Jeudi 30 mars 2006 à 20:22

Je le confesse, j'ai été profondément injuste et médisant à l'encontre des services de police...car d'après les médias intègres et respectables comme TF1, il n'y a pas qu'eux qui tapent sur les manifestants... Il y a aussi les jeunes de banlieues pour faire respecter l'ordre et la justice dans notre beau pays et juguler les agissements d'une poignée de gauchos anti-CPE.




Jeudi 30 mars 2006 à 0:16

Bon je suis motivé ce soir (après ces quelques jours d'inactivité bloggeque pour des raisons techniques d'une part et de manque de temps d'autre part) alors je vous poste mon dernier dessin en date.



C'est pas pour me lancer des fleurs mais j'suis content du résultat.


Jeudi 30 mars 2006 à 0:04

Cette fois ci, le gouvernement est allé trop loin… Certains diront une fois de plus, d'autres, une fois de trop, là n'est pas la question, car ils sont définitivement allés trop loin.
Au point de faire passer cette noble et belle nation qu'est la nôtre pour un pays aux valeurs fragiles et à l'institution gouvernementale en totale rupture de dialogue avec son peuple. Aux quatre coins du monde, les médias n'ont d'yeux que pour nous, et pour cause, nous leur offrons un spectacle navrant.
Ce à quoi nous en sommes arrivés, je n'aurai jamais pensé que cela fût possible. Ouvrez donc les yeux ! Notre avenir est en jeu, si nous ne réagissons pas maintenant, demain il sera trop tard !

Demain la France passera un cap qui fait figure de point de non retour, nous courons vers l'abolition de ce que le modèle français offre de meilleur, trop soucieux d'adapter notre ligne de conduite à celle d'une communauté européenne qui ne sait que nous tirer dans les pattes, trop soucieux d'entrer de plein pied dans un modèle néo-économique ultralibéral, au détriment des plus faibles…Sommes donc aveugle au point de nier la catastrophe imminente qui pèse sur nous ?
Et ne parlons pas de ces pantins politiques et autres gaulois moustachu anti-mac Donald's qui pendant qu'ils militent contre les OGM ne se préoccupent guère de la gravité de la situation dans laquelle la France est plongée.
Que nous reste il donc pour faire face ? Un gouvernement sourd aux réponses floues, un électorat aussi aveugle que stupide, des militants et contestataires de tous bords qui ne se posent pas les bonnes questions.

Quelle équipe.

L'heure est grave, la situation, critique, mon beau pays court vers le ravin et j'ai la désagréable sensation d'être le seul à m'en rendre compte alors que l'un des bastions, que dis je un bastion, l'emblème même de notre modèle est menacé ! La France que l'on connaît ne sera plus qu'un vague souvenir sous les railleries des nations qui n'attendent que de nous voir tomber en disgrâce.
Que laisserons nous donc aux générations futures ? Dans quelle société abjecte et méprisable nos enfants vont-ils voir le jour ? Que penseront ils de nous, lorsque dans les livres d'histoire, ils apprendront que nous avons laissé faire ?
Il n'est jamais trop tard, mais parfois, alors que tout semble aller trop vite, la bataille semble être perdue avant même d'avoir réellement commencé…Et pourtant, pourtant, j'espère, j'ai foi en l'avenir, car je sais que nombreux sont ceux qui ne se rendront pas sans combattre.

Qu'on m'envoie l'armée, C.R.S et gendarmes, qu'on me mette aux arrêts, qu'on me fustige en place publique, mais jamais je ne plierai sous le poids de l'injustice, car il est un moment dans la vie d'un homme ou il doit faire face,se tenir debout, et faire entendre sa voix. Il ne s'agit pas ici de courage ou de sacrifice, nous sommes bien au-delà de vaines considérations, car ici et maintenant, c'est un combat pour préserver les valeurs et les fondements de notre société, c'est une lutte acharnée pour sauver la France d'elle-même et de ces bureaucrates qui n'accordent au peuple que la valeur de statistique. Ici et maintenant, le combat, c'est ne faire qu'un avec son pays, pour lui prêter force et vigueur, pour que demain, le soleil continue de briller sur les générations futures et pour qu'il illumine les nations du monde entier, pour que perdure le modèle français, pour l'honneur, pour la France

Je le crie à qui veut l'entendre, jamais de mon vivant je ne tolérerai qu'on foute des copeaux de bois dans les tonneaux de vins français afin d'en trafiquer le goût dans le but de le rendre plus compétitif sur le marché mondial et plus appréciable aux yeux et aux palais de rustres et d'incultes incapables de différencier un bon vin français (pléonasme) d'un litron de rouge californien quelconque.
Gouvernement de merde avec ses mesures libérales à la con.  'Faudrait leur péter un grève contre ce projet.




«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯** Atom of the end **¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( leur pinard et leur camembert, c'est leur seule gloire à ces tarés)

Vendredi 24 mars 2006 à 15:30


Seul et déprimé du haut de mes remparts bloguesques, las de tant de bêtise crasse, las de tant de vanité et de mensonge, las de cette solitude que me confère le titre de bloggeur unique et talentueux, force est de constater que rien ne m'aurait arraché à ce tourbillon de sentiments rances et amers, à l'épée de Damoclès forgée par les méandres de l'intelligence...
Je glissais lentement vers l'abomination de lendemains encore plus sombres et solitaires…

Mais alors que tout semblait perdu, alors que la main mise du mauvais goût et de l'abstinence cérébrale semblait remporter la partie, alors que sous les publications d'articles de merde et les braiements des ânes trop pressés qu'on visita sous peu leur torchon cybernétique, au milieu des plaines dévastées du cyberspace, parmi les corps éparpillés çà et là, aux confins du souvenir de nos meilleurs bloggeurs, derrière le miroir brisé de la qualité, se dresse un homme…un fils prodigue, un héraut décrié, un auteur au talent reconnu, un ami des mots, un ami des grands de ce monde.
Serions nous aveugle pour ne pas voir qu'il est de retour ? Serions nous donc si ingrat ? Serions nous des traîtres ? Aurions nous donc oublié ? Moi pas…

Fi des beaux discours, rien n'est à la hauteur de ce que le grand des grands représente à nos yeux. Oui vous l'avez compris, le grand et noble ami des arts, ce défenseur de la qualité et du bon goût, ce vaillant chroniqueur et cet auteur émérite est désormais bien plus qu'une légende et un lointain souvenir pour vous qui n'avez pas la chance de l'avoir un jour remarqué parmi la masse grouillante de blogs en effervescences, il est désormais une légende vivante et non plus une nature morte, car il est enfin de retour…

Junkyardheart le grand est de retour…


Jeudi 23 mars 2006 à 12:44


Mercredi 22 mars 2006 à 15:48


Qu'on soit chasseur ou simple mec, bien souvent, y'a qu'une chose qui nous obsède…
C'est tirer sur tout ce qui bouge.
Qu'il s'agisse d'une belle poule ou d'une grosse vache, quand vient l'envie de mettre une cartouche, une seule alternative : faire mouche.
Un peu d'pain, du sauciflard et surtout beaucoup de pinard, histoire de se taper la cloche même si elle est foutrement moche. On prend son courage à deux mains, ou autre chose si le cœur nous en dit, on lève le canon et on charge.
Tirer un coup c'est pas très dur, l'important c'est de le retenir assez longtemps et surtout de bien viser, pas trop trembler sur la gâchette, surtout si y a une gueule en face…Y'à certaines proies qu'apprécient pas de se prendre la sauce en pleine poire.

Enfin en même temps si t'es pas chasse y a plein de sports bien masculins, pour être le roi de la montagne, suffit pas d'être un chacal ni le démon du midi, c'est comme au ski mon vieux : oublie pas qu'faut qu'ca glisse.
Alors pour bien se préparer avant d'monter en selle, faut faire un peu d'apnée, car après tout, l'oxygène c'est rare en altitude, par conséquent, quand on s'envoie en l'air c'est également le cas.
Cent mètres nage libre dans les lèvres où parfois on boit la tasse mais ça, c'est les risques du métier. Quand tu le sens mal, tu tâtonnes le terrain, du bout des doigts, du bout d'la main, la ou aucun homme n'a jamais osé poser le pied…Enfin si, des hommes ont bel et bien marché sur la lune. Mine de rien, c'est toute une gymnastique.
Ca a des allures de spéléologie, surtout quand tu te goures de galerie, mais pas de panique, tant qu'il y a des piles dans la lampe torche rien de bien grave ne peut t'arriver.
Si jamais t'as peur de tomber, accroche toi bien aux poignées ou à ce que tu peux, mets les gaz et tape nous une roue arrière, ça passe ou ça casse mais bon, risquer de se péter le frein c'est mieux que de rester sur la béquille.

Après tant d'efforts, l'estomac fait parfois des bruits étranges, et bizarrement t'as une envie de moules. La première met en appétit mais on s'arrête, en règle générale, avant d'en avoir terminé avec la douzaine...C'est dommage.
Y a des jours où, franchement, nous autres les hommes n'avons pas de chatte de ne pas avoir de cul.
Dans le pire des cas on retourne à l'état primaire, ou on y reste pour certains (parfois toute sa vie), jouets et plaisirs solitaires sont les mots d'ordres, au risque de s'attirer par la même les moqueries de ses compères.
Certains diront « Rien à foutre » ; ils n'imaginent pas à quel point cette remarque est pertinente de par son double sens.
Par correction, ceux d'entre nous qui sont mariés à cinq doigts ajouteront maladroitement « je m'en branle », les affres de la solitude ayant quelque peu altéré leurs facultés oratoires, ce qui confirme le dicton bien connu de par chez moi : « couilles trop pleines, cerveau qui peine »

Mercredi 22 mars 2006 à 12:17




Oui je sais ça c'est un cube pas un carré, mais avec un carré c'était moins convaincant...

Vendredi 17 mars 2006 à 2:29

Désolé, mais celle la, je pouvais pas la laisser passer...Et oui, Rocco Siffredi sort un bouquin.




Jeudi 16 mars 2006 à 20:20

Il ne sort quasiment plus. Sa famille proche ne le reconnaît plus. Le teint pâle, livide, blafard et proche de l'aspect cadavérique par un absence d'exposition récente et prolongée au soleil font du téléchargeur obsessionnel compulsif un être comparable au vampire…le charisme et le mystère en moins.
Un filet de bave au coin d'une bouche dont le dernier brossage de dent remonte à l'invention du dentifrice, une barbe de huit jours, des yeux éclatés et les cernes tombant jusqu'au bas des pieds si bien qu'il marcherait dessus s'il ne restait pas assis 24h sur 24, parfois plusieurs jours d'affilés, achève le portrait de cet être hors du commun dont l'apparition remonte à l'incroyable percée de l'adsl dans le monde du net.

Un bureau dégueulasse dont les cendriers éparpillés çà et là débordent au milieu de cannettes de bières vides , des rideaux brun-nicotine jamais lavés et des piles de CD ou de DVD vierges sont le milieu naturel propice au saint développement du téléchargeur.
Et comment oublier l'ordinateur…Ami et/ou amant, loyal et fidèle, sans lui le téléchargeur n'est plus un homme mais seulement une moitié d'être vivant.

Toujours enclin au téléchargement qu'on pourrait qualifier de compulsif, notre individu accroc aux Mo n'aura de cesse de télécharger encore et encore et encore, pour stocker encore et encore et encore…
Pourquoi ? Ça c'est une autre histoire.
On pourrait penser naïvement que ses nuits sont mises à profit pour se cultiver ou exercer une quelconque activité, ou encore visionner ou écouter ce qu'il télécharge, mais ce serait sans compter le réflexe le plus stupéfiant du téléchargeur qui consiste à bien s'assurer que ses downloads croissent à une vitesse fulgurante et cela de manière constante au point d'en faire une obsession, afin de s'auto-provoquer un orgasme intellectuel des plus intéressant qui semble nous dire à tous : « admire ma grooooooooooosse connexion. »



Il a dans ses tiroirs tout un panel des plus grands chefs d'œuvres du cinéma, toutes époques confondues, tous genres confondus. En a-t-il vu un seul ? Ça c'est un autre chose aussi.
Bien souvent, devant la profusion de tant d'œuvres cinématographiques, le téléchargeur se retrouve devant cette grande question existentielle à laquelle trouver une solution nécessite la participation complète de toute la famille : « qu'est ce qu'on s'matte ce soir ?»…
En règle général, après avoir passé une heure à éplucher une fiche répertoriant tous ses films et épuiser le moral de sa famille, le téléchargeur met tf1 et retourne sur son pc pour voir ou en sont ses downloads. Son coin-bureau, c'est son jardin secret, c'est cet endroit privilégié qu'il ne quitte généralement pas avant le petit matin.
Un peu partout dans son habitat naturel, on peut trouver des cd mp3 d'artistes aussi divers que variés, et c'est un peu comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber; le téléchargeur délaissant souvent très vite l'étiquetage minutieux de ses premiers cd pour se contenter de les numéroter, juste pour pouvoir se vanter du nombre de giga de musique qu'il possède.

Vouant un véritable culte à sa free ou live ou je ne sais quoi doté du suffixe "box", le reliant à toutes les sources d'informations du monde, le téléchargeur marié et père de famille rejoint bien souvent les rangs des célibataires de l'informatique lorsque sa femme se trouve un homme que les radiations de l'écran de PC n'ont guère rendu impuissant.
Mais d'un autre côté, ça lui donne enfin une raison et une excuse valable pour expliquer pourquoi un film sur deux qu'il télécharge est un film de cul, abandonnant le sacro-saint prétexte des mauvaises sources et du download pornographique « accidentel »

En bref, le téléchargeur, c'est un être ayant accès à la culture musicale, livresque et cinématographique, mais il se contente de se vanter de la possession d'une masse d'information plutôt que de son assimilation spirituel. Pourquoi? parce que se complaire dans l'ignorance, c'est bon.


Mercredi 15 mars 2006 à 21:05

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