Mercredi 19 novembre 2008 à 20:50




Il y'a quelques temps déjà, j'introduisais, par une brillante et machiavélique démonstration, cette juste idée qui dit que le pauvre est responsable de tout. En cette époque troublée par la crise, il faut se serrer les coudes (pas trop quand même) et détester le premier groupe d'individus qu'on balancera à notre vindicte toute populaire au point de vouloir les massacrer jusqu'au dernier, en attendant que les choses se tassent, ou qu'elles aillent trop loin (Hans ! Helmut ! Sigfrid ! Rangez ces barbelés tout de suite !).
C'est dit, c'est écrit, c'est adopté,
le pauvre est responsable; mais ce serait sous-estimer la haine que j'éprouve envers mon prochain si vous pensez que je ne vais pas profiter de cette situation qui perdure pour trouver un autre ennemi et lui cracher mon fiel, avant de vous convaincre, une fois encore, de vous défouler vous aussi sur des gens qui n'avaient rien demandé à personne, du moins en apparence.

Ho oui, les salauds, c'est ce qu'ils veulent nous faire croire, qu'ils sont bons et bienveillants, à s'inquiéter pour le destin du monde et des générations futures. Oui je sais, mais je vous le jure, c'est la dernière fois que je m'en prends aux écolos. Sous couvert de préserver la planète en économisant l'énergie, les écolos veulent avant tout ruiner la civilisation, afin d'instaurer un âge où, de manière autarcique, chacun assurera sa survie. Car sous le masque de la bienveillance se cachent des organisations terroristes écologistes qui ne reculent devant rien pour imposer leurs idées par la force. José Bové n'est que la partie émergée de la moustache...

Car qui, qui de nos jours, peut survivre en cultivant la terre sans pesticide, ni pétrole pour les machines agricoles, si ce n'est ces immondes bobos cultivant leurs légumes déformés par le manque d'OGM ? A qui profite l'éradication de la civilisation ? Posez vous la question. Les péquenots ? Les consanguins des champs sur leur tracteur, imbibés de vin fait maison à coup d'antigel ? Même eux, ne sont plus à l'abris.

Vous ne trouvez pas ça bizarre vous ? Car si demain, le pétrole disparaît, si le nucléaire s'arrête, les écolos peuvent survivre et prospérer, tandis que nous autres, modestes humains qui n'avons pas les moyens de nous offrir une toiture en panneaux solaires, nous serons condamnés à voir nos box ADSL définitivement éteintes... 
Ils ne pensent pas à préserver les générations futures, c'est pas pur égoïsme et soif de pouvoir qu'ils entreprennent toutes ces démarches. Pensant que leur cause rencontrerait un franc succès, ils se sont tenus tranquille quelques années, mais petit à petit, ils ont enfin pigé : S’ils veulent que tout le monde vivent comme eux, il faudra nous y forcer. C’est ainsi qu’est né le terrorisme écolo.

 Dans un premier temps, ils ruinent les diverses industries tel que le nucléaire et la pétrochimie (Le vélib' est un bel exemple de terrorisme anti-pétrole ainsi que le signe ostentatoire d'une volonté manifeste de nuire à l'économie). La seconde étape du plan consiste à faire peur avec le méchant réchauffement climatique, l'obésité, le cancer, les OGM, les vilaines grandes enseignes de distribution qui vous vendent des produits néfastes pour la santé à des tarifs prohibitifs (on glisse ainsi sur la double vague santé publique / pouvoir d'achat ); on fait naître ainsi l'idée que le bio, c'est bien, que le vélib', c'est bien, que les OGM, c'est mal, ça fait grossir et ça file le cancer (oui il faut avouer que les néophytes écologistes ne sont pas spécialement intelligents), que l'obésité va tous nous tuer et qu'il faut manger léger et plus naturel pour crever moins vite. Personnellement je ne vois pas l'intérêt de vivre plus vieux si c'est pour faire constamment attention à mon régime, ma planète et mon prochain. Sont cons ces écolos. Enfin bref.

Le troisième point de cette campagne est à mon sens le pire de tous, car comment intégrer dans les esprits des veaux que le réchauffement climatique n'est pas une fiction (alors que c'en est une) et qu'il trouve avant tout sa naissance dans notre mode de vie (de la même manière que les dinosaures rejetaient trop de CO² et que c'est comme ça qu'ils sont morts : que les erreurs du passé nous servent de leçon bordel !) ? Il suffit d'affirmer par des documentaires mensongers que la température est montée mondialement, que la banquise fond et que les phoques vont mourir (qu'est ce qu'on s'en fout des phoques, si on a pas le droit de les tabasser pour leur piquer leur fourrure, je vois pas l'intérêt de les sauver). Mais ce discours tenu par les écolos de tout poil durant 30 ans n'a convaincu personne. Ils ont alors envisagé le pire stratagème. Ils ont formés des scientifiques écolos afin de faire constater au monde que la température avait bien augmenté. Ils ont réalisés des documentaires sur la banquise en été et ont ensuite prétendu avoir filmé ça en pleine hiver (raaah les ordures), ils sont même allés jusqu'à créer Al Gore (Fumiers d'écologistes)...
Bien évidemment, ils se sont rapidement rendus compte que si l'on venait à vérifier réellement l'impact du réchauffement, la supercherie serait éventée. A la manière de témoins de Jéhovah soutenues par des médias en mal de sujets qui font flipper, les écolos ont recruté en masse, et envoyé des centaines de milliers d'entre eux sur la banquise pour... copuler avec les pingouins (Oui ou entre eux, c'est possible aussi, l'écolo n'est pas nécessairement QUE zoophile, il aime AUSSI les humains).
La chaleur ainsi dégagée provoque une réelle fonte des glaciers, car seul l'énergie sexuelle dégagée en un point précis de la banquise peut faire fondre tout ça et réchauffer le climat.

http://groumf.info/imageblog/globalwarming.jpg
( Les véritables causes du réchauffement climatique )

Cette explication est la seule valable. Il est facile de se laisser séduire par les théories farfelues d’une bande de hippies bouffeurs de légumes, mais il faut ouvrir les yeux : L’annihilation de nos valeurs, de notre économie, de notre monde, verra l’avènement d’un ordre dominé par une bande d’inconscients écologistes qui n'ont cessé de nous manipuler pour détruire notre écosystème.
Notre mode de vie n’a jamais eu le moindre impact sur la planète car le simple fait de foutre la planète en l’air va à l’encontre des intérêts capitalistes de l’ensemble de la grande majorité des pays développés, et un monde capitaliste ne se tirerait pas une balle dans le pied. On est pas con à ce point là.
Qui donc, avait intérêt à détruire tout ça ? Qui, à part les écolos, que nous n'avons cessé de railler pour leurs convictions absurdes, voudraient plus que tout prouver qu'ils ont raison, quitte à détruire ce qu'ils prétendent défendre ?
Mais maintenant vous connaissez la vérité, vous savez le danger que représentent ces individus. L'avenir est entre nos mains. Il n'appartient qu'a chacun de faire un petit effort quotidien pour sauvegarder nos ressources, un geste simple, qui ne prend que cinq minutes, et qui n'est pas cher payé pour préserver notre monde. Chaque jour, prenez cinq minutes pour tuer un écologiste de la manière la plus lente et la plus douloureuse qui soit, afin d'éradiquer cet horrible fléau de la surface du globe.


Car chacun d'entre nous, à son niveau, peut faire quelque chose pour la planète.
 









Jeudi 6 novembre 2008 à 16:40






Alors, tas de résidus de fond de couilles, on pensait que l’auteur de ce blog avait pris la tangente face à la nouvelle version de cowblog ? Contrairement à ces veaux qui ont dégagé du serveur suite à la mise en place de la V3 (ce qui fait que la V3 a du bon finalement, quoi qu’on en dise), je me suis adapté. Bon je ne m’éterniserai pas sur ce sujet, d’une, il est obsolète, deux, tout le monde ou presque n’a parlé que de ça. C’est dire, il fallait les résultats de l’élection américaine pour qu’on passe à un autre grand sujet récurent, si on excepte le nuage de post dont les résumés en page d’accueil feraient pleurer un autiste. Ca m’amène quand même à penser, après avoir refait un tour, sans grande espérance je vous rassure, une énième fois sur la toile, que le jeune, surtout le collégien, c’est quand même une belle sous merde qui ne mérite pas de vivre.

Le collégien a ceci de particulier que contrairement au lycéen qui se croit investi d’une grande culture pour avoir dévoré trois merdes, pour en plus s’en vanter, il glorifie son ignorance, rejetant toute forme d’intelligence, un peu à l’instar du Kevin (ou du paysan). Surtout s’il est en vacances d’ailleurs, car en vacances, ce jeune pourceau ne manque pas de préciser que s’il n’en glande déjà pas une pour activer le peu de neurones que MTV et sa Playstation lui ont laissé intact, durant les congés, c’est même pas la peine de tenter une approche de plus de trois syllabes. « Non mais attend l’intello lààààààààà, c’est les vacances ! Eukééééé ? Mdr lol ! » Comme si cette sécrétion difforme de moule marinière faisait fonctionner sa matière grise en temps normal.
Et puis regardez le.
A-t-on vu physique plus ingrat que celui d’un mioche de treize ans ? Chétif, souffreteux, quand une saine alimentation à base de gras n’en ont pas encore fait un obèse guntéïforme, un rail courant sur une dentition de néandertalien, une taille de Sarkozien et la prétention démesurée qui va avec. Non franchement, le collégien, c’est à exposer dans une foire, pas à instruire.
Le pire, c’est cette absence totale de poil… Cette peau glabre, et cette fierté qui s’empare du bougre quand il affiche enfin trois excroissance blondinette sous son nez dégoulinant. Le pire, c’est qu’il les attend, ces poils qui feront tomber toutes les filles de son âge qui lui préfèrent de beaux Kevin de dix-huit piges en scooter garés devant le collège et qui pourtant possèdent un Q.I égal au sien. Dommage pour lui, quand il pourra exhiber fièrement ses premiers poils pubiens à la récré, il en sera au stade innocent ou il ignore que les femmes, inconstantes au possible, à l’âge ou il sera moins repoussant, (ou qu’il aura intégré le bon usage de l’alcool, des drogues, du GHB, de la menace) lui demanderont d’obéir au diktat de la crème épilatoire et de la cire, anéantissant ainsi le seule signe de virilité qu’il possédera jamais et le rendant aussi fade et inutile qu’il l’était à l’origine. Et ces boutons d’acné, dégoulinants…Mais je m’égare.
Je parlais de culture plus haut, et pour compenser son absence et afficher sa différence, parce qu’il croit franchement qu’a se couler dans un moule comme on coule un bronze, on échappe à son destin, le collégien s’est découvert depuis peu un dégoût pour ce qui s’assimile à des sous-daubes qu’on vend aux masses pré pubères dont il fait partie, pour se rabattre avec voracité sur tout ce qui est rétro dans le domaine musical. Ça met des tee-shirt avec la bouche des rolling stones dessus, ça écoute deux titres maximum du même groupe, un Hells bells d’ACDC vite fait,  pourquoi pas un ou deux titres de Pink Floyd ça fait bien, et pour finir, l’incontournable Nirvana, non parce que ce qu’on fait aujourd’hui c’est trop de la merde, et puis « la musique que font les groupes morts, c’est d’la bombe quoi ».
Si si, je vous assure, le guitariste d’Acdc est mort, même que c’était le chanteur de Pink Floyd… (Ceci , je l’ai entendu dans le métro aujourd’hui même)
Mais brûlez moi cette sous-race bordel de merde ! Un tee-shirt de groupe et quatre titres sur son I-pod, et ça se croit investi de toute l’essence de la culture et de l’esprit musical qui l’accompagne. Connards. Ça bouffe du wikipédia en diagonale, ça mélange tout, et ça partage son savoir avec de pauvres âmes  admiratives devant tant de bêtise étalée. Et encore, il en est pas encore arrivé à Manson et au satanisme. Quoi que ça se démode peut être un peu. Non pas que le collégien d’aujourd’hui est moins stupide que le collégien d’il y’a dix ans, simplement il a peut être d’autres standards, que je ne souhaite pas connaître, car tout ce que je veux connaître du collégien, c’est le bruit que ça fait sous mon talon. Je sais, c’est lâche et petit de s’en prendre à plus faible que soi, physiquement et intellectuellement, mais c’est aussi nécessaire. Pour l’avenir de l’humanité. Non parce que deux ans après, ces petits cons, ça vous enfilent du tee-shirt Che Guevara - dire qu’on m’a fait tout un foin en colonie pour mon pyjama Goebbels - et le pire, c’est quand ça se documente sur ce que ça porte sur le dos (oui oui je sais, peu probable, mais on est pas à l’abris d’un malheur.)
Déjà rien qu’a voir ce patchwork vaguement humain faire part de ses hautes considérations politico-mondiale, ça vaut le détour. « Ouais moi je dis que les ricains, il doivent voter pour Obama, parce qu’il est black » Si c’est pas affligeant, ce racisme positif. Obama. Comme tous ces couillons incapables d’apprécier les rouages de la politique française (la preuve, regardez ce qu’on à comme chef d’état…), ça se mêle de savoir ce que de grassouillets américains devraient faire.
A l’instar de tous ces cons de part l’Europe qui saluent le choix « social » de l’Amérique pour mieux déculpabiliser de faire du libéralisme pur chez eux (Dieu bénisse nos contradictions, vive l‘individualisme), le collégien, qui n’a aucune idée sur rien, qui balance un Obama sur le plateau comme on se demande ce qu’il est préférable de bouffer ce soir, et bien ce sombre individu sera bientôt doté du droit de vote… Bordel de merde. C’est à peine s’il sait écrire son nom correctement.

Non franchement, je ne vous apprendrai rien de mes inclinations. Pour bien gérer un pays, il lui faut des ennemis désignés à éradiquer, beaucoup même: Les fonctionnaires, les étrangers, les pauvres, chômeurs et assistés, les vieux, les jeunes adultes. Mais qui, qui de nos jours, se rend compte du danger que représente le collégien ? De la menace qui pèse sur nous ? Car si quelque uns d’entre nous étaient des crétins en ses âges sombres où seul un quart d’un de nos hémisphères fonctionnait, force est de constater qu’heureusement, nous n’avions pas à notre portée tout ce qui peut maintenir un collégien dans sa phase Kevin. Avec l’explosion de la télé, les portables, de la négligence parentale (quoi que, quand on voit les parents qui ont pondu ça, c’est peut être pas plus mal) de la libération des mœurs, il faut reconnaître que ces petits crétins sont mal barrés. J’accuse pas les annonceurs et grossistes de tout ce qui touche le multimédia d’être des pourvoyeurs de connerie, même si c’est le cas, car après tout, faut bien vivre au dépend des plus faibles, et il n’appartient qu’à chacun de se sortir les doigts du cul, mais avouons le, ils sont quand même lents à la détente… C’est dire, on baisse le niveau partout, et notre petit collégien, il rame toujours. On lui donne accès à tout, et il en ressort plus con. Y’a un problème.
Putain je les déteste ces merdeux, je les déteste. Et qu’ils sont moches, bordel. Je sais, je l’ai déjà dit. Mais leur difformité est encore la seule chose qui permet d’oublier un peu leur connerie, voir de la normaliser. On passe outre. On se dit qu’il est foutrement laid, du coup son verbiage passe comme une lettre à la poste.
Collégiens qui m’ont inspiré ces lignes (ou même les autres) Kevins de tous âges, si vous vous reconnaissez à travers ces lignes, envisagez le suicide, pour le bien collectif.
De toute façon, un jour, le jeune de moins de seize ans sera déclaré hors la loi, et on vous dézinguera tous jusqu'au dernier, pour l'avenir de l'humanité.

 
 
Ce sera beau.



 

Vendredi 24 octobre 2008 à 17:21



Ils auront tout tenté, pour nous faire croire qu’au fond, l’Homme peut se passer de cette cruauté qui le caractérise, pour en plus nous culpabiliser avec cet œil vitreux ainsi que ce doigt levé et pourfendeur d’instituteur en retraite. Ils parleront de souffrance, de meurtre même, lorsqu’il nous voit nous enfiler un steak.  Les végétariens, hypocrites, fourbes et menteurs, nous accuseront de nous en prendre à plus faible que nous, mais je vous le demande, que font ces bouffeurs de carottes ? Ne s’en prennent ils pas à plus faible encore que nous le faisons, nous autres carnivores ? Quelle ignoble cruauté, que de se rabattre sur d’innocents légumes, car eux, contrairement aux bovins que nous engloutissons, ne peuvent même pas tenter de fuir pour échapper à ce brave fermier crasseux qui, d’un geste brutal, les arrache à la terre de servitude qui les vit grandir sous l’oppression afin de les offrir aux délires culinaire d’une bande de bobos assoiffés de chlorophylle. Parce qu’il faut les voir, ces salauds, sortir leurs couteaux de boucher (étrange pour des gens qui ne bouffent pas de barbaque)  pour dépecer de pauvre poireaux, massacrer d’adorables tomates ou pire, torturer des patates en les épluchant d’une façon barbare avant de les découper en petits cubes. Car les légumes sont vivants, avant de cuir ! Ce sont des êtres vivants bordel ! Mourrant certes, mais vivant. Nous avons au moins la décence d’occire les bestiaux avant de les découper. Au comble de sa supériorité, le végétarien vous prendra en plus pour un con, prétextant que de toute façon, les légumes ne sont pas des formes de vies assez intelligentes pour ressentir la douleur… Certains prétendent même qu’ils n’ont pas de système nerveux. Les ordures !
Justifier le meurtre par des arguments fallacieux et grotesques. Ils n’ont finalement rien à nous envier ces enculés !
Et s’il n’y avait que ça.

Mais non content de se poser comme exemple dont le mode de vie sauvera l’humanité de sa totale destruction (c’est beau de rêver), il faut se taper leur discours moralisateurs type propagande nazie. Si nous ne sommes pas comme eux, nous sommes des êtres inférieurs, des beaufs n’ayant rien pigé à l’existence, et s’ils en avaient le pouvoir, ils nous exécuteraient tous. Systématiquement, il faut qu’ils tentent de nous convertir, et Saint Cochon m’en préserve, c’est quand vous bouffez chez eux – ce n’est arrivé qu’une fois, n’allez pas croire que j’ai de mauvaise fréquentation. Ils ne manqueront pas de vous préciser que rien, mais absolument rien, n’est préparé à base de viande. La gloire, l’apothéose, la fierté du végétarien, c’est de faire avaler à quelqu’un un truc sans viande. On a les combats qu’on mérite. Mais vous ont-ils consulté avant ?  Non. Ils ne se préoccupent pas de savoir ou non si vous, vous ne mangez pas de légumes. C’est une première dans l’histoire de l’humanité. C’est énorme,  de penser que les convictions de quelqu’un interdisent à d’autre que celui qui les suit d’ingérer certains types d’aliments.
Imaginez vous inviter un végétarien chez vous, et ne faire que des plats à base de viande, et vous verrez la gueule qu’il va tirer, repoussant l’assiette avec une expression de dégoût en insistant sur le fait que lui, il ne mange pas de « ça » ! Mais nous, on doit se forcer à avaler ses pauvres petits légumes, ce tofu sans saveur ni consistance (c’est dégueulasse cette merde), tandis qu’on assiste à une boucherie sans nom de végétariens ripaillant de bon cœur, ignorant les cris des petits poids au fond de la marmite. Tendez l’oreille, écoutez l’agonie des légumes, vous n’en serez que plus humains.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, j’ai décidé de me nourrir exclusivement de viande,  car en mon âme et conscience, je ne peux me résoudre à torturer des légumes (sauf s’ils sont en fauteuil roulant).
Il faut changer notre mode d’alimentation, ce qui pousse dans la terre doit nourrir ce que nous mangeons. De plus, les animaux ne doivent leur survie qu’à la qualité gastronomique de leur viande, j’en veux pour preuve que les boeufs ne risquent pas de disparaître.


En plus, en tant que carnivores convaincus, nous ne cassons pas les couilles aux gens avec notre air supérieur pour les convaincre de repenser leur façon de vivre. Ce qu’ils sont prétentieux ces végétariens…en plus d’être cons.



Jeudi 23 octobre 2008 à 1:37


Pour mémoire, vous pouvez retrouver les épisodes précédents dans la catégorie "Tribulations Atomiques"
Toutefois, cette histoire étant pas mal longue, voici un rapide résumé pour ceux qui auraient décroché en route :
Groumf, après avoir vaincu les étrons divins et donc, sauvé le monde, fut contacté par le pape soit disant décédé, Jean Paul II. Ce dernier demande à notre anti-héros de retrouver le hippie originel, Jésus Christ, ramené à la vie par le Vatican, en cavale quelque part dans les Vosges. Cependant, la garde rapprochée de l'ancien pape, qui ne voit pas d'un bon oeil les penchants libertins et toxicomanes de Jésus, supplie dans le même temps Groumf de supprimer le Christ une fois celui ci retrouvé. Parachuté dans les Vosges, Groumf se verra accompagné d'un étrange petit personnage, une femme à poil de vingt centimètre, répondant au nom de Shoum's. Après avoir échappé à la mort lors de leur rencontre avec le terrifiant Gay des Vosges, nos deux acolytes font la connaissance des Vosgiens, un peuple nus et poilus, obéissant aux délires d'un Christ sous THC, tel que l'amour de son prochain, l'harmonie et la sodomie. Seulement, pour maintenir le Gay des Vosges à l'écart, Jésus sacrifie régulièrement un Vosgiens aux appétits sexuels du monstre qui hante la forêt vosgienne. A peine arrivé au campement des Vosgiens, Groumf, en habile orateur, renverse le pouvoir en place en la personne de Jésus et devient alors chef d'une bande de demeurés totalement ignares. Cependant, pour que les Vosgiens acceptent de lui laisser Jésus comme prisonnier, Groumf a fait la promesse de débarrasser ces forêts du monstre sodomite qui les habite.


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Durant le trajet qui nous conduirait sur les terres désolées d'où aucun anus n'était jamais ressorti vivant, il fallait apprendre aux vosgiens à lutter contre leurs pulsions homosexuelles. J'avais donc ordonné à ces hommes de se faire cuire des spaghettis et de les placer dans un sachet plastique, et de se tremper la nouille violemment dedans, pour leur faire perdre l'habitude de foutre un anus, et de violenter par la force de la verge quelque chose de chaud, humide et lubrifié. Il fallait les réhabituer à la femme. Ne me demandez pas comment j'ai trouvé assez de spaghettis pour une communauté homo d'environ cinquante bites, ni où j'ai déniché des sachets plastiques dans la forêt ; Ca foutrait la crédibilité du récit en l'air.
Je vous ferai grâce du passage chiant relatif à la longue marche, je vous ai déjà fait part de trop nombreuses fois de ce "tue-l'action" durant les derniers épisodes. Bref. Saut en avant sur l'arrivée de notre groupe sur les terres du Gay des Vosges.
Nous découvrons une clairière désolée, au sol aride ainsi qu'aux arbres dépouillés de leurs apparats, comme si la nature elle même tentait de quitter les lieux (la gourdasse). Sans perdre une minute, nous enchaînons Jésus côté ventre face à un arbre, de manière à bien laisser en évidence son cul à l'air. Naturellement, il protestait. En plus, selon lui, c'était la Saint Hachiche, une fête très importante qu'il avait instauré en son temps.
Tout le monde se cache, il ne nous reste plus qu'à attendre ce chasseur poilu, devenu aujourd'hui notre proie. Les heures passent, nous sommes immobiles depuis si longtemps que nous ne sentons plus nos membres, et rien ne vient. Nous aurait-il repéré ? Une créature si terrifiante peut-elle avoir peur du nombre de ses assaillants?
Au bout de douze heures d'attente, on entendit un rugissement à vous glacer le sang, et vu l'attitude des Vosgiens, ça ne faisait aucun doute. La Bête arrivait.
Selon le plan, nous devions nous faire discret, laisser le Gay des Vosges se ruer sur Jésus, et profiter de la pénétration de ce dernier pour lui casser la gueule (au monstre, pas à Jésus, dont je respecte trop l‘image pour la dégrader). J'aime qu'un plan se déroule sans accroc, malheureusement, ce ne fut pas le cas.
J'avais pensé qu'en incitant les Vosgiens à s'astiquer le poireau à plusieurs reprises dans un sac de nouilles cuites, le Gay des Vosges ne pourrait plus les repérer grâce à son radar naturel. Non seulement il les repéra, mais après un vidage de couille intensif et douze heures d'attente, la moitié de mes guerriers s'étaient tout simplement écroulés de fatigue. Comme nous nous étions planqués un peu partout, j'ignorais où la plupart d'entre eux se trouvaient. C'est alors que commença le cauchemar. Au lieu de foncer tête baissée (enfin verge levée plutôt) vers Jésus, le monstrueux homo débusqua un à un les Vosgiens endormis, afin de les sodomiser sauvagement. Les bouchons qu'ils avaient fabriqués et s'étaient enfoncé dans l'anus, trop rudimentaires, cédaient sous les assauts répétés de l'énorme phallus psychopathe.
On entendait d'affreux hurlements, entrecoupés de périodes de silence macabre. Ceux qui ne dormaient pas, ou qui ne dormaient plus, n'osaient guère sortir pour sauver leurs compagnons, sachant qu'ils se jetteraient dans la gueule du loup. Il ne restait qu'à attendre patiemment que ses appétits soient comblés, en espérant échapper de justesse au pire. Mais rien ne semblait le calmer. Le bougre continua à fourailler à tout va jusqu'à ce qu'il ne reste plus que quelques dizaines d'entre nous. Je n'en pouvais plus d'attendre la mort et la sodomie (et pas forcément dans cet ordre), ainsi, avec les derniers Vosgiens, nous nous lançâmes dans la bataille. Nous bondîmes des buissons tel des boutons sur la face d'un ado, et attaquâmes avec la précision de Gilber Montagné, si bien que nous avons tué trois compagnons un peu trop poilus.

Nous avions dévoilés nos positions, nous n'étions plus que huit. Jésus, quant à lui, nous invitait à le détacher, ainsi qu'à retourner au village chercher du renfort. Il n'en était pas question. Dans une attaque éclair, nous avons brisés nos lances de bois, dispersés nos dernières munitions de cailloux, et l'un d'entre nous se fit choper par le dard pourfendeur du phallique assassin. L'un des vosgiens tenta bien de le délivrer, il se ramassa une baffe, vola sur trois où quatre mètres et se brisa la colonne sur une souche. L'attaquer, même lorsqu'il encule tranquillement, ne mène à rien. Ce monstre n'a aucun point faible, ou bien nous ne sommes pas assez nombreux pour l'exploiter. Je regardais la Shoum's, qui, armée d'une demi noix en guise de bouclier et d'un brin d'herbe en guise d'épée, était venue nous prêter main forte. Que ferait les Shoum's, contre un tel adversaire ? Elles auraient l'avantage du nombre certes, mais elles sont bien trop petites, et puis les femmes –  qu'elle fasse vingt centimètres ou non – n'intéressent pas le gay des Vosges… Je ne pouvais donc pas me résoudre, même en rade de munitions, à la jeter vers l'obèse à forte pilosité, et puis elle ne semblait pas emballée par cette idée alors que je m'apprêtait à la balancer.
« I' faut pas jeter la Shouuuum's » Hurlait-elle.
Les Vosgiens ont l‘avantage du nombre, mais ils se font décimer, ils ne se renouvèlent pas assez vite, contrairement aux Shoum's… et physiquement,  ils ne sont de toute façon pas de taille. Ils se feront éclater jusqu'à voir le nombre réduit à néant. Il me faudrait donc quelque chose d'aussi nombreux qu'un troupeau de Shoum's, qui se régénère aussi vite, mais avec une taille sensiblement plus proche de l'être humain, avec un anus aussi poilu et animal que celui d'un vosgien, en espérant que ça attire le Gay des Vosges.
Il fonçait droit sur nous, quand soudain vint  l'illumination.
J'ordonnai à mes compagnons de m'imiter.
Je plaçai mes mains de part et d'autre de ma mâchoire, avant de répéter de multiples fois le mot « Dahu » à haute voix. Les vosgiens en firent autant, et c'est ainsi que des dizaines de dahus s'abattirent de plein fouet sur le Gay des Vosges à chaque seconde, qui se trouvait dos à une pente, juste en face de nous. Erreur fatale. Il commença à les enculer un par un, sans jamais s'arrêter, alors que nous tentions de l'ensevelir sous les dahus. Rien ne semblait le perturber, il continuait à enculer des dahus.Bien que mon idée fut de l'ensevelir, je remarquai que mon plan n'était finalement pas si bancale qu'il paraissait.
« Arrêtez, nobles vosgiens ! Dis-je
- Nieu ?
- Regardez, regardez ! Il ne fait même plus attention à nous ! Il ne fait pas la différence entre un homme et un Dahu ! Le voilà son point faible ! Il suffit d'appeler des dahus pour sauver sa peau ! »

Notre mission accomplie, nous décidâmes alors de laisser la Bête en tête à tête avec ses dahus.
Je raccompagnai les vosgiens survivants à leur village, traînant Jésus harnaché par les poignets au bout d'une corde. Le peuple des vosgiens et moi nous fîmes nos adieux, j'en profitai pour m'adresser une dernière fois à eux.
« Amis vosgiens, aujourd'hui, vous êtes des hommes libres. Aujourd'hui, vous êtes à un tournant historique de votre destinée. Vous pouvez désormais vivre en paix, vous savez comment vaincre le Gay des Vosges, si vous deviez vous retrouver face à lui à nouveau. Aujourd'hui, les vosgiens vont devenir un peuple respectable. Abandonnez la nudité, les poils, les bois et l'homosexualité ! Bâtissez des villes ! Développez vous ! Civilisez vous un peu bande de tarlouzes ! »
Sur ces belles paroles, je quittai ce groupe de vosgiens afin d‘achever ma mission. J'aime à penser que c'est un peu grâce à moi si, aujourd'hui, les Vosges sont une région comme tant d'autres. Ho bien sur, ses habitants n'ont pas encore l'air tout a fait humains, ils sont toujours poilus et parlent toujours avec un accent étrange. Néanmoins, ils parcourent toujours les forêts en hurlant dahu, pour protéger leur niveau de civilisation de l'isolement que pourrait provoquer un nouveau règne de terreur. Ils sont devenus hétérosexuels (enfin en partie) et fondent des familles, ont des enfants, très laids, et d'ailleurs, ces enfants eux aussi « chassent » le dahu, mais, ils ne savent pas pourquoi, seul les anciens savent, seuls les anciens se rappellent de cet étranger, qui leur redonna espoir et force. Seuls les anciens, se rappellent de Groumf.
Mais pour l'heure, je suis toujours dans les bois, accompagné d'une Shoum's et de Jésus. Et c'est là que les choses se corsent. Je dois soit activer ma balise GPS pour que les forces spéciales du Vatican viennent me récupérer avec le colis, soit je dois éliminer Jésus, comme me l'a demandé la garde rapprochée de Jean-Paul II.
« Où m'emmènes-tu, immonde bâtard ? Demanda Jésus.
- Ta gueule enfoiré de hippie ! »
Que je le livre ou le tue, je serai payé de toute façon. Autant rendre ça plus fun. Je mis le Christ à genoux et plaçai un couteau sous sa gorge.
Mon choix était fait.
« Une dernière parole pleine de sagesse, hippie ?  Demande à ton père de me pardonner parce que je sais pas ce que je fais et tout le tralala qu'on en finisse… 
- Je reviendrai, dans trois jours, pour te botter le cul ! Impie ! »
La Shoum's détourna les yeux, non pas qu'elle comprenait ce qui se passait et s'en trouvait horrifiée, quelque chose attira son attention. Quelque chose, ou plutôt…Quelqu'un.




A suivre...

Vendredi 17 octobre 2008 à 20:13



Guillaume Depardieu est mort.
Sa jambe, bouleversée, témoigne.





 

Vendredi 10 octobre 2008 à 11:48


[Illustration à venir]
 


En ces temps de crise, il est naturel de chercher un bouc émissaire. Naturellement, il est de bon ton de s'en prendre directement à la plus haute instance, c'est à dire l'état, et donc son président, mais il ne faut pas pousser, car dans le cas présent, on se trompe de cible. On ne peut pas encore lui reprocher une "crise" mondiale, même si c'est un fieffé couillon. Alors à qui s'en prendre ? Car il faut bien s'en prendre à quelqu'un bordel de merde ! C'est comme ça que ça fonctionne ! Après une crise, on désigne une catégorie de personnes comme veaux émissaires (Libérons les boucs !), on les massacre et on avance. Qui est responsable ? Les goldens boys ? Allons soyons réalistes, comment pourrait on reprocher une crise financière à des individus supérieurement intelligent qui maîtrisent tout à fait la bourse et ses petits aléas ? Les pauvres ? Ha, là on s'approche.

Après tout, les pauvres, en plus d'être sales (parait même qu'ils sont souvent consanguins) sont désespérément un fardeau pour le monde. Que peuvent-ils faire pour l'économie ? Pour la croissance ? Pour la France, tout a fait !
Les pauvres, quand on y pense, sont responsables de tout. Les pauvres ne font rien ! La seule industrie qui ne craint pas la crise avec eux, ce sont bien les brasseries Kronembourg, car c'est bien connu, le pauvre boit ses allocations (Vous verrez par la suite que ce mythe est erroné, le pauvre ne paie pas ce qu'il boit). Il pourrait investir son RMI dans la bourse mais non, il le garde pour lui le salaud ! Pardon ? Haaaaa oui bien sûr ! "Le RMI ne permet pas de vivre décemment" ! Mais c'est ce que des générations de pauvres ont tenté de vous faire croire ! Bien sûr qui le RMI permet de vivre correctement ! Comment pourrait-il en être autrement ? Le pauvre ne voyage pas (et dans quand il en a besoin, il fait du stop), et par pure avarice, il ne mange pas les cinq ou dix derniers jours du mois ! Le pire c'est qu'il ne manque pas de s'en vanter le saligaud ! Alors on est pauvre, soit disant, et on prend quand même le temps de prendre soin de sa ligne ? Bah
Le pauvre, quand il est divorcé, ne paie pas sa pension alimentaire (bah oui, il fait croire qu'il ne pouvait pas vivre avec juste son RMI), au détriment du bien être des immondes créatures bâtardes qu'il a pondu (appelé également "enfants"). Le pauvre n'achète pas de nouvelles voitures, souvent même, il n'en a pas, difficile de s'étonner que les grands groupes comme Renault ou Peugeot se voient obligés de licencier si personne n'achète de voiture, et le seul marché encore vierge, se sont les pauvres. Mais rien n'y fait. Le RMIste préférera voir des ouvriers perdre leurs emplois que de s'acheter une petite voiture grâce à un gentil crédit qu'il obtiendrait si facilement. Car le banquier, quoi qu'on en dise, aime le RMIste, pour la simple et bonne raison que le RMI est le contrat de (non)travail à durée indéterminée le plus long qui existe, et que son salaire reste incroyablement constant en dépit des réalités économiques dramatiques que notre pays connaît. Il pourrait même s'acheter une villa, histoire de décoincer la crise de l'immobilier, mais non, il préfère rester en location, et ne pas payer son loyer, point sur lequel je reviendrai un peu plus tard.
Le pauvre est souvent illettré, voir totalement analphabète, il n'a donc généralement aucune culture, ne s'intéresse pas au grands événements littéraires, ne lit pas, ne fréquente pas les musées, les cafés théâtres, donc on pourrait penser naïvement qu'il préfère le 7ème art, mais même pas, l'industrie cinématographique aussi est en crise ! Et qu'on ne me dise pas que c'est la qualité des films proposés qui est à mettre en doute, non. Hollywood, tout comme le cinéma français, nous offre des films d'exceptions, des bijoux d'une pureté remarquable, avec de vrais morceaux d'acteurs dedans. Le pauvre n'est pas un adepte de la soirée bar-cinéma-bon p'tit restau (et bar à nouveau en général), il préfère au tapage amicale l'attrait de la solitude dans une soirée type bar-bar-bar-bar-caniveau. Le pire c'est qu'en général, ce sombre individu fait mettre la note "sur son compte" au patron. C'est qu'il nous nargue l'enfoiré. "Sur son compte" ! Qu'il dit, avant de s'en aller pour s'écrouler comme une merde dix mètres plus loin la gueule dans sa propre dégueulure. Et vu le nombre de "comptes" qu'il ouvre dans les bistrots du coin, il est évident que des comptes dormant, il en a à la pelle le salopard !

Non qu'on ne me dise pas qu'on ne vit pas correctement avec un RMI ou au mieux, avec les assedics, car bien souvent, non content de ne rien faire de spécial de sa vie pour économiser, le pauvre à le culot de rogner sur son loyer, en ne le payant pas. Si ça, c'est pas honteux ! L'enfoiré vous dira toujours que "c'était pour nourrir les gosses", et qu'il n'avait "pas d'autre choix" mais excusez moi du peu, quand on voit les enfants de pauvres, on sait tout de suite qui de eux ou de nous survivraient en cas de retour des Allemands ou d'hiver nucléaire. C'est qu'ils sont bien gras les enculés, alors qu'ils suivent un régime amincissant à base de quelques maigres rations de féculents (En plus, les trois patates achetée chez ED pour leurs gosses dégénérés, faut pas délirer, ça n'a jamais fait le montant d'un loyer).Pour résumer, les pauvres ne sortent pas, ou très peu, ne voyagent pas, ne payent pas de loyer, ne mangent pas, ou peu, boivent à l'oeil, n'ont pas de voiture, ne consomme donc pas d'essence... Comment voulez vous qu'on ne leur en veuille pas ? Ils ne font rien pour aider les secteurs en crise. Et encore, que dire du monde de l'emploi ? Alors que les patrons se saignent aux quatre veines pour attirer par de nombreux privilèges une manne ingrate de travailleurs tant il reste d'emplois à pourvoir et si peu de gens qui veulent les occuper, que fait le pauvre, à votre avis ? Quelle profession exerce-t-il ? Rien. Le pauvre qui ne "peut pas vivre uniquement du chômage ou ru RMI", ne travaille pas.
Il y'a toujours un truc qui cloche et l'empêche de bosser :
Il est handicapé physique, il est idiot, il ne comprend pas notre langue, il n'est pas formé - souvent tout ça à la fois - il a des enfants à charge et même s'il travaille il n'aura pas les moyens de payer quelqu'un pour s'en occuper, il est alcoolique, il est dépressif (on se demande comment on peut déprimer quand on mène la belle vie...) le marche de l'emploi est saturé, et ainsi de suite; Et quand on lui dégotte un entretient (car les employés de l'ANPE sont des gens compétents qui ne lésinent pas sur les moyens pour aider ces gens là),  c'est à peine s'ils ont la décence d'y aller douchés. Et faut voir l'individu :
Futal troué vieux de dix ans au moins, tee-shirt frappé d'une marque de magasin d'alimentation (genre leclerc) ou d'une phrase hautement spirituelle du style " je suis à côté d'un con" (avec une flèche, s'il vous plait), baskets de sport usées qui sentent mauvais, cheveux graisseux noirs-gris ni coupés, ni même coiffés (infoutu d'aller se faire faire une petite teinture-shampoing-coupe-brushing par mois) laissant apparaître une calvitie naissante, pas rasé, avec une gueule de bois monstrueuse... Ce triste sire n'aura jamais la bonne idée de venir en costume de soie, histoire de faire bonne impression.

Il suffit, nous n'avons que trop supporté le poids de ce boulet qu'est le pauvre, qui refuse de partager avec les travailleurs, patrons et hommes d'état dans le besoin, ses revenus considérables, qu'il garde jalousement. Leur faire payer l'ISF serait juste, mais ce n'est pas suffisant. Le pauvre doit être déclaré ennemi d'état, il doit être spolié de ses biens, traqué et parqué comme une bête. Pourquoi ?
Parce que le pauvre est responsable de TOUT !

 

 

 


Jeudi 9 octobre 2008 à 1:48






La crise économique, c'est MAL !
Pas forcément. La crise de 29 par exemple fut un élément déclencheur de grands concepts sociaux à vous défenestrer un golden boy d'une twin tower : Le front populaire, les congés payés, le nazisme, la seconde guerre mondiale, l'holoca... quoi ?

Barack Obama qui pourrait devenir le premier président noir américain, c'est MAL !
Exactement, c'est MAL ! Non parce que là ça va trop loin. Bon c'est bien rigolo cinq minutes vos conneries mais faudrait pas pousser ! Regardez, dans les films ou les séries, c'est toujours la merde, l'apocalypse ou l'invasion extraterrestre quand c'est un président noir qui occupe la maison blanche ! Ne jouons pas avec des forces qui nous dépassent...

Adapter Dragon ball en film, c'est MAL ! (spéciale dédicace à Serviteur)
Déjà qu'avec les adaptations de super-héros, une tripotée de mous du gland se sont mis en tête de s'intéresser à l'univers des comics, manquerait plus que des arrivistes sans personnalité fagotés comme des andouilles nous gonflent avec leur attrait pour les mangas et la sous-culture nippone... Ha merde. C'est déjà le cas.

Le seisme au Tibet, c'est MAL !
Vous voyez ? même la nature est contre eux.

Un rabbin qui dénonce le silence de l'Eglise durant la seconde guerre mondiale, c'est MAL !
Pour une fois que l'Eglise ferme sa gueule sur un sujet qui ne la concerne pas, on va pas lui en tenir rigueur.

Le pouvoir d'achat toujours en baisse, c'est MAL !
La baisse du pouvoir d'achat est un facteur déterminant et  nécessaire, dans la réussite de la lutte contre l'obésité.

Le décès inexpliqué de huit bébés en Chine, c'est MAL !
De toute façon la Chine n'a pas besoin de s'expliquer quand il y'a des morts sur son territoire.

La baisse des prix des appartements ancien à l'achat, c'est MAL !
Heureusement qu'il reste la crise et que les banques prêtent moins, sinon bientôt même les pauvres pourront se loger.

Les manifestations pour le retrait des troupes Françaises postées en Afghanistan depuis que les talibans en ont tué 10, c'est MAL !
Si on arrête de faire la guerre dès qu'un soldat se prend une balle, on pourrait aussi bien devenir des lopettes pacifistes ( ou des Suisses ) tout de suite.
Et puis franchement, ces gens qui manifestent n'en avaient rien à foutre de l'Afghanistan avant ça, quand l'image qu'on se faisait de "l'intervention en terre Afghane" c'était combattre de vilains barbus terroristes qui martyrisaient le peuple. Faut croire que maintenant la vie d'un mec payé pour tuer (et pour mourir), ça vaut plus que la liberté qu'on a promise à des gens qui ne nous avaient même pas demandé de venir foutre encore plus la merde chez eux.

La fondation Abbé Pierre lance un programme de construction de « 2000 logements très sociaux », et c'est MAL !
Ils vont distribuer des cartons ?

Le PS, soit disant « revigoré » par la crise, c'est MAL !
Y'a bien que les gens de gauche pour se réjouir de la misère humaine et tenter d'en tirer profit.

Faire un film sur Coluche, c'est MAL !
Naaaan au contraire ! C'est bien, limite nécessaire, de faire un film sur un grand comique, encore très connu aujourd'hui et décédé il y'a à peine une vingtaine d'années, dont on peut encore voir régulièrement à la télé une quantité plus que suffisante de documentaires, films, sketchs etc… Surtout si on y met un gros tas au charisme proche de celui d'un huître d'Arcachon en guise de premier rôle. Sur que ça va être un bijou ce film.

La police municipale autorisée à utiliser des Tasers, c'est MAL !
Ce serait mieux des les voir se balader juste avec des armes à feu, c'est vrai.

La scientologie, c'est MAL !
Y'en a marre de ses sectes qui inondent le monde de leurs bouquins idiots et leur croyances débiles et mensongères pour se faire du fric. Revenons à des choses plus saines, plus désintéressées… plus tangibles : Achetons une bible, allons à la messe et croyons en Dieu.
Vous penserez bien entendu à laisser un petit quelque chose au moment de la quête.

Les français qui soutiennent majoritairement Obama, c'est MAL !
C'est un comble cette manie française de vouloir soutenir systématiquement, lors des élections américaines, le candidat démocrate, surtout quand on sait qu'il y'a un an, on votait Sarkozy… Finalement le p'tit côté social, en France, c'est un peu comme les étrangers, beaucoup n'ont rien contre mais préfèrent quand même qu'ils s'installent ailleurs.




«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( It's baaaaad ! M'kay ? ) 


Vendredi 3 octobre 2008 à 9:44

Pour mémoire, vous pouvez retrouver les précédents épisodes dans la catégorie "Tribulations Atomiques".



Encerclé par ces vosgiens dénudés, il n'y pas grand-chose que je pouvais faire; Je tentai néanmoins de conserver ma dignité en refusant d'obéir à l'injonction pro-nudiste qu'ils avaient proféré. Peine perdue. Une nuée de bras poilus et graisseux fondèrent sur moi pour m'arracher ce qui restait de mes vêtements. On me rejeta au sol, et je sentais déjà un membre crasseux et turgescent se glisser entre mes fesses, butant soudain sur quelque chose. Le bouchon. Le bouchon que j'avais placé à l'entrée de mon anus, seul protection contre le Gay des vosges.
« Saperlipopette ! S'écria le vosgien.
- C'est diablerie pour sûr ! Fit un autre. »
Ils s'éloignèrent de moi, paralysés par la peur, croisant leurs index pour repousser les forces maléfiques qui m'habitaient. Je profitai donc de cette crainte que j'inspirais pour demander fermement mon chemin.
« Vosgiens ! Vous qui connaissez ces bois comme l'anus de votre plus proche parent, indiquez moi sur le champ où je peux trouver Jésus !
- V-vous voulez voir le patron ? »
Jésus était donc devenu le chef des vosgiens.
« S-si nous vous conduisons à lui… Est-ce que vous nous enseignerez cette puissante magie qui vous protège de l'enculade rituelle ?
- Je ne vois pas en quoi des adeptes de la sodomie peuvent avoir besoin de mon bouch…de mon sortilège poru les protéger…
- Et bien, étranger, c'est pour lutter contre le Gay des Vosges. Jusqu'à présent pour éviter qu'il ne découvre notre campement, nous lui sacrifions à chaque nouvelle lune l'un des nôtres, qu'il encule à mort, mais si nous nous aventurons sur ses terres, il nous viole quand même. Votre puissant sort pourrait nous protéger contre sa fureur. »
Après un instant de réflexion, je demandai aux vosgiens de me conduire à Jésus, en échange de quoi, je leur livrerai mon secret. Je récupérai mes vêtements, ma Shoum's, qui se foutait totalement de ce qui se passait, et nous nous mîmes en route vers l'inconnu, traversant des sentiers inquiétants, des sous bois lugubre, avant de regagner des clairières plus accueillantes.
Je vis au loin l'imposante porte du village retranchée des vosgiens, une porte digne d'un château fort, inviolable… Mais si l'on considère que les vosgiens la laisse entrouverte et n'ont, en plus, pas jugé utile de construire des palissades, ou à défaut, au moins des barricades, on se demande l'utilité d'une telle construction, ce que je leur fis remarqué.
« Ho les mecs, vous savez qu'une porte sans murs ça ne sert à rien ? »
Ils me regardèrent, interloqué.
« Des…des… murs ? Me fit l'un d'eux, interrogatif.
- Bah oui des murs… Un truc haut, solide, qui justifie qu'on y construise une porte ou une ouverture pour permettre le passage en un point donné, ce qui permet entre autre de n'avoir qu'un endroit à surveiller pour contrôler les entrées et sorties, et aussi de verrouiller la dite porte afin de fermer totalement le passage si besoin est. »
Un long silence s'en suivit. Je leur fis donc un dessin sur la terre avec l'aide d'un bâton. Après huit explications, ils s'extasièrent !
« Sapristi ! L'étranger parle de choses étranges, mais c'est un visionnaire !
- Etranger, nous apprendras-tu à ériger une telle construction ?
- Ouais ouais ouais si vous voulez, en attendent, où se trouve Jésus?
»


L'un des gays m'indiqua la direction du village. Sans un mot de plus. Il devait donc être facile à repérer.
Je décidai alors d'entrer dans le village et vis, au loin, sur ce qui semblait être la place centrale, au milieu des petites cabanes, uniquement doté d'un toit posé sur des sortes de charpentes hasardeuse et d'un porte inutile puisque sur les maisons il n'y avait pas de murs, un attroupement de vosgiens, tous gros, poilus et dénudés, assis en cercle autour de Jésus. La première partie de ma mission était remplie. Localiser Le Christ. J'écoutais avec attention ce qu'il enseignait à ses disciples, alors qu'il se roulait visiblement un joint.
« Ecoutez moi, ami vosgiens ! La nouvelle lune approche à grand pas, et si nous voulons survivre, nous devons sacrifier un anus au gay des Vosges, le bras turgescent de la vengeance divine ! Dieu nous ordonne de sacrifier l'un d'entre nous. Mais n'oubliez pas que le volontaire désigné ne mourra pas en vain, son nom restera à jamais gravé ! Son sacrifice ne sera pas oublié ! Car c'est pour notre salut à tous, que l'un de nous se sacrifie… C'est le prix à payer pour continuer à vivre dans l'harmonie et la paix, loin de la folie et de la violence, entre hommes fragiles et heureux de s'aimer les uns les autres. Je vais donc désigner le prochain martyre. »
Lassé par ce comportement de hippie tarlouze, je décidai intervenir.
« Jésus vous raconte des salades, Vosgiens ! Il faut résister, il faut vous battre ! Pourquoi cet homme devrait-il choisir l'un d'entre vous pour l'envoyer à la sodomie ultime ? Pourquoi n'y va-t-il pas lui-même ? J'allais continuer sur ma lancée, mais Jésus m'interrompit.
- Ne l'écoutez pas mes frères, ce sont de vaines paroles, rien ne pourra venir à bout du Gay des Vosges ! Emparez vous de lui et sodomisez le à mort ! »
Les vosgiens se levèrent afin de me déssaper et de m'enculer, mais ceux qui m'avaient trouvé dans les bois s'interposèrent.
« Halte frères vosgiens ! Ecoutez l'étranger, ses paroles sont pleines de sagesse, et il est inenculable ! On ne peut pas le pénétrer !
- Oui frères gays, écoutez l'étranger, celui qu'on ne peut enculer et qui peut bâtir des murs pour nous protéger »

La foule, visiblement perturbée par ses nouveaux concepts de murs et d'impossibilité d'enculade marqua un long silence. Les vosgiens à qui j'avais expliqué ce qu'est et à quoi sert un mur expliquèrent à leur tour ce qu'est un mur. Huit explications plus tard, j'avais presque gagné la confiance des Vosgiens, ce que Jésus ne voyait pas d'un bon œil !
« Je suis votre messie, la voix de Dieu, alors vous faites ce que je dis, on ne change rien, on fume, on s'encule et on sacrifie un anus ! C'est ainsi que Dieu l'a voulu et c'est ainsi que cela doit se faire ! Nous ne prendrons pas les armes ! »
Je m'avançai vers Jésus, avant de lui coller un magistral coup de poing dans la gueule, il s'écroula, tandis l'autre joue, et je le sonnai avec un bon coup de pied dans les gencives.
Je me tournai alors vers les vosgiens :
« Il n'appartient pas à un homme seul de décider qui doit vivre ou mourir et ce que vous devez faire, vous devez décider ensemble ! J'm'en vais vous apprendre la démocratie bande de loqueteux ! Je vais vous montrer qu'il n'appartient pas à un homme seul de décider pour vous, sauf si c'est moi ! Vous pouvez vous débarrasser du Gay des Vosges autrement qu'en sacrifiant l'un de vos frères ! Vous pourrez enfin vous civiliser, devenir hétéros, construire des murs, des villes même…enfin non, des villes faut pas pousser, on est dans les Vosges, mais bordel… Faut vivre autrement que comme des crasseux se roulant dans la boue en couchant avec n'importe qui et en se défonçant sans rie outre d'autre comme tous ces cons à Woodstock ! Je peux vous apporter la délivrance, il suffit de me livrer Jésus.
- Mais, étranger, tu viens de nous dire qu'on peut s'en sortir sans sacrifier personne…
- Je sais ce que j'ai dis, mais ou vous me livrez Jésus qui n'a rien fait d'autre que vous rendre plus pitoyables que ce que vous êtes programmés génétiquement à devenir, ou je vous laisse, je me casse, et vous ne vous débarrasserai jamais du Gay des Vosges, vous resterez toujours un peuple minable vivant dans des montagnes à la con et parlant avec un accent de merde. Je vous offre une chance de ne plus vivre sous la coupe d'un seul homme, de décider ensemble ce qu'il convient de faire de mieux pour votre peuple !
- Mais Jésus nous à enseigné l'amour de son prochain et la non-violence…
- Foutaises de hippies ! Dis je.
- Et la vie en communauté détaché de l'importance des biens matérielles…
- FOUTAISES DE HIPPIES ! Hurlai-je ! Avec une mentalité Pareille, ça m'étonne pas que vous ne soyez qu'entre paires de couilles ! Aucune femme censée ne voudrait de loosers dans votre genre !
- D-des…Femmes ? »

Je sortis la Shoum's de sous ma chemise, et la brandis devant les yeux ébahis des vosgiens, tandis que qu'elle Houhouhoutait et gesticulait comme à son habitude.
« Regardez ça ! Des seins, des hanches, une vulve ! Souvenez vous, Vosgiens ! SOUVENEZ VOUS ! »
L'un d'eux se mit à bander, puis un autre, et encore un autre ! Bientôt tous les vosgiens avaient, par cette érection solennelle et générale, rallié ma cause. Jésus s'écroula, en pleurant sur son rêve brisé de fonder - à nouveau - une communauté de fornicateurs arriérés.
Ils acceptèrent de me livrer Jésus comme prisonnier, si je les aidais à les débarrasser du Gay des Vosges. J'appris alors à chacun à fabriquer un bouchon avant qu'ils se l'enfoncent dans le derche, nous taillâmes des batons et prirent des pierres et de grosses bûches en guise d'armes, et nous nous dirigeâmes vers le territoire du Gay des Vosges, où Jésus, enchaîné Le cul à l'air à un arbre, nous servira bientôt d'appât pour le monstre.

Mercredi 1er octobre 2008 à 13:48




Ce n'est pas que je sois du genre paranoïaque - le fait de dormir avec un cran d'arrêt sous l'oreiller ne faisant pas de moi un paranoïaque, mais quelqu'un de prudent - seulement je vous jure, avec le temps qui passe, je me dis que je devrais m'y mettre. De toutes façons, tout nous pousse à la faute, car c'est dès le plus jeune âge que l'on insère en nous avec brutalité – et sans vaseline – le doute et la peur. Les temps ont changé, au point qu'on estime aujourd'hui qu'à défaut d'être suffisamment matures, les enfants sont suffisamment en danger pour qu'on ne leur épargne en rien les horribles détails des atroces tourments qu'ils subiront s'ils acceptent un bonbon venant d'un inconnu - inconnu qui le kidnappera, l'enfermera dans le coffre de sa voiture avant de l'emmener chez lui pour le jeter dans sa cave, le sodomiser trois ou quatre fois, le découper en morceau et enfin, le jeter dans une rivière crasseuse au fin fond d'un bled de bouseux consanguins.
Bon bien sûr, l'enfant n'est pas à plaindre, on ne va pas chercher d'excuses aux comportements abusifs de la jeunesse dans la surexposition des enfants à la violence - ceux qui comme moi, sont nés dans les années 80 ne me contrediront pas - et de ce côté là, l'adulte n'a rien à envier à cette petite merde de réplique miniature. Après tout, si l'enfant perd son innocence plus jeune, tant mieux, ça l'endurcira, car il ne faut pas oublier que les adultes que nous sommes sont soumis à des faits encore plus atroces. On ne nous épargne rien, entre les accidentés, les affamés mutilés par la dalle et autres estropiés de guerre alors que nous tous ce qu'on demande, c'est bouffer peinard à 20 heures sans qu'on nous emmerde avec le malheur qui s'abat sur tous ces connards de par le monde. Le pire c'est en plus d'y ajouter verbalement, avec l'enthousiasme et la sagacité digne d'un journaliste sportif, les détails les plus sordides qui soient - bah oui quand on a pas l'image d'un viol suivi d'homicide par 46 coups de couteaux dans l'abdomen même que le meurtrier présumé à fait une guirlande avec les intestins - faut bien broder un peu quand on doit se contenter du faciès décrépi d'un présentateur ridé qui lit un communiqué alors que ça n'ajoute rien à l'info, au final.

Bon après je dis ça pour broder, ça me touche pas au final, les images ou les mots. Je trouve ça, comme toute chose, particulièrement inutile, et j'ai l'inutilité en horreur, plus que tout ce que l'humain recèle de vil. Toujours est-il qu'a vouloir jouer avec les peurs et les angoisses, nous devenons une armée de zombies paranos. Si on ajoute à ça la menace du quotidien inhérent à la civilisation, ce qu'on met dans le sac tamponné insécurité, qui fait que n'importe quel individu un tantinet suspect peut éveiller en nous les pires angoisses sans qu'elles soient justifier pour autant, on est mal barré.
On pourra évidemment mettre cette peur sur le compte de la surexposition médiatique si populaire qu'on fait de la violence, mais il faut dire que la nature humaine aime se repaître du spectacle qu'offre les plus mauvais aspects de ses semblables, et que dans le même temps, l'Homme aime se complaire de manière générale dans la médiocrité et ne cherche guère à donner une image plus flatteuse que celle qu‘on lui colle en se vautrant dans les stéréotypes.
Les problèmes de comportement des uns et la mauvaise perception qu'en ont les autres, le tout accentué par un climat tendu comme une verge d'acteur de film porno, ont pour effet néfaste une méfiance de tout les instants, une psychose permanente. Moi pour ma part, j'avais pas besoin de ça, pour la simple et bonne raison que je me méfie déjà de tout le monde à la base, mais j'en étais pas à graduer sur une échelle de valeur les gens dont je dois me méfier le plus. Dans un optique plus personnelle - ceci afin de vous faire comprendre le pourquoi du comment - il est important de préciser que je suis le genre de personne constamment sur la défensive - sans être parano je vous le rappelle, porter une arme dissimulée dans votre caleçon ne faisant pas de vous quelqu'un de paranoïaque à mon sens -, le fait d'emménager à Marseille n'a évidemment en rien arrangé les choses...
Cela dit, qu'on ne vienne pas pour autant me dire que vivre à la cambrousse c'est peinard et sans risque sinon je risquerai de m'énerver.
Toujours est-il qu'il faut faire face, à la ville et ses dangers, il faut anticiper tous ces risques contre lesquels ont nous a mis en garde autrefois, prévoir les nouvelles menaces,  compter désormais avec le pluralisme culturelle et les frictions qui peuvent en découler et parer le péril jeune et ses adolescents violents dopés aux boissons énergisantes devant si forts qu'ils n'ont besoin que de se mettre à dix sur un individu pour en venir à bout... Oui, il faut faire face. Si je parlais de la ville où je réside, ce n'est pas pour rien. Car bien qu'aillant usé les semelles de mes rangers pas mal d'années sur les trottoirs Nancéiens, je les connaissais déjà, les risques. Après tout, on nous le répète assez : On est en sécurité nul part. Mais la vie dans cette charmante petite ville qu'est Nancy ne m'avait en revanche pas préparer à une chose... La menace terroriste dans le métro.

De part mon activité professionnelle, je suis amené à me déplacer aux quatre coins de la ville à de multiples reprises durant la journée, et c'est donc toute la journée que j'entends la voix feutrée d'un enregistrement me répéter inlassablement sur ce même ton monocorde de quadragénaire mère au foyer : " Pour votre sécurité, soyez vigilents, signalez tout événement ou paquet suspect à notre personnel (genre le personnel de la RTM pratique régulièrement des stages de déminage) Merci de votre attention"
Voilà. Voilà. Vous êtes contents ? Avec vos conneries ! Déjà que s'asseoir dans ce tube turgescent, humide et crasseux en compagnie d'individus tout aussi mouates (je précise à tout hasard que  orthographier "moite" de la sorte est fait exprès et dénote d'un humour formidable de la part de l'auteur) et répugnants n'est pas chose aisée, faut en plus nous faire baliser avec vos menaces terroristes - sous entendu forcément islamistes - alors que dans cette ville se baladent un peu partout des barbus en djellabas ou des gonzesses voilées comme des lépreux , dans des proportions qui n'auraient rien à envier aux villes du moyen orient. Peut on me blâmer, d'avoir réagi de cette façon, alors qu'on cherche à réveiller en moi cette méfiance xénophobe, dans un contexte pareil ? Est-ce ma faute s'il fallait quaujourd'hui, un barbus correspondant à la description précitée, oublie un sac Tati sur le siège juste devant moi ? J'étais littéralement paralysé par le peur, attendant l'instant fatidique où le " colis " allait exploser, tentant de me rassurer du coin de l'œil en regardant discrètement, en douceur sans y toucher, ce que contenait ce sachet. Des fringues à première vue, mais qui sait ce que pouvait cacher ces couches de vêtements ? Mon arrêt se profila au terme d'une dizaine de minutes qui semblèrent durer une éternité, je descendis, sans pour autant avertir le chauffeur de ma macabre découverte, et j'observais la rame s'éloigner vers sa prochaine destination.
Quand allait-il exploser ? Mystère...

Je vous vois venir, mais si j'avais fait stoppé la rame, peut être ne serais-je pas arrivé à destination, j'aurais sans doute gâché les précieuses minutes qui me séparaient du salut en tentant d'avertir les autres. Toujours est-il qu'étant moi-même hors de danger, je ne voyais pas l'intérêt de faire part de mes doutes au " personnel qualifié ". Chacun sa merde. Mon civisme n'étant pas forcément des plus débordant, si je m'étais trompé, je n'allais pas soulager une bande de connards de cette psychose dont j'avais était victime, et si j'avais raison, comme je l'ai dit, je suis hors de portée, donc ce n'est plus mon problème. Symboliquement, j'ai donc tué les passagers de mon wagon. Symboliquement, car rien n'a jamais pété, évidemment. Dommage.




 

Mercredi 10 septembre 2008 à 21:27




Contrairement à ce qu'on vous a rabâché durant vos jeunes années pour donner un peu d'assurance aux larves naissantes que vous étiez (et que vous êtes toujours dans bien des cas), nous ne sommes pas égaux. Et oui, ça vous la coupe n'est-ce pas ? N'empêche que si vous aviez réfléchi ne serait que trente seconde à la portée de ces mots, vous auriez tout de suite remarqué que c'était un (pieu) mensonge. Si étant enfant vous aviez été l'égal des autres, ça se serait remarqué. Il n'y aurait pas de meilleur, de premier, et par conséquent, pas de dernier… quoi qu'être ce qu'on fait de plus nul dans le genre humain semble en mettre pas mal sur un pied d'égalité total, cela dit, il y aura, là encore, une farouche compétition pour savoir qui est le plus naze d'entre vous. C'est un fait, on vous l'a dit, on vous l'a bien enfoncé dans le crâne, mais c'est faux. D'ailleurs en général, les parents bien attentionnés d'un Kevin (c'est comme ça que j'appelle les sous formes de vie primitive sans grand-chose dans le cerveau et qui sont à la limite de la caricature qu'on se fait du trisomique) ne manquent jamais de lui rappeler que s'il est égal à n'importe qui sur cette terre, il lui faut admettre aussi que nous sommes tous différents. Donc faudrait se décider un jour, ou nous sommes tous différents,ou nous sommes tous égaux.


Ce mémo sur la différence (souvent accompagné d'échec scolaire, de malformation ou de débilisme profond somme toute banal chez n'importe qui) n'aura que pour but en général de sauver les meubles, d'atténuer le mensonge. « Tu sais mon petit, personne ne t'est supérieur, nous sommes tous égaux. » Puis soudain, l'adulte réalise sa connerie « Mais tu sais mon petit, nous sommes tous différent… » Comme pour le consoler en réalisant qu'à trop donner confiance à un individu, il tombera de haut le jour où il comprendra qu'il n'est qu'un sous être inutile sans plus d'intérêt qu'une bouse de vache déposée sur ce chemin boueux de campagne qui fut entre autre témoin de l'acte qui à conduit à sa création (Oui, comme je l'ai déjà expliqué ici, le paysan se vautrant dans la fange à un potentiel inégalable pour engendrer un bon Kevin).
Si par ailleurs, on n'éduquait pas certains d'entre nous comme de véritable machine façon entraînement à la Balboa (genre je te hurle dessus et te pousse à éclater tes limites), l'humanité, ça vaudrait pas grand yack. Les bases étant posé, j'affirme avec force que non, l'égalité, ça n'existe pas, tout du moins, pas encore. Le concept d'égalité est un concept émotif pondu par des larves pour se rassurer, et d'ailleurs, voyez le résultat. Avec ses conneries, une armée de couillons tentent de prendre en main leur avenir forts de la non-supériorité de leur prochain, et paradoxalement, boostés au complexe de différence, qui au lieu de pousser vers un aspect plus communautaire de l'existence, achève d'isoler totalement l'individu en lui promettant monts et merveilles. L'individu lambda, aux capacités plus que moyennes, à l'intelligence limitée, au physique pas ingrat pour autant mais presque, se prend à rêver. Il se met à espérer. Il pense naïvement que si d'autres que lui sont capable, alors il l'est aussi. Quand il existe quelque chose en dessous, un truc qui ne demande qu'à germer, des talents cachés comme on dit, ça vaut le coup de se donner à fond, mais que faire de tous ces cons sans la moindre spécificité qui ne font que nous encombrer ?

Pour reformer une belle et grande nation, il faut supprimer la notion d'égalité, en particulier l'égalité des chances, ce qui nous permettrait d'éradiquer la pauvreté et tous ces êtres qui portent dans leurs gênes les stigmates des tares héréditaires propre à un passé révolu (comme les hippies) Il est tant de revenir à l'uniformisation. Cet éclectisme n'a que trop duré. A tout permettre, on observe l'émergence du grotesque, du mauvais goût, de l'insondable stupidité dans cette course absurde à la recherche d'originalité. Ca ne peut plus durer. Il faut, pour commencer, instaurer un droit à la fécondité. On ne peut pas permettre à certains d'avoir des enfants. Imaginez le drame. Si on avait prôné ces mesures plus tôt, on serait déjà débarrassé des hippies ! Imaginez un peu ! Les hippies bordel ! Il faut interdire la reproduction aux pauvres ! Voilà, Monsieur le président, comment on combat la pauvreté par exemple ! C'est évident : Un pauvre + un pauvre = trois pauvres (voir plus si la portée est nombreuse). Je n'ai jamais vu une RMIste pondre un Rothschild.
Bon il l'est peut être devenu après et alors ? Un Rothschild d'origine modeste contre combien de pauvres qui deviennent pauvres ? Voyez les pays « émergents », qui pataugent quand même pas mal ! Chez eux, les pauvres font des pauvres, point barre.  L'individu doit savoir parfois s'effacer pour le bien être d'un groupe. Et cette solution magique s'applique à tout ! On fait passer des tests de Q.I, on questionne le couple sur ses revenus, sa situation géographique, et suivant certains standards on accorde le droit d'enfanter, ou alors on coupe des paires de couilles et on ligature à tour de bras !
Deuxième phase, même dans un environnement saint (c'est-à-dire deux parents de sexes opposés, hétérosexuels, mariés, catholique, blancs et aisés) il y'a parfois des ratés (Souvent même), et dans le doute, il suffirait de retirer les enfants à leurs parents, les élever suivant des principes strictes, de leur faire porter un uniforme, et les relâcher à la majorité. On formerait ainsi des groupes distincts dans différents domaines, qu'on prépareraient à une vie toute tracée ainsi qu'à la reproduction, pour que perdure leurs qualités (c‘est un peu comme ça qu‘on à créé le fonctionnaire, mais ça, c‘est un échec total). Ainsi coupé des influences externes, l'humain sera façonné à l'image de ce qui doit leur ressembler et les rassembler, nous créerions des classes distinctes, différentes entre elles, mais égales en leurs seins. Ainsi il serait plus pratique d'imaginer un monde où  nous sommes censés être différents et égaux à la fois.
Et encore une fois, ce n'est pas moi qui prône ce que vous pourriez qualifier d'eugéniste, de fasciste, mais c'est vous tous, avec vos dogmes contradictoires au possible, avec vos idées reçues aux quelles vous n'avez pas pensé cinq minutes avant de les établir comme paroles quasi-divines qu'il faut accepter comme le summum de la réflexion. Vous voulez l'égalité dans la différence et vice-versa ? je vous l'offre. Mais c'est bien parce que je suis du genre humaniste. Et venez pas me dire que l'Homme n'est pas prêt pour ça !



M'enfin putain quand même, entre nous, ça saute aux yeux que nous ne sommes pas égaux ! Regardez, vous et moi, cette relation dominant/dominé qu'on entretient…c'est vous qui avez besoin de moi, de votre dose. C'est vous qui me lisez, pas l'inverse.

 

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