Mercredi 16 janvier 2008 à 19:01






Mettant à contribution mon temps de travail pour poster un article déjà tout prêt, un spécial Sarkozy, histoire d'apprendre aux imbéciles, persuadés d'être ce qu'on fait de mieux en terme d'humour, qu'on peut se foutre du pouvoir en place sans forcément se contenter de faire un article sur deux en rapport avec la taille du président, je me vois freiner dans mon élan et vais donc carrément pondre cet article en direct depuis le bureau. L'humour de ce jeune nigaud se résumant à balancer deux photos et trois lignes bourrées de fautes, quand il ne s'agit pas de photos simplement trouvé sur gogole, jetées sans autre forme de procès, plutôt que de s'attaquer directement au fond du problème et non simplement à l'image (ce qui en somme est révélateur du niveau de conscience politique des jeunes trou de la bite qui contestent sans vraiment savoir pourquoi), ça ne risque pas d'être trop dur de remonter le niveau, mais ce n'est pourtant pas ce que je vais faire dans l'immédiat.
Voyez vous, je déteste l'art de manière général, autant l'art que ce qu'on tente de faire passer comme tel (ça n'a rien à voir avec l'autre couillon cité précédemment, là on change radicalement de sujet), ça doit être un vice de fabrication chez moi qui génère ça, mais ça ne me parle pas. Je suis sensible à l'esthétisme, mais le reste… Bref, cessons ces digressions sur ceci ou cela et sur mon rapport à l'art (comme sur ceux qui n'entretiennent qu'un rapport fictif avec l'intelligence ou l'humour) et concentrons nous sur ça :






Qu'est ce donc ? Ceci, mes amis, c'est la « demeure du chaos ». Pour faire bref, il s'agit d'un collectif de 45 couillons (comprendre artistes), réunis sous la houle d'un certain Thierry Ehrmann, (à partir de ce moment précis je suis chez moi et non plus au boulot, je culpabilise moins) qui travaillent à la réalisation de 2900 œuvres d'art, et ce depuis l'an de grâce 1999, constituant ainsi l'œuvre de collaboration nommée « demeure du chaos ». Je n'en dis pas plus, je n'ai pas vocation à vous cultiver bande de sous-hommes (je dis ça n'empêche que c'est un de ces fax dont on nous inondent au bureau qui a attiré mon attention sur ceci).
Pourquoi je vous parle de ça? Pour la simple et bonne raison que sous mes airs grandiloquents, je n'ai jamais caché être pour une liberté totale d'expression (sauf pour les cons), et malgré que la justice ait considéré que cet amas de chose et d'autre était effectivement une œuvre d'art, le maire de Saint-Romain-Au-Mont-D'or (dans un bled avec un nom qui sent bon l'obscurantisme de nos campagnes, faut pas s'étonner aussi...) œuvre quant à lui, pour sa destruction. Je n'en dis pas plus là non plus, si ce n'est qu'un truc aussi tordu et aussi loufoque mérite le droit de rester sur pied. Oui c'est une façon de dire que ça me plaît.

Moi qui disait encore il y a peu que par principe, je ne signe pas de pétition, ben pour le coup j'ai fait une entorse à la règle.







Lundi 14 janvier 2008 à 21:48

 

Mine de rien, cette nouvelle législation sur le tabac et son interdiction dans les lieux publiques, c'est un grand pas en avant pour ceux qui, comme moi, ont toujours vanté les mérites d'un gouvernement imposant sa volonté au détriment d'une grande partie du peuple (et au passage, des intérêts de ceux qui vivent du futur cancer des autres). Je trouve ça admirable. Si si, franchement, on est loin de la dictature, mais dans l'idée, on y est. Dans la volonté de soumettre sans dérogations tout un peuple et de discriminer une part de la populasse, on a pas fait mieux chez nous depuis Vichy. Bon je me contente de peu, je sais, mais faut voir la conjoncture aussi.
On ne peut plus discriminer personne de nos jours. Les femmes, les étrangers, les homos, les handicapés moteurs et mentaux… Imaginez une femme noire lesbienne en fauteuil roulant souffrant de gilles de la tourette… Hum je m'égare, n'empêche que ce serait fendart ! Non ? Revenons au vif du sujet. Toujours est il que cette loi qui réfute le grillage de clope au bistro du coin composé à 99 % de fumeurs, elle me plaît bien, car comme susmentionné, de nos jours, on ne peut plus discriminer tranquillement. Rendez vous compte ! Avec une loi toute simple, on a limité une liberté individuelle collective, en même temps que leur liberté à empiéter sur celle de ceux ne fumant pas ! C'est formidable

Mais d'un autre côté, je pense aux non-fumeurs, dont cette victoire était le saint graal, que vont-ils faire maintenant ? Ils ne pourront plus se plaindre, ni engueuler un innocent fumeur qui les incommode, c'est merveilleux ! Privé de ce grand combat, ils vont sûrement sombrer dans l'alcoolisme et la dépression. A l'inverse, dans un sentiment exaltant de toute puissance, ils pourraient tout aussi bien en faire voir de toute les couleurs aux fumeurs en leur rappelant sans cesse que maintenant, c'est plus eux qui font la loi. A servir à toute les sauces.
L'autre grande nouvelle, c'est que cette loi profondément ségrégationniste brille par son côté sombre et anti-multi-culturelle, limite xénophobe, car LA grande victime quand même, ce sont les bar à narguilé !
Ce bastion de la sainte trinité Kebab-Narguilé-Mosquée va disparaître, pour la plus grande joie des patriotes de la première heure ! Si c'est pas magnifique ça ! Une loi toute bête, travestie sous le sceau de la protection de la santé, cachant en son sein l‘ignoble visage de l‘extrémisme populaire très tendance ces derniers mois. Ha bah oui ma p'tite dame, si le bon français avec sa gauloise au bec ne peut plus fumer, y'a pas de raison que les métèques puissent le faire ! Non mais.
Mais alors mes amis, la cerise sur le gâteau, c'est bien l'impossibilité totale de convertir son troquet miteux pour ouvriers soiffards en établissement pour fumeurs ! Mais quel coup de maître ! On peut difficilement faire plus fort. Et gare à ceux qui tenteraient de braver l'interdit, car si nos C.R.S ont peur de riposter lorsqu'on leur tire dessus, ils n'ont pas peur de tabasser du clodo, et donc, par logique, verbaliser du prolo dans un bar modeste,  c'est la mission de rêve ! Quelle meilleure utilisation des forces de l'ordre pouvons nous faire dans un pays ou l'insécurité fut au cœur de nombreux débats qui ont largement influencé nos choix politique ? Haaaa quel beau pays.

Par contre, je me demande quand cette loi s'appliquera aussi à l'extérieur des lieux publiques. Non parce qu'a voir les pouffiasses-secrétaires agglutinées comme de la morve au nez d'un mongol ou les ivrognes et autres rebus de la sociétés faisant piquet devant leurs lieux de travail ou de beuverie le temps d'une clope, ça me gâche la douceur des émanations des millions de bagnoles que je croise dans l'année. Quand, quand bordel de merde, allons nous enfin interdire les voitures dans ce lieu publique qu'est la rue ! Parfaitement ! Si on installe les clopeurs dans la rues, il faut trouver un équilibre, il faut donc repousser les bagnoles hors agglomération… Ha oui mais non, ça va me crader mes fumées d'usine ça, et les jours de grand vent, je suis bien content de humer le doux parfum des incinérateurs, et de tout ce qui se consume en général. Je ne sais pas si je dois attribuer ça à mon passé de fumeur ou à mes origines teutonnes, cet fascination pour ce qui part en fumée. Ouais bref, c'est pas la solution, mais du coup, moi qui allais rarement dans un rade humide et crasseux pour boire un coup (je préfère boire chez moi, comme un véritable alcoolique) voilà qu'avec le siège qu'entreprennent ces soiffards inadaptés sentant le parfum monoprix renversé sur leur doudoune chipée chez la croix rouge, le bistro, j'ai l'impression d'y être dès que je fous le pied dehors.
Pour sûr, c'est tellement mieux de les avoir banni des lieux publiques. Ça change tout. Bizarrement je préfère qu'on parque les gens pour les gaze…les enfumer, plutôt qu'on les pousse à envahir le trottoir la bière à la main. Certains diront que cette mesure renforcera les liens entre les hommes, aussi leur répondrai-je qu' "on s'en branle jusqu'au fion des rapports humains", car si vous vouliez tant nouer contact avec un ivrogne puant la clope et la vinasse, suffisait d'y entrer dans le bar, maintenant vous pourrez converser avec eux depuis votre fenêtre à deux heures du mat' quand ils vous empêcheront de dormir puisqu‘ils seront tous dehors, clope au bec et demi de 1664 das la paluche.

Pour peu qu'on interdise l'alcool sur la voie publique, ça risque de foutre un beau bordel tiens... déjà qu'on peut plus picoler au volant.

 

Mercredi 9 janvier 2008 à 23:38








Et comme d'habitude, alors que je ne sais combien de questions pointent le bout de leur gland ... Je balance le traditionnel  "à suivre".

Je sais, vous me détestez. Soyez sans crainte, c'est réciproque. Sauf qu'à ce petit jeu, sur le coup là, c'est moi le maître, puisque c'est MOI qui poste.

 

Jeudi 3 janvier 2008 à 11:40



Enfin, le grand rush de fin d'année est terminé, et avec lui s'envole stress, complaisance crispée, crise de foie et j'en passe. La nouvelle année arrive, et n'a de neuve que l'appellation, car bientôt, dans deux semaines maximum, viendra s'installer la même rengaine, les habitudes reprendront leurs droits et les espoirs fondées sur des bases sectionnées à l'avance d'un renouveau total s'effaceront sous le poids des veaux humains que nous sommes.

Le plus dramatique, c'est que cette période de fêtes, comme tout les événements annuels, nous occupent l'espace d'un temps, au point d'occulter tout ou presque. Une vision à si court terme, si ce n'est pas dramatique ça… Se gargariser durant plus d'un mois à l'avance parce qu'on va s'exploser le bide et le portefeuille. Je ne vais me questionner sur le pourquoi du « comment sommes nous tombés si bas », étant donné que nous ne nous sommes jamais hissés vraiment très haut. C'est du même tonneau que compter les années qui défilent, ou même le nombre d'articles qui enflent notre ego cybernétique qui se nomme « blog ». A bien des égards, finalement, le blog, en tant qu'entité, ressemble à l'Homme, à plus forte raison quand il fait vivre un personnage. Un personnage qui, en cette nouvelle année, est fatigué d'exister.


Je n'ai pas de visage, ni chair, ni os, que ceux que me confèrent les codes qui me dépassent et régissent l'univers dans lequel j'évolue. Je n'ai pas d'âge, pas d'ADN, je ne suis pas réel au sens strict, mais pourtant, j'existe. Et comme toute chose, je suis venu au monde sans trop savoir pourquoi ni comment, j'ai évolué, j'ai vécu, et aujourd'hui, je m'apprête à trépasser. Ma bonne résolution, mon unique résolution cette année, consiste à mourir. Pas au sens physique, puisque je n'ai pas de corps, mais au sens spirituel. La fin de chaque chose, jusqu'au plus petit des atomes, jusque dans le nom que je me suis choisi, est présente. Ambivalence  de toute chose qui tend à vivre pour disparaître, je compte jusqu'à quatre cent, pour éviter au possible de laisser l'œuvre inachevée,  et ne pas laisser derrière moi le prétexte à la résurrection.

 

On commence donc l'année avec une mort annoncée, ça change des sempiternels meilleurs vœux. Ca, au moins, c'est la classe.



Vendredi 28 décembre 2007 à 17:30


Après en avoir beaucoup dit, de par nos contrées, sur « ces gens là », sur leurs coutumes et leurs croyances, sur leur mode de vie et tout ce qui s'en suit, il convient de réhabiliter la population magrébine généralement, masculine et musulmane en particulier. Car si beaucoup à été dit, et souvent le pire, concernant les peuplades adoratrices d'un prophète dont l'image seule vaut plus que la vie d'une communauté ou d'un être humain, c'est uniquement imputable à  une totale incompréhension de notre part, voir un racisme tout ce qu'il y a de plus primaire contre ces hordes de bougnou…contre ces hommes et ces femmes, si différent mais pourtant si semblables. En fait, tout est notre faute ! Nous sommes d'ignobles béotiens méprisant un mode de vie tout ce qu'il y'a de plus normal mais qui dépasse notre entendement, voilà tout. C'est ainsi, c'est dans nos gènes. 


Il convient donc d'aborder le problème autrement.


Vous noterez bien mon assuétude typiquement occidentale consistant à aborder un sujet relatif au  monde musulman en faisant l'amalgame avec les peuples dits « arabes » (sans les nommer parce que comme n'importe qui en Europe, je ne sais plus de quel terme il faut user pour les désigner) ainsi qu'en y accolant le mot problème (Merci TF1 et son double lavage de cerveau quotidien). Et bien, c'est ça qui ne va pas. Cette attitude tout sauf  impartiale. Il convient d'arrêter de les traiter comme des sous-hommes ou des victimes (qu'ils le soient ou pas ne me regarde pas), comme des êtres qu'il faut à tout prix éviter de froisser (qu'ils soient des connards susceptibles ou pas  ne me regarde pas), comme des gens qu'il faut sans cesse assister / aider / soutenir / défendre (je n'ai pas d'avis sur la question, chacun sa merde) ou bien à l'inverse, comme d'affreux monstres qui ne respectent rien ni personne (Où allez vous donc pêcher des idées pareilles, voyons…), bref, comme des gens différents, et partant du principe que si nous sommes tous différents nous sommes donc  tous les mêmes, je ne vois donc pas en quoi ils devraient bénéficier d'une attitude différente de notre part. Pourquoi réfléchir à la façon de les traiter s'ils sont nos égaux ? De la condescendance au racisme, il n'existe que des stades différents d'une même appréhension de « l'autre ».
Je le dis haut et fort, au même titre que mon plus proche voisin ethnique – le schleu ? - l'étranger à ma culture est une sombre merde lui aussi. Je n'aime pas le monde oriental, mais ce n'est pas par xénophobie ni par racisme, mais par soucis d'équité. Je n'ai pas la moindre considération pour les résidus de pine d'huître qui peuplent l'Europe, je n'en ai donc aucune pour ce qui n'en fait pas partie. Il existe tellement de raisons qui peuvent vous pousser à mépriser ou détester autrui, pourquoi s'arrêter sur de vaines considérations racistes. La couleur de la peau d'un homme ne doit pas vous inciter à le détester…  pas plus qu'elle ne doit vous en dissuader. Cessons un peu de justifier nos actions par rapport à la couleur de la peau, la religion, ou la situation géographique d'un groupe d'individus, et concentrons nous sur l'essentiel. Par exemple, ce qui me gêne chez nos ex-larbins coloniaux, ce n'est pas leur couleur de peau, ni leur étrange gastronomie, ni leur noms imprononçables, leurs coutumes idiotes et leurs croyances absurdes sorties tout droit d'un autre âge, leur odeur et leurs faux papiers, non, et pourtant, combien d'entre nous ce seraient arrêtés sur si peu ? (On se le demande…) Mais ce n'est pas mon genre.

Et je suis resté sur cette ligne de conduite, sans jamais dévier, ne laissant ni mon chauvinisme aigu, ni mes nombreux préjugés influencer mon mépris des autres, car lorsque vous vous donnez la peine de dédaigner, la moindre des choses, c'est de vous fouler un peu pour trouver de bonnes raisons. Toujours est il que je suis resté inflexible, et même lorsqu'on m'a dit que chez eux, on vitriole, on brûle ou on lapide les femmes, parce qu'elles commettent l'acte odieux de se faire violer, je n'ai désiré sauté sur l'occasion pour crier mon dégoût et mon indignation !  Pas même lorsqu'on m'a apprit que là bas, la démocratie était en général un prétexte pour légitimer les régimes les plus extrêmes qui soient, pas même lorsqu'on m'a dit que là bas, on avait pas le droit de rire de tout, et surtout pas par une caricature, je n'ai  hurlé à l'injustice et ne me suis pas laissé allé à la haine, au dédain. Je suis rester profondément insensible aux souffrance de ces peuples, et totalement indifférent à ce qui pouvait se passer chez eux, où ce qui pouvait leur arriver chez nous. Je n'ai pas sauté sur le premier prétexte, comme admettre que les délinquants qui peuplent et incendient les cités sont des étrangers, que la quasi-totalité des gens que je connaisse ce soient régulièrement fait agressés, insultés, volés par des étrangers, pour me mettre à les détester. Dans la même optique, je n'ai pas plus sauté sur le premier prétexte à la con pour les plaindre et les prendre en affection, comme leur difficulté à s'intégrer, les souffrances qu'ils endurent chez eux, les dictatures, les guerres et l'absence de saucisson… Après tout, suffisamment de gens les apprécient ou les haïssent sans qu'il soit nécessaire pour le coup que j'y ajoute ma caillasse, et pourtant…

Aujourd'hui, je prends position. Je vous entends déjà susurré dans mon dos « Et bah voilà, bascule dans le racisme primaire ! On t'attendait au tournant ! On le savait ! » Navré de vous décevoir, mais comme il est dit au début de l'article, il s'agit ici d'une réhabilitation.
Voyez vous, on a beaucoup dit, mais a-t-on réfléchit une minute ? A-t-on interprété ? Non. On s'est borné à se dire qu'il s'agissait d'un peuple grotesque et arriéré grandissant dans un  univers misogyne, alors qu'en fait, il n'en est rien (quoi que...). On a beuglé, stupidement, sans voir la profonde détresse qui se cache derrières des actes monstrueux. En réalité, ce sont les femmes, qui tiennent par les couilles ces hommes qu'on idéalise totalement en imaginant le barbu tyrannique avec son harem.  Une question se pose, afin d'étayer mes dires. Avez-vous, messieurs mes amis lecteurs, une femme à la maison ? Bien.
Si vous êtes une femme avec un homme à la maison, demandez lui de vous rejoindre. Si vous êtes un homme célibataire proche du suicide, gras et poilu, suicidez vous, ou trouvez vous une limace dépourvue de dignité.
Donc tout ceux qui côtoient de prêt ou de loin une mère, une fille, une cousine, une collocatrice ou une femme, vous serez d'accord pour dire qu'avec une à la maison, c'est déjà pas évident. Hormis quelques rares exceptions, vestiges d'un concept d'éducation élaboré à une époque où la gente féminine ne pensait pas encore, la femme désormais, et ce quasi-mondialement, a changé, à l'instar des rats qui ont visiblement gagné sur l'ensemble de la planète 2 points de Q.I depuis la deuxième guerre mondiale.

Fini, le temps où elle était dépendante d'une paire de couilles, et paradoxalement, elle n'en était que plus forte par rapport à nous. Aujourd'hui, la femme se plaît à s'assigner au rôle que la nature confère bien souvent à ses congénères ovulaires du monde animal, c'est-à-dire la domination, mais si cette prise de fonction se fait dans l'indépendance, la domination qui en découle est pourtant moins forte qu'elle ne l'était du temps ou nos grand-mères, sinueusement, portaient la culotte… Et contrairement à ce qu'on pense, nos femmes, et bien, elles ne sont pas plus évolués que ces harpies emballées sous draps. Si on avait pensé à s'en féliciter, de la supériorité de nos femmes sur les leurs, pour rabattre le sifflet à ces couillons, et bien c'est raté. On remet les compteurs à zéro.
Et pourtant, pourtant, c'est bien dans le rapport à la femme que réside toute la subtilité. Si nous avons compris tout l'intérêt de ne pas nous embarrasser de plus d'une femme à la maison (la fidélité et la monogamie, ça tient plus à la tranquillité qu'à la force de l'engagement finalement), car de par son comportement de petit führer, une femme, c'est bien suffisant pour occuper sa vie, c'est avec une forme  de masochisme que l'autre con dans son désert lui, se complet à vivre avec plusieurs femmes à la maison. La polygamie n'est pas le signe d'une domination masculine, mais bien la preuve de l'existence d'une coalition monumentale d'un groupe de femmes réfléchies qui ont compris qu'à plusieurs sous un même toit, et bien l'homme n'est plus que l'ombre d'un chef de famille. Si nous, nous filons doux, parfois encore, devant une femme exigeante – et l'histoire nous confirme que derrière chaque grand homme, une femme veillait – imaginez un peu la torture de cohabiter avec plusieurs paires d'ovaires. Sauvant les apparences, par des codes et des rites  que nous jugeons dépassés et honteux, ces hommes ne font que nous crier l'agonie de vivre sous la coupe de mégères qui, si elles le voulaient, sortiraient très bien de leur condition de martyres soumises. Sauf que de condition de martyres soumises, il n'en est rien. Si les pays de confessions musulmanes paraissent arriérés idéologiquement et technologiquement parlant, c'est bien la faute de ces femmes qui font tout pour conserver le pouvoir qu'elles exercent ainsi à plusieurs, cachés sournoisement sous le voile et l'obscurantisme, dissimulant leur sourire victorieux sous les violences et la stupidités qu'on attribue aux hommes, à la religion, mais jamais à celles qui savent se faire passer pour les premières victimes. Putes !
Si on les malmène un peu, ces femmes, par chez eux, c'est bien parce qu'au fond, ces hommes nous envient, avec notre tranquillité apparente, de n'être sous la coupe que d'une seule d'entre elle, car finalement, en lui donnant la possibilité de passer pour autre chose qu'un paire de seinsen travaillant, en votant, en divorçant - nous avons fait oublier à la femme ce pouvoir qu'elle détenait autrefois, quand elle n'avait rien d'autre à foutre de sa journée que de nous écraser, bien qu'il ressurgisse de temps à autre. A défaut d'être plus évoluées, nos femmes sont plus décadentes. Les leurs, ce sont des salopes conservatrices.
Bref, si « ces gens là », de par chez eux jusque chez nous, sont considérés comme trop différents, butors, dangereux, ce n'est pas leur culture, leur couleur de peau,  leurs noms idiots, leurs croyances ridicules et leur Dieu vengeur qui en sont en la cause, mais bien leurs femmes, car si elles le voulaient, elles en auraient vite fait de se libérer, sachant qu'un homme reste un homme avant tout...

Donc j'en appelle à la raison. Stop au racisme, stop à l'excès de tolérance, stop à tout ce qui ne nous place pas sur un pied d'égalité avec ces sales b… avec ces hommes. Bref, pour un avenir meilleur, pour une humanité plus humaine, devenons misogyne, tous ensemble. Et puis non en fait, ne changeons rien. Je peux pas faire confiance à des gens qui ne mangent pas de porc. Y'a aucune excuse pour ça.


J'en profite pour dédicacer cet article à > ce type là < pour aborder des sujets dont on pense qu'il ne faut pas rire, ce qu'il ne se prive pas de faire, et c'est tant mieux.

Jeudi 20 décembre 2007 à 0:16



« - Vous voulez que je retrouve… « LE » Christ ?
- Le Christ lui-même.
- Mais je ne comprends pas pourquoi tout ce cinéma ? S'il est en vie, tous vos moutons seront heureux, et je ne vois pas en quoi vous devez vous faire passer pour mort afin de le retrouver.
- C'est là le fond du problème. J'ai rencontré personnellement le Christ, mais il a désavoué cette grande institution qu'est l'Eglise catholique avant de prendre la fuite, tout ça pour une malheureuse tentative de lavage de cerveau... Pour éviter un désastre, j'ai fait croire à ma mort, afin de le retrouver sans craindre qu'on s'intéresse de trop prêt à mes recherches, car bien entendu, je ne suis pas le seul au sein de l'Eglise à vouloir retrouver le fils de Dieu. Voyez vous, avant de révéler son retour, je souhaite me servir des pouvoirs du Christ pour guérir…  Je VEUX bander, monsieur Groumf. Quoi qu'il faille faire, je veux bander naturellement et sodomiser des enfants de chœur ! C'est dans cet unique but que j'ai constitué une police secrète et fait construire un engin top-secret, grâce au saint suaire et à cette divine machine, nous avons cloné le Christ. Si nous ne pouvons lui faire entendre raison soit, c'est une autre histoire, mais la priorité, ce sont ses pouvoirs étonnants !
- Vous me dites que vous avez les moyens de ramener Jésus d‘entre les morts, voir de lui laver le cerveau pour qu'il se conforme à ce que vous attendez de lui, d‘entretenir une police assez secrète pour étouffer la moindre information à ce sujet, mais rien sous la main qui vous permette de localiser où diable ce chevelu peut se trouver  ?
- Tout à fait. Enfin si, nous avons un moyen…
- Alors qu'est ce que foutez chez moi bordel ?
- Et bien lorsque je parle de moyens, je parle de vous. Vous êtes le seul à pouvoir le retrouver.
- Mais pourquoi moi bordel ?
- Parce que vous êtes l'une des rares personnes à avoir, jusqu'à présent, et cela  à plusieurs reprises, rencontré le Christ… Et choisir un athée pour cette mission me semblait être la meilleure chose à faire, car je sais que s'il faut employer la manière forte pour nous ramener Jésus, vous n'hésiterez pas. De plus, un être aussi impur, vil, sournois et grossier tel que vous ne pourra se laisser endoctriner par notre sauveur… Autant demander au diable en personne, mais vu que je lui dois mon âme, je préfère me faire discret…
- Bon écoutez, votre sanctifitude, c'est juste pour la forme, mais si je refuse de retrouver Jésute pour vous.
- C'est votre droit.
- Pardon ?
- Vous avez tout à fait le droit de ne pas nous venir en aide…
- C'est marrant d'habitude on me tabasse ou on me menace pour que j'accepte une mission farfelue…
- Mais bien sur si vous refusez… vous pouvez faire une croix sur la grosse récompense que j'offre pour la capture du messie.
- Une grosse récompense ? Grosse comment ?
- Une récompense qui dépasse vos rêves les plus fous.
- Oui mais en euros ça fait combien ?
- Je dois maintenant prendre congé, vous avez quarante huit heures pour retrouver Jésus. Voyez avec frère Alphonse les détails de l'opération, si ça ne tourne pas comme prévu, où si vous avez besoin d'une aide quelconque, c'est à lui qu'il faudra s'adresser. Bonsoir, monsieur Groumf. »

Frère Rudolf s'approcha de Jean-Paul II, puis saisit une petite valve derrière l'oreille du chef des croyants. On entendit alors un léger « bip », puis l'homme de main enveloppa le Pape dans une sorte de grande poche plastifiée.
 « Il faut l'éteindre régulièrement et le mettre sous cellophane, afin de conserver toute sa fraîcheur… »
Frère Alphonse s'avança alors vers moi, et me tendit une oreillette marquée d'une croix.
 « Ceci nous permettra de rester en contact. » il fit signe à son compagnon de quitter la pièce avec le Pape en veille. Une fois Rudolf en bas, Alphonse se tourna vers moi avant de me demander très solennellement :
 « Puis je vous faire confiance ? Je dois vous avouer quelque chose…
- Oui bien sûr… Et je sais ce que vous pensez, mais je ne crois pas que Frère Rudolf  soit attiré par vous, frère Alphonse.
- Mais enfin ! Pour qui me prenez vous ?! Je ne suis pas un de ces religieux qui ne pensant qu'au cul ou à l'absence de cul ! J'ai une foi aveugle en ce qui concerne les enseignements de la bible ! Et vous vous êtes là avec vos préjugés à me dire que… A insinuer que je suis gay ! Mais vous ne vous rendez pas compte de ce que vous faites ?! Pensez donc un peu au poids de vos paroles avant de les prononcer… Je suis un être humain avec des sentiments, et moi aussi, je souffre et…
- Vous savez, je plaisantais…
- Ho… autant pour moi, j'admets m'être un peu emporté.
- Sauf que voyez vous, frère Alphonse, après ce charmant monologue, j'ai maintenant l'intime conviction que vous êtes effectivement homo…
- Est-ce qu'on pourrait parler de chose plus sérieuse s'il vous plaît ? Voilà, je n'ai confiance qu'en vous, alors j'ai attendu que nous soyons seuls…Monsieur Groumf.
- Woh woh woh! Attention je vous le dis tout net : Je mange pas de ce pain là moi !
- Car j'ai quelque chose d'important à vous révéler…
- C'est que j'ai une petite amie, et les anus poilus et les bites, c'est pas trop mon truc…
- Je vous demande, une fois que vous aurez retrouvé Jésus… de le tuer.
- Pardon ? Vous voulez…
- Oui, je vous demande d'assassiner le Christ. Vous serez bien sûr récompensé pour ça.
- Putain mais je l'aurais fait gratos en plus ! M'enfin puisque vous tenez à me payer pour ça. Mais sans indiscrétion, pourquoi voulez vous sa mort, vous qui semblez si pieu ?
- C'est un peu délicat. Je vais vous expliquez. Asseyons nous.
- Faut il que votre main soit posée sur ma cuisse pour que vous m'expliquiez ?
- Heu…Ce…ce n'est pas nécessaire dans l'absolu… C'est juste plus convivial.
- Ôtez votre main, frère Alphonse.
- Hum… Soit. »

Frère Alphonse retira donc sa main, et après un long silence, il commença à m'expliquer le fond de l'affaire.
« - Voyez vous, lorsque nous avons ramené notre Sauveur d'entre les morts, j'ai découvert un Jésus aux antipodes de celui que j'imaginais. Lorsque sa Sainteté vous disait tout à l'heure que le Christ à désavoué l'Eglise, c'est par son comportement plus que ses idées. Jean-Paul II pense qu'on peut lui laver le cerveau pour le faire adhérer à notre doctrine, mais la première tentative ayant échoué, je ne vois pas comment nous y arriverions.
Jean-Paul II n'entrevoit que la possibilité de se faire soigner par Jésus, et une fois guérit, il réapparaîtra publiquement, en compagnie du Christ, il aura son compte de miracle pour devenir un saint-vivant, et asseoir sa domination sur le monde. Mais de toute façon, cette hypothèse est vouée à l'échec, Jésus peut guérir certes, mais il n'en est pas moins un élément perturbateur aux mœurs douteuses qui ne feront qu'apporter désastres et malheurs à la chrétienté en remettant ses dogmes, ses croyances et ses règles en question par son comportement de saoulard obscène et sodomite. Bref plutôt que voir 2000 ans d'histoire tomber aux oubliettes et voir s'installer chez nos fidèles le comportement déviant que nous leur avons toujours interdit, je préfère m'accrocher à l'image que j'ai de Jésus, et qu'on supprime ce hippie. L'immobilisme, c'est la clef de notre système. Le ferez vous ? Groumf, allez vous supprimer le Christ ?
 »

Je ne sais pas combien de temps j'ai réfléchi exactement, de toute façon ça n'a pas grande importance, si je n'acceptais pas ce boulot, quelqu'un d'autre le ferait à ma place, d'un autre côté voir les dogmes de l'Eglise tomber était tentant, sans compter que je m'en foutais un peu de tout ça, et sur le moment j'avais envie de me commander une pizza. Au final je me suis rappelé à quel point l'Eglise était riche et à quel point Jésus était pauvre, et que si l'une pouvait me payer pour mettre fin à la vie de l'autre,  dans l'inverse, ça ne fonctionnait pas.
 « Ok, frère Alphonse. Allons dégommer du chevelu.
- Vous m'en voyez ravi, Groumf. Nous avons localisé le Christ, quelque part dans le Nord-Est de la France. Dans les Vosges pour être exact.
- Les Vosges ? Mais qu'est ce qu'il fout la bas ?
- Il cultive des champignons hallucinogènes et forme une communauté hippie. Ce territoire étant maudit, nous ne pouvons nous y rendre, et aux yeux de Dieu et du Pape, même si nous avions le Christ sous la main, nous ne pourrions le tuer. D'après nos sources, vous êtes le seul homme à être revenu vivant d'un séjour dans les Vosges. Nous sommes dans l'impasse... Nous ne pouvons ni le supprimer, ni le laisser impunément farcir d'idées dangereuses une communauté de vosgiens. Vous êtes le seul espoir de l'humanité.»

Si on m'avait informé avant, qu'il faudrait se rendre dans les Vosges pour débusquer le hippie légendaire, j'aurais peut être réfléchis plus longtemps. Les vosgiens sont quand même d'horribles mutants sodomites et poilus, vivant comme des bêtes dans de ridiculement petites montagnes. Et puis si la légende dit vrai, dans ces contrées, on peut tomber nez à nez avec… Le gay des vosges. D'un autre côté, les hippies étaient une espèce éteinte depuis 1969, éradiqués par le disco et les MST, il ne fallait pas prendre le risque de les voir à nouveau proliférer.
Bien sûr, alors que je m'interrogeais sur le bon déroulement de cette mission et sur mon envie d'aller risquer mon anus pour le compte d'une institution pernicieuse, frère Alphonse m'assomma d'un coup de matraque - ou de matrique, je préfère ne pas savoir - comme pour que je ne puisse pas me rétracter.
Lorsque j'ouvris à nouveau les yeux, j'étais à l'arrière d'un hélico de combat du Vatican, avec un parachute dans le dos, frère Alphonse en face de moi me souhaitant bonne chance avant de me balancer dans le vide, au dessus de ce qui semble être la forêt vosgienne.

Le pire, bien entendu, restait encore à venir.





A suivre...

Mardi 18 décembre 2007 à 0:45



Après ces quelques jours passés à l'hôpital, j'avais enfin la possibilité de regagner mon domicile. A peine arrivé, je décapsule une bière et entame le ménage, afin d'effacer jusqu'à la moindre trace des étrons divins. Une fois tout en ordre, je me pose et m'ouvre une autre binouze, jouis d'un repos bien mérité, et c'est alors qu'on frappe à la porte. Je suis là, nu sur mon canapé, après avoir échappé à la mort par asphyxie, et on ose venir m'emmerder. Qui que ce soit, il va morfler. J'ouvre d'un coup, pour surprendre ma proie par la violence et la vivacité du mouvement et ainsi, lui asséner le choc psychologique ultime en hurlant comme un taré avec en guise de fond sonore un ressortissant tchécoslovaque beuglant quant à lui sur le home-cinéma à plein volume.  L'effet désiré, à savoir l'évanouissement ou la mort, se produit d'autant plus facilement lorsqu'il s'agit d'une personne fortement agée et/ou religieuse. En l'occurrence, il s'agissait ici des deux, car mon visiteur n'était autre que le Pape, accompagnée de deux moines-du-corps, deux mastodontes ensoutanés. Sans même me demander mon avis, ils étendirent Jean-Paul II sur mon canapé. Oui vous avez bien lu, il s'agissait du précédent Pape, censé être éteint. Je nageais en pleine confusion. J'interpellai alors la protection rapprochée du vieux débris, leur demandant de me dégager cette chose de chez moi. Ils restèrent de marbre, peut être ne parlaient ils qu'italien… Mais bien avant que le Pape soit tiré de son sommeil, l'un d'eux m'adressa la parole, tout en débouchant une bouteille de vin de messe.
 « Rhabillez vous s'il vous plaît. Sa sainteté ne supporte pas la nudité sauf chez les enfants de moins de huit ans. Et apportez nous quatre verres. »
J'avais bien compris qu'il ne partirait pas de si tôt, et qu'ils devaient avoir quelque chose à me dire. Et puis que voulez vous, je suis curieux de nature, je voulais savoir ce qu'un Pape décédé bien vivace - enfin, autant qu'il pouvait l'être - foutait chez moi.
Une fois en tenue plus acceptable, c'est-à-dire en caleçon Homer Simpson, j'ai apporté les réceptacles à liquide et l'un des deux gardes nous servit à tous un bon grand verre de vin de messe en faisant les présentations. Le pape s'était réveillé, il but une grande gorgée et se mit à psalmodier en latin, tout en tremblotant. Sa garde rapprochée lui fit remarquer que je ne comprenais pas le latin. Le pape continua néanmoins. L'un des gardes donna un léger coup de coude à sa sainteté, qui sembla se réveiller une seconde fois. Je n'étais pas loin de la vérité, il nous confia s'être endormi l'espace de quelques secondes. Il marqua un long silence, puis s'adressa enfin à moi.
 « Dommage que vous n'ayez pas douze ans de moins…
- On a tous nos problèmes, moi à cet instant précis, je regrette que vous ne soyez pas réellement mort, J-P.
- En vérité je vous le dis, monsieur Groumf, nous avons besoin de vous. L'annonce de ma mort ainsi  que la raison qui m'amène à vous demander de l'aide sont  intimement liés.
- Ca sent le complot à la Da Vinci Code votre histoire… »

Jean-Paul entra dans une crise d'hystérie, son parkinson s'aggrava subitement et il se mit à baver. L'un des gardes du corps, frère Alphonse, saisit le Pape pour le calmer. L'autre, le frère Rudolf, m'expliqua qu'il ne fallait pas prononcer le nom du best-seller de Dan Brown en la présence de son ex-Sainteté. Bien évidemment, à l'instant où l'on me délivra cette information, je m'empressai de répéter frénétiquement « Da Vinci Code » jusqu'à ce que frère Rudolf me colle son poing dans la gueule. Néanmoins, le mal était fait, le Pape était lancé pour une demi heure de tremblements compulsifs et d'insultes en tout genre, menaçant tour à tour ces saloperies sodomites gays, ces enculés de libertins pro-capotes, ces salopes accrocs à l'avortement, ces chiens de juifs et ces maudits musulmans qui n'avaient pas le bon goût d'être nés catholiques, et ces fils de putes d'athées, qui refusent de croire en Dieu ainsi qu'en la toute puissance de l'Eglise. Je découvrais avec horreur le visage d'un Pape polonais bien loin de l'image de l'homme de paix qu'on s‘en faisait, et plus proche de l'image qu'on se faisait du  polonais tout court. Il lâcha une bulle papale, et sa crise prît fin. Il reprit ses explications, s'endormant entre chaque phrase, et dès lors qu'il tanguait trop en avant, frère Alphonse le redressait un peu.

 « Bien avant l'annonce de ma mort, j'ai découvert quelque chose d'incroyable, monsieur Groumf, même un sale enculé d'athée comme vous ne pourrait rester insensible à son retour.
- Le sale enculé d'athée il vous dit bien des choses...
- Il est vrai que mon parkinson est déclenché par ma prise constante par intraveineuse de viagra, et que cette prise de viagra résulte de mon grand âge et des affres qui l'accompagnent… Rendez vous compte, je ne bande plus devant un enfant ! Mais SON retour va tout changer, il pourra me guérir.
- De vos tendances ?
- De mes troubles de l'érection voyons ! Je suis membre du PNVD voyez vous, et en plus, homme d'Eglise, et puis la bible n'est pas très clair à ce sujet, après tout, il n‘est pas dit explicitement dans les dix commandements « Tu ne violeras pas d‘enfants ». En plus, tant que nous avons la foi, nos péchés, dans la mesure où ils sont confessés, sont pardonnés. Ce n'est pas comme l'homosexualité ! Ca, ça mérite la mort ! La castration ! Alors qu'un enfant baptisé est si pur…
- Merveilleux… mais si vous me disiez plutôt pourquoi vous êtes ici.
- J'ai décidé de faire croire à ma mort, en ne mettant au courant que deux de mes plus fidèles serviteurs de la police secrète du Vatican, les frères Alphonse et Rudolf, deux enfants orphelins que j'ai choyé et violé comme un père.
- Comme c'est émouvant.
- Toujours est il que si j'ai fait ceci, c'est parce que je devais avoir les mains libres…
- Pitié me dites pas ce que vous faites avec vos mains…
- Pour retrouver… Le Christ ! »

A suivre...


Mercredi 12 décembre 2007 à 0:08



On se demande, avec tous nos nouveaux produits, avec tout ce modernisme qui nous entoure et plus si affinités, pourquoi, pourquoi diable n'avons nous jamais trouvé une solution miracle à tous les problèmes de ce monde (le crâne rasé au fond de la salle est prié de baisser le bras…). Un truc bien concret, du solide quoi, qui réglerait tout ce qui ne va pas. Et le pire, quand t‘y réfléchis bien, c'est que cette solution elle existe déjà (Tu baisses le bras je t'ai dit !!). Le sida et le cancer sont loin d'être vaincus, la pauvreté et la surpopulation demeure un mal mondial, trop de retraités, pas assez de travailleurs pour renflouer les caisses, trop de chômage et surtout, de chômeurs, l'immigration et tout ce que ça implique, trafic d'organe, exploitation, esclavage, prostitution forcée et j'en passe, qu'il s'agisse d'une bonne grippe à s'étrangler dans ses glaviots ou d'une faillite financière qui vous pousse au suicide, d'un ongle cassé au plus grand fléau de l'humanité, tous ces facteurs, et je dis bien TOUS, ont un point commun.

 Il n'y a pas un problème qui ne se règle avec… le destop liquide.

Dans toutes les situations, faites bon usage du destop ! Une toux tenace, une digestion difficile ? Une gorgée de destop ! Un mendiant un peu trop collant ? Une gorgée de destop pour lui ! La famine au tiers monde ? Collectez du destop pour eux ! Un proche en phase terminale agonisant sur son lit d'hôpital ? Une lampée de destop en  perfusion ! De la même manière, destop peut aider votre compagne à avorter d'un trisomique ou d'un enfant non désiré, et cela même après naissance, le plastique des biberons résistant assez bien à la soude. Une constipation plus que passagère ou un voisin gay trop entreprenant ? Destop existe aussi en application par voie rectale ! Un vilain bouton, un coup de soleil, un cancer de la peau ? Destop, appliqué localement, élimine la peau, et donc les problèmes liés à elle. Une poussière dans l'œil ? Ne risquez pas votre santé en vous servant de vos doigts, porteur de microbes et autres miasmes pour vous les fourrer dans les yeux, non, quelques gouttes de destop, et le tour est joué !
Le monde autour de vous vous incommode, vous agace, pire, vous emmerde ? Un litre de destop, et vous ressentirez à nouveau la paix intérieure, et par la même occasion, les autres aussi.


Dans la grande fosse septique  qu'est la vie comme dans celle de vos W.C, quand la merde semble s'accumuler, n'oubliez pas, le destop, c'est LA solution. Aussi, j'invite tout le monde à boire un bon verre de destop à ma santé et ma tranquilité, les catégories des gens susnommés au milieu de ce fatras de personnages et de situations, en y ajoutant :

 - Les hippies
 - Danseur de tecktonik squattant le métro à l'heure de pointe.
 - Les mendiant-moignons.
 - Les grévistes trouvant injuste qu'on abolisse ces privilèges que sont les régimes spéciaux et leurs manifestations ô combien virulente qui font chier des gens qui ne bénéficient pas de tels avantages, et qui se demandent bien pourquoi on devrait encore lutter pour les privilèges des autres.
 - Les adorateurs de Che Guevarra, ce sociopathe révolutionnaire minable dont on chante les louanges de libérateur quand tout ce qu'il a fait, c'est permettre  la mise en place d'un régime totalitaire par la violence et la terreur. Ceci vaut également pour tous ces cons qui portent la tronche de ce type imprimé sur leur sac bandoulière, par mauvais goût et ignorance, et qui s'insurgeraient si à la place on y imprimait Hitler.
 - Les amateurs d'animaux exotiques (poissons et REPTILES confondus), chiens d'attaques, dahus,  qui n'ont rien de mieux à foutre que d'élever des animaux dangereux et inadaptés à nos contrées ou notre mode de vie en société, recherchant par là une sorte d'originalité et une impression de danger, le grand frisson, choses qui visiblement manquent cruellement à leur existence de vieux banlieusards à la bite molle..
 - Dans la même logique, qu'on file du destop à toutes les espèces animales de la planète, sauf le bœuf, le porc, bref, tout ce qui finit dans mon assiette.
 - Les hippies.
 - Les non-lecteurs de ce blog.
 - Les pédophiles violant à l'étranger, faisant ainsi preuve de manque flagrant de patriotisme.
 - Les princesses sous tranxène mono-neuronées pour qui l'originalité se résume en un dédoublement de personnalités virtuelles couplé à un fantasme du concept qu'elles croient immaculé mais qui n'est qu'une survivance des fascinations qu'exercent sur elles les personnes de talents. Hybrides grotesques émasculés.
 - Les chantres d'un humour qui n'a de corrosif que ses éclaboussures sous mes semelles.
 - Les lord.battent-en-retraite revêtant le tablier de ménagère quand mes rangers et moi-même, atterrés par tant de misérabilisme, sommes jugés trop sales pour leur si fragile moquette alors que nous avons quitté les lieux victorieux. (Rappelons que la moquette, aussi blanche et magnifique soit-elle, est un nid à poussière, acariens, qu'on ne peut pas la laver à grand eau, et que donc, par définition, c'est un truc de pouilleux…
 - N'oublions pas leurs "sexy" guenons mal dégrossies éclatant intérieurement de rire à tout va (au point d'en mourir), se sentant obligées de nous faire partager ce semi-état d'esprit étroit à chaque phrase de cette même façon généreuse dont elle nous abreuve d'avis aussi intéressants que les œuvres qu'elles nous présentent, de cette même manière généreuse qu'elle offre ses formes aussi affriolantes qu'un sac à patates auquel on aurait glissé un string…  avec cette générosité, et surtout, cette pudeur et ce goût de l'esthétisme propre aux putes.
 - Les hippies.
 - Les serpents mystérieux, paysans persifleurs du fin fond du trou du cul de la France élevés aux ragots, ces  adeptes du travestissement virtuel qui pour étayer leurs allégations, les masquent du sceau de l'anonymat.
 - Les ergoteuses qui pour un oui ou pour un non vont la jouer petit führer en gémissant grâce à leurs mandibules tordues pour qu'on les laisse en paix quand c'est tout ce dont elles sont elles-mêmes incapables.

*****************************************************************************
 - Les hippies.
 - Les fans de dramas asiatiques, pour apprécier des merdes télévisuelles aussi ringardes que les daubes qu'on nous sert déjà dans nos contrées sans qu'on éprouve le besoin d'aller les chercher plus loin encore.
 - Les amateurs de cosplay, pour avoir fait perdre tout impact à la gay pride.
 - Les dessineux du net qui pensent que tracer quatre traits ça fait de vous un être unique et qu'il faut faire profiter les autres de leurs gribouillages de niveau « école maternelle ». Cherchez bien, on en trouve plein sur cowblog, et ailleurs aussi, on a pas le monopole des incapables et des ratés…
 - Les étudiants qui feraient bien de retourner apprendre à réfléchir plutôt que croire que c'est une chose acquise pour eux.
 - Les redresseurs de torts, chevaliers, représentants de la franche camaraderie, les amis de tout le monde… Ouais les hippies quoi.

Bref tous ces gens, qui finalement ne m'importe que peu, juste assez pour les détester (c'est ça le secret d'une santé de fer) et qu'on aimerait voir crever lentement... Pas par haine, non. Juste pour le fun.







 

Lundi 3 décembre 2007 à 23:13






Les flics avaient les émeutiers-carboniseurs qui leur tiraient dessus en plein dans le viseur, et ils n'ont pas tiré, et ça, c'est MAL !
Noooon c'est bien « on a éviter le drame », aucun blessé du côté des émeutiers, et 40 flics à l'hosto…Sûr, ça va leur faire peur aux jeunes voyous…

La réforme des régimes spéciaux, c'est MAL !
Pour une fois qu'un président tient ses engagements. Sarkozy a dit, « tout le monde au même
niveau ! », donc il monte son salaire à hauteur de celui de son premier ministre et de ses confrères présidents. Ça s'appelle l'équité bande de raclures ! J'vois pas où est le problème…Bah oui, les privilèges « sautent » !

Ingrid Bétancourt est en vie, et c'est MAL !
Si elle était morte au moins on nous lâcherait la grappe avec cette conne.

Une institutrice condamnée à mort par les islamistes pour avoir prénommé un ours en peluche Mahomet, à la demande générale des petits de sa classe, C'est MAL !
C'est juste, dur, mais juste. Imaginez le calvaire de l'ours…

Le beaujolais nouveau, c'est MAL !
Quand je pense qu'on vit dans un pays ou l'honneur suprême, c'est de produire le meilleur vin du monde (sigh) et qu'on se réjouit de l'arrivée des fonds de cuves des pires daubes qui soient…

Sarkozy propose le paiement des RTT, et ça, c'est MAL !
Faut surtout pas qu'Ingrid Bétancourt soit libérée… C'est qu'en 5 ans de captivité, elle en a cumulé des jours de RTT et des dimanches travaillés la pute !

Un individu qui s'introduit dans la brasserie Guiness à Dublin et dérobe 180 fûts de bière,
c'est MAL !

J‘me demande où va falloir l‘envoyer ce mec : En taule, ou chez les alcooliques anonymes ?

La consommation en baisse et la crise de l'immobilier aux Etats-Unis, c'est MAL !
On s'en fout, ils iront faire la guerre dans un pays à la con pour oublier tout ça et ça nous fera de beaux reportage au 20 heures. On vit dans un monde formidable.

Un avion qui s'écrase en Turquie et fait 57 morts, c'est MAL !
J'vous l'avais dit que les ours en peluches l'avaient mauvaise.

La France qui passe le cap des 14 millions de connectés au haut débit c'est MAL !
Surtout depuis que les fournisseurs d'accès peuvent supprimer les abonnements pour téléchargement illégal. Haha !

La visite de Sarkozy en Algérie, c'est MAL !
Il est juste allé promouvoir l'immigration choisie et distribuer des visas à la sortie des universités. « Toi tu viens, toi tu viendras pas… Toi tu viens… Heu montre moi ton diplôme d‘abord ! C‘est un vrai ? Bon, tu viens.»

Sarkozy qui dénonce le système colonial, c'est MAL !
« On aurait mieux fait de vous éduquer au lieu de vous exploiter, bande de sauvages ! On en serait pas là… »  Aurait-il déclaré.

La 23ème édition des restos du coeur, c'est MAL !
C'est inutile, y'a plus du tout de pauvres en France. Bah oui, l'abbé Pierre est mort, donc y'a plus de pauvres. Logique inside.

La mobilisation des étudiants anti-loi Pécresse qui s'essouffle, c'est MAL !
Non ça montre la force de l'engagement politique chez les étudiants.

Johnny Hallyday (alias triple « y ») qui annonce sa dernière tournée pour 2009 par peur de devenir pathétique, c'est MAL !
C'est pas en deux ans qu'il pourra toucher le fond, étant donné qu'être pathétique, il y a dédié toute sa carrière …




«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( C'est Maaaaaaaaaal ! ) 

Jeudi 29 novembre 2007 à 23:58





Je suis désolé, mais je crois que j'ai trébuché sur un petit fil qui retenait ton âme. C'est pourtant pas faute d'avoir essayer d'éviter. Mais voilà, c'est dit, je l'ai rompu, c'est moi qui ait marché dessus, tout s'est envolé par le petit velux d'un vingt mètre carré, enfin presque tout, il flotte dans l‘air une odeur que je ne connaissais pas. Et je suis resté, à regarder comme un con, ne sachant pas vraiment quoi dire, cloué et enchaîné, sur le pas de la porte. Alors crie, hurle pour hier, chante pour plus tard, pour demain, pour jamais. Au delà de l'horizon, je ne vois rien, je vois juste un putain de plancher, et une lettre écrite par un dément abandonné et suppliant, la main tremblante et le dos voûté, le sang impur, l‘estomac vide. Regarde moi de l'autre côté. Regarde moi. Je suis une ombre et toi, un fantôme. Nous ne sommes rien. Et la lumière ne brille pas pour toujours, l'ampoule de Dieu a grillé.

Un torrent de larmes qui ne te connaissent pas ruissèlent sur la chiure verbale de ceux qui pensent avoir compris, et moi, écoeuré par la musique plus lourde que le pire des fardeaux, je m'écrase. Je trébuche encore une fois, mais il n'y a déjà plus rien au bout du fil. Les flammes de l'oubli sont prêtes. Pas de pardon, pas de rédemption, pas d'adieu en bonne et due forme, rien que de la poussière et le temps qui file. Je brise la fumée, je chie sur les urnes et les faux culs, l'acier est plus fort que le marbre. Il ne reste que le goût amer et sans éclat d'un adieu manqué, qui contente les fourbes et crucifie mon esprit. Le ridicule est un cérémonial funeste à l'absolution quand un führer  de pacotille laisse la place à sa réplique écervelée.  Si vous écoutez, si vous cherchez au loin, du bout du tympan, vous verrez qu'il n'y a rien. Un refrain tout au plus, dans votre tête.

Des images, des larmes, des regrets, et quelque chose qu'on ne saurait nommer, un sentiment douloureux, un manque proche de la culpabilité, du regret et de l'espoir, un sentiment teinté d'un soupçon de rancœur, de haine, de vengeance, un sentiment étrange, dégueulasse, qui vous colle la nausée et vous ronge comme un cancer…
Le souvenir en fusion total avec un scénario improbable, une autre issue, une fin alternative. Mais la vie est ainsi faite, on a pas le droit à l'erreur. La poussière retourne à la poussière, et je ne crois pas qu'elle entende, cloîtrée et bien rangée dans un casier , dans un monde où tout est à sa place.


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