Samedi 6 octobre 2007 à 17:15



Je remercie les seules personnes, qui se sont prêtées à un jeu certes oisif et certes dérisoire, mais qui l'ont joué avec humour et plume dans le cul.
Je ne remercie pas les personnes qui n'ont pas voulu joué le jeu, tout simplement car il s'agissait d'un « concours » ; non, je ne les remercie pas, car eux n'ont rien compris et parce qu'ils continueront à bêler bêtement sur leur blogeuh leur désaccord sur chaîne, rassemblement, patate, fraise. Ils n'ont pas compris qu'en alimentant leur cyber-espace (trop hip quoi) de leurs plaintes anodines, ils ne faisaient que participer activement à des acteuhs qui les répugneuhnt.
Je remercie donc les joueurs, les « compétiteurs », les votants et envoie valser mon boudin.
Je ne veux pas conserver le titre de vainqueur.
Non que je ne souhaiterais avoir en ma possession le fabuleux dessin de Atom, mais tout bonnement parce que je ne désire pas maintenir en conserve du rien. Le rien ne fermente pas avec le temps, la gloire ne sent pas la rose de mon jardin arrosée par un chien galeux de passage.
Je ne veux pas, non plus, pour la laide raison, que mon boudin, aussi intense soit-il, n'est que la représentation pathétique d'un personnage réel qui sévit sur la toile et que cela risquerait de lui faire plaisir, cochonne charcutière au courant de tout qu'elle est.

Par contre, j'ai demandé l'autorisation d'offrir mon dû (poil au Q) à un autre joueur.
J'avais pensé bien sûr à Margritis en premier temps. Pourquoi ? Pourquoi  (hurle la foule, roulant des billes sans reflets) ?
Mais tout simplement parce que ce dessin est à mon sens le meilleur, dans le trait, dans l'originalité, dans le débordement des éléments requis du cadre, bref dans le sens artistique. Cependant, nous savons tous, comme le despote de ce lieu l'a indiqué, que sa dulcinée peut obtenir tous les gros poilus de la terre en crayonnage, encrage, remplissage…
Donc, aucun intérêt.
Redonc, je souhaite offrir le dictatorial trophée à l'ami Jean (le mien, pas le votre), c'est-à-dire à Que-vent-emporte, parce que son Père Zobu me fait littéralement craquer – que dis-je fondre de rire -, et que postérieurement aux tracés de Margritis, c'est son dessin qui est à mon sens le plus bleu de la lignée royale Originalité.
L'ami Jean, à toi de répondre !
Je ne réclame qu'une copie du dessin atomique, mais avec réelle signature. Point. Merci. Pas merci.

Cher et fol ami, je ne vous envoie pas les timbres pour l'envoi express en Suisse (si toutefois celui-ci est accepté) ; je les ai collés sur ma langue et ils sont merdus à présent.



Vendredi 5 octobre 2007 à 18:48

[Edit : Ne croyez pas que cette histoire s'achève là, demain, vous allez assister à un rebondissement grandiose. Mais je n'en dis pas plus. Toujours est il que la gagnant nous a concocté un finish digne de ce nom. A demain donc.]




Et bien voilà, depuis hier à 23 heures et 59 minutes précises, le bureau de vote a fermé ses portes. Que d'aventures, que d'émotions. Je remercie encore une fois tous les dessinateurs qui se sont prêtés à ce petit concours obscène et délectablement stupide. C'est pas pour me vanter, mais je suis content de mon coup, faire dessiner un gros poilu tout nu à quelques un d'entre vous fut un réel plaisir, mais voilà, toute les choses ont une fin.



Je remercie au passage ces quelques votants, qu'ils soient de cow, d'ailleurs ou de nul part, pour avoir en grande partie contribué à l'atmosphère délirante de ce concours en se torchant joyeusement le trou de balle avec le règlement, en m‘agressant avec humour via commentaire, ou bien en me pondant des confirmations de votes fantaisistes et délirantes (Petrifiedeyes, Piotrevski, Ulysse, Plaiethore, Francis.H , Otheym' et ceux que j'ai oublié.)
Je remercie aussi les votants tout court, qui n'ont ni dessiné ni contribué à l'atmosphère délirante de ce concours, se contentant de faire ce qu'on attendait d'eux, bien gentiment, mais qui eux au moins, ont participé à leur manière car voyez vous…
…Je ne remercie par contre aucun de mes « habitués » passant leur temps à intervenir en s'imaginant être dans mes bonnes grâces, qui ne se sont même pas donnés la peine de participer, ni même de voter. On pouvait se passer de l'une ou l'autre façon d'apporter sa pierre à l'édifice, mais cetta désertion, c'est un affront que je ne peux pas accepter. Honte à vous, bande de hippies sodomites.
Ceci vaut aussi bien pour les habitués auxquels je porte un peu plus d'estime mais qui ne se sont pas plus donnés la peine de participer. Un grand merci à vous bande de raclures de fond de couilles.

Sinon je remercie encore une fois fort chaleureusement les neufs candidats pour leur sublime création, car d'une certaine façon, nous avons TOUS gagné (ça par exemple c'est un discours de perdant) mais d'une façon encore plus certaine, le grand gagnant de ce petit concours, celui qui remporte le concours « dessine moi un gros poilu tout nu » et par la même, mon guntéïforme si sensuel, ce n'est autre que…


Plaiethore, avec 24 points.

Son grand rival, Que-vent-emporte n'était pas loin derrière avec 19 points, et termine donc la course en bon second, lui-même suivi  par Margritis avec 16 points en 3 ème position.
Et enfin, hors podium, nous avons With-the-light-out en 4ème place avec 10 points, Samantha.c4 avec 8 points se positionne 5ème, moi-même avec 6 points, je me place 6ème, Serviteur et Morgoth avec chacun 2 points pogottent sur la 7ème case, et enfin, Princessvalium avec 0 points peut se consoler dans les bras de Momoh qui, lui, a réussit l'exploit de recueillir - 3 points, avec un double vote contre lui que je ne pouvais pas ne pas comptabiliser ! : )

Plaiethore recevra sous peu son gros poilu tout nu, encore merci à tous, ce blog peut reprendre une activité normale, et vous aussi par la même occasion.


Jeudi 27 septembre 2007 à 12:22



Le grand moment est enfin arrivé. Nos valeureux concurrents vont enfin s'affronter, et c'est vous qui choisissez. Par vos votes, vous allez décider qui remporte le grand concours « dessine moi un gros poilu tout nu ».
Comment voter ? C'est très simple, mais surtout : LISEZ BIEN ces instructions avant de vous jeter bêtement sur le lien permettant de poster un commentaire.
 

Tout d'abord, vous n'allez pas voter pour UN, mais pour DEUX concurrents. Les participants ont bien entendu le droit de voter pour eux même. Ensuite, vous devez voter via les commentaires sur cet article (et pas un autre), mais surtout, vous devez CONFIRMER VOTRE VOTE PAR E-MAIL A L'ADRESSE SUIVANTE : atom-of-the-end@hotmail.fr
 

TOUT VOTE NON CONFIRME PAR MAIL NE SERA PAS VALIDE !
Vous avez jusqu'à jeudi prochain, 23 heures 59 précisément, pour voter.


Je vous informais que vous alliez voter pour deux participants. Pourquoi ? C'est très simple, car le système de vote de ce concours est basé sur un système de points, et c'est pour permettre aux participants de voter pour eux ainsi que pour un autre. Votre premier choix se verra attribuer deux points, et votre second choix, un point. Il faudra donc bien indiquer sur qui se porte votre premier vote, et sur qui se porte le second, inutile pour autant de fournir deux commentaires… Un seul suffit.

Exemple si je vote pour : 1 Que-vent-emporte 2 Atom-of-the-end. Une fois ce vote confirmé par e-mail, Que-vent-emporte se verra attribué 2 points, Atom-of-the-end, 1 point. Tout le monde a compris ?

Donc pour récapituler, on vote via les commentaires uniquement sur cet article, on confirme son vote par e-mail à cette adresse : atom-of-the-end@hotmail.fr, on vote pour deux participants, on peut voter pour son propre dessin (mais pas deux fois pour vous même, ça ne marche pas), et on  prend bien soin d'indiquer avec des graffitis étranges appelés chiffres (en l'occurrence, 1 et 2) sur qui se porte notre premier et notre second choix.

Note pour les schizophrènes cybernétiques :  Sachez que vos multiples identités ne vous permettent pas de voter plus d'une fois. Je vous ai à l'œil.
Sans plus attendre, voici une dernière fois, les créations de nos neuf finalistes.

-1-


(Gros poilu tout nu par Moi (accessoiremet, ce dessin est le premier prix du concours))


-2-


(Gros poilu tout nu par Margritis)

 


-3-

 
( Grosse poilue toute nue par Plaiethore )



-4-


(Gros poilu tout nu par Samantha.c4)



-5-


(Gros poilu tout nu par Morgoth)



-6-


(Gros poilu tout nu par Que-vent-emporte)




-7-


(Gros poilu tout nu par Serviteur)



-8-


(Gros poilu tout nu par With-the-light-out)

 


 

-9-


(Gros poilu tout nu par Princessvalium)


 


Voila, maintenant tout est dit, si vous avez fait l'impasse sur les consignes de votes, je vous conseille de remonter les lire avant de voter, sinon, et bien vous savez ce qu'il vous reste à faire, et encore merci aux concurrents pour avoir rappeler qu'en chacun de nous sommeille un gros poilu tout nu.

 

Que le meilleur gagne.


Dimanche 23 septembre 2007 à 22:06





Et enfin, l'ultime session poil. Voici les trois dernières participations en date, étant donné qu'il ne reste que quelques heures avant la fin des inscriptions. Sans plus attendre, voici la très attendue et véritablement poilue participation  de Plaiethore, la modeste mais néanmoins grandiose contribution de Serviteur, et enfin, celle de Princessvalium.

Commençons donc par le commencement, car évidemment, notre ami Plaiethore ne pouvait pas se contenter de son œuvre, il tenait absolument à rédiger lui-même la présentation du dessin.
« Boudin intense », tel est le titre original de cet œuvre dérangeante et profonde.  Pour ce qui est des origines obscures du personnage représenté, laissons donc la parole à l'ami Jules.
« Fermière devenue agent exhibé, au services des renseignements généraux de l'insalubrité sexuelle. Nom de code : Sous-sol - 35. »


(Grosse poilue toute nue en véritables poils par Plaiethore, "t'uit ans et fier de ses conneries")


Celui qu'on y croyait plus… Mais n ‘écoutant que son courage, Serviteur l'a fait. Modeste, tel sont ses termes, mais ce petit crobar vaut son pesant de poils. Restant fidèle à la légende instaurée à grand coup de rangers chez les boulets et à ses références, Serviteur tape, comme toujours, dans la petite pique bien posée. Un « King » bedonnant brandissant un panneau pro-ana. Il s'agit sans doute d'une référence à l'un de ses articles, « le casse croûte du Roi » joliment sous titré « Pro ana cassez vous », ainsi qu'à la proportion que prend cette mode abjecte et absurde sur le net, vantant les mérites de la maigreur et du dégueuli d'après dîner. Un dessin fort, symbolique, et fendart.


(Gros poilu tout nu par Serviteur)

Passons enfin à Princessvalium, qui s'inscrit dans la continuité de Momoh, essayant de nous faire croire que pour une raison géographique, elle ne dispose pas de scanner, alors qu'en réalité, à l'instar de l'excuse de la paresse pour Momoh, il s'agit d'un signe flagrant de pauvreté, de dénuement. Tapant dans le registre « crachons sur ce qui fait fureur ces temps ci » Princessvalium donne dans le même registre que Serviteur.
Serviteur et Princessvalium ne faraient ils qu'un ? Double personnalité ? Cette excuse géographique et ce dessin étrange (j'essaie encore à l'heure actuelle de comprendre le pourquoi du comment en ce qui concerne le visage de ce gros poilu tout nu) masque en réalité un désir profond de brouiller les pistes. Serviteur, à ses heures perdues... est une femme… Sincèrement, dites lui vous, qu'il est temps qu'il arrête de se déguiser en femme, il n'est pas crédible et ne trompe personne, même s'il fait tout pour s'éloigner de l'excellence incarnée par son double masculin


(Gros poilu tout nu par Princessvalium)
(Putain, "bouli" j'viens de comprendre la référence hautement culturelle. Moi qui croyais que ce n'était qu'un bête jeu de mot tout sauf amusa... heu, oubliez ce que je viens de dire.)


Voilà, dans deux heures, les inscriptions seront closes. Je remercie donc les participants :
Ma Shoum's, Plaiethore, Samantha.c4, Morgoth, Serviteur, Que-vent-emporte, With-the-light-out, Princessvalium, moi même, et enfin... Quand même... Histoire d'être poli quoi... Momoh.

Je vous laisse admirer encore quelques temps les différentes oeuvres des participants, les votes seront ouverts sur un article prévu à cet effet, regroupant les huit dessins selectionnées, normalement dans la soirée de mardi. Sur ce, à bientôt, et encore bravo à tout nos valeureux concurrents, rivalisant d'astuce et de technique (enfin pas tous) pour nous avoir offert ces instants mémorables.


Jeudi 20 septembre 2007 à 22:26



Une nouvelle session poil, toujours plus de gros, toujours plus nus, toujours plus de poils. Cette fois ci, ça va faire mal, car les concurrents ne sont pas des tendres. Dans trois styles totalement différents, voici les participations respectives de Margritis (ma Shoum's quoi), Samantha.c4, et Morgoth.

Je rappelle, parceque certains croient que sur un blog dictatorial, on peut se permettre de faire ce qu'on veut, que ces articles NE SONT PAS DESTINES A RECUEILLIR VOS VOTES !!! Et ouais c'est comme ça, faudra attendre encore un poil.

Tout d'abord, j'ai l'honneur de vous présenter la contribution de ma chère et tendre, qui si elle gagne me fera économiser un envoi en recommandé avec avis de réception. Dans un style sobre et paradoxalement décalé, elle nous livre un gros poilu tout nu dont le cerveau semble pompé par un poulpe, insérant ses tentacules dans les orifices qui lui conviennent ( Et on se demande jusqu'où il est allé). Simple et efficace, c'est du bon gros au regard bien vide, tentant tant bien que mal de conserver sa dignité.  Dégoulinant à souhait et micro-penissé. Bref, c'est un de mes préférés., et pas seulement parce que c'est ma femme l'auteur, loin de là.


( Gros poilu tout nu par Margritis )

Ensuite, nous passons à la participation de Sam', qui n'avait pas le choix de toute façon, et qui attend d'ors et déjà avec impatience le prochain concours où elle pourra exprimer son mépris des anormaux. Toujours est-il qu'elle tire son épingle du jeu en nous présentant un gros tout nu en situation, et en couleur (heureusement pour elle que j'avais donné ces exemples, elle aurait été bien emmerdé si j'avais interdit la couleur, les décors et l'intervention d'autres personnages).Bon comme d'hab', la couleur et chiadée, le style reconnaissable au premier coup d'œil, elle nous livre un gros tout nu plutôt à l'aise au beau milieu des nudistes, le sourire lubrique aux lèvres. Mais parmi les personnages, il est évident qu'on ne voit que lui (et pas seulement parce qu'il est au centre du dessin).


( Gros poilu tout nu par Samantha.c4 )

Et pour finir cette seconde session, finissons en laideur avec Morgoth (enfin son dessin). Dans le plus pur style Morgoth : C'est trash, magnifiquement dégueulasse. Pourtant Morgoth n'est pas un aficionados du crayon, mais je trouve que pour un amateur, il s'en tire bien. Les détails sont nombreux, l'alcoolisme de l'auteur subtilement suggéré, ainsi que son affection pour tout ce qui fait gerber. Encore une fois, le pénis flasque et flétri est lui aussi présent. Faut il croire, si on excepte Que-vent-emporte, que nous soyons tous persuadés que les guntéïformes sont de bien piètres reproducteurs ? Une grande question.


( Gros poilu tout nu par Morgoth )


On me confirme dans mon oreillette que les poils de la bête de concours de Plaiethore sèchent en ce moment même. Je rappelle donc à tout le monde que les dépôts de « gros poilu tout nu » s'achèvent ce dimanche, nous pourrons ainsi entamer la phase de vote. Vous inquiétez pas, un article regroupera les créations des participants, et on vous expliquera comment voter. C'est que sur un blog dictatorial, on rigole pas avec les élections.




Mardi 18 septembre 2007 à 0:36




Histoire de vous faire patienter un peu avant la session vote, je vais vous proposer, au cours de cette semaine, les dessins des différents participants du concours « gros poilu tout nu ».

Voici donc les créations des participants.

Attention
: Je rappelle à tout hasard que ces articles ne sont pas destinés à receuillir vos votes.

Tout d'abord, notre cher et sage Que-vent-emporte. Alors il faut rendre à César ce qui est à César, puisqu'il est le premier à avoir répondu à mon appel. Autant vous dire que lorsque j'ai ouvert la pièce jointe, j'ai éclaté de rire. Si je m'attendais à un truc pareil. La technique (peu orthodoxe mais qu'importe, c‘est du pur génie) est aussi particulière et déconcertante que peut l'être le monde de ce vieux farfelu, et j'adore. C'est poilu, c'est nu, à priori c'est gros, c'est unique, original, et drôle. Que demander de plus. S'il est sélectionné ? Oui, et plutôt deux fois qu'une.

(gros poilu tout nu par Que-vent-emporte)


Ensuite, dans un style plus délicat mais tout aussi sympathique, presque attachant, voici le gros poilu tout nu version With-the-light-out, se préparant soit à faire le ménage, soit à d'autres activités lubriques et solitaires avec son petit plumeau. Cela dit, c'est une interprétation toute personnelle. En tout les cas, bravo à cette concurrente qui a réussit le tour de force d'ajouter une once touchante de subtilité et de mystère à ce concours d'obsédés.

(Gros poilu tout nu par With-the-light-out)


Pour finir, histoire de se marrer un bon coup, voici le rebus de la semaine. L'artiste, originaire des steppes russes où s'ébattaient quelques germes seldjoukides,  exprimant son complexe oedipien à travers une technique déroutante consistant à ne pas trouver la force de brancher un scanner et à prendre en photo son travail, nous pond cet autoportrait, empreint de spiritualité, de royalisme-front-nationaliste-islamiste. Cherchez pas, c'est un écorché vif. Pour ceux qui s'en souviennent, l'auteur n'est autre que Momoh, le joyeux prêcheur coranique, et vu qu'il vient sûrement de gagner son ticket pour l'enfer avec ce dessin, il mériterait peut être son ticket pour la finale, mais faut pas pousser, son dessin, c'est quand même de la merde. Je sais, je suis méchant, mais de son propre aveu, il aime se faire botter le cul (ce qui me laisse à penser qu'il est gay).



(gros poilu tout nu par Momoh)


Bientôt, la suite.
Je rappelle qu'il vous reste jusqu'à ce dimanche pour envoyer vos créations, alors activez vous un peu bande de larves.

Jeudi 13 septembre 2007 à 0:57



Comme quoi tout arrive. Il faut bien l'avouer, je ne suis pas un grand fan de ces concours à la mort moi la nouille trop cuite façon flood intensif pour rameuter le bon peuple de cow. Mais, car il y a bien entendu un « mais », voici que j'organise mon premier concours. L'une des principales optiques de ce blog étant le dessin, je lance cette sympathique compétition visant à vous mettre à contribution. Ne tergiversons pas pendant des heures, je vous tiens depuis suffisamment longtemps en haleine, je vous invite à dessiner un « gros poilu tout nu ». Parlons peu mais parlons bien : Comme l'indique le titre ô combien alléchant, le concours « gros poilu tout nu » consiste à dessiner votre gros poilu tout nu, ce qui implique donc que votre personnage doit impérativement et obligatoirement :

1 - Être un dessin (la photo de votre voisin n'est pas acceptée). Tout les styles sont acceptés, la couleur également.
2 - Être gros, obèse, pachydermique même.
3 - Être nu (je tolère les sous vêtements mais essayez au possible de garder à l'esprit qu'il doit être le plus nu possible… S'il porte un gant et une paire de new-rock par exemple ça passe.)
4 - Être poilu. Condition sine qua non. Et je veux pas voir du poil timide, je veux du bon gros poil dru de bête des Vosges, pas du duvet blondinet et frémissant de tapette boutonneuse pré pubère.



Il peut s'agir d'une personne que vous connaissez, ou d'un gros imaginaire (comme c'est le cas sur le dessin ci dessus), vous pouvez optez pour un gros poilu tout nu dans un décor, une situation, ou bien vous concentrer uniquement sur le gros poilu tout nu en lui-même, c'est ça l'important, telle est votre mission.

Si toutefois je me réserve le droit de faire un tri des dessins qui me seront envoyés, je tiens à préciser que le choix du gagnant sera laissé aux soins des lecteurs, il vous suffira de voter.  (En clair, les dessins merdiques ne seront pas soumis aux votes, mais ils seront postés quand même accompagnés de quelques lignes qui vous montreront ô combien je suis petit, mesquin et cruel. )
Vous avez donc une semaine et demi pour envoyer vos créations à partir de ce jeudi 13 septembre (jusqu'au dimanche 23 septembre à 23 heures 59 donc), si tout se passe bien, les votes seront ouvert après la date butoir, un article regroupant les dessins sélectionnés sera posté pour vous permettre de voter via les commentaires, mais d'ici là, je consacrerai quelques articles aux dessins qui me seront envoyés avant dimanche prochain.

Comment envoyer votre gros poilu tout nu? Rien de plus simple. Envoyez ça à l'adresse suivante, accompagné d'un petit descriptif de l'auteur (Pseudo, âge, adresse de blog si vous en possédez un) :
 atom-of-the-end@hotmail.fr
(Le fait que je vous communique mon e-mail ne doit pas vous inciter à m'ajouter à vos contacts MSN, c‘est même d‘ailleurs fortement déconseillé.)

Close importante de ce petit concours, le premier prix ! Loin de moi l'idée de vous faire gagner un mois de premium, c'est du déjà vu, et ça n'a rien d'attrayant. Non. Je propose au gagnant la possibilité de gagner l'original du dessin qui illustre cet article. Rien que ça.
Ha ! Une dernière chose : Sachez que le gros poilu tout nu qui illustre cet article, en plus d'être le premier prix du concours, est également ma modeste contribution à mon propre concours. Il va s'en dire que si les votes me donnent gagnant, je conserve mon original : )

Le concours est ouvert à tout les membres de cowblog, ainsi qu'aux non-membres, aux bloggeurs et aux non bloggeurs, d'où qu'ils soient,d'où qu'ils viennent, où qu'ils aillent.


Samedi 8 septembre 2007 à 12:51





Bon, ne pouvant décemment pas laisser passer une occasion de souiller une figure internationale de la scène musicale du pauvre, je vais à mon tour parler de l'événement du moment, à savoir la mort de ce ténor qui à lui seul devait bien faire réaliser à mac Donald's la moitié de son chiffre d'affaire. D'abord, petit tour des réactions.

On observe avant toute chose, ce qui est plutôt étrange, que la tristesse semble être de mise. Je me demande pourquoi. On surmédiatise la mort d'un quidam que ni moi ni vous n'avons connu personnellement, je ne comprend pas cette sur-empathie. C'est comme lorsque l'autre con de la star ac' est mort. Certain(e)s ont pleuré. Si Gregory Lemarchal, qui chantait avec une ironie toute inconsciente « Je suis en vie », n'était pas mort, on l'aurait oublié comme tous ces sous produits issues d'émissions poubelles. Mort prématurément ? Non. Il n'y a guère que les fœtus et autres bouts d'humains inachevés qui peuvent se permettre ce luxe. Pavarotti, qui chantait avec une ironie toute aussi inconsciente « con te partiro », n'étant ni un fœtus (trop gros) ni un jeune homme fauché dans la fleur de l'âge, je ne comprends guère ces mollusques qui vont nous marteler les tympans de cette phrase toute faite disant qu'il est parti trop tôt. Mais bordel avec le surpoids d'une baleine hypertrophiée, j'aimerais bien vivre jusqu'à 71 ans ! Alors ensuite, il a rendu accessible un style musical assez particulier au plus grand nombre. Je ne vois pas en quoi. Pour le non-initié Pavarottique que je suis, j'ai toujours entendu les mêmes merdes chantées par bibendum au point que je me demande s'il a fait un single ou une carrière. Il a rendu accessible sa musique à lui, point barre. De là à en faire l'apôtre d'un style musical oublié au fond d'une armoire, c'est un peu fort.
Si on excepte la grenouille de bénitier mère au foyer naviguant dangereusement vers la cinquantaine ou la mémère noyée dans l'ennui de la retraite, son Yorkshire s‘astiquant le manche sur ses bas filés, j'imagine mal sa musique écoutée dans un autre concept que celui de l'état végétatif. Ouais mais voilà, il était gros il était riche il était célèbre, donc sa mort se doit d'être un événement. C'est la toute la dimension de l'homme, un people, une vulgaire starlette. Ce n'est pas son génie musical, sa voix, qui en ont fait l'apôtre de la musique classique (quand on collabore avec les Spices Girls, ont évite de ramener sa gueule en se prenant pour un grand ténor merci bien), c'est juste sa dimension de star qui fait qu'on le pleure, en rendant hommage à un homme qui n'a rien fait d'exceptionnel d'un point de vue lyrique, sauf  s'empiffrer. Et ne venez pas me faire la remarque, il n'acceptait pas qu'on plaisante sur son poids je sais, mais il est mort, donc on s'en fout.

Alors comment, comment cet homme sans talent peut il susciter un tel désarrois chez le public international ? Bien que le talent ne soit pas une condition sine qua non pour percer dans le monde de la musique (sinon ça se saurait), je continue à me demander comment…
Il était bon et tendre, me dit on. Bien cuit avec un bon bouillon j'en doute pas. Ha non pitié, me parlez pas des actions de bienfaisance. Comme tout les grands de ce monde, à commencer par la princesse Diana qu‘on adule pour un charisme proche de celui d‘une huître écrasée sur le pilier d‘un pont parisien, ils donnent dans la charité d'une part pour se déculpabiliser d'avoir autant de fric, et d'autre part, parce que ça fait bien et qu'ils s'emmerdent, ces gens là. Ils se font chier.
Quand un riche s'amuse, il le garde son pognon, mais quand il s'emmerde, ou quand il est simplement stupide, il daigne jeter un os de son fric et un peu de son temps si précieux de génie pour se donner bonne conscience. Moi, je me demande où sont passés ces vrais héros, ces gens célèbres assumant totalement qu'ils sont des connards comme vous et moi (surtout comme moi).
Mais bordel c'est quoi cette mode ? J'aurai du respect pour ces abbés-Pierres du dimanche le jour où, au lieu d'un petit geste, ils feront le maximum, car d'un point de vue purement logique, statistique et proportionnel, ce qu'ils font, c'est exactement ce que moi je fais lorsque tout les trois ou quatre ans, je donne un euro à un clodo (uniquement une fois chaque année bissextile). J'attends encore les photographes d'ailleurs.
Stoppons là cette mascarade. Pavarotti était un gros plouc mort bien assez tard pour nous avoir inondé de sa daube, et ceux qui considèrent que c'était  un génie de la musique classique oublie un peu vite les vrais génies, les Wagner, Beethoven et consorts. Si Pavarotti a du mérite, c'est d'avoir exploité un filon où plus personne ou presque n'allait piocher. Il avait du flair, ou de la chance, peut être un peu des deux, reconnaissons lui au moins ça, mais le cochon qui cherche les truffes dans la forêt est un peu taillé sur le même modèle, donc la gloire qui l'accompagne, notre cochon-ténor, elle est un peu à son image : hypertrophiée.




«.´¯¯`•.,¸¸,.•´¯*Δ†ØЛ ǿF †ħэ ЄИĐ*¯`•.,¸¸,.•´¯¯`.»
(Cooooon teeee, partirooooooo)



Vendredi 7 septembre 2007 à 1:10


Première partie  >>> [Clik] <<< Première partie




Je n'en revenais toujours pas. Un étron, bondissant, frémissant, m'interpellant d'une voix rauque et caverneuse. Curieusement, la première chose qui me vient à l'esprit, c'est lui demander d'éviter de se promener partout, je viens juste de laver le sol. Evidemment, il est plutôt surpris par ma requête.
« Alors toi tu rencontres une merde vivante, et c'est tout ce que tu trouves à dire ?
- Bah tu sais, je suis sur cowblog alors les merdes vivantes…
- Mais mon pauvre gars, t'as donc aucune idée de ce qui se passe ici ? Je suis la personnification de toutes tes attentes !
- Tu… Tu es une merde.
- Je suis l'aboutissement total de tes rêves les plus fous !
- Tu es… Une merde.
- Combien de temps m'as-tu donc attendu pour ne pas voir que je suis la preuve vivante de ton génie ?
- Tu - es - une - MERDE ! Une merde qui parle, certes, mais tu es… UNE MERDE !
- Mon pauvre vieux, va t'asseoir sur les chiottes, je vais t'expliquer.
- Mais j'ai aucune envie de m'asseoir sur les chiottes ! Ils sont impraticables !
- Tu vas arrêter de pinailler, dans le cas contraire, le Grand Etron m'autorise à utiliser la force ! les gars… »
C'est alors qu'arrivent, en rangs serrés, une multitudes d'étrons sur fond de chants grégoriens. En quelques secondes, me voila encerclé.

Leur leader reprit alors son monologue.
« Ecoute mon con, c'est toi qui a voulu ça, c'est toi, qui est à l'origine de la création du Grand Etron et de notre ordre mystique. Tu te souviens, « deus ex machina », Dieu sort de la machine, nous sommes des étrons divins blablabla. Et bien la prophétie s'est réalisée. Tu es le créateur des étrons divins.
- Mais enfin c'en juste un délire scriptural ! Ca n'a rien de réel ! c'est imagé putain !
- Imagés ou pas, tes écrits son notre bible, nos commandements, notre loi. L'Homme de demain, qui transcende sa nature, qui sort du cul de Dieu et rompt l'imperfection par la technique, tout ça c'est pas des conneries ! Tu es un Homme de demain ! Par conséquent, tu es un Dieu d'une certaine manière, et à ce titre, tes déjections sont des étrons divins. Nous ne faisons que réaliser ton fantasme, celui de transcender notre nature, pour nous installer sur le trône de Dieu.
- Mais je n'ai rien d'un Dieu ou d'un Homme de demain !
- Bien sur que si. Avec la technologie, et surtout le net, tu es omniprésent et omniscient. Tu es un Dieu. Tu créé la vie, fût-ce virtuellement. Tes créations hybrides, ton monde, tout ceci est réel, d'un certain point de vue.
- J'hallucine…
- Le problème, c'est  que ton jeûne étronique retarde nos plans de domination du monde. Notre idée de base était de changer notre odeur, afin de te pousser à ne chier que chez toi, pour ne pas perdre une miette de ce qui participe à la conception du Grand Etron. Malheureusement, le Grand Etron risque de perdre de la sainte substance et de voir sa vie finir dans les sombres canalisations de l'oubli. Nous avons bouchés les W.C afin d'éviter ça, pour gagner du temps, mais désormais, nous devons en finir et accomplir la prophétie, la montées des eaux de la cuvette est le signe que nous envoie le Grand Etron. Il est prêt. Tu dois accomplir ton destin et chier une dernière fois.
- Donc si j'ai bien compris, je lâche tout ce que j'ai accumulé, et votre Grand Etron remonte du fond de mes chiottes, en fout partout au passage… Et tout ça pour quoi ?
- Mais enfin ! Pour que la merde revienne à la place qu'elle doit occuper, nous devons suivre le grand précepte qui est à l'origine de notre raison d'être. Nous sommes des étrons divins ! Nous devons dominer le monde… Et accessoirement réduire l'être humain en esclavage, ou le rayer de la surface du globe, tes écrits ne sont pas clairs à ce sujet. Les branches les plus radicales de notre ordre sont pour l'élimination, c'est-ce que le messie souhaiterait, ou ce que tu souhaiterais si tu préfères.
- Bien sur, c'est la grande ambition de ma vie de me faire annihiler par mes excréments. J'en rêve… Et supposons un instant que je sois contre… »

L'instant ne fut guère suffisant, l'armée d'étrons m'ayant sauté dessus pour m'envelopper intégralement, ne laissant que ma tête et mon cul à l'air libre. Bien que luttant de toutes mes forces, il m'était impossible de reculer. Inexorablement, les étrons me conduisaient vers mon destin, vers la cuvette. Une fois installé, l'étron leader reprit la parole.
« Maintenant, Grand Atom-of-the-end, que ton destin s'accomplisse. Chie.
- Non.
- Coule un bronze.
- Non.
- Il est déjà inhumain d'avoir tenu si longtemps, tu ne pourra pas lutter éternellement.
- J'ai besoin de lecture et de concentration pour faire caca.
- N'essaie pas de retarder l'inéluctable. »
Il me fallait une idée, n'importe quoi, le sort du monde tel que nous le connaissons dépendait de moi une fois de plus, de ma capacité à réagir. Mais les efforts prodigués pour ne pas lâcher m'empêchaient de réfléchir. Quelle que soit l'idée qui allait jaillir, il fallait que ce soit la bonne. D'un œil furtif, je cherchais la moindre chance de salut, mais il fallait me rendre à l'évidence, les étrons avaient gagné. C'est alors que j'ai expulsé. Un bruit continu martela la surface de l'eau stagnante durant plusieurs minutes. Une fois mon affaire terminée, le sol se mit à trembler, la cuvette se fendit, et une masse difforme émergea de mes chiottes. Les étrons me relâchèrent avant de s'agenouiller devant ce qui devait sûrement être… Le Grand Etron.

Il pointait le bout de son… Enfin je ne sais pas de quoi c'était le bout, mais il était foutrement lent, et les étrons m'avaient oublié dans leur ferveur biblique. Libéré des entraves physique comme le besoin de chier, mon cerveau se remit en marche. Les étrons sautèrent tous dans la cuvette, pour copuler avec le Grand Etron. Ne me demandez pas comment je peux affirmer avec force qu'ils copulaient, mais sachez qu'un étron de taille raisonnable devant un Dieu-Etron bande comme un curé devant un enfant.
Et soudain, à cet instant crucial, les étrons avait laissé le champs libre entre mon humble personne et deux bouteilles de destop. Malheureusement, l'étron leader quant à lui, ne m'avait pas oublié, et d'un regard, bien que j'ignore encore où se trouvait ses yeux, il comprit immédiatement où je voulais en venir. Imaginez alors une scène au ralentit :
Je plonge en direction des bouteilles, passant par-dessus les étranges ébats sexuels auxquels se livraient les étrons, tandis que l'étron leader plongeait lui aussi dans ma direction pour m'arrêter. Atterrissage, coup de tête dans l'étron leader pour le renvoyer dans la cuvette, et d'un geste vif accompagné d'un demi tour à 180 degré sur moi-même, j'attrape les deux bouteilles et les débouche avec les dents - surtout n'essayez pas ça chez vous - et je vide des deux litres dans la  cuvette, arrosant copieusement le Grand Etron et ses soldats, jusqu'à la dernière goutte, ignorant leur supplications et les cris de douleur. Je fonds,  disent ils à l'unisson. Je reste impassible, impitoyable, en secouant les bouteilles. Je me pose alors sur le cul, face à la cuvette, presque le nez au dessus, pour contempler la mort de mon ennemi et sa lente agonie. Durant presque six heures, je suis nez à nez avec une bouillie noirâtre puant la merde et la soude. Les émanations finissent par avoir raison de moi, je tire alors la chasse, maintenant que je suis certain d'avoir réduit le Grand Etron et le bouchon qui le sépare des canalisations de l'oubli. L'eau monta, quand soudain retentit un grand « shluuuuuuuuuurp », et l'eau descendit d'un trait, emportant tout avec elle.

Je me suis réveillé deux jours plus tard à l'hôpital. Les médecins me confient alors qu'ils n'ont jamais vu un crétin de mon espèce restant six heures le nez au dessus d'une cuvette remplie de destop. Je leur explique tout. Il attribue mon histoire délirante à des lésions cérébrales dues aux émanations de destop que j'ai respiré.  Tout est bien qui finit bien. Je redoute néanmoins ma coulante du matin. Encore aujourd'hui, les sombres desseins des étrons divins résonnent en moi, au fin fond de mes intestins, mais s'ils reviennent, le monde peut compter sur moi. Je suis prêt.


Fin.


Lundi 3 septembre 2007 à 20:51



[Cette histoire est tirée de faits réels]




Tout avait pourtant bien commencé. Une journée comme tant d'autres, semblable à toutes les autres… Du moins, c'est ce que j'avais pensé ce matin là. Enfin non, je n'avais pas pensé ça. A dire vrai je n'avais pensé à rien, et certainement pas que cette journée de merde était une journée comme les autres, puisque si une journée est  semblable à toutes les autres, il n'y a donc aucune raison de remarquer cette ressemblance. Je sais, vu comme ça c'est pas vraiment logique, une ressemblance frappante qui ne mérite pas qu'on la remarque, mais d'un autre côté, commencez vous vos journées en vous disant « Aaaah c'est une journée banale et semblable à toutes les journées précédentes » ? Non ? Alors arrêtez de m'emmerder.
Et puis finalement, puisque j'en parle, c'est qu'il ne s'agit justement pas d'une journée comme les autres. Bref, oubliez l'introduction, de toute façon c'est le genre d'intro de merde qu'on trouve dans n'importe quelle production bas de gamme sur le net…

D'ailleurs, à bien y repenser, cette journée n'a même pas débuté comme les autres dès l'instant où j'ai posé le pied dans les W.C, enfin dans la salle où se trouve la cuvette, puisque le matin, je dépose autre chose que mon pied dans la marre aux minis hommes troncs. Non parce que voyez vous, je suis du genre à accorder une importance capitale à ce grand chantier du matin qui consiste à poser un étron délicat et odorant, donc j'aimerais que tout soit bien clair.
Certains ont besoin d'un bon café, d'autres d'un solide petit déjeuner, et bien moi, je ne suis pas levé depuis quinze secondes montre en main qu'il faut que je sois assis sur la cuvette pour mettre un nouvel enfant au monde. Si quoi que ce soit perturbe ce rituel, et bien la journée est foutue. Car le grand chantier du matin est le précurseur d'une longue pièce en cinq actes. Si le premier acte voit la foule perturber le bon déroulement de la première scène, et bien la représentation est annulée jusqu'au lendemain. Adieu soulagement du matin, pause de dix heures, récurage d'après déjeuner, pause de quatorze heures trente, récurage d'avant dîner, récurage d'après dîner et/ou d'avant sommeil. Et ça, c'est douloureux. Cette souffrance innommable rejaillit dans chacune de mes démarches, dans chacune de mes paroles, elle s'immisce même dans mes pensées les plus profondes. Bref ce matin là, pas de soucis particulier. Bon écoulement, lubrification optimale, colis bien compact et régulier pour limiter l'effort. Mais quelque chose m'a frappé.
L'odeur.

Ma merde avait changé d'odeur… Cela n'a peut être pas d'incidence pour vous, de sentir une odeur qui n'a rien de commun avec celle à laquelle vous êtes habitués, peut être même ne connaissez vous pas vraiment l'odeur de votre ramonage intestinal. Pauvre de vous si tel est le cas, car d'une certaine façon, c'est une facette de vous que vous vous occultez en vous empressant de tirer la chasse comme par peur de vous dégoûter vous même. Enfin passons. Ce matin là, mes gentils étrons n'arboraient pas la même puanteur qu'à l'accoutumée, et ce genre d'événement peut me gâcher une journée. Au lieu d'une forte puanteur envoûtante de mon propre méthane, j'avais droit à une odeur âcre, métallique, sans charme et sans poésie. Une merde froide et inhumaine, un étron mécanique, qui sent comme ils sentiraient probablement si on les fabriquait dans une usine à la chaîne. Une espèce d'étron de fast-food. Un Mac-merde burger. La honte pour un puriste.
Alors bien entendu, je suis resté sphincter clos durant toute la journée, mais cette situation est devenu vraiment inquiétante les jours suivants. La même odeur, les matins suivants. Chaque jour. Si bien que je suis passé de cinq à une vidange par jour, accompagnée de terribles crampes au bide. Après deux semaines, le même schéma s'étant encore reproduit, je décidai, si mon anus me faisait défaut, de mourir dignement en laissant la matière fécale s'accumuler. Une semaine de plus, je devins peu à peu l'ombre de moi-même, suant à chaque bouffée d'air inspirée, ma peau tirant un peu plus sur le verdâtre à chaque instant, l'explosion interne me menançant de son épée de damoclés nauséabonde et brunâtre.

Un matin, alors que je mis plus d'une heure à rassembler mes dernières forces pour me lever, je me suis retrouvé dans l'incapacité totale d'ouvrir la porte de mon appartement. Non, je ne pouvais pas mourir connement comme ça, rongé de l'intérieur par mes déchets corporel et exploser. La comédie avait tassez duré, j'allais me battre, pour faire mon office, cinq fois par jour, tel un homme, un vrai, ou à défaut, un fanatique religieux. Mon enthousiasme fut de courte durée. Bien que n'ayant pas usité de mes chiottes plusieurs semaines durant, l'eau était montée à ras bord, et une masse compacte d'étrons se baignait dans cette quantité anormale d'eau, comme pour me ramener à ma folie et me narguer. Il me fallait prendre sur moi, ouvrir la porte, chier dans la rue ou devant la porte d'un voisin. L'ivrogne du premier, il se chie bien dessus, on pourra facilement croire qu'il a chié devant sa propre porte. Mais impossible de quitter mon domicile. Tant pis, la fenêtre. Ca tombe bien, quelqu'un s'est encore garé à moins de cinquante centimètre de la porte d'entrée de l'immeuble. La fenêtre s'ouvre, mais soudain, une voix résonne, telle une terrible mise en garde. On m'ordonne de m'arrêter.
« Qui me parle ? M'écriais-je.
- Regarde par terre connard ! »
Il était là, dressé du haut de ces dix centimètres.

Un étron. Un étron parlant...





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