacances, le tout après nous avoir plombé le moral avec sa vie de peigne cul sans intérêt , au risque de nous griller nos derniers neuronnes encore intacts après ce contact résolument trop visuel. Au final, on peut facilement atteindre un nombre d'articles astronomique avec trois fois rien et cela en très peu de temps avec une rapidité d'exécution qui ferait crever n'importe quelle chaîne de production chinoise.
C'est la force du bloggeur, qui n'a besoin de rien dans la tête pour s'occuper quand il dispose d'une connexion internet et d'un stock d'images de merde. Les textes ? rien à foutre… Après tout de nos jours qui lit encore ? certainement pas le bloggeur à en croire les légendes détaillées qui accompagnent les images dont nous avons parlé un peu avant ( exemple : « sa c moi é mé pote on é déchiré » ou « ca c mon best jte kiff grav lach t com » )

Bien entendu, il existe des bloggeurs possédant un réel talent dans un domaine quelconque, mais ces derniers son rares et difficile à trouver, perdus dans le vide internetique, noyés dans les limbes de l'obscurantisme et le marasme fielleux du néant spirituel qu'est devenu l'univers du blogging. Et quand le bloggeur de base s'essaie à l'écriture, c'est pour nous plagier une daube ou un truc qui le dépasse.


[IV] Le bloggeur est avant tout un déséquilibré et/ou un mythomane.

La principale caractéristique du bloggeur, quand ce n'est pas la stupidité, c'est la mythomanie, et ce, à tout âge…
On retrouvera sur le net un nombre incalculable de troubles d'ordre psychologique à faire pâlir un psychanalyste, des problèmes de santé à faire s'élargir un trou de la sécu en moins de deux, parfois même, des maladies au caractère incompatible ou n'existant même pas encore, avec un descriptif des soins qui ferait hurler de rire un praticien de la médecine régulière.

Des vies brisées par des abus sexuels fantaisistes, une toxicomanie plus que feinte, la mort en veux tu en voilà, des suicides, des filles-mères de douze ans anti-avortement, atteintes tantôt de boulimie tantôt d'anorexie, voir parfois les deux, et manifestant néanmoins une sorte de tendance nympho-maniaque en étant, bien entendu, victimes de dépression et se scarifiant uniquement le mercredi soir en pensant à un amant imaginaire, mort étouffé par un fruit de mer enragé et radioactif arrivé sur Terre par une nuit de pleine lune dans le but de renverser le pouvoir en place.
La vérité est ailleurs, c'est désormais le credo du menteur.

Internet est le refuge de tout les dépressifs et les malades du monde qui n'ont besoin que de leur imagination pour aller mal, prétextant une vie de merde qu'on pourrait mettre en doute pour excuser cette faiblesse qui les caractérise.
S'enterrant dans son propre mensonge et dans les incohérences qui l'accompagnent, le bloggeur à tendances mythomanes s'attirera la sympathie de bon nombre de couillons incapables de la moindre réflexion (ce qu'on appelle le syndrome Berlusconi), tout le monde fermant les yeux de peur de voir ses propres mensonges et contradictions mis en évidence, ou tout simplement, pour continuer à bénéficier des visites de celui qu'on sait mythomane.

Tout ça reste bon enfant, même si les auteurs de telles farces n'en sont généralement pas… mais que voulez vous, la vie peut sembler parfois si fade, et à l'instar de la mère au foyer qui se fait chier dans sa vie de bourgeoise coincée, préférant au passage elle aussi de plus en plus s'adonner à l'internet qu'aux séries à deux centimes pour s'évader, le bloggeur, lui, s'invente une vie.
Gavé que nous avons été depuis notre enfance au scénarios catastrophes et aux histoires complexes, nous assistons au résultat d'une lente lobotomie télévisuelle. La vie semble bien monotone et la couleur du mensonge et un eldorado pour les paumés.


[V] Courte conclusion pour article long.

En définitif, le bloggeur, c'est un type comme toi et moi, ni exceptionnel ni ordinaire, c'est juste un pseudo ridicule qui cache un paumé parmi tant d'autres.
C'est quelques photos derrière un écran, des mots plus ou moins bien choisis posés à la va-vite par le biais d'un clavier, des pages et des pages de vide, mais pour celui qui sait lire entre les lignes, le blog nous révèle bien souvent l'essence même de celui qui l'édite. On jauge ainsi la valeur de l'humain, et putain, c'est foutrement bas.

 







«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†Ø
Л ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( [VI] C'est terminé alors tu te casses maintenant !
 
Je suis conscient qu'il existe une contradiction à user du blog pour le critiquer alors ne m'en faites pas la remarque. )


Dimanche 23 avril 2006 à 12:35



Message à caractère informatif
destiné aux utilisateurs intempestifs de la marque déposée "c'est mal ™ "
Ces êtres dénués de scrupules se reconnaîtront


La contrefaçon, c'est MAL !
( et ca provoque le cancer de l'anus dans ton cul )




J'ai l'honneur de vous annoncer que vous me devez de
fortes sommes d'argent pour utilisation non autorisée 
de cette expression.
( nous acceptons le paiement par chèques, virements, trafic d'organes, la vente d'esclaves et de putes scandinavesdrogues, armes etc... ).



Samedi 22 avril 2006 à 9:27


Parce qu'on en dira jamais assez sur ceux frappés par cette terrible pathologie qu'on appelle le gothisme, syndrome génétique imputable à une perte prématurée du cerveau suite à la puberté, et parce que l'adepte gothique est une cible facile, grâce à cette manie qui est la sienne de se poser en victime d'un monde mesquin, cruel et sans pitié, l'équipe qui se trouve « Dans ton cul » se penche aujourd'hui sur des révélations inédites concernant le gothisme. Princessesatania, courageuse victime atteinte de gothisme, adresse par ce post enflammé un gros « fuck » aux anti-gothiques, provocant à la fois rire et pitié.

Les gothiques ne sont pas forcément vêtus de noir
            > il est vrai que le gothique affectionne tellement les couleurs rose poufiasse ou bleu schtroumpf.

Les gothiques ne vénèrent pas Satan.
            > Et quand c'est une demoiselle qui porte « Princessesatania » en guise de pseudo qui vous dit un truc pareil, ça vaut son pesant d'hémoglobine.

Les gothiques ne sont pas des monstres.
            > Syndrome hallucinatoire et délire de la persécution, si c'est pas malheureux…

Les gothiques ne veulent pas tuer tout le monde.
            > Non en général c'est juste eux même qu'ils désirent tuer.

Les gothiques ne détestent pas tout le monde.
            > Il est vrai que le gothique de collège a la réputation d'être un vrai philanthrope avec ses « fuck off » à tout va et sa manie de faire chier son monde, hurlant à qui veut l'entendre qu'il déteste tout le monde, que personne ne le comprend, qu'il est l'antéchrist, le fils de Satan et les appellations d'origines contrôlées habituelles .

Les gothiques ne sont pas obligatoirement dépressifs.
            > Et comme tout bon stéréotype qui se respecte, la demoiselle nous pond inlassablement des poèmes sur la mort, le suicide et tout le tralala… La stupidité à un tel niveau, c'est presque admirable.


Les gothiques peuvent aussi être joyeux
            > C'est un mouvement qui respire la joie de vivre c'est bien connu. Et puis c'est un peu ce que sous entendait le passage qui dit qu'il ne sont pas obligatoirement dépressifs.

Les gothiques sont souvent de gentilles personnes.
            > Et ils aident mémé à traverser la rue… la gentillesse ça fout la darkitude en l'air, réfléchissez un peu avant de dire des conneries pareilles.

Les gothiques sont tout à fait normaux, comme toi !
            > A supposer que celui à qui tu dis ça est normal… Et puis ça ressemble étrangement à ce qu'on dit aux gamins de l'école maternelle quand, devant leurs yeux ébahis et cruels, entre dans la salle de classe, un handicapé mental.
 «
 Mais tu sais mon petit, il est comme toi et moi »
C'est sur que si on considère que tout le monde est con, alors le gothique est comme tout le monde.

En bref, le gothique n'aime ni le noir ni ce qui inspire la tristesse en général, sa vie sociale est riche, épanouie. Il est l'incarnation de la joie et de la maturité, et il écoute du Lorie pour conserver cette positive attitude qui le caractérise tant.
Le gothique rejette absolument toute forme d'occultisme, et plus particulièrement l'imagerie sataniste, le pentacle devient d'ailleurs, grâce à eux, difficile à trouver de nos jours ; il est même possible que ses visites fréquentes à l'église du coin soient motivées par l'ambition de rentrer un jour dans les ordres. Le style le plus dark, ce n'est pas le gothisme, pour avoir l'air d'un vrai dur, faut devenir un baba-cool, une fashion victime, ou, pourquoi pas, un ska-man.

Vendredi 21 avril 2006 à 21:16

 


Un nouvel épisode tant attendu de « C'est mal », spécialement écrit pour vous, nos amis mentalement déficients, handicapés moteurs, ou plus généralement tous ceux avec qui la nature ou le destin ont été foutrement mesquin, et ça, c'est mal !




 


 


 

 

 


 


 


 


Pousser un éclopé en pleine rue afin de le doubler, c'est mal !
Non c'est la sélection naturelle.

Faire trébucher une grand mère dans l'escalator d'un magasin, c'est mal !
Ca dépend si elle se casse quelque chose ou non…

Rire d'un autiste, c'est mal !
En même temps rire AVEC lui c'est pas possible, il comprend rien …

Shooter dans la canne d'un aveugle, c'est mal !
Moi j'appelle ça le remettre dans le droit chemin.

Organiser des courses de gamins en fauteuil roulant afin de parier, c'est mal !
C'est pour faire avancer la recherche, c'est tout. Et puis on leur jette plus de pierres pour qu'ils roulent plus vite alors…

Le lancer de nain, c'est mal !
C'était quand même la seule discipline olympique où des handicapés pouvaient prétendre à concourir aux côtés de personnes en parfaite santé.

Ne pas céder sa place aux personnes âgées ou physiquement affaiblies dans les transports en commun, c'est mal !
C'est les considérer comme vos égaux en appliquant ce précepte bien connu qui est le suivant : Chacun sa merde.

Ne pas filer d'argent pendant les campagnes de dons, c'est mal !
Il doit y avoir assez d'handicapés qui donnent pour renflouer les caisses non ?

Crier très fort dans les couloirs d'hôpitaux, c'est mal !
C'est apporter un peu de vie en ces lieux tout simplement.


Profiter des attardés, c'est mal !
C'est aussi très facile, et la télé et la religion font ça depuis toujours…

Mentir à un trisomique, c'est mal !
Pourtant on le fait en lui disant qu'il est comme toi et moi.

Faire travailler les handicapés mentaux, c'est mal !
Non, les payer, c'est mal !

Se moquer des débiles, c'est mal !
Alors sache qu'on ne dit pas débile, on dit blond ou belge… ou Adosolent.

La trépanation et la lobotomie frontale, c'est mal !
Faux, ça ne l'est plus depuis qu'on anesthésie le patient.


 


«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( c'est mal ! )


 


 


 

Mercredi 19 avril 2006 à 21:43

Résumé de l'épisode précédent : Trouve le premier épisode tout seul feignasse.

Encore sous le coup de l'incroyable nouvelle relative à mon immortalité, je me précipitai vers la cuisine après avoir laissé le fonctionnaire, la Mort, sur le pas de ma porte. D'un tiroir , je retire un grand couteau de boucher, puis, sans hésiter, me l'enfonce dans le ventre, fais quelques tours avec, découpe, charcute, fais levier…Au passage de la lame, c'est comme si j'avais tenté de couper de l'eau ; aucune déchirure, aucune plaie, rien qui ne laissait paraître la moindre coupure. Ma peau et mon ventre décidant de rester aussi hermétiques qu'un sachet de gruyère, et encore sceptique sur mon statut d'immortel, ainsi que sur la qualité de ma lame, je décidai d'essayer le couteau sur un autre être vivant, afin de vérifier son efficacité. Je sors de chez moi, demande à la Mort de m'accorder encore cinq petites minutes, puis sonne chez la voisine. A peine a-t-elle ouvert, que, sous ses hurlements, je lui enfonce les vingt centimètres d'acier dans l'abdomen. Elle s'écroule dans son sang, en proie à de violents spasmes, en marmonnant des injures. Je suis rassuré, le couteau fonctionne bien.
Le fonctionnaire s'approche, ouvre son attaché-case, et consulte le dossier de ma voisine. « Son heure était effectivement venue. »

Il tamponne le dossier et le remet au fantôme de ma voisine, qui se dirige vers une lumière au bout du couloir en me traitant d'enculé.
Je jubile : non seulement je suis immortel, mais en plus, ma voisine est morte.
En proie à une pulsion à vouloir plus que tout vérifier l ‘exceptionnelle qualité de mon couteau, je découpe aussi le chien de la voisine, la concierge qui passait par là, et un témoin de Jéhovah ( à noter que la Mort s'est acharnée pendant cinq minutes à latter les côtes du dit témoin).
Mais après ces petites réjouissances qui révèlent un grand trouble d'ordre émotionnel, selon pas mal de psys en tous les cas, je dois avouer que le petit fonctionnaire-la-Mort semblait quelque peu impatient d'en finir avec mon dossier. Je lui demandai une dernière faveur, celle de me laisser vérifier une dernière fois mon immortalité. Je descendis m'acheter un kébab… Et, surprise, j'ai survécu à son ingestion, chose qui me semblait impossible jusqu'à aujourd'hui.
La Mort s'était installée sur la table du salon, avec ses documents et son petit tampon, tapotant nerveusement de ses doigts boudinés le haut de son crâne ; je compris qu'il était temps de m'entretenir avec lui sur les modalités de mon dossier. Mais, en fin négociateur que je suis, j'entrepris alors de poser mes conditions.
 
« 
Ecoutez, c'est pas la peine de vous en faire pour moi, l'immortalité ça me paraît être une bonne chose, donc on oublie mon dossier, on touche rien, et tout ira pour le mieux.
- Je suis désolé jeune homme, ça ne se passe pas comme ça,
me dit alors le fonctionnaire.
- Evidemment c'était trop beau…
- Ecoute, en une demi heure de temps tu m'as prouvé que tu étais la dernière personne sur terre à qui l'immortalité apporterait une certaine stabilité. Et puis la finalité de toute vie, c'est de finir, on n'échappe pas à son destin.
- Alors on fait comment ?
- Pour te rendre ton statut de mortel, il suffit de re-déterminer la date exacte de ta mort, en y ajoutant la clause numéro 658 C paragraphe 8 du Codex Mortem, qui stipule que l'heure de ta mort peut être repoussée ou avancée pour cause d'accidents, de grèves parmi nos services, de soins médicaux efficaces, de pacte avec le diable ou avec l'administration divine «
 Dieu incorporation ™ 
»…
- Bon alors pour commencer, on annule la clause ;
fis-je d'un ton sévère
.
- Pardon ?
- Oui, on détermine l'heure et la date exacte de ma mort, mais on oublie la clause de mortalité, je conserve ainsi une semi-immortalité, ce qui me convient, et puisque je mourrai à une heure et une date prévue, vous n'aurez pas de problème avec votre hiérarchie.
- C'est très litigieux comme concept.
- N'oubliez pas, mon cher fonctionnaire, que si je refuse d'établir une date avec vous, vous êtes dans une sacrée merde.
- Tu sembles bien sûr de ton coup petit mortel, me rétorqua la mort, un sourire aux lèvres.
- Si vous n'étiez pas dans l'obligation de venir négocier, vous ne seriez pas venu m'avertir de la procédure, j'en déduis donc que vous avez besoin, comme tout fonctionnaire qui se respecte, que j'appose une signature quelconque sur un de vos documents.
 »

A cet instant précis, la Mort perdit de son prestige, et ouvrit un dossier rouge, marqué d'un sigle représentant une tête de squelette humain. Le fonctionnaire se racla la gorge, puis parla d'un ton calme, presque embarrassé :
 « 
Bon, ça c'est un formulaire type qu'on utilise dans des cas comme le tien, disons, les cas à problèmes. ça te propose une date de mort, avec un descriptif complet des circonstances qui t'amèneront à cette échéance inévitable…Ce dossier, c'est ta nouvelle vie, en échange de ton silence. C'est une sorte de forfait…
- Et beaucoup d'êtres humains en ont bénéficié ?
- Assez oui… Tiens par exemple, le forfait «
 dictateur sanguinaire et suicide ™
 », nous l'avions refilé à Adolf Hitler.
- Ouais bah ça j'en veux pas… rétorquai-je en repoussant le dossier d'un air dégoûté.
- Sinon, nous avons ceci, le forfait «
 vie tranquille, trois marmots, une femme, un chien et une petite maison en banlieue ™
 »
- Bof, pas très fantastique ça…
- C'est le forfait type que nous offrons à tout vivant à la base en fait, mais la vie que mène la plupart des humains font qu'ils s'écartent des modalités prévues, et du coup nous devons nous adapter. Je regrette le temps du christianisme souverain…c'était plus simple.
- Mouais, en tous les cas, je veux pas de ce forfait de merde ! Je veux un truc détonant, une vie de malade et une fin inoubliable.
- Le forfait « 
Nirvana ™ 
» ça te tente ?
- ça consiste en quoi ?
- Cinq ans au top des ventes d'un style musical quelconque, multiples overdoses et dépressions, et un suicide hyper médiatique à repeindre un plafond au calibre douze.
- Pourquoi les supers forfaits que vous me proposez finissent tous par un suicide ?
- C'est comme ça. Sinon y a le forfait «
 Serial killer ™ », tu tues à tout va, tu te fais coffrer après dix ans de cavale et tu finis dans une prison pourrie au Texas. »

La Mort s'impatientait visiblement. Je tenais toutes les cartes.
C'est alors que nous sommes tombés d'accord.
 « Ecoute la Mort, tu me fais un forfait spécial. On va dire, un forfait « Je gagne au loto et je passe ma vie à rien foutre et je meurs peinard dans mon lit ™
»
- ça m'aurait étonné tiens…Mais bon, je n'ai pas vraiment le choix. Tu as gagné. Et concernant la date de ta mort ?
- 23 novembre 2084, vers minuit.
- Tu ne veux pas vivre plus vieux ? Ca m'étonne de toi petit.
- Immortalité ne rime pas avec jeunesse éternelle non ? Et puis ça me fera un centenaire tout rond.
- Je vois que tu as pensé à tout
 »  me dit la Mort en se résignant avant de consigner mes volontés par écrit et d'y apposer signature et tampon. 

Je raccompagne la Mort à ma porte, referme derrière elle et saute de joie à l'idée que je vais gagner au loto et vivre dans le luxe et l'opulence pendant une centaine d'années. De son côté, la Mort passe la barrière de l'autre monde, et retourne vers son bureau, en pensant à ce marché passé avec ce mortel, qui se croyait plus intelligent qu'Elle.
 « Dire que ce crétin aurait presque réussi son coup, seulement il a oublié de préciser quelle somme il désirait gagner au loto et quand il comptait la gagner. ça c'est sûr, il va passer sa vie à rien foutre, mais cent ans à se faire chier dans la misère, je suis pas sur que c'est ce qu'il avait en tête. Pauvre con va ! Et le meilleur, c'est que je lui ai collé un cancer de la prostate, il va finir dans son lit, mais dans un état, je vous raconte pas ! »



Mercredi 19 avril 2006 à 12:45


C'est sur son fidèle clavier, nommé azerty, que ce pourfendeur des petites frappes et des mous du bulbe livre un combat acharné contre un monde cybernétique livré à la paresse spirituelle. Rien ne semble pouvoir calmer cette ardeur qu'il met dans la rédaction d'articles tous plus sulfureux les uns que les autres, distillant son venin à une communauté plutôt que de faire quelque chose de constructif de son prétendu talent ; rien ne semble à même de le contrer, car vous vous en doutez, ce genre d'individu à toujours raison, dans sa logique tout du moins.

Le mot qui conviendrait encore le mieux à ce type de personnage est certainement « connard » ou « sale con » mais ces derniers ont une préférence pour un terme tout d'abord péjoratif qu'ils ont fini par adopter : Serial critiqueur. Ca ressemble à une sorte de trouble obsessionnel ou une psychose, et d'ailleurs c'est peut être même le cas. Quelle gloire et quelle satisfaction le serial critiqueur peut il retirer à tailler des costards à tout va partout où son internet explorer le mène ?
Quelle peut être cette motivation le poussant à détruire impitoyablement son prochain sous le simple prétexte de la différence ?
En fait, il ne s'agit que de la cruauté d'un enfant qui arrache les pattes d'une fourmi ou les ailes d'une mouche, il est toujours bon de se sentir puissant, et quoi de mieux que les faibles pour sentir cette puissance ? Comme tout enfant et le raisonnement qu'implique cet état d'esprit, on peut donc supposer que le principal attrait qui conduit à ce genre de comportement, c'est le jeu, l'amusement. Une sorte d'affection pour les rapports agressifs en gros.

Le serial critiqueur sait tout, connaît tout, et en particulier ses propres faiblesses, qu'il ne manquera d'exploiter dans le seul but de vous couper l'herbe sous le pied et ainsi, vous ôter toute chance de contre-attaquer : il assume ses défauts les plus abjects comme s'il dégustait du homard, parce que c'est la seule arme que l'on possède sur le net, et que si l'on retire cette arme à l'ennemi, la bataille est gagnée d'avance. Si on ajoute à ce comportement machiavélique une mauvaise foi inébranlable, le serial critiqueur devient la nemesis du monde cybernétique. S'attirant de nombreux sympathisants comme de nombreux détracteurs, le serial critiqueur, au sommet de son art, mêlera tout le monde à la bataille, et c'est là, que se situe le point le plus important de sa psyché : on devine un instinct barbare et guerrier qui sommeille dans un monde trop mou et tourné vers l'hypocrisie des concepts vomitifs tel que la paix, la tolérance, ou pire... le respect. On en vient finalement à croire que le serial critiqueur, c'est un peu une espèce de gros enculé à la limite de la caricature qu'on peut faire du nazi (et non pas "naziste"...), le genre de con à croire à une élite et à la supériorité…Mais il faut reconnaître que le nazi à cette qualité que le serial critiqueur ne possède pas : l'attrait pour le communautarisme.
En effet, le serial critiqueur, c'est un c0wb0y solitaire, et il y tient, ne serait ce que pour se vanter de faire fermer sa gueule aux autres tout seul comme un grand.

Le serial critiqueur rêve certainement d'un monde où tout le monde est comme lui, mais ce serait mal le connaître : ôtez au prédateur ses victimes, vous le privez par la même de tout plaisir. Cette mise en accusation constante des travers des autres n'est que la plus belle preuve de tolérance qu'on puisse donner, car se moquer, c'est avant tout comprendre le schéma de l'autre pour pouvoir en faire la caricature avant de lui renvoyer en pleine tronche (dans ta gueule !!!!)…  Ce n'est peut être pas louable, mais c'est comme ça.

En définitif, le serial critiqueur à besoin du monde qui l'entoure pour se sentir bien dans sa peau, supérieur peut être, mais bien, et comme à dit un grand homme un jour : « la meilleure façon de se sentir bien, c'est de faire en sorte que les autres se sentent mal ! ». Dans un cyber-espace où les branleurs de ce monde nous vomissent leur mal-être à longueur de journée, il ne faut pas s'étonner que des individus comme le serial critiqueur trouvent leur bonheur.





«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( Texte dédié à mon humble et admirable personne.
On me fait savoir que c'est peut être le moment idéal pour vous préciser que ceci est mon 200ème article..
.)

Lundi 17 avril 2006 à 13:43


Gothic666 : Comment en vouloir à cette adorable erreur d'être risible et d'inspirer la pitié alors que son but premier était certainement d'avoir l'air d'un true rebel'z de la mort qui tue ? Comme beaucoup d'adeptes de l'imagerie dark, il s'est simplement égaré quelque part en chemin entre le ridicule et le carrément pathétique. Cela dit son blog reste une anthologie dont l'originalité n'est plus à démontrer tant elle est loin du stéréotype qui colle à la peau de tout ado qui se respecte (ceci est ironique). Nous passerons bien sûr par delà le mauvais goût qui est désormais la marque de fabrique du crétin de base et les idées préconçues qui sont la signature de toute cette génération de branleurs à mi-chemin entre le gothisme et l'autisme. Bref gothic666, c'est un peu comme une bonne diarrhée, ça coule tout seul et c'est vite oublié. Cela dit, ça colle affreusement ; l'ami Joker en sait quelque chose ^^.

Blaireau : Si il est un personnage sur c0w qui porte à merveille son pseudo, c'est bel et bien lui. Blaireau ! rien ne pouvait mieux qualifier ce réceptacle de caricature pseudo dark teintée d'une once de désespoir (pour aduler 50cent et Manson sur la même page internet fallait oser quand même). Loin de moi l'idée de tourner au ridicule les goûts musicaux d'un puceau pré-pubère qui croit encore au Père Noël et à la révolution par la musique commerciale, mais faut reconnaître qu'entre la syntaxe aussi approximative que primaire utilisée pour nous convaincre du bien fondé de son action, (qui reste encore à déterminer) et une force poétique aussi efficace qu'une pub pour un aspirateur, les fautes en plus, bref, on ne se perd un peu à la croisée des chemins…Quels chemins me direz vous ?  et bien, ça, c'est très simple : Stupidité et inutilité totale. Un grand bravo, le jeune petit loqueteux nous prouve encore une fois que le ridicule ne tue malheureusement pas. Nous n'attendons que le suicide qu'il nous promet en moyenne tous les deux articles.

Whatsername11 :  Une bouse indescriptible, sans saveur…Que dire sur la demoiselle, bah rien. Ce commentaire est à la hauteur de ce que la bloggeuse nous offre : du vide. (un peu comme dans sa tête)

Guest-star : Demon.
Applaudissons très fort ce candidat, futur médecin de son état, cursus qu'il suit uniquement pour voir du sang, des morts, et martyriser de pauvres infirmières (voir les violer puis les manger, on ne sait pas trop encore). Amateur de metal bruyant, de double pédale (ouh la grande folle ^^), ce qui traduit une once de darkitude encore présente dans les veines, en plus d'autres substances encore à déterminer. Grand enfant, amateur de jeux vidéos et de critiques de petit bloggeurs minables, dans lesquelles il prend un malin plaisir à faire jouir son intellect, pour bien entendu, comme tout critiqueur en série qui se respecte, se sentir surpuissant et écraser sur son chemin les pauvres vermisseaux qui passeraient sous ses pieds. Vous comprendrez alors la sympathie que j'éprouve à l'égard du dit Demon, et c'est pas parce que c'est un admin voyons… ha pardon ? ce n'est plus un admin ?
Bon on recommence : c'est un con sans talent, son blog est une daube et le personnage est détestablement prétentieux. 
Merci de sa participation spontanée à cette catégorie, se jetant corps et âme « dans ton cul ».



Samedi 15 avril 2006 à 4:14

Je pouvais pas passer à côté de ça vous vous en doutez, donc je reviens sur l'annonce recente mais pas de toute fraîcheur, vous savez, cette révélation concernant la trahison de Judas... Selon l'évangile selon Judas, Judas n'est en rien un traître.
Tout le monde va pas être d'accord dans les rangs chrétiens...Jesus le premier.




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