Lundi 13 avril 2009 à 0:01



Alors ouais, je sais, dans un article précédent qui n’est pas si vieux, j’exprimais une certaine incompréhension face à ces dessineux qui, pour combler les vides, nous postaient 25 fois le même dessin, à différents stades de finitions, chose que je trouvais, et que je trouve encore, absolument vide d’intérêt et de sens. Cela dit, comme tout individu de mauvaise foi incapable d’appliquer les leçons qu’il prodigue aux vermines, j’ai plusieurs excuses.

La première, je ne fais pas ça systématiquement, car je crois que sur les quatre ans d’existence dont peut s’enorgueillir ce blog, ça doit être la deuxième ou troisième fois que je succombe au virus du post de crobard.
La seconde raison est que je n’avais rien d’autre à poster, ce qui renforce l’impact de la troisième raison, car voyez vous, j’approche du 450ème article à grand pas, et comme je suis un maniaque, le 450ème devra bien entendu coïncider avec le quatrième anniversaire du meilleur blog de la plateforme : le mien. Remarque que tous les ans, quand arrive un palier quantitativement intéressant à point nommé avec un anniversaire bloggaire, et que je me fixe comme objectif de faire d’une pierre deux coups, en général, ça ne fonctionne pas. Bref, cessons ces tergiversations incontrôlées et concentrons nous sur ce qui suit, un crobard, non achevé mais en bonne voie, puisque je vais entamer la phase toujours délicate d’encrage ce soir ou demain. J’en profite pour préciser que ce dessin est une reproduction (à l’œil) d’une peinture d’Alex Ross que je vous conseille de découvrir si vous ne le connaissez pas encore, et que vous feriez bien d’apprendre à connaître avant de commencer à vous faire passer pour un grand fan de comics super-héroïques parce que vous avez vu Iron-Man au cinéma, car Monsieur Alex Ross, c’est un génie, un dieu, d’ailleurs les plus vieux lecteurs de ce blog se souviennent sûrement que j’avais déjà chanté les louanges du Maître, lors d’un article similaire (J’avais posté un hommage à sa saga Marvel : Earth X, en essayant d’adapter mon trait à son style), comme quoi, certaines choses ne changent jamais.



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J'en profite au passage pour demander à une certaine personne qui se reconnaîtra de ne surtout  pas montrer ce dessin à un certain petit bonhomme (Bien que je sais que ça ne vous viendrait pas à l'esprit, cher Ami), car je tiens absolument à voir son petit visage s'illuminer lorsque je lui ferais cadeau de l'original, encré, comme d'hab' .




 

Vendredi 3 avril 2009 à 1:30



Et voilà, première partie du dixième épisode de la série « Bonne nuit les petits ». Bon, on ne présente plus la série la plus en vue du moment, mais sachez que bon nombre de bloggeurs restent sur cowblog uniquement pour le prestige de poster sur le même serveur que moi et pouvoir dire à leurs amis qu’ils ont un lien quelconque avec le génial créateur de « Nounours ». Ha comme je suis bon avec vous bande de larves. Oui, prosternez vous, et touchez du bout de l’âme un esprit créatif comme on en voit qu’un dans sa vie misérable de petit bloggeur sans intérêt.
Si tu es encore en train de lire ces conneries, je te fais part de ma profonde haine et de mon incompréhension totale, car tu aurais mieux fait de te jeter sur ces excellentes planches au lieu de lire des conneries pareilles qui, en plus de traîner en longueur, rabaissent profondément ton ego et l’image que tu as de toi.
Connard.

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(A suivre...)

Vendredi 27 mars 2009 à 0:11




Les lecteurs de ce blog, éclairés par mes écrits, ma ténacité et mon courage, auront vite compris que surgissent de toute part nos ennemis. Loin de le voir comme une fatalité, j'ai décidé de voir l'ennemi, ou "l'obstacle", comme une chance de progrès pour celui qui cherche à s'élever - l'obstacle n'ayant pas grand intérêt lorsqu'on tente de s'enterrer telle une autruche pour ne pas voir sa propre misère intellectuelle. Grâce à moi, nombreux sont les ennemis que vous êtes capables d'identifier. Cela dit, quand on prend un malin plaisir à détester tout le monde, usant des prétextes les plus absurdes comme des clichés les plus durs et les plus répandus pour justifier une telle haine - mais toujours dans la bonne humeur -, des ennemis, il en reste toujours. Avec un peu de bonne volonté, on peut haïr n'importe qui. Les aficionados de ce blog se souviennent des traités de sociologie de l'absurde, qui avaient emboîté le pas à Dictature Scripturale, où j’éructais déjà ma haine de l’autre. Aussi ce pamphlet du jour aura certainement un petit goût de déjà vu, car j’avais déjà fait un sort au Rasta et tout ce qui touche ces cultures chevelus, gardiennes mollassonnes du culte de l’inutilité complaisante et bon marché pour dépravés oisifs.
Pourtant, nous avons bien souvent murmuré son nom en commentaire, usé de son image dégradante pour qualifier un pacifisme surfait pour tarlouzes décérébrées ou une tolérance contradictoire chez mes plus mous mais néanmoins farouches opposants. Nous avons beaucoup parlé des hippies, au point d’en faire l’équivalent de ce qu’est un croque-mitaine ou d’un Mickael Jackson pour un enfant, ou plus généralement, de ce qu’est l’ennemi pour un peuple à la dérive : Un individu/ennemi désigné aux attitudes surexagérées, au physique à la limite de la caricature, un individu qui gangrène l’humanité, et dont les machinations machiavéliques doivent en premier lieu inspirer la crainte, avant de devenir l’élément fédérateur qui sauvera notre peuple de l’asservissement idéologique, voir pire, de l’anéantissement. Viennent donc s’ajouter les hippies à la longue liste de mes ennemis, comprenant déjà les canadiens, les vieux, les pauvres, les guntéïformes, les paysans, les Kevins et autres adolescents suintant l’acné, les mendiants-moignons, les tolérants,  les tibétains, les végétariens, les écolos etc…
Car le hippie, c’est le mal incarné. C’est l’inaction immobile et moralisatrice - paradoxal, non ?- qui pose l’inutile irréfléchi en modèle de maturité et conscience intelligible.

http://groumf.info/imageblog/hippie.jpg(Affiche de propagande anti-hippie, Allemagne, 1930.)

Premièrement, le hippie est généralement atteint de plusieurs tares qui devraient, si le monde dépendait de moi, lui interdire l‘accès à la reproduction : il est écolo ET bien souvent végétarien, et chacun connait la haine farouche que déclenche chez moi ces personnes. Pour ne rien arranger, c’est une lopette pacifiste. Deuxièmement, le hippie est prosélytiste dans l’âme. Il déverse d’innombrables calomnies dans le but d’égarer les esprits faibles, faisant tomber les plus réticents avec drogues et substances qui anéantissent toute faculté de jugement chez son interlocuteur. Ce masque gerbant de pacifisme tolérant n’est qu’une façade pour dissimuler la vérité de l’immense complot qui se trame chez les hippies : La fin de la civilisation et de toute vie comme on la connaît.
Mais comment un individu si insignifiant pourrait influencer notre planète me direz vous ? C’est très simple.
Tout d’abord, par son anti-consumérisme implacable. Le hippie prévoyait, il y’a quarante ans, une crise majeure de l’économie mondiale, et qu’a-t-il fait pour relancer la machine ? A l’instar de tout pauvre qui se respecte, il n’a fait strictement RIEN. Le hippie ne fait jamais rien. Et c’est de la force de son immobilisme qu’il tire toute sa puissance. Car en persistant à ne rien faire, il a, en plus, aggravé la crise économique. Bien sûr, son attitude anti-système ne va pas jusqu’à refuser les aides sociales qui lui permettent d'habiter à l’arrache dans des yourtes plantées en plein champs, qu’il occupe illégalement, se nourrissant pour seulement cinquante euros de légumes par mois, afin de vivre et de donner des leçons qui font de nous des cons supportant le fardeau d’un boulot asservissant que nous détestons, passant à côté des vrais valeurs de la vie. Connards de Hippies. En ne faisant rien pour devenir réellement un marginal, une fois encore, il gagne la partie.
Ensuite, le hippie bien que pacifiste et protecteur des forêts, contribue activement - par son oisiveté - à la déforestation du poumon vert de la planète ainsi qu’au terrorisme international. Car ne rien foutre, pourquoi pas, mais c’est évidemment plus appréciable - et plus supportable - lorsque l’on est totalement défoncé, comme seule une sale sous-merde de hippie peut l’être. Car la drogue, on le sait, finance des groupes armés partout dans le monde qui assoient leur domination sur les régions les plus abandonnées du monde, ou d’innocents civils subissent la lois de barbares obsédés par le pouvoir et l’argent. Si le hippie est pacifiste, par procuration, c’est en réalité l’être le plus malveillant et violent qui soit, et ses mains maculées d’un sang invisible décrédibilise totalement leurs discours de tarlouzes. Sans compter que ce protecteur des espace vert, en appuyant financièrement, avec notre argent, le renforcement des cartels de la drogue, contribue à la déforestation entreprise par les marchants de mort qui pour cultiver plus, gagnent du terrain sur les forêts. Il va s’en dire que tout l’écosystème s’en trouve bouleversé, et du coup, les animaux si chers aux cœurs de ces chevelus crasseux, crèvent comme des merdes. Après personnellement je m’en tamponne de l’écologie, des animaux, et de l’avenir de la planète, c’est juste pour vous faire prendre conscience de la fourberie de ceux qui nous expliquent, dès qu’on leur en donne l’occasion - parce qu’en ce moment c’est tendance les émissions sur les inadaptés sociaux - comment vivre mieux et en complète harmonie avec le monde, en suivant leurs conseils de dégénérés.
Ajoutons que pour consommer sa drogue, le hippie use généralement de feuille pour rouler sa merde. Bien sûr, ils vous répondront utiliser des feuilles de chanvre, ou encore une pipe à eau et ainsi de suite, mais c’est finalement leur seul geste écolo… Si on excepte qu’il contribue au réchauffement climatique en fumant.

C’est un fait, l’oisif chevelu, reconnaissable à son dos bossu, son regard perfide, à ses doigts et son long nez crochus, cherche par tout les moyens à précipiter ce monde dans le chaos, alors qu’il prétend avoir d’excellentes idées et un mode de vie irréprochable pour sauver notre espèce. Haha ! Démasqués, enfoirés de hippies !
Et puis de toute façon, en plus d’être l’instigateur des forces communistes, le hippie en tant que personne, c’est un déchet et puis c’est tout. Le hippie est sale, marche pieds nus pour cultiver les champignons sous ses ongles qu’il espère hallucinogènes, il est mou, tient des propos incohérents, ne bouge pas, joue de la musique de merde sur une guitare mal accordée, accompagné généralement par les même loques que lui, chantant flasquement des chants propagandistes ou tapant sur de petits tam-tam à la con, autour d’un feu de camp. Saloperies de hippies ! Je vous hais ! Je vous hais !

Mardi 17 mars 2009 à 0:59





Alors que le monde entier a les globes oculaires rivés sur ces barbus du moyen-orient, on en oublie trop souvent que comme la vérité, le danger est ailleurs. L’ennemi le plus redoutable n’affiche pas ses belliqueuses ambitions, surtout quand pour les mettre ne pratique il ne dispose que d’andouilles kamikazes (qui plombent en général autant des leurs que d’envahisseurs) et trois enturbannés enculeurs de chèvres perdus dans la montagne, la kalash’ à la main. L’ennemi n’envoi pas des satellites dans l’espace quand Dieu (Les USA) le regarde d’un air de dire qu’il va les envahir pour instaurer une démocratie, des Mc Donald’s, des casinos avec des tables de black-jack et des putes, ainsi que les incontournables pompes à pétrole, bref, tout ce qui fait un état de droit, un état de liberté. L’ennemi est là, il se terre dans l’ombre et attend son heure, comme un joli sida ou un adorable cancer. L’ennemi s’infiltre, séduit, aguiche le client comme une Josianne cachant ses bourrelets dans le latex odorant par une chaude nuit d’été dans le sud de la France.
L’ennemi de l’humanité, dont les machiavéliques ambitions comme la brutalité sournoise des méthodes qu’il emploie et qui font passer le IIIe Reich pour Disneyland,  ce ne sont pas des Musulmans intégristes, ce ne sont pas les lobby Juifs qui font mains basses sur le monde et son économie, ce ne sont pas les organisations souterraines de l’état américain contrôlant soi disant tout,  ce ne sont pas les chinois non plus… Mais alors, qui ? Te demandes-tu, frémissant petit lecteur. Et bien je vais te le dire, pauvre larve naïve. Ne le vois-tu pas ? Es-tu donc à ce point si bête ?
L’ennemi, celui qui héritera de la terre quand il nous aura tous massacré, et dont le pays fut découvert en 1534;  l’ennemi, qui puise ses origines chez nos ancêtres explorateurs et colonialistes Français; l’ennemi, fruit de relations incestueuses entre anglais, français et caribou… L’ennemi, c’est le Canada ! Bordel de merde !

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Mais n’avez-vous donc rien vu ? Inconscients ! Fous que vous êtes !
Celine Dion ! Garou ! Natasha(te) St-Pierre ! Ne sont-ce pas là les signes annonçant l’apocalypse imminente ?
Comment des êtres sortis tout droit de la bouche de l’enfer pourraient-ils être autre chose que l’œuvre de la déraison ?
Ces expressions, cet accent reconnaissable entre mille, n’est-ce pas là le sigle de ralliement d’êtres maléfiques ? Combien d’entre nous sont tombés aux mains de ce culte immonde en propageant cette culture ?
Et le caribou ? Est-ce-là une créature de Dieu, où l’immonde progéniture d’une fornication contre nature ? Je ne vous parlerai pas du castor, ni même de l’ornithorynque. Oui oui, parfaitement, l’ornithorynque… Fous que vous êtes ! L’ornithorynque est un hideux croisement entre un castor et un canard, créé par les Canadiens dans le but d’envahir le monde. Les moyens rudimentaires de l’époque ne permirent pas de créer Avril Lavigne comme c‘était prévu à l‘origine, mais à force de persévérance, en croisant les mêmes membres d’une famille de canards et de castors indéfiniment avant d‘y ajouter de la semence de Garou, les canadiens arrivèrent à leur fin. Bref, il y’a bien longtemps, l’ornithorynque fut donc offert aux australiens, eux-mêmes adeptes de relations incestueuses avec des animaux étranges (Kangourous, Koalas, Paul Hogan, Bushmen…) Bref.
Tout indique une volonté de semer le trouble, chez le canadien. Ceux d’entre nous qui auront tenté d’enduire l’intérieur d’une crèpe avec ce diabolique produit canadien qu’est le sirop d’érable le savent mieux que personne. Quelle créature peut manger convenablement une substance incapable de rester à l’intérieur de sa crèpe, sans vouer son âme à Satan ? Quel humain normalement constitué en aurait le pouvoir ? Qui, sinon celui là même qui le créa ? Qui, sinon le canadien, dont on peut entendre le rire perfide à chaque goûte perdue s’éclatant dans un soupir sur le rebord de votre assiette et dans laquelle vous poserez la manche de votre chemise propre…
Mais la fourberie des canadiens ne s’arrêtent pas à d’étranges expériences culinaires et génétiques ratées, et leur plan de conquête ne se limite pas aux chanteurs exaspérant tentant de nous pousser au suicide, non. Ce serait sous-estimer ce peuple barbare.
Le Canada est également présent dans le cinéma. Qui, sinon une société canadienne, pouvait produire des longs métrages sur les Bisounours, afin de ramollir nos jeunes bambins, garants de notre sécurité à venir, et ainsi anéantir toute résistance future en transformant de futurs soldats en tarlouzes hippies pacifiste ?
Qui, sinon les canadiens, pouvaient produire le film « ExistenZ», afin d’instaurer chez leurs ennemis la peur des nouvelles technologies et ainsi, nous empêcher de nous documenter sur ces contrées diaboliques ? N’était-ce pas là l’ébauche d’un plan de propagande de grande ampleur, afin de garantir au Canada le contrôle total sur ce qui se dit sur ce pays ? D’ailleurs, rien ne filtre sur le Canada… A en croire ce qu’on glane sur internet, il s’agit en apparence tout du moins, d’un pays presque respectable, si on ne prête pas attention aux détails.
Bien sûr, une résistance farouche tentera bien de nous avertir avec le dessin animé long métrage « Metal Hurlant : La machine à rêver », mais la force de son message restera  à jamais enfoui sous les énormes protubérances mammaires de ces plantureuses créatures féminines jalonnant ce bijoux unique en son genre.

Cette peuplade, ce pays, oublié de Dieu et des hommes, attend patiemment son heure, et les êtres immondes qui l’habitent, unis par un seul et même esprit dictant à chacune de ses artères sa volonté, feint l’amitié avec les autres peuples, mime le pacifisme pour mieux nous abuser, et tandis que nous nous endormons, sagement, sans aucune crainte, le Canada continue de faire tourner les rouages de sa pernicieuse machination. Il est peut être déjà trop tard. Qui sait, il y’a peut être un Canadien sous votre lit, ou dans votre entourage. Prenez garde, amis lecteurs. Ils sont là. On pourrait faire semblant, mais c’est un fait. Les canadiens existent bel et bien.


 

Jeudi 12 mars 2009 à 22:32



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Sarkozy qui veut en finir avec l’anti-Américanisme en France, c’est MAL !
Mais enfin, c’est pas nous qui n’aimons pas ces connards de gros porcs incultes, c’est eux qui nous aiment pas ! Bande d'enculés !

Les négationnistes et autres révisionnistes réabilité au sein de l’Eglise, c’est MAL !
D’un autre côté c’est pas comme si l’Eglise était une institution respectable.

La crise, c’est MAL !
C’est quand même le seul événement qui rapproche les deux couches de la société les plus éloignées : Les clodos et les millionnaires. Ce sont les seuls que la crise n’affecte pas.

La hausse du chômage, c’est MAL !
Au contraire, ça va permettre aux bars de gonfler leur chiffre d’affaire en ces temps difficiles. C'est bien connu, les inemployés sont des alcooliques et des faignasses. (Ce message est sponsorisé par l'UMP)

La grève dans les DOM-TOM, c’est MAL !
Mais qu’est qu’ils nous font chier ceux là ? On a déjà supprimé le fouet dans les relations de travail entre employeur et employé… Qu’est-ce qu’il leur faut de plus ? D'ici à ce qu'ils demandent l'abolition de l'esclavage, y'a pas des kilomètres... Comment ça ils l'ont déjà obtenu ? Gouvernement de tarlouzes !

L’Eglise excommunie des médecins pour avoir avorté une fillette tombée enceinte après avoir été violée, c’est MAL !
On apprend qu’ils ne seront pas excommuniés : pour se faire pardonner, ils ont violé la petite à nouveau, et sans capote, parce que la capote, c’est MAL ! Ils auraient également proféré des propos négationnistes envers l’holocauste, durant l'acte, histoire d’être sûr.

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La journée de la femme, c’est MAL !
Encore un événement qui va faire croire aux femmes qu’elles ont une quelconque importance aux yeux du monde…

Yvan Colona quitte son propre procès, et c’est MAL !
L’appel de la nature, la nostalgie du maquis : Il est allé pleurer dans un buisson.

Michèle Alliot-Marie qui ne voit aucun problème à ce que des CRS chargent des collégiens, c’est MAL !

Et elle a raison. Quand on est assez grand pour manifester, on l’est aussi assez pour se faire matraquer. C’est-ce que toute bonne démocratie devrait apprendre à ses citoyens. Ou une dictature…j’sais plus.

La loi internet et création, c’est MAL !
Non mais ho ! Vous croyez quoi ? Qu’on va laisser éternellement un large éventail de connaissances et un espace d’expression sans restriction, gratuitement (enfin si on veut), à la disposition du premier connard venu ? Hahaha ! Faudrait arrêter de rêver un peu. Remarque en même temps, si internet avait rendu les gens intelligents, ça se saurait.

Ségolène Royal qui réclame 50.000 € à Paris Match en justice pour des « photos volées », c’est MAL !
C'est exactement la somme demandée par la justice à un pédophile français qui se rendait régulièrement au Cambodge et qui y filmait ses ébats avec des prostituées mineures... Etrange non ? Enfin, blague à part, ça montre que le droit à l'image, on ne plaisante pas avec ça en France. Avant de filmer vos parties de jambes en l'air avec une asiatique de 14 ans, faites lui signer une décharge.

Après la tuerie dans un collège, l’Allemagne s’interroge, et c’est MAL !
Haaa, le peuple allemand dans toute sa splendeur: Des penseurs d’un côté et des barbares sanguinaires de l‘autre. L’Allemagne, terre de contraste…



«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
( It's baaaaad ! M'kay ? ) 

Lundi 9 mars 2009 à 0:19



Mon dernier article ayant déchaîné les passions, en particulier chez les plus frénétiques commentateurs sévissant sur mon blog, certains se seront peut être étonnés de ne pas me voir prendre part au débat. La première des raisons et que, comme tout bon palmé qui se respecte, je suis une feignasse de première catégorie, et voyant le nombre de commentaires auxquels il fallait répondre, une flemme d’une rare intensité s’empara de moi. L’autre raison et que je n’avais pas vraiment envie de participer à un débat que je n’ai pas lancé, quoi qu’on en pense, avec mon article. Car l‘œil averti aura remarqué assez vite que mon texte était tout sauf objectif. Il s‘agissait d‘une sorte de cri du cœur (ou d‘autres parties de mon anatomie moins sympathiques), et n‘invitait pas vraiment à l‘argumentation, puisqu‘il n‘y en a aucune au départ. On comprend difficilement comment on peut être en accord total avec mes propos (ou en désaccord), puisque c‘est avant tout l‘expression d‘un ras le chibre personnel.
Enfin, participer au débat serait revenu à répéter ma conclusion (Massacrons les tous !). Je ne discute pas les goûts et les couleurs, même si je considère qu‘il en va de notre devoir de le faire de temps à autres, quand les goûts en question entendent baisser le niveau tout en faisant main basse sur le lectorat pour leur faire bouffer de la merde. Au fond, je ne discute pas les goûts des lecteurs, mais je m’insurge contre une pieuvre fallacieuse qui fait la promotion de la pauvreté artistique parce que c’est plus accessible aux buses. Ces nuées de cons adorateurs du rien ne sont pas responsables, d’un certain côté, car rares sont ceux qui tentent de s’élever au dessus du cloaque qui les vit naître pour s’intéresser à autre chose. Le blâme revient à ceux qui exploitent ce manque de goût, ces dessineux du pauvre dont j’ai parlé précédemment, qui s’enlisent chaque jour un peu plus de le marasme anticréatif le plus total. C’est eux, qu’ils faut tondre et lapider à coups de figues, car ils sont les instigateurs du crétinisme de masse, les Mengele du dessin.

Deux lecteurs en particulier soulevaient le point selon lequel, d’une part, la faute de cette surproduction incombait aux possibilités immenses qu’offraient l’internet en matière de diffusion de contenu, d’autre part, la capacité surnaturelle d’internet de révéler certains talents à côté desquels on ne saurait passer sous peine de se faire émasculer en place publique et donc, de ce fait, internet n’est pas tant à mettre en cause (Toute façon tout ça, c’est la faute à ‘toshop). Ils ont raison tout les deux. D’une certaine façon, on ne saurait mettre au pilori internet, qui nous permet de disserter longuement sur des sujets aussi passionnants mais quand même, laisser un tel outil la portée de peuplades primitives et de bouseux qui confondent une feuille canson et du P.Q, c’est un non-sens. Cela dit, sans internet, nous passerions en effet à côté de bon nombre d’artistes talentueux, et ceci dans bien des domaines. Un mal pour un bien en somme. Alors le pourquoi du comment de cet article, qui aura finalement échappé à pas mal de monde, n’était pas de définir ce qui est bon et ce qui ne l’est pas, mais de cracher avec la véhémence qu’on me connaît, juste pour le plaisir, sur une clique de bande-flaques du crayon. Bien sûr, il était aussi appréciable de dénoncer un phénomène de mode grotesque qui uniformise les blogs B.D. Qu’on ne me blâme pas de mettre en évidence les étiquettes que ces ersatz d’auteurs se collent eux même par un manque flagrant de d’idée, de talent ET d’originalité. Une personne talentueuse, quelque soit son style, qu’on aime ou pas, dégage quelque chose qu’on ne saurait décrire (Et ne perd pas de temps à dessiner des merdes simplistes qu’on oubliera si tôt la page refermée, noyé sous un millier de copie conforme toutes aussi laides et puériles les unes que les autres).

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Bons nombres d’auteurs (Obscurs ou reconnus) n’ont pas forcément un trait de maître… Leur talent se trouve dans la narration, le scénario, les dialogues. Mais les résidus de pine dégoulinants le long des couilles disgracieuses de ‘toshop, qu’ont-ils à nous proposer ? Rien. Désespérément rien. Et oui, les logiciel de graphisme c’est bien joli, mais ça n’aide pas pondre un scénar’ qui tienne la route. Et c’est là, qu’on réalise que leur « art » n’est que de la poudre aux yeux. On comprend pourquoi, tel le vendeur à l’étalage qui écoule son stock de marchandises inchangées en hurlant qu’il est frais son poisson, le dessineux nous poste son dessin cinq ou six fois pour nous montrer comme il gère bien ses outils… Il nous abreuve et nous noie dans ses navrantes caracolades en espérant nous faire oublier qu’il n’a à nous offrir que du réchauffé. Et quand il n’est pas adepte de cette technique, il nous narre son quotidien pathétique auquel il se sent obligé d’ajouter une pointe d‘humour que les plus grands élèves de fonds de classes de CM1 ne lui envieraient pas, et cette vie ainsi dévoilée nous amène souvent au triste constant suivant : En plus d’être des sous amibes vaguement artistes, ils révèlent par leur trépidantes (Hem hem) aventures, qu’ils ne sont que d’infâmes crétins qu’on giflerait bien volontiers tellement il sont cons.  Obéissant au phénomène du blog B.D consistant à raconter sa vie, le bloggeur de base n’a encore une fois pas pigé ce qui fait la qualité d’un blog B.D qui mérite qu’on s’y attarde.
Et que dire de ceux qui tentent maladroitement d’échafauder un projet plus ambitieux ? Vous savez, ceux qui nous postent des planches bâclés parce que le scénario a demandé teeeeeellement de temps… Ce genre de personne qui vous pond une planche par tranche de cinq minutes, et qui vous tape quinze lignes pour vous expliquer la suite de l’histoire, et qu’il faut bien faire attention au personnage secondaire qui apparaît case trois (Lequel connasse ? Il se ressemble tous tes personnages de merde avec leurs globes oculaires proéminents façon "Sailor-Moon s’est fait ventouser les yeux !"), parce qu’il va avoir un rôle déterminant dans la suite du récit, même si de son propre aveux, l’auteur ne sait pas encore lequel… Ca sent la trame en béton ça !

Trait hésitant, surexploitation d’un outil de retouche (Un outil informatique ne sera jamais un outil de création, bande de moules. La technique et l‘outil, ça ne fait pas le talent), scénario bancal ou inexistant, humour facile et décrépi qui permet de poster plus en se creusant moins le ciboulot pour atteindre un publique large et inconscient de ce à quoi il apporte son soutient,  explosion des techniques permettant la diffusion de contenu et la dépendance psychologique qu’elle entraîne, le dessineux de base est avant tout une pauvre larve sans intérêt qui cherche surtout à se faire juter l’ego face à un publique conciliant qui, si on lui filait de la merde à bouffer, en redemanderait sûrement, juste pour qu’on lui accorde un peu d’attention en retour de son amabilité. Perdu entre une bande toujours croissante de lèche-culs qui sont légion sur le net et la haute estime de soi toute naturelle qui en découle pour un esprit faible qui rencontre un succès tout relatif sur son blog, le dessineux n’évolue pas, ne se renouvelle pas, parce que comme le disent tous ces peigne-culs « J’adore ce que tu fais, CONTINUE COMME CA ! ».

En clair, te renouvelle pas, n’évolue pas, fais de la merde, t’es bon qu’à ça.

Vendredi 20 février 2009 à 0:03



Y'a quand même un truc merveilleux sur cowblog, c'est le fameux nuage de mots clefs. Encore plus efficace que l'étoile jaune fut un temps, le groupe permet de traquer avec acharnement ceux qui ont hérité de ce facteur X dont je vous ai déjà parlé ici, mais il lui manque encore l'élément qui permet d'isoler totalement des individus identiques pour leur faire du mal.
Grâce à l'avènement du saint nuage de mot clef, on peut regrouper des articles traitant d'un même sujet, et donc, par effet boule de neige, des individus identiques où le groupe se contentait de rassembler des gens plus ou moins semblables. La où l'exemple d'uniformisation est le plus flagrant, et où il m'énerve le plus, c'est lorsque l'on clique sur les mots "dessins" ou "Bd" en page d'accueil. Principalement parce que je me retrouve mêlé à une tripotée (voir une totalité) de connards qui s'ils dessinaient avec leur narine ne s'en sortiraient pas moins bien...
http://groumf.info/imageblog/manga.jpg(Je signe même pas cette daube tellement c'est naze)

Alors bien sûr, il me suffirait, suivant la logique populaire, de fermer ma gueule et de ne pas référencer mes planches et dessins, mais si on suit ma logique, ce serait à eux de se mettre à niveau, car qualifier ces déchets qu’ils produisent de "dessin" ou de la "BD", excusez moi du peu, mais c'est prendre les gens pour des cons. En plus, c'est la sainte plateforme qui l'a dit "Référencez bien vos articles sinon ils passeront à la trappe dans les oubliettes de google, espèce de sombre merde ingrate". Hum, je m'égare.
Donc, j'ai osé, j'ai osé faire un tour des blogs "dessineux" de cowblog... Et bordel, c'est la catastrophe. Non mais l'équipe de bras cassés. Sérieusement. Honnêtement, vous êtes sous acide quand vous dessinez hein ?
Avec la consécration de quelques jeunes artistes tenant des blogs BD (et qui n'ont pas tous nécessairement du talent non plus), toutes ces petites sous-merdes sachant tracer trois traits (et encore) avec un crayon pour former un visage de personnage de manga visiblement atteint de trisomie 21 tentent de "percer" dans le monde cruel de la bande-dessinée, en faisant ce que tout le monde attend d'un bon auteur : De la merde. Encore que certains auteurs ont fait de la merde toute leur vie, mais ils savaient au moins dessiner, eux. Non parce que sur cowblog comme ailleurs, la grande tendance, c'est donner dans un sous-genre pictural qui tire bien souvent sur ce qu'on fait en manga, et en général sur ce que ces pauvres mangakas surexploités ont produit de pire en la matière…
 Donc vous êtes bien mignons avec vos merdes, mais si vous voulez faire du manga, cassez vous au Japon et arrêter de nous faire chier. Et puis si c'est pour faire un truc que tout le monde peut faire, et en plus, le faire mal, ça mérite vraiment pas qu'on nous agresse la cornée avec.

Ceci étant dit, éloignons nous des préférences puériles et de l'absence d'originalité de ces amibes, et soyons un peu plus généraliste, histoire d'en foutre plein la gueule à tout le monde. Ha si quand même un truc. Pitié, arrêtez avec vos greluches disproportionnées affublées systématiquement d'oreilles de chats. Non mais sérieusement. C'est nul. Mais alors nul à chier. Et tout le monde fait ça. Non mais pitié arrêtez le massacre.
Si on excepte donc la grande tendance style "regardez j'suis original et talentueux j'sais faire du manga", il y'a deux grandes tendances: Les accrocs à photoshop qui représentent à eux seuls le phénomène le plus répandu sur la toile, consistant à compenser son absence de talent et de technique par l'utilisation d'un outil qui, grâce aux montagnes de didactitiels existant en la matière, reste à la portée même du chimpanzé.
Ils nous pondent tous les mêmes croûtes de pus de lépreux, des personnages simplifiés au possible, tracés à la règle, droit au point qu'on se demande s'ils ont un balais dans le fion, avec des formes biiiien fermées et délimitées pour permettre de faire ses couleurs avec 'toshop. La technique est tellement éculée que tout le monde ou presque se retrouve avec les mêmes colorisations, avec cet éternel putain de dégradé de merde censé faire office d'ombre qui change d'emplacement à chaque case...
L’autre grande tendance, ce sont ces branleurs qui ne prennent même pas la peine d'encrer et/ou de coloriser leurs "oeuvres", qui vous balancent donc des planches en crayonnés où l’on peut encore voir les schémas leur permettant de proportionner leurs personnages (et même en procédant de la sorte, ils arrivent à les foirer, les proportions). Le pire, c’est qu’ils viendront geindre, prétendant que nous sommes simplement jaloux de leur immense talent quand nous leur ferons remarquer que leur travail est bâclé, en plus d'être absolument grotesque, moche, et d'une banalité affligeante. Et c'est pas méchant, c'est constructif, bien que la majorité de ces apprentis branleurs ne considèrent  uniquement la critique comme constructive que lorsqu'elle laisse un résidu gluant et buccal sur leurs boules.

Bref, le monde du dessin en amateur sur internet, c’est un peu calqué sur le monde de la BD professionnelle, on peut trouver ici et là quelques pures merveilles, elles sont malheureusement noyées dans un malstrom crasseux de surproductions d’une qualité plus que douteuse. Faudrait abattre tous ces enculés, pour le bien collectif.




 

Lundi 16 février 2009 à 1:29



Cycle I - Résurrection

Arraché des limbes salvatrices, purifié par le sang et la haine, c’est dans un troisième souffle de l’âme que je puise l’acharnement du despote. Je suis éternité, plus qu’un Alpha tronquée par un Omega, plus que la vie tranchée par la mort. Je suis l’inexistence inextinguible. Je suis le tangible immatériel, l’inconstance du néant. Je suis ce que tu pries et quémandes, cette puissance mystique que tu bois et qui n‘étanche jamais ta soif, celle pour laquelle tu vends ton âme à la glaciale déraison où d’autres la vomissent à la face de Dieu par la prière, la foi, la soumission.


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("Résurrection" par Atom-of-the-end, Février 2009)

Rampant dans l’ombre lorsque tu fermes le yeux, irradiant dans la nuit pour que tu ne vois que moi, je suis la réponse. Je suis l’abjecte vérité, je suis l’outil suprême. Je suis cette haine tentaculaire qui te permet de survivre et balafre avec fracas la mémoire de tes ennemis.
Je vis par delà ton esprit et tes doutes. Des battements hésitants de  ton cœur fatigué, je me repais; quand tes trépas successifs affaiblissent ta raison, ils lavent mes plaies; et tandis que tu chutes, tes échecs m’enrichissent. En retour, ma vie te consume, t’étreint de son emprise fusionnelle, corrompt les lambeaux de ton âme cicatricielle, mais tu ne saurais vivre sans notre symbiose immortelle. Je suis le parasite, je suis Dieu. Je suis ta force. Je suis ton pouvoir. Je suis l’inexistence inextinguible, je suis la réponse.
 
Tu sors d’outre-tombe où grouillent vers et nuisibles, nous transcendons la nature humaine par une ultime ascension que ne sauraient voir les impies moralistes et décadents de ce siècle nouveau, vers ma destinée. Je suis manipulation illusoire. Je suis la fourberie de l’esclave. Je suis le jouet immoral. Je suis l’interdit au barillet chargé. Je crache mes valdas, j’étale ta volonté sur les murs. Tout recommence. Je suis un Triptyque cyclique.
 
Une mort en trois temps.


Cycle II - Herr Diktator

Sous les ovations silencieuses de mes spectateurs, je ronge les lambeaux de la chair du convenable. J'embrasse l'informe pour lui donner une direction, je trace la ligne du déraisonnable, je joue avec les mauvais concepts. Je suis mon prêcheur, ma paroisse, ma brebis, je suis mon sanctuaire. Je distille l'absurde par la haine ou la haine par l'absurde, et abreuve les omniscients comme les inconscients. Je suis la pensée déliquescente, la noirceur caricaturale idéalisée, l'hypocrisie mégalomane, ceci est mon temple.

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("Herr Diktator" par Atom-of-the-end, Novembre 2006)

Mon univers excessif est le fatras expressif d'une accoutumance galvaudée au culte de ma propre existence.

Je suis Dieu. Je suis le traître. Je suis le rejeton des brumes sclérosées de l'humour pervers et de la beauté subjective. Je suis un brouillon de perfection. Je suis un petit dictateur des idées, un extrémiste de la libre pensée. Je suis Dieu. Je donne la vie comme je la reprends. De toutes ces créatures merveilleuses dont je suis le Père, combien en ai-je avorté ? Combien en ai-je laissé à l'abandon parce qu'elles ne voulaient pas grandir ? Combien en ai-je mutilé par omission ?
Et de celles dont j'ai pourtant été le plus fier, combien en ai-je crucifié ?  

Je suis un porc assassin et négligent. J'ai caché les dépouilles dans ma corbeille, et si le monde était mieux fait, on m'exécuterait sur l'heure, on m'effacerait, moi aussi, pour crime contre mon humanité. C'est dans l'abstinence que je rends des comptes à ceux qui m'attendent dans le néant, je dépose mon âme sur une feuille de papier.
 
Déchire la ! C'est une pute.


Cycle III - Atomisation Finale

Tandis que l'étreinte de l'oubli, que la torpeur juvénile de la vallée de l'ombre, de la mort et des larmes, que la puissance de l'inflexible loi divine se font plus fortes, j'attends. Je foule le sable de l'esprit et laisse une empreinte fébrile dans un monde qui souffle pour m'effacer comme on crache sur des bougies pour amnésier l'outrage temporel. Je m‘arrête là, ni juge ni bourreau, ni dieu ni créature,  mi-humain tout au plus, espérant que l'immobilisme conservera sous mes pieds enlisés l'entaille de la vie, là où jadis, l'évolution ne faisait qu'y jeter du sel. J'attends. Mes neurones se font l'auditoire temporaire d'un délire d'esthétisme éthylique, je crève dans l'absence, me noie dans le trop plein, fusionne le métaphysique au rationnel, la vie à la mort, le corps à l'esprit, et j'attends.  Tandis que l'étreinte de l'ennui, que la torpeur inutile salue l'instant ante-biblique, alors que la puissance érectile mollassonne de l'ego se fait plus forte, j'attends, et je ris. Je ris. Je ris. Parce que c'est la fin. Parce que le voyage vers nulle part se conclue sans fracas ni prétention, parce que l'ombre de l'inutile se marie avec l'appât du néant, parce que la bienséance est un vomitif qui ne me réussit pas et que j'enrage d'être le laxatif d'une peuplade constipée.

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("Atomisation Finale" par Atom-of-the-end, Avril 2008)

Un corps pixellisé s'étale de tout son long, et à mesure que sa belle carcasse déchirée touche le sol, il disparaît, dans un cri sourd qui  laisse derrière lui un écho doux-amer. Des mots crus, faisandés, pleins d'une rancœur amicale et d'une tendre violence. On parvient à peine à lire sur les lèvres souillées de ce mort en sursis, mais dans un ultime sursaut de vie, il soupira, de cette même manière qu'on confie un secret libérateur, avec peine et résignation , et cracha cette dernière parole, tel un christ de brocante harassé par la foi stupide et le temps tortionnaire.

Il nous murmure, à vous, à moi, à personne, « Allez au diable, bande de raclures ! » avant de s'éteindre, le sourire au lèvre, ultime vainqueur d'un éternel combat.
Il rit, parce que c'est terminé, et parce que la fin vaut bien le commencement, si ce n'est plus.

Il attend sa résurrection.




Mercredi 11 février 2009 à 21:19




Nouvel épisode de "Bonne nuit les petits" (Enfin la première partie). Toujours aussi décalée et délicieusement incorrecte, la série qui brise les tabous, les codes du genre, la décence et la morale continue son chemin après déjà deux ans d’existence. Cela dit elle n’avait encore jamais atteint un rythme de publication sur ce blog aussi frénétique, m’enfin, c’est pas vous qui vous en plaindrez (et de toute façon je m’en tamponne).  Ce neuvième épisode prend donc place presque directement après la brutale séparation entre Nounours et le Marchand de Sable. En farfouillant un peu, pour ceux qui prendraient le train en marche, vous trouverez facilement les anciens épisodes (Vous verrez tas de moules, c’est pas compliqué…)


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Lundi 2 février 2009 à 0:09


Edit: Je viens de m'apercevoir que la série "Bonne nuit les petits " vient de passer le cap des deux ans. Et oui, comme vous pouvez le voir via le module "Retrospective" (en haut à droite) qui nous ressort du placard aléatoirement un article paru sur le blog deux ans auparavant, et bien on peut constater que le tout premier épisode des tribulations de Nounours date du jeudi 15 février 2007. Putain...


Dernière partie du huitième épisode de " Bonne nuit les petits ", dont vous pouvez retrouver les planches précédentes dans la catégorie du même nom (Menu de droite). D'ailleurs je vous conseille fortement de les lire si vous n'êtes pas (encore) un accroc de la série.


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FIN

(De l'épisode hein... Y'en aura d'autres, paniquez pas.)

 


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