Mardi 16 juin 2009 à 0:14



Et voici la première page d'un tout nouvel épisode de Bonne nuit les petits. Bon je ne vous ferai pas l'affront de vous expliquer une fois encore ce que vous devez faire avec, car même le plus abrutis d'entre les cons de cette plateforme (Et ils sont nombreux) savent ce qu'il convient de faire. Un détail cependant : j'accepte les chèques... Bah quoi ? Vous croyez quoi ? Que je vis d'amour, d'eau fraîche, de vos visites ainsi que vos commentaires navrants ? Faut pas délirer ! Et puis a l'heure d'aujourd'hui, même si on  tente d'enterrer ce sympathique Hadopi (Avec un nom aussi fun, ça doit être un bon projet), faudrait pas oublier que me lire sans me rémunérer, c'est un crime, un délit, et c'est honteux ! Non mais merde à la fin ! Y'en a ras le cul de se casser le bol pour une bande de connards qui vous tannent sans cesse pour avoir a suite, la suite, la suite, mais qui ne vous demandent jamais vos coordonnées bancaires ! Ha elle est belle la mentalité française hein ! Sous prétexte qu'on a des artistes de talents qui demandent pas un rond, on les saigne à blanc et on les regarde crever à sacrifier de précieuses heures qu'ils pourraient consacrer à autre chose ! Vous croyez que ça me plaît de dessiner ? D'écrire des articles ? Vous croyez que je fais ça par passion ? Vous croyez que je fais ça pour vous ? Pour vous aider à supporter vos vies minables sans intérêt ? Mon cul ouais ! Je fais ça dans l'espoir d'avoir du flouze en guise de digne rétribution ! Le respect, la reconnaissance, la gloire, c'est bien joli, mais ça remplira pas mon frigo. Alors passez à la caisse sinon j'arrête cette série... J'vous pisse à la raie bande d'enculés de profiteurs.

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(A suivre...)

Mercredi 3 juin 2009 à 0:37





Tandis que je contemplais l’orbe crasseux s’enliser dans les profondeurs d’une flaque salée bleu-fade vénérée par les idiots, j’ai noyé le monde sous un déluge, consumant ma vie de quelques minutes serviles. Je vous ai tué, tous, jusqu’au dernier, et derrière le rideau chatoyant de la culotte de la faucheuse, Dieu ne reconnut pas les siens. 

J’ai érigé la paix par la guerre, j’ai soldé tous les comptes par la ruine, j’ai brûlé le monde dans un déluge de vide. Vos instants inutiles à jamais perdus, englués dans la viande froide de vos rêves pathétiques. Aujourd’hui, j’ai anéanti toute trace d’humanité de la surface de mes globes oculaires et dansé avec les vers pour le grand banquet d’armageddon.

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Le néant pleure des larmes d’un trop plein rouge sang et s’étale sur une feuille de papier vorace de vide. Au fond des vacuités dévorantes, quelque chose d’horrible avait germé, quelque chose de sombre, de sale, de répugnant. J’ai tué le peuple, j’ai tué les faibles, j’ai tué Dieu sous le regard amusé d’un Dictateur craquelé à l’agonie. J’ai fermé des yeux bleus ciel carbonisés par l’orbe crasseux, et du fond des abysses, Dieu ne reconnut pas les siens. Les justes, les purs, les ratés, les ordures, tous égaux devant l’inévitable, devant ma haine passive, devant la mort.

J’ai ouvert les yeux, le monde venait de réapparaître, je suis seul au fond de l’abysse. Le silence ne trouve de sens que dans le néant, dans le vide, dans l’esprit. Vous êtes tous morts, mais vous l’ignorez.


Vendredi 29 mai 2009 à 0:15


Et voilà, après un looooooooong moment d'attente, voici la conclusion de l'épisode 10 de "Bonne nuit les petits", la série qu'on ne présente plus. Pour vous rafraîchir la mémoire, vous pouvez retrouver les 4 premières planches de l'épisode dans la catégorie du même nom, ou bien en cliquant sur le lien suivant >> Ceci est un lien <<. C'est même d'ailleurs fortement conseillé, parce que lorsque j'ai entamé cette cinquième planche, je ne me souvenais pas moi même où en était l'histoire...  Sinon comme d'hab' hein : On lit, on admire, on se marre, on me cire les pompes, et surtout, surtout, on se casse. C'est quoi ces manies de traîner des plombes sur mon blog bande de connards ? Hein ?



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Voilà, plus qu'a charger la motivation pour taper les prochains épisodes... J'ai plein d'idées mais j'ai une foufoune de nonne de 60 ans dans la main
...
(C'est à prendre au sens figuré...)



Mardi 26 mai 2009 à 23:26


Si ça ne se savait pas encore, vous aurez constaté le fanatisme dévorant qui m'anime, le culte même, que je voue aux super-héros de comics, car seul le fanatisme le plus absolu peut vous pousser à vous torturer durant plus de cinq heures pour pondre un dessin, juste pour le plaisir de l'accrocher à son mur, et ainsi l'offrir à la vue des trois personnes de mon entourage dont je tolère la présence en mon sanctuaire (que voulez vous, j'suis un mec tellement sympathique). Bref, tu te demandes, ami lecteur, comment se peut-il que cette petite merde de quelques pixels sur ton écran puisse réclamer 5 heures d'un travail de précision qui n'a rien à envier à la minutie des moines horloger shaolins aveugles des montagnes suisses. La réponse est simple : Le format réel sur lequel fut réalisé cette croûte encre-de-chinée, c'est du A3... Mais bon, ça en valait la peine.  Le seul hic, c'est que le format est trop grand pour mon scanner, vous vous contentez donc d'une photo. C'est un peu réducteur, mais soyez heureux, c'est déjà ça.


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Non je ne vais pas faire mon "dessineux" (Qualificatif ô combien péjoratif qui n'a de connotation positive que pour les abrutis faux-derches incapables de se révéler mutuellement qu'ils dessinent tous avec les pieds) et vous poster les différentes phases d'achèvement du dessin. Cherchez pas, cette précision est juste un prétexte pour cracher ma bile. Yeah.

 

Vendredi 22 mai 2009 à 17:35

 

 

 


Tout part d’un bruit, du fond de mes entrailles, tout part d’un bruit, de ceux qu’on n’entend guère avec les oreilles. Tout part d’un éclat, de ceux qu’on écoute attentivement, qu’on cherche à tâtons patiemment,  du bout de son esprit écaillé,  pour finir par s’ébrécher les larmes. Tout part d’un murmure, d’un roulement de machine, qui perce les tympans de mon armature. Vacuum ! Vacuum !  

 
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Tout part d’un soupir, d’un affligeant diagnostique, d’un constat de mort et de néant. Vacuum ! Vacuum ! Tout meurt dans un éclat, se noie dans la lassitude, et tremble dans le vide alors qu’augmente les cris de la machine ; elle s’emballe et se cabre à mesure que mon essence se ternit. Tout pleure dans un silence intemporel où j’ai craché à la face de Dieu. Vacuum ! Vacuum !

 

Tout meurt dans un néant incommensurable d’échecs. Vacuum ! Vacuum ! Tout s’enfonce dans le marasme poisseux et stagnant des eaux troubles de l’existence ! Vacuum ! Vacuum !

Et cette machine qui se rit de moi, qui file comme le torrent, qui fuit comme mon ombre, qui meurt et renaît. Chaque seconde. Vacuum ! Vacuum ! Et cette mécanique du diable qui hurle à mon oreille ! Vacuum ! Vacuum ! Et cet engin de mort, cet engin de vie, qui pleure et qui gémit, de plus en plus fort, de plus en plus vite, de plus en plus fort, de plus en plus vite ! Vacuum ! Vacuum !
Et cette vie qui défile, mais n’avance pas, cette existence bestiale, qui hurle à la liberté, mais que je n’entends pas ! Vacuum ! Vacuum !  Et cette machine du diable qui lui cloue toujours plus de chaînes. Vacuum ! Vacuum ! De plus en plus fort, de plus en plus vite ! Vacuum ! Vacuum !

C’est dans un tourbillon d’absolu néant qu’est née l’obscure lumière des jours inutiles.

Vacuum ! Vacuum !


Et le murmure de cette machine, qui titille mon âme, comme le temps qui passe, mais qui n’avance pas. Et le murmure de cette mécanique du diable, qui berce mes plaies...

Vacuum… Vacuum…

 

Mardi 19 mai 2009 à 0:03


Si on se réfère aux pompes méninges estivaux dont nous à gavé le marasme nauséabond du cinéma ricain pour teenagers abrutis,l’été, c’est un événement plein de bombasse à la plastique parfaite, aux neurones aussi décolorés que leurs chevelures, attisant les convoitises d ‘une bande de crétins imbibés à la bière dont le but est généralement d’organiser des soirées aux dimensions orgiaques pour attirer les femelles susmentionnées.
Dans la réalité, c’est pas tout à fait ça.

Loin de moi l’idée de regretter cet état de fait. Je reproche surtout à la réalité cette non-sélection despotique et génocidaire, qu’elle devrait  pourtant appliquer envers ces humanoïdes qui n’ont rien à envier à la laideur du pou-du-pubis, car depuis des temps immémoriaux, l’été est devenu synonyme du grand déballage annuel de bidoche, et croyez moi, y’a de la viande à l’étalage. Je ne sais pas si on peut blâmer la pompe à vidange omnidirectionnelle cylopique, mais poussé par je ne sais quel modèle à la subtilité épanouie du semi-remorque lancé à contresens sur l’autoroute, la faune humaine jette à nos yeux meurtris les ravages des maux qui rongent les pays développés, l’obésité entre autre, et ce chaque année.
L’été n’est en rien le symbole de vacances, de plage, de soleil, car l’été, c’est une juxtaposition poisseuses de bourrelets dégueulant par-dessus l’élastique d’une jupe trop courte, string apparent remontant au moins jusqu’aux amygdales via le rectum, poitrine remuante et pendante dans un tee-shirt moulant laissant joyeusement se dandiner un nombril dont les replis sont tels que jamais ils n’ont laissés le soleil caresser la poussière qui doit y siéger.
L’été, c’est l’apothéose du mauvais goût et ses couleurs bariolés, ses lunettes grosses comme deux paumes de mains agrippés sur un fond de teint qui dégouline à la surface de coups de soleil.
L’été, c’est une paire de tongs, une armée de pieds puants qui se bagarrent avec des jambes poilus, un short rose, un débardeur nike jaune et une casquette reposant sur ce qui se rapproche le plus du  néant.
L’habit ne fait peut être pas le moine, mais il révèle l’abruti et le laideron, au point de faire perdre toute illusion sur ce qu’on peut trouver sous le mauvais goût affiché par une populasse qui, si on en juge à l’étalage de viande à faire pâlir le boucher d’une grande surface quelconque, a définitivement oublié les limites de l’acceptable. J’irai même jusqu’à dire que cette lente mise à mort pour les pauvres spectateurs que nous sommes est contraire à tous les accords et traités tentant d’abolir la torture. Même durant la guerre, on a rarement fait plus abjecte que ce qu’on nous sert à chaque solstice.
Et comment oublier ces merdes pseudo-musicales beuglant sur leurs téléphones portables (Les écouteurs coûtent trop cher, ou s’agit t-il d’une volonté primale de partage ?) qui pousseraient n’importe quel mélomane au suicide, et qui se multiplient avec l’apparition des températures caniculaires ?
Le problème de l’été, au final, c’est qu’il abat des vieux et quelques nourrissons (ce qui n’est pas un mal à dire vrai, rappelons que les enfants et les vieux sont des fléaux maintes fois évoqués sur ce blog), malheureusement, il est encore trop sélectif… Et le cancer auquel s’expose tout ces connards est encore un remède trop lent à l’épuration nécessaire qu’on devrait opérer au plus vite, pour le bien de tous, et surtout le mien.

Mais l’été ce n’est pas seulement du mauvais goût, du gras, des rythmes synthétisés pourris et des vieux qui calenches, non. L’été, c’est aussi une chute vertigineuse du Q.I collectif, et ce pour une raison qui m’échappe. Non pas que le vulgum pecus nous illumine par son opiniâtre sagacité le reste de l’année, et ça tient peut être à cette volonté farouche de faire preuve du ridicule le plus absolu, mais je le maintiens : de manière général, l’être humain est graduellement plus con à mesure que la température augmente. Je suis conscient de la mauvaise interprétation qu’on peut faire de cette troublante analyse, mais je vous assure que je ne considère pas les  peuples vivant sous les températures les plus extrêmes comme des parfaits crétins, des arriérés, ou que sais-je encore. Pas d’amalgame s’il vous plaît !

Au moins, ça, c’est dit.
 

Lundi 11 mai 2009 à 23:52

[Edit] Merci à ma Shoum's qui, par une oeuvre picturale forte et touchante,  apporte sa contribution au noble combat que j'engage pour la sauvegarde de nos adorables mongoloïdes baveux. Rendez vous en bas de l'article pour admirer cet amusant croquis, dans un style à mi-chemin entre Binet et Charb, enfin c'est mon avis, et ce n'est pas pour me déplaire. Toute ressemblance avec des personnes ayant le mauvais goût d'exister blablabla totalement fortuite blablabla l'auteur de ce blog blablabla se dégage de toute responsablité blablabla poursuites judiciaires blablabla dans ton cul blablabla etc...



Alors que la pression internationale se fait plus forte que jamais à l’encontre des honnêtes braconniers, innocents matraqueurs de phoques et autres nobles commerçants exerçant leurs talents dans la négociation/relation client à coups de fusil avec les pachydermes fournisseurs d’ivoires (Qu’ils aimeraient bien garder pour eux, ces égoïstes à trompes), il convient de faire une navrante constatation. Il existe une espèce menacée dont tout le monde se fout. Ni les organismes protecteurs de toutes ces vermines à poils, ni les ligues de défense des droits de l’Homme, qui devraient pourtant travailler de consort sur cette affaire, car d’un certain point de vue, protecteurs des Hommes et défenseurs des animaux trouveraient  là un combat à mener conjointement (Ingrid Bétancourt ne compte pas, ce n’est pas un être humain), ne s’intéressent au problème.
 Alors ça pour nous faire chier avec les enfants soldats, les journalistes emprisonnés, la disparition des yacks à poils courts du Guatemala, des pandas et autres espèces grotesques, y’a du monde ! Pour gueuler contre le génocide des tibétains comme pour celui des ours polaires, ça se bouscule au portillon ! Quand on épure ethniquement à la machette en plein cœur de l’Afrique ou qu’on découpe de la baleine, on s’indigne !
Seulement fermer les yeux ne rime à rien, car ces problèmes, généralement l’affaire d’une bande de connards arrivistes qui n’avaient probablement rien d’autre à faire sinon ils se seraient occupés de leur cul, ne concernent pas la population mondiale dans son ensemble. On cherche à colmater les fuites un peu partout, en nous faisant croire que nous sommes tous concernés alors que c’est faux, ne serait-ce que géographiquement ou idéologiquement.
Il existe un massacre, un génocide, qui concerne l’humanité dans son ensemble puisque tous, nous y participons. Il ne s’agit pas d’un obscur massacre dans un quelconque pays d’arriérés barbares, ou de la brimade de quelques libertés somme toutes insignifiantes (Comme la liberté d’expression), non, il s’agit d’un consensus silencieux, un pacte tacite envers la différence, un complot sans trace, qui vise à exterminer à même le foetus, à avorter dans l’œuf, une espèce aujourd’hui menacée, privée de son droit à l’existence par une médecine toujours plus inhumaine et rétrograde à mesure qu’elle se perfectionne. Car qui sommes nous, pour refuser aux mongols le droit de vivre ? Enfin on ne dit pas « mongol », comme disait l’obersturm-grand-mère, on dit « trisomique ». Mais là n’est pas la question.
Je vous pose humblement la question, mais quelle ignominie nous pousse à refuser à cette espèce, singulière certes mais si attachante, au point de vouloir systématiquement les dézinguer avant même leur venue au monde ? Que nous ont-ils fait ?

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Alors oui, ils ne sont pas forcément très agréables à regarder, mais d’un autre côté, la majorité de la populace qui s’apparente à ce qu’on pourrait définir comme la norme n’est guère plus sympathique à l’œil. Les gens sont laids pour la plupart, et quand ils sont beaux, les outrages du temps auront bien vite fait de réduire cette beauté au plus abject et navrant des spectacles. Au final, un trisomique n’est pas plus hideux qu’un individu lambda, suffit de se balader dans la rue pour le comprendre.
Leur langage approximatif est source de honte pour le genre humain ? Ces mêmes humains qui sont généralement trop stupides et paresseux pour maîtriser jusqu’aux rudiments les plus élémentaires de leur langue maternelle ? Ces mêmes humains qui nous assomment constamment de leurs discussions stériles dans tous les lieux où la population se concentrent ?
Bon ok, ils bavent un peu les trisomiques, mais eux, au moins, même si ça prend du temps pour leur apprendre un truc, ils font un effort pour s’essuyer avec autre chose que le revers de leur main, ce dont ne pourrait se vanter la plupart des enfants, et même une bonne partie des adultes.
Il faut certes s’armer de patience pour leur apprendre quelques bases, car leur développement est statistiquement plus lent du fait de leur handicap, mais d’un autre côté, le genre humain est constitué de résidus de pine d’ours se contentant de se rouler dans la fange intellectuelle comme le porc dans sa merde, en passant leurs vies inutiles à s‘abrutir au lieu de s’élever.
C’est là d’ailleurs l’impénétrabilité des voies rectales divines, car dans sa grande intelligence, l’espèce la plus évoluée de la planète met tout en œuvre pour descendre au niveau de ces pauvres diables qu’on avorte dès repérage. Si encore la nature avait le bon goût de rendre stériles les abrutis comme elle l’a fait pour les trisomiques… Mais non. L’humain est voué à se reproduire, chaque génération devenant plus stupide que la précédente. Au final, nous aurons massacré les trisomiques pour rien, puisque parti comme ça, nous serons bientôt à leur niveau. 
J’espère que nous prendrons un jour conscience de la violence avec laquelle nous établissons des critères qui n’ont rien à envier à ceux des nazis, pour décider ce dont doit être constitué l’humanité, et que ce jour là, si l’espèce n’est pas éteinte, nous présenterons nos excuses à ces braves petits corkys, peut être même que devant l’ampleur de cet holocauste silencieux, horrifiés par une telle débauche barbare,  nous leur donnerons enfin cette terre promise qu’on offrit aux juifs après la shoah, et je ne ferai pas de jeu de mot pitoyable sur le nom que portera ce pays, et puis de toute façon il existe déjà.
Oui je sais, c’est assez étrange de me voir prendre position en faveur de quelque chose, que ce soit un groupe, une espèce, une idée, surtout de manière positive, mais que voulez-vous, j’estime que les trisomiques ont leur place en ce monde, car ils sont un peu les « Primitifs Alpha » qu’on peut trouver dans le comics « Inhumans » : un groupe d’individus tous semblables auquel nous pourrions attribuer des tâches ingrates et répétitives loin du regard des masses, et ceci dans le but d’améliorer notre propre existence.

Je sais, des humanistes comme moi, on en fait plus. Et c’est bien dommage.


http://groumf.info/imageblog/nelizpop.jpg( Femelles Trisomiques bavantes par Margritis)



 

Lundi 4 mai 2009 à 23:33





http://groumf.info/imageblog/wolvie.jpg« Mais tu sais fiston, Wolverine, à la base, c’est un humain normal, c’est l’arme X qui lui a donné ses pouvoirs »
Voici ce qui se disait en substance dans la rangée derrière la mienne, dans cette salle obscure, avant que ne soit projeté X-men Origins : Wolverine, et luttant de toute mon âme pour ne pas décapiter cet espèce de résidu de fond de couille adipeux étalant avec force et assurance autant de connerie, je priais intérieurement pour que le film ne soit pas fait pour ce genre d’individus, pour ces philistins à la pompe à neurones dégoulinante et dont chaque goutte de néant foudroie le sol comme un tapis de bombe jaillissant d’un rutilant Stuka par un beau matin nuageux de 1939.
Malheureusement, les premières minutes du film feront voler en éclat mes rêves et espoirs de voir Wolverine occuper la place qu’il mérite dans le monde du cinéma, et qu’il ne fera que toucher craintivement du bout de la griffe à cause d’une pléiade (hahaha) de scénaristes, producteurs et putes affiliées. On grince des dents d’entrée de jeux, car la minisérie qui levait le voile sur les origines de Logan, qui aurait mérité un bien plus grand intérêt, est massacrée en deux minutes à peine, et l’on y fait de Sabretooth le frère de Wolverine. Pleurez mes amis, pleurez. On torche d’une main griffu le cul du spectateur pour mieux lui mettre le semblant de scénario bien au fond du rectum, où on aborde l’adamantium, le projet arme X et l’opération qui fournira à Logan son squelette indestructible avec une désinvolture, un mépris total du Marvel Universe. On oublie le coup du trafic cérébral qui rendra Logan totalement amnésique à plus tard, on laisse Wolverine quitter le complexe militaire secret en même pas trente seconde, on tue seulement deux gardes pour le laisser s’enfuir et assouvir sa vengeance contre son frère, qui tua sa bien aimée, car si on lui lave le cerveau, fatalement, ça fait désordre avec le scénario tout pourrave de dix pages à peine qu’on a torché après une rave party en pleine descente des effets des pilules d’extas ingurgitées en masse la veille au soir. D’ailleurs, histoire de retrouver un semblant de cohérence, on effacera la mémoire de Logan de deux balles en adamantium en plein crâne, histoire de lui retourner le cerveau. Triste, mais véridique.

Cette précipitation à se couvrir de ridicule ne laisse que planer le couperet bien émoussé d’une ignoble raison. Pourquoi bâcler avec un tel acharnement une histoire géniale qui ne demandait qu’à être transposé le plus fidèlement possible (ce qui aurait été bien mieux, de toute façon) ? Oui, on peut se poser la question, et la réponse est simple en fait.
Pourquoi ? Pour faire cavaler Logan dans tout les sens, lui faire découper des lavabos, des radiateurs, des hélicos, des gros 4x4 de l’armée, Sabretooth, des mutants, des soldats, le voir faire de la moto, grimper à des trucs en y plantant ses griffes, se prendre des branlées par tel ou tel mec qui n’avait rien à foutre dans ce film (Gambit entre autre, ainsi qu’un gros tas fana de boxe). Ce film est une course poursuite  sans intérêt. Les aspects des origines ne sont que brièvement abordés, de manière à laisser plus de place à l’action, histoire de contenter ce panel de bovidés venus assister à du divertissement tout public. L’absence quasi-totale des litres d’hémoglobine auxquels je m’attendais, et qu’on était en droit d’attendre, ne fait que confirmer ma théorie.
Et ces salopards iront jusqu’au bout dans le démantèlement d’un univers si particulier, notamment sur la fin du film, en crachant sur un anti-héros bien connu du vrai public (C’est-à-dire ceux qui lisent des comics), le ridiculisant, et faisant des origines de Wade Wilson, alias Deadpool, au même titre que les origines de Wolverine, une farce grotesque sur laquelle pisse allégrement une tripotée d’enfoirés qui trouvaient que c’était une bonne idée de faire cavaler Logan à poil, dans les champs, pour qu’il soit recueilli par des clones de Martha et Jonathan Kent, les bouseux et parents adoptifs de Superman  (Et le pire c’est que j’en rajoute même pas).
Pour en revenir à Deadpool, je tiens à rétablir la vérité pour ceux qui me liraient et qui iraient voir le film : Wade Wilson n’était pas un mutant, mais un mercenaire engagé volontaire dans le projet Arme X car atteint d’un cancer incurable. Il devait se voir doter du même pouvoir de guérison que Logan, mais ce fut un échec total qui lui laissa d’horribles cicatrices sur tout le corps, témoins des expériences tortueuses auxquelles il fut soumis, et qui ne partiront pas même après l’activation tardive de son pouvoir de cicatrisation instantanée. L’autre point sur lequel il faut attirer l’œil innocent du spectateur, c’est le fait que Wade Wilson parle sans arrêt. Même torturé, il persiste à se foutre de la gueule de celui qui le malmène, quitte à y laisser sa peau (Cf : Deadpool n°9 d'octobre 1997. Le comics au passage fit un flop en France faute de public)
Dans le film, on fait de Wade Wilson un mutant, l’arme XI (sic), destiné à tuer des mutants. Si Wade Wilson possède bien un pouvoir de cicatrisation (Jusque là ça va), qu'on tire de l’ADN de Wolverine (Là ça part en couille), il est néanmoins réduit au silence (On lui supprime la bouche), possède des pouvoirs de téléportation (Alors qu’il se téléporte par des moyens mécaniques dans le comics, et pas pour se battre à la façon de Diablo), des Katanas rétractiles planqués dans les avant bras (seigneur…) et la possibilité de balancer des rayons oculaires (ç’aurait été moins classe par le cul) qu’il doit à l’ADN de cyclope… du grand n’importe quoi, et surtout, une injure totale au puriste que je suis.

Pour en revenir au film, les rebondissements, au nombre de trois, sont parachutés au bout de dix secondes de films comme un militaire U.S sur une plage de Normandie, ou prévisibles au point que seul un trisomique autiste et trépané ne les auraient pas vu venir. (La réelle paternité de Logan, le double jeu de Striker, la fausse-mort de la femme de Logan)
Une course poursuite de moins de deux heures, et c’est au final cette courte durée, pour un film si prometteur, le seul point négatif qui se révélera être un point positif après réflexion, car je ne vois pas comment j’en aurais supporté d’avantage.
Vous n’avez pas l’habitude des critiques de films sur ce blog, et ceci de toute façon n’en est pas une, ceci est un cri d’horreur, le râle de l’agonie d’un fan pur et dur de Wolverine, que j’adule depuis l’enfance, l’hallali du petit garçon au fond de moi avec ses griffes en carton… Ceci n’est pas une critique, c’est une furieuse mise en garde contre ce film de merde qui crache à la gueule des attentes légitimes qu’on était en droit de fonder quand un film prétend raconter les origines du plus célèbre des mutants Marvel à ce grand public qui avait découvert Wolverine grâce à la trilogie X-Men. Je m’insurge contre cette bouse de yack qui aurait mieux fait de ne pas s’écarter des sentiers battus de la sainte continuité Marvel alors qu'elle avait offert le scénario sur un plateau à une équipe de connards pensant, à tort, avoir de bonnes idées en laissant libre cours à ce qu’ils croient être  du « génie ».
Je vous conseille de lire plutôt trois récits, au lieu d’aller visionner cette daube dans une salle insuffisamment obscure pour nous masquer le viol de notre héros, pour renouer avec les véritables origines : « Origin », minisérie en six chapitre, pondue par Andy Kubert et Paul Jenkins, dont on peut trouver la réédition en intégrale assez facilement, et que vous vous devez de lire, c’est l’équivalent de la bible.
« L’arme X » de Barry Windsor-Smith, qu’on peut trouver en édition intégrale reliée également assez facilement. Un must dans son genre.
« Dossier Serval », one-shot paru en 1993 aux éditons semic (un peu plus difficile à trouver je pense, mais si j’en ai dégoté un, ça doit être possible.)
Je vous invite également à vous rencarder un peu sur le personnage de Deadpool, et trouver des numéros de la série qui lui était consacrée; parce que franchement, c’est énorme.
 
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  Et si on vient me dire que j'en ai trop dit, que je vous ai révélé trop de détails concernant le film, et que ça vous dissuade d'aller le voir car il n'y a aucun intérêt à voir un film dont on connait tous les rebondissements avant d'aller le voir, je vous répondrai que je vous emmerde, et que c'est pour votre bien. Ce film est indigne d'être vu et doit être jeté aux oubliettes avec ceux qui ont participé à sa création.

Mercredi 15 avril 2009 à 1:19

 

PUTAIN, 4 ANS !

La fabuleuse histoire d'Atom of the end

http://groumf.info/imageblog/putain4ans.jpg
 


Première partie : de 2005 à 2006


Il y’a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, sur une planète mourante peuplée d’êtres détestables, cyniques et peu sympathiques, je vis le jour. Mes parents, qui n’en avaient rien à foutre de mourir parce que me laisser en vie et orphelin en m’éjectant sur une autre planète leur avait semblé plus amusant  que tenter de nous sauver tous les trois. Je fus donc envoyer sur terre, où je m’écrasai sur cowblog, c0wb0ys.org à l‘époque. Au bout de quelques mois, je me suis tiré, mais voyant que le monde ne pouvait se passer de ma verve (Oui, j’ai bien écrite verve, avec un « v »…), et qu’il en fallait bien un pour taper sur les autres, j’ai réouvert ce blog, il y'a maintenant quatre ans exactement, le 14 avril 2005, ce qui explique que mon premier article signale par son titre, un retour.
En fait j’en rajoute un peu, tout n’est pas vrai dans ce que vous venez de lire, car avant, je tenais un blog sur sky (et oui, ça casse le mythe) mais a force de censure, je me suis mis en quête d’un hébergeur où les lecteurs, ainsi que l’administration, auraient l’esprit assez ouvert pour supporter mon total manque de respect des usages ou des personnes en général. Bien que le style était déjà là, j’étais loin d’avoir atteint le niveau que je cultive aujourd’hui, néanmoins, ce que j’avais esquissé à l’époque a bien évolué puisque finalement, je suis resté sensiblement fidèle à l’esprit haineux de ce blog qui ne se prend pas au sérieux tout en donnant l’impression du contraire. On retrouve déjà ces pamphlet de haine qui me caractérise, plein d’humour et surtout, d’une absurdité sans borne, comme lorsque je me suis attaqué au cas « Charles Ingals ». On regrettera le côté bancale des articles de l’époque, qui semblaient surtout courir après une chute quelconque, et si aujourd’hui, les références diverses présentes dans mes articles ne sont pas toujours évidentes à repérer, a l’époque, on faisait aussi dans le rentre dedans philosophique bien lourd, pas forcément drôle si ce n’est ce côté désespérant entretenu alors.Cela dit je ne pouvais tomber plus bas alors, si ce n’est en faisant de la poésie, enfin si on peut appeler ça comme ça…ce que j’ai tenté, et vite abandonné, pour le bien de tous, et surtout le mien.(1) (2)
 
On sauvera le tout par une attitude pro-evil, mesquinement délectable, ainsi qu’une tendance revendiquée à verser dans la critique de tout ce qui bouge, ou ce qui ne bouge pas, matraquant avec un plaisir non dissimulée les asticots qui sévissent sur la toile, que ce soit en attaquant directement les articles très tendance du moment, ou simplement en racontant ma propre vie de lecteur de blogs, juste pour râler et la joie que ça procure.
Toujours est-il que ça tâtonnais sec (Hummmm c’est bon ça), et entre deux théories philosophiques foireuses et autres textes obscurs où je m’adresse à une figure disparue, on se laisse inlassablement aller à tenter de nouvelles expériences, comme écrire des nouvelles d’anticipations, (où le héros s'appelle Nihil...si si, c'est ridicule, mais c'est vrai) et même à verser dans la critique musicale (sic…Mais qu'est ce que j'avais en tête) projets avortés aussi sec en règle générale, et c’est pas plus mal.   
C’est vraiment courant juin 2005 que prendra naissance l’une de mes marques de fabrique les plus emblématique : Les attaques ouvertes envers la c0wmunauté, ou tout du moins, envers une vague englobant mes ennemis personnels, mes propres lecteurs parfois, ainsi que les indésirables qui, pourtant, s’ils n’étaient pas populaires auprès d’une sorte de noyau dur auquel je n’ai jamais prétendu appartenir, un peu comme un atome libre, je fus pourtant l’un des rares d’un cercle encore plus fermés à m’élever contre la bêtise envahissante, sans me soucier des conséquences, car après tout, les personnes les plus virulentes sur internet sont toujours conscientes du peu d’importance qu’on peut attacher à ce qu’on s’échange sur la toile.
C’est aussi à cette époque que j’ai connu, via nos blocs respectifs, celle qui aujourd’hui, et j’étais loin de m’en douter à l’époque, partage aujourd'hui ma vie. Et ceux qui auront usés leur fond de slip sur ce blog auront plus d’une fois remarqué l’amour que je lui porte. Je pense d’ailleurs que ce sont les seuls traces d’un sentiment positif qu’on puisse trouver ici. Je me souviens d’ailleurs m’être pété le poignet gauche, et c’est à cette occasion que j’ai découvert un penchant ambidextre chez moi, mais ça, c’est une autre histoire.

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Courant juillet de la même année, on assistera également à une nouvelle évolution de ma haine incontrôlable qui devint définitivement humoristique, et servant désormais à faire passer plus en douceur et en subtilité mes gros sabots de bombardier, comme lorsque je décidai qu’il fallait en finir avec l’amitié franco-britannique. Oui je déteste AUSSI les anglais.
Toujours en versant dans la critique constante des travaux des autres, on assiste à l’un des premiers dessins humoristiques façon Atom-of-the-end. Du trash, de l’humour noir, passant à la limite pour du racisme pour un œil peu éclairé, et des yeux peu éclairés, il en existe beaucoup. Afin d’apaiser les esprits, j’ai livré, pour la seule et unique fois, ma vie, mon histoire déchirante sur ce blog. Bien sûr, un texte totalement décallé ne comprenant pas une seule ligne de vrai, et qui servait surtout à prouver si besoin était, que je n’avais de compte à rendre à personne, en particulier à ceux qui n’étaient pas foutu de comprendre le second degré qui s’insinuait dans mes productions humoristique, ne comprenant pas que l’humour se forge obligatoirement aux dépends d’un groupe d’individus ou d’un individu en particulier. D’ailleurs les prémisses de la sociologie de l’absurde et des textes à l’humour corrosif sont nés à cette époque.
De temps à autre, on fait de la récup’ de vieux articles, histoire de prouver qu’on trouve son inspiration dans la bière et le coma éthylique. Haaaa jeunesse insouciante.
On recommencera les expérimentations littéraires, les nouvelles, (1) (2) entre autre, avec un peu plus de succès, mais surtout, les balbutiements de la future dictature scripturale, où je m’en prenais déjà à mon grand ennemi : L’écologie.
J’ai vite compris également, à cette époque, que si je voulais pondre des nouvelles, il fallait les concentrer sur un personnage qui concentrait toutes mes attentions, c’est-à-dire moi-même. Je devais me mettre en scène dans mes récits, et c’est de là que tout a démarré, et quoi de mieux pour un mégalomane égocentrique que de se mettre en scène en nouveau Dieu de ce monde. Ironiquement, c’est assez bien trouvé, même si je n’avais pas vu ça sous cet angle à l’époque.

J’ai alors continué sur cette voie, tentant quand même de temps à autre de pondre une nouvelle totalement fictive absolument trash, je finirai malheureusement par abandonner, un peu à contre cœur je dois l’avouer, mais je devais faire un choix et me concentrer sur quelque chose. Ce qui aura entre autre fait voir le jour à des perles de mauvaise foi, et mes premiers bas en matière de caricatures sociales, prenant souvent le racisme, sous ses différents aspects, au risque qu’on me confonde avec ce que je dénonçais alors, mais qu’importe, on est subversif ou on ne l’est pas. De temps en temps, on caricature pour répondre à ses comparses c0wbloggeur, et on tape sur les « true black-metalleux »parce que c’est marrant, tout simplement. Et si on a un peu de temps à perdre, et bien on commence à bombarder les journées à thème,  les commémorations abusives, de la part des bloggeurs, comme celles qu'on fait du 11 septembre.
Je suis aussi à l’époque victime de mon succès, et de ma fréquence de poste. Pour la première fois depuis la grande invasion du serveur, j’entre dans le top 10 des visites de l’époque. L’angoisse pour l’anti-système d’appréciation de valeur d’un blog par les visites, la phobie ultime du serial critiqueur : La reconnaissance et ce qu’elle implique, car je savais qu’allait débarquer une nuée de connards voulant se repaître de mon succès ou ne comprenant simplement pas mon travail.
Mais le grand tournant survint nu beau jour d’octobre 2005. La bite fit son apparition sur ce blog et ne ne le quitta jamais depuis. Je continue de narrer ma vie de paumé alcoolique, mais les récits sont tellement truffés d’absurdités en tous genres qu’on ne démêlera jamais vraiment le vrai du faux, et on mettra tout sur le compte d’une débordante imagination, ce qui n’était pas plus mal. Disons que quand on désire se livrer sur le net, mieux vaut brouiller les pistes. Et puis faire marrer les gens avec ses déboires, ça a son côté sympa. Entretemps on continue à dessiner tout en réagissant à l’actualité, comme les émeutes en France, à l’époque ou tout allait mal parce que Sarkozy n’était pas président ,vous savez…
Finalement le 100ème article arriva assez vite, et je m’étais quand même pas foulé pour fêter l’événement.
 
http://groumf.info/imageblog/lancerbite.jpgTout de suite après ça, je découvre les joies de se faire harceler par des vieillards séniles qui confondent tout et n’importe quoi, m’accusant de tous les maux de la terre poru une simple caricature de jeunes de banlieues qui faisait de moi un « incitateur à la violence ». Fidèle à moi-même, j’ai bombardé. Coligny fut mon véritable premier ennemi déclaré, et devint à juste titre un personnage récurent de mon blog, que ce soit dans un texte directement consacré à sa personne, dans des planches de BD, ou encore des textes narrant ma vie fictive et totalement absurde, ce personnage symbolisant à lui seul l’obscurantisme le plus navrant était représenté sous la forme d’un bouledogue car il s’agissait de son animal fétiche, au point qu’il y avait consacré un blog entier. J’ai depuis, à mon actif, quelques belles prises de têtes avec des vieux cinglés versant dans le fétichisme pour un animal inutile quelconque.
D’ailleurs, à cette même époque, soit en novembre 2005, est né une autre grand franchise de mon blog, les célèbres « C’est MAL ! », qui continuent aujourd’hui encore. Accessoirement, je célèbre mes 21 ans à l’époque, seul, sur mon blog, et je m’en tape totalement car à l’époque, j’étais obsédé par l’idée que j’allais mourir, sans vraiment le vouloir, ni même le souhaiter, mais d’un autre côté, je sui heureux d’avoir vécu si vieux, je n’en espérais pas tant, ce que j'exprime d'ailleurs dans ce texte poignant, en narrant les affreux cauchemars qui metourmentent alors.

On continue la sociologie de l’absurde, ça fat marrer les lecteurs, hurler les gens « tolérants », on use des stéréotypes à tout va, et c’est franchement un âge d’or pour ce blog. On inventera le « Bitler », un pénis-nazi qui déchaînera les passions, ce qui fera de moi, aux yeux des imbéciles qui voient dans ce genre de caricature une propagande pour les idéaux national-socialiste, un extrémisme, un « Naziste » (Cf :  les commentaires.)
Une jeune fille en particulier se verra immortalisée en femelle bouledogue (en souvenir de Coligny) anti-facho se faisant sodomiser par un nazi dans une de mes BD. Un grand moment.
A l’époque, je suis insomniaque, et une nuit, après cinq jours sans fermer l’œil, j’immortalise avec une autodérision certaine le fait de m’écrouler tel un narcoleptique, devant mon P.C. Personne le savait à l’époque, mais en fait, c’était  totalement réel et pas vraiment drôle si on y pense, mais l’idée que je me faisais de la façon dont je devais raconter ça, toujours dans ce soucis de me livrer sans pour autant être explicite ni déballer ma vie privée, ça fit profondément marrer les gens. Tant mieux.
On fête également la mort de Stanley Williams dit Tookie, condamné à mort et exécuté alors qu’il demandait la grâce d’un Terminator devenu alors Gouverneur d’un certain état américain.
Je lâche un peu le blog et rejoins Marseille pour la première fois, afin de rejoindre ma belle, ma douce, ma tendre Margritis, avec qui nous feront un article commun bien loin des perles qu’elles écrivaient sur son blog à la même période.
C’est suite à ça que le drame tombe. Après avoir titillé tout le monde, après avoir dépassé les bornes de l’acceptable, je reçoit ENFIN un avertissement de l’administration de c0wb0ys… Pour usage du langage SMS dans l’article co-écrit avec Margritis. Ridicule.
A la même époque, je combattis une armée d'adorateurs de Bob l'éponge, je me suis affiché à poil sur mon blog, comme tant d’autres succombant à cette mode grotesque.
Et puis, un jour qui n’est pas comme un autre, on lâche une bombe, un projet qui resta dans les mémoires comme un soulèvement général, une guerre ouverte au sein de la c0wmunauté, et je n’en rajoute, car ceux qui sont encore là se souviennent comme d’hier de mon : PROJET X. L’extermination des boulets et des larves par un système totalitaire dont ce blog était le point d’origine et qui calquait sa propagande ainsi que sa démarche sur  une certaine période bien sombre de l’histoire européenne. Bien entendu, il s’agissait avant tout de prouver qu’on pouvait faire  faire n’importe quoi à n’importe qui, de se marrer avec des choses qui n’étaient pas forcément drôles de prime abord, et surtout, de jouer toujours plus sur cette ambiguïté qui me caractérise. Qui suis-je au fond, un petit extrémiste qui s’assume mal, un facho à la petite semaine, ou un génie incompris qui joue avec des concepts dangereux comme un enfant avec une fourchette et une prise électrique ? Chacun trouva la réponse qui lui convenait. Sans avoir été un membre important de cette c0wmunauté que j’ai souvent fustigé, je fus le moteur d’un énorme rassemblement d’une ampleur assez considérable, d‘un ras le bol et d‘une amusante cruauté, surtout que chacun y allait de son article spécial Projet X, sa propagande façon modification de vieilles affiches de la seconde guerre, et tout ça dans la joie, me fournissant un conflit généralisée à relater, ainsi que des morceaux d'histoire totalement inventés par mes plus fidèles lecteurs. Et ça, c’est pas rien. (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8)

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Je vous laisse digérer ça quelques jours, ensuite on attaque la seconde partie de ce bilan nostalgique. On souhaite au passage un bon anniversaire à ce blog donc, qui, en ce 14 avril, passe la barre des quatre ans d'existence.


 

Mardi 14 avril 2009 à 13:22



Et voilà, encrage du dessin de l’article précédent terminé. Ça vous permettra de patienter jusqu’à ce soir en attendant le premier volet du double article spécial 4 ans / 450 ème article de ce blog. Un article poignant, plein de souvenirs et d’émotion, retraçant la saga de cette formidable aventure bloggesque qu’est la mienne. Quatre ans déjà, ça vous rendrait presque nostalgique tout ça, non ?

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Bon pour reparler vite fait du dessin, il est quand même mieux en original, le problème de scanner avec une merde taillée pour copier du A4, c'est qu'on peut difficilement y rentrer une feuille canson avec des dimensions un poil plus grande, et qu'on ne peut pas se permettre de fermer au risque de broyer les bords du dessin, donc du coup ça modifie légèrement les nuances du dessin sur le bord droit, enfin bon, c'est pas dramatique.

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